juillet 4, 2019

MOT DU PRÉSIDENT : JUILLET 2019

admincopa

Si on vous offre le micro, prenez-le.
Au cours des derniers mois, COPA a eu l’occasion d’être invitée à participer à différents
focus groups et forums de discussion, sollicitée soit par Transports Canada (TC) ou
NAV CANADA (NC), à mettre nos opinions et en quelque sorte, les aider à nous aider.
D’être invité est un privilège que je ne laisse jamais passer, de pouvoir façonner notre
avenir et ce qui nous concerne. Nous avons récemment participé et pu exprimer notre
point de vue sur les enregistreurs de données de vol et les enregistreurs de voix pour
les aéronefs légers et récréatifs (ils seront exclus); nous sommes constamment en
contact avec NC en ce qui concerne l’ADS-B et les besoins pour la diversité d’antennes
ou non pour l’aviation générale et nous participons aussi à d’autres groupes de
discussion.
Deux études sont présentement en cours avec NC qui vous impliquent vous, les
membres individuels. Une est la révision des services FSS-FIC à travers le pays, où NC
rencontre divers Clubs COPA et pour laquelle nous avons aussi publié un sondage dans
une récente infoLettre, sondage auquel vous auriez pu répondre pour faire connaitre
votre opinion. L’autre étude est la révision majeure des espaces aériens du sud de la CB. Si on vous offre l’occasion de vous exprimer, saisissez-la. Il sera trop tard quand tout
sera en place.

Une culture de la sécurité doit s’installer pour de bon
Je mentionne souvent la campagne de sécurité de l’aviation générale et ses bénéfices
pour nous tous, qu’elle améliorera la sécurité en nous permettant de partager des
techniques et des outils voués à la sécurité et de participer à des séminaires à travers le
pays, sans l’introduction de plus de réglementation.
Alors que tout le monde y met tellement d’efforts et que tient l’entente de ne pas avoir
plus de règles pour nous amener de manière coercitive à être plus sécuritaire, je trouve
déplorable de continuer à voir des individus qui volent avec leur médical expiré ou non
valide (donc sans licence), qui font du rase-motte au-dessus de la maison d’un ami, qui
volent intoxiqué ou tout simplement sans être à leur meilleur.
Dans l’infoLettre du 31 mai dernier, nous présentions le rapport du BST concernant
l’incident de Brampton survenu en 2018. Dans ce tragique accident qui a coûté la vie à
deux personnes (dont un membre COPA), on y apprenait que le pilote avait consommé
de l’alcool et avait perdu son médical depuis un certain temps mais qu’il volait toujours
malgré cela. Il serait étonnant que personne de son entourage n’ait été au courant de la
situation! Cela aurait certainement pu être évité. Je ne veux pas pointer personne mais
quand on ne dit rien et qu’on laisse faire des situations de ce genre, nous laissons les
copains se faire du mal ainsi qu’à d’autres, tout en nous pénalisant tous lorsque les
statistiques et les faits font état de ces comportements. « Tiens-bien ma bière pendant
que je fais un low-pass en haut du chalet ? » C’est le temps de revoir ce qui est cool et
ce qui ne l’est pas. Sinon, nous et notre liberté de voler allons tous en souffrir