mars 11, 2018

Profil de membre: Capt. Sarah Dallaire

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: Capt. Sarah Dallaire

La Semaine mondiale des femmes de l’air se tient cette année du 5 au 11 mars. COPA se fait un plaisir d’apporter son appui à cette initiative globale et aux nombreuses autres activités destinées à souligner la riche contribution des femmes à l’essor de l’aviation et leur apport dynamique aux diverses manifestations de cette industrie. Chaque jour, au cours de cette semaine mondiale, nous vous présentons avec grand plaisir l’une de ces aviatrices membres de COPA, pour lui céder la parole.

Aujourd’hui, c’est Capt. Sarah Dallaire, de Québec, qui nous rend visite. Capt. Dallaire est une pilote avec l’Aviation royale canadienne. Nous lui avons demandé ce qui l’a motivé à s’investir dans l’aviation. Elle nous parle aussi de ses projets d’avenir et nous communique sa perception du rôle de COPA dans le monde aéronautique:

Qu’est-ce qui vous attiré vers l’aviation?

Ce sont mes parents qui m’on transmis leur passion pour l’aviation. Mon frère et moi avons été initiés au vol très tôt dans notre existence, alors que nos parents nous emmenaient en avion les fins de semaines. Souvent même, ils nous plaçaient devant les contrôles en nous prenant sur leurs genoux. En d’autres occasion nous étions sagement installés sur la banquette arrière d’un Cessna. A chaque fois qu’il y avait un salon aéronautique à Québec, nous étions de la partie. A l’une de ces manifestations, j’ai eu la chance de voir évoluer Maryse Charmichael. Non seulement a-t-elle été elle la première femme pilote à évoluer avec les Snowbirds, mais aussi a-t-elle été la première femme au monde à faire partie d’une formation acrobatique. Maryse a littéralement allumé cette flamme qui m’a toujours donné chaud au coeur. Mes parents étaient aussi fort actifs au sein de l’Association canadienne de recherche et de sauvetage (CASARA). Ils étaient aussi conscients des possibilités offertes par l’Aviation royale du Canada et ont fort apprécié l’entraînement qu’ils y ont suivi. Pour résumer, je dirais que l’éclosion de ma carrière est due à la convergence de plusieurs éléments disparates, dont les encouragements généreux de mes parents et les prouesses aériennes de Maryse Carmichael. A partir de ce moment, j’étais determinée à devenir pilote militaire.

Résumez-nous un peu votre carrière aéronautique jusqu’à présent

A l’âge de 12 ans, je me suis inscrite aux Cadets de l’air, à Lévis. Avec l’aide de mes parents, j’ai commencé à m’enquérir des conditions d’admission à une carrière de pilote dans l’ARC. J’ai aussi eu la chance de suivre quelques leçons de pilotage chez Grondair, à St-Frédéric, juste avant d’aller passer des tests de sélection des équipages à Trenton. Un an plus tard, on m’offrait d’entrer dans l’ARC comme pilote dans le cadre du Programme de formation des officiers (Education permanente). J’ai tout d’abord été inscrite à l’Ecole des langues des Forces canadiennes et à l’instruction de base, à St-Jean-sur-Richelieu, où j’ai appris à parler couramment l’anglais. J’ai complété la Phase I de mon cours de pilote à Portage-la-Prairie, au Manitoba, en m’entraînant à bord du Grob 120A. J’ai par la suite été transférée à Moose Jaw, en Saskatchewan, pour la Phase II sur le Harvard II. En 2012, j’ai obtenu mes ailes de pilote de l’ARC en me qualifiant aux commandes d’un Hawk CT-155. De là,  j’ai mis le cap sur Cold Lake, en Alberta, pour l’entraînement initial de pilote de chasse, mais des obstacles inattendus surgi en cours de route et ont fait que je suis retournée à Moose Jaw pour devenir instructeur de vol sur le Harvard II. L’an dernier, j’ai eu la chance de pouvoir m’inscrire au Cours de la sécurité des vols, à Winnipeg et j’ai par la suite poursuivi mes activités au sein de ce programme. En 2017, le moment était finalement venu de réaliser mon vieux rêve: j’ai posé ma candidature comme pilote de Snowbird.

Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier?

Ce que j’apprécie particulièrement comme membre des Snowbird est que nous nous employons constamment à améliorer nos connaissances, en apprenant systématiquement de nos erreurs. Non seulement les critiques constructives que nous échangeons avec nos collègues améliorent-t-elle nos capacités individuelles, mais aussi consolident-elles nos liens, pour nous permettre de mieux performer comme équipe. Qui plus est, je suis et j’ai toujours été fasciné par l’effort  mental requis de toute compétition. La combinaison de facteurs d’ordre mental tels la préparation, la visualisation, la coordination et l’anticipation génère un puissant effet d’entraînement quand vient le temps de surmonter un nouvel obstacle. De toute évidence, la meilleure partie de ma tâche consiste à relever victorieusement le défi constant qu’elle pose.

Entretenez-vous des projets à court terme dans la poursuite de votre carrière?

Je reste très optimisme à propos de mon avenir dans l’ARC parce qu’il y a tant d’avenues encore inexplorées et j’ai certainement l’intention de m’y engager au cours de mon cheminement. Je suis aussi extrêmement tentée de diversifier mes expériences aéronautiques par rapport aux performances des autres avions acrobatiques. Dans le ciel californien, j’ai eu la chance de monter avec le légendaire Wayne Handley à bord d’un Extra 300L. J’ai été littéralement conquise dès le démarrage parce qu’il m’est apparu évident que la force mentale requise en avion de précision ressemblait tout à fait aux qualités attendues d’un futur pilote de Snowbird. Et c’est ultimement ce qui me fait fonctionner.

Comment occupez-vous vos moments de loisir?

J’adore instantanément tout ce qui roule sur deux roues, ou trois, s’il y a aussi des ailes… J’ai fais connaissance avec le motocross à l’âge de 14 ans et en évoquant le passé, je me rend compte aujourd’hui que cette activité m’a aidé à comprendre le genre d’attitude préalable nécessaire pour pratiquer un sport en toute sécurité. Et, oui, j’adore aussi voyager et m’entraîner.

Que faites-vous pour encourager les jeunes filles et les femmes à devenir aviatrices?

Je suis particulièrement comblée de ce qu’on ait donné la possibilité aux Snowbirds de se déplacer davantage en Amérique du Nord. Pour rencontrer ainsi encore plus de monde avec qui j’ai pu partager ma passion. Je me souviens parfaitement de l’effet de ma rencontre avec Maryse et c’est pourquoi j’ai la ferme intention de rester à mon tour pleinement accessible, afin de pouvoir partager avec quiconque ce que j’ai pu apprendre en cours de route. Force m’est de constater actuellement comment les détails les plus anodins de mon passé ont pu avoir un tel impact. En cette Semaine mondiale des Femmes de l’air, qu’il me soit permis d’espérer que ça va faire encore la différence. J’aime bien m’impliquer dans les Conférences des Femmes canadiennes dans l’aviation tenues à tous les deux ans et aussi à l’initiative “Girls Fly” que l’on tient annuellement à Abbotsford. Il est toujours stupéfiant d’observer toutes ces femmes venues partager leur réussite.

Que représente COPA pour vous? De quelle manière cette association pourrait-elle aider les femmes à cheminer avec succès dans le monde aéronautique?

J’éprouve aussi beaucoup de fierté à pouvoir dire que mes parents sont devenus membres de COPA en 1977. L’un des souvenirs qui me restent de cette époque est l’omniprésence dans toute la maison de revues de l’association toujours pleines d’articles intéressants! COPA se révélait en fait un reposoir de tout ce qu’il fallait vraiment savoir sur l’aviation canadienne, d’un océan à l’autre. Et aujourd’hui encore, il reste évident que COPA continue à servir les meilleurs intérêts de chaque pilote canadien, tout en innovant sans cesse.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fsarkev2_5%2F|title:Suivez%20Sarah%20sur%20Instagram||”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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