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Profil de membre: les soeurs Jackson

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: les soeurs Jackson

La Semaine mondiale des femmes de l’air se tient cette année du 5 au 11 mars. COPA se fait un plaisir d’apporter son appui à cette initiative globale et aux nombreuses autres activités destinées à souligner la riche contribution des femmes à l’essor de l’aviation et leur apport dynamique aux diverses manifestations de cette industrie. Chaque jour, au cours de cette semaine mondiale, nous vous présentons avec grand plaisir l’une de ces aviatrices membres de COPA, pour lui céder la parole.

Aujourd’hui, c’est les soeurs Vanessa, Sam, et Elly Jackson de Colombie-Britannique qui nous rend visite. Les soeurs poursuivent chacune leurs carrieres en l’aviation commerciale. Nous lui avons demandé ce qui l’a motivé à s’investir dans l’aviation. Elles nous parle aussi de ses projets d’avenir et nous communique sa perception du rôle de COPA dans le monde aéronautique:

Qu’est-ce qui vous attiré vers l’aviation?

EJ: Grâce à mon père, j’ai grandi autour des avions; je me souviens encore parfaitement de voyages vers l’Arizona ou Disneyland, sanglée sur la banquette arrière d’un Centurion. J’avais six ans. Si ma décision de faire de l’aviation une carrière est beaucoup plus récente, on peut toutefois dire qu’il ne s’agissait plus que qu’une question de temps. Mon père excerçait déjà une énorme influence sur cette question. Il a même obtenu sa qualification comme instructeur afin de pouvoir nous montrer à piloter, ma soeur et moi, sur le C-177 familial.

VJ: Nous avons grandi dans les aéroports ou à bord des avions. C’était toujours comme à la maison. Nous avons été chanceuses d’avoir un père aviateur aussi passionné. Il m’aurait été impossible de grandir sans voler.

SJ: En grandissant, nous avons su profiter de ce luxe de pouvoir à tout moment monter dans l’avion familial et s’en aller quelque part pour la journée, pour la fin de semaine, ou pour un bout de temps. Il m’a fallu attendre de vieillir un peu pour réaliser que même si ça avait été un luxe, j’aurai sûrement désiré d’y adonner. Je savais bien que mon père était pilote, mais il ne m’a jamais donné l’impression que piloter était un travail. Même s’il était un peu triste quand venait le temps de se séparer de la famille, il était roujours enthousiaste à l’idée d’être payé pour s’installer aux contrôles d’un avion et voyager dans le monde entier. Il m’aura fallu patienter environ dix ans, –tout en essayant d’excercer une couple d’autres métiers dans d’autres domaines–, avant d’être confrontée à une réalité incountournable: il me serait impossible d’ignorer l’attrait exercé sur moi par l’aviation au point d’y consacrer mon existence.

Résumez-nous un peu votre carrière aéronautique jusqu’à présent

EJ: J’ai commencé à piloter en 2006, mais la vie étant ce qu’elle est, il m’aura fallu patienter jusqu’à avril 2011 pour me mettre à travailler au sol pour une ligne aérienne régionale. Après avoir appris à manoeuvrer les avions au sol, à manutentionner les cargaisons et à maîtriser tout ce qu’il m’était possible d’apprendre pendant trois ans, j’ai enfin décidé que c’était exactement ce que je souhaitais faire à plein temps. J’ai alors changé d’emploi pour me rapprocher de l’aéroport régional de Langley et je me suis mis voler le plus souvent possible. Même si j’avais déjà complété ma licence privée, mon brevet commercial, ma qualification sur multimoteur et, finalement, ma qualification aux instruments. –tout en me familiarisant avec la conduite d’un avion à roulette de queue, soit le RV-6 de Van’s Aircraft construit par mon père–, je n’avais toujours pas obtenu ce premier emploi. Je me suis alors mise en quête de ma qualification d’instructeur. Deux jours après mon test en vol, toutefois, on m’engageait. Après avoir donné de l’instruction dans le cockpit pendant huit mois et obtenu mon Classe 3, j’ai finalement pu passer avec succès une entrevue chez un transporteur régional. Je m’entraîne actuellement pour travailler dans le siège de droite d’un B1900D, comme premier officier.

VJ: J’ai complété ma licence privée sur notre avion familial. Puis, je me suis inscrite au programme aéronautique de l’Institut de technologie de Colombie-Britannique. Ce cour complété, j’ai piloté un 172 pendant un an et ensuite un Twin Otter chez Kenn Borek Air pendant deux ans, avant de me joindre à une compagnie spécialisée dans les charters où m’attendait une position sur un Beech 1900. Deux ans plus tard, je me retrouvais dans le cockpit d’un Beech 1900 d’Air Georgian. Présentement, j’entreprends l’étape ultime pour être engagée par une ligne aérienne majeure.

SJ: Rien à dire ici pour ce qui est de la carrière, je suis toujours à l’entraînement.

Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier?

EJ: Dans le cas de l’instruction de vol, c’était évidemment la satisfaction de voir réussir un élève-pilote. Il est absolument gratifiant de les voir apprendre quelque chose et atteindre leur objectif… même si je peux presque vous assurer que c’était encore plus satisfaisant pour moi! Je me rappelle une fois, entre autres, où mon élève était tellement contente d’avoir réussi sa manoeuvre en vol qu’elle s’est mise à rigoler incontrôlablement lorsqu’elle s’est rendue compte que j’étais, moi aussi, au bord de l’extase. Heureusement, la tour ne pouvait entendre nos joyeux débordements!

Pour ce qui y de l’évolution actuelle de ma carrière, je n’ai pas grand chose à dire, même si la difficulté inhérente du parcours est telle que le sentiment d’accomplissement en sera forcément plus intense. J’ai hâte, bien sûr, de voler parmi les nuages, ou plus haut encore, dans un avion de plus en plus complexe, assisté d’un équipage en conséquence. Avec des passagers à conduire à destination. Et ce début de carrière étincelant a été assorti d’une bien belle surprise: le premier capitaine que j’ai accompagné était ma propre soeur aînée Vanessa Jackson!

VJ: En plus de la vue remarquable depuis ma fenêtre de mon “bureau”, j’adore absolument côtoyer les gens avec lesquels je partage mes journées. Comme on dit, à chaque jour suffit sa peine et tout le monde se donne la main pour s’assurer que le vol se  déroulera en toute sécurité et en toute efficacité.

SJ: L’idée d’être payée pour faire une chose pour laquelle que je serai moi-même prête à délier spontanément ma bourse me sourit particulièrement!

Entretenez-vous des projets à court terme dans la poursuite de votre carrière?

EJ: Pour ce qui est de l’avenir, ce j’entrevois de plus immédiat reste ma transition prochaine vers un cockpit de turboprop. Je m’efforce donc d’en apprendre le plus possible à ce chapitre. Parce qu’un jour, peut-être, j’aimerais accéder à l’univers des avions à réaction, préférablement à bord d’un 737, si ça se peut. Du côté aviation de loisirs, j’ai commencé à pratiquer les acrobaties aériennes à bord du RV-6 et je suis vraiment fascinée. On va bien voir s’il me restera un peu de temps pour ça avec mon nouvel emploi.

VJ: Mon but à court terme est d’exceller dans tout ce que j’entreprends. De faire constammment progresser mes capacités et mes connaissances. Et j’aimerais sûrement poursuivre ma préparation au vol de ligne au sein d’une grande compagnie, dans un avenir prochain.

SJ: Pour le moment, mon but est d’obtenir mon endossement sur flotteurs pour piloter des  hydravions Beaver ou Otter. Et, après avoir acquis de l’expérience, passer aux commandes d’un bon vieux Goose de Grumman pour travailler sur la côte de la Colombie-Britannique. Et après des années sur le G-21, passer enfin au DC-3. Il y a tant de choses qui m’attirent sur ce sympathique coucou du temps de grand-maman.

Comment occupez-vous vos moments de loisir?

EJ: Dans mes temps libres, j’adore rouler à motocyclette et ceci occupe beaucoup de mon temps. Aussi, j’aime passer quelques bons moments avec un cheval que j’ai sauvé quand j’étudiais le dessin et la peinture au secondaire. Ceci dit, je suis parfaitement heureuse de me retrouver tout simplement dehors,  pour prendre un peu d’air en parcourant les sentiers.

VJ: Je partage habituellement mes loisirs avec mon mari (lui aussi pilote de métier). A la maison, nous passons beaucoup de temps à nous occuper de nos grands chiens plutôt turbulents. Nous possédons aiussi des chevaux et nous aimons pratiquer l’équitation quand la météo le permet.

SJ: Le gros de mes temps libres, je le passe avec mon chien, à explorer la côte de la Colombie-Britannique, que ce soit à pied, en moto ou en avion. J’aime aussi m’occuper d’activisme animal.

Que faites-vous pour encourager les jeunes filles et les femmes à devenir aviatrices?

EJ: Avec ma soeur, j’aime conduire les avions de mon père à Abbotsford, pour le déploiement annuel. Nous donnons alors la possibilité à de nombreuses jeunes filles de voir ces appareils et de constater que ce sont des femmes qui s’installent aux commandes. Et quand je donne de l’instruction, il me fait toujours plaisir de montrer aux jeunes filles qu’elles peuvent, elle aussi, parfaitement, piloter aussi bien que n’importe qui d’autre. Et si l’occasion se présente, il me fait toujours grands plaisir d’emmener quelqu’un faire un petit tour d’avion acrobatique RV pour quelques tonneaux !

J’aimerais vraiment participer à un plus grand nombre d’événements impliquant des femmes, même si ma formation personnelle m’a tenu plutôt occupée cette année. Et dans l’avenir, je n’hésiterai sûrement pas à m’engager à fond!

VJ: J’encourage systématiquement toutes les aviatrices que je croise et, bien sûr, les copilotes avec lesquels je vole, parce qu’elles sont certainement aussi compétentes que leurs collègues masculins. Mon travail me tient fort occupée, ce qui ne me laisse guère de temps pour participer à des manifestations visant à attirer les femmes dans l’industrie aéronautique, mais, heureusement, ma fonction qui consiste à préparer les nouveaux arrivants à agir comme pilotes de ligne m’offre aussi la possibilité d’aider les femmes a jouer un rôle. C’est ainsi que j’ai pu accueillir ma propre soeur cadette plus tôt ce mois-ci!

SJ: Comme je ne suis pas encore payée pour piloter, mon présent choix de carrière n’est pas forcément encore aussi attrayant qu’il le devrait pour les femmes. Mais dès que l’occasion se présente et que l’aviation devient le sujet de conversation, j’en profite pour discuter avec des femmes ou des jeunes filles, dans l’espoir de les encourager à vivre enfin leur passion.

Que représente COPA pour vous? De quelle manière cette association pourrait-elle aider les femmes à cheminer avec succès dans le monde aéronautique?

EJ: COPA est une communauté qui appuie les pilotes et leur offre tout ce que l’aviation peut représenter pour eux, dont cette liberté de voler. Les femmes ont tout simplement besoin, -elles aussi-, d’être d’appuyées pour participer pleinement à une activité dominée par les hommes. Et montrer que c’est parfaitement possible, pour elles aussi, de maîtriser le ciel!

VJ: Pour moi, COPA représente le groupe. Et plus précisément un rassemblement de gens qui partagent des intérêts communs et sont disposés à aider les générations montantes à s’intégrer à leur univers. Cette intégration est possible si on se passe le mot pour attirer plus de femmes. COPA pourrait aider les femmes en aviation en attirant plus de femmes en aviation! Qu’il s’agisse d’événements sous forme de conférences ou d’exposés, de visites à des écoles de pilotage, ou de chroniques tenues par des femmes sur l’internet ou dans les revues. Il a déjà beaucoup de femmes en fonction dans l’aviation et plein d’autres en formation. Et je suis convaincue qu’il y en aura encore davantage dans l’avenir.

SJ: Il s’agit d’une merveilleuse organisation de haute visibilité et qui peut facilement rejoindre des groupes comme les femmes et renforcer l’image que nous cherchons à construire qu’on parle d’une carrière ou d’un passe-temps. Je pense que cette association est à la fois nécessaire et bénéfique pour tous les pilotes et propriétaires d’aéronefs du Canada.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fel_jaxon%2F|title:Suivez%20Elly%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: Anna Rusinowski

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La Semaine mondiale des femmes de l’air se tient cette année du 5 au 11 mars, et aujourd’hui est la Journée internationale de la femme. COPA se fait un plaisir d’apporter son appui à cette initiative globale et aux nombreuses autres activités destinées à souligner la riche contribution des femmes à l’essor de l’aviation et leur apport dynamique aux diverses manifestations de cette industrie. Chaque jour, au cours de cette semaine mondiale, nous vous présentons avec grand plaisir l’une de ces aviatrices membres de COPA, pour lui céder la parole.

Aujourd’hui, c’est l’Ontarienne Anna Rusinowski qui nous rend visite. Anna détient une licence de pilote privé et a l’intention d’obtenir son brevet de pilote commercial et un endossement sur flotteurs. Nous lui avons demandé ce qui l’a motivé à s’investir dans l’aviation. Elle nous parle aussi de ses projets d’avenir et nous communique sa perception du rôle de COPA dans le monde aéronautique:

Voici comment ça s’est produit. Il y a quatre ans, je séjournais Coral Bay, une localité australienne qui voisine l’un des récifs coralliens les plus riches au monde. Pour abréger les explications, disons que je parcourais alors le monde en quête d’inspiration et à la recherche d’occasions d’agir. A peu de distance de la maison où j’habitais, il y avait un tout petit bout de piste en terre battue, d’où évoluaient quelques aéronefs. Chaque matin, j’assistais au décollage d’un avion d’observation perpétuellement à la recherche de diverses espèces exotiques de cétacés, soit les baleines requins, les baleines à bosse et les raies manta, pour ne nommer que celles-là. Un de ces matins, alors que j’observais le décollage Cessna 150, la lumière fut! Je venais de prendre ma décision: dès mon retour à la maison, je m’inscrirais à un cours de pilotage.

Au moment de ressasser ces vieux souvenirs, en 2018, je possède ma licence de pilote privé depuis déjà  trois ans, et j’ai eu la chance de prendre les commandes d’une douzaine d’avions différents. J’ai aussi eu le bonheur de rencontrer plein des gens formidables qui sont rapidement devenus mes amis les plus intimes. Et j’ai aussi pu profiter des conseils de merveilleux mentors. Ce qui me fascine particulièrement dans ce petit monde de l’aviation, c’est justement cette prédisposition qu’ont les gens à   y partager leurs expériences. Nous, les aviateurs, sommes en effet attirés par toute conversation intéressante parce que nous faisons littéralement partie d’une famille, une famille que nous avons choisie délibérément. Et c’est pourquoi nous prenons un soin jaloux les uns des autres. Ainsi, quand j’ai effectué mon test en vol, l’examinateur a apposé sa signature aux endroits requis sur les documents, puis il m’a dit: “Maintenant vous possédez votre permis d’apprendre”. Depuis ce moment, je saute sur toutes les occasions possible d’écouter les autres raconter leurs expériences.

Pour ce qui est de l’avenir, je me suis portée volontaire depuis cette année à l’initiative “Girls Take flight” (Les filles prennent leur envol) qui incite les femmes et les jeunes filles à intégrer le monde de l’aviation. Je m’occupe de l’aspect promotionnel de cette activité, alors j’essaie de la publiciser le mieux possible dans l’espoir de rapetisser un peu le monde, pour le rendre plus accessible à celles qui veulent s’y engager. C’est en participant proactivement à des initiatives semblables que des organisations comme COPA peuvent exercer une forte influence, notamment en utilisant leurs puissants outils de communications pour mieux faire passer le message. Et c’est pourquoi je suis heureuse de constater que l’association a accepté de  nous aider à nous faire entendre.

Question de projets, je vais certainement continuer à voler et à accumuler des heures dans mon carnet en vue d’une licence de pilote commercial et d’un endossement sur flotteurs. Pour le moment, on peut toujours suivre mon activité, et même y participer, en accédant Instagram @pilotannie.

Merci de votre appui… et je vous souhaite le ciel le plus bleu possible!

Annie[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fpilotannie%2F|title:Suivez%20Anna%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: Laura Matheson

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: Laura Matheson

La semaine mondiale des femmes de l’air aura lieu du 5 au 11 mars. COPA est fière de soutenir cette initiative et toutes les autres qui travaillent inlassablement à promouvoir l’effort des femmes dans l’industrie aéronautique. À chaque jour cette semaine, nous présenterons une membre COPA qui se distingue par son implication dans son domaine.

Aujourd’hui, nous rencontrons Laura Matheson, de l’Ontario qui travaille dans les opérations aéroportuaires à l’aéroport de Carp et qui et qui l’achève sa license de pilote professionnel. Nous lui avons demandé ce qui l’a attirée vers l’aviation, ce qu’elle envisage comme cheminement, et comment elle perçoit le rôle de COPA:

Qu’est ce ce qui vous a inspiré cette implication dans l’aviation?

Lorsque j’étais encore toute petite, mon père m’a emmenée dehors un bon soir pour me faire admirer les constellations. Je suis tombée instantanément en amour avec toutes ces étoiles et j’ai immédiatement décidé que je deviendrais astronaute! Ma fascination pour l’aviation depuis date donc cette sortie mémorable, même si, de nos jours, je ne pense plus devenir astronaute. Mes parents auront joué un rôle extraordinaire en m’aidant à explorer les avenues et les possibilités de carrière qui s’offraient à moi, dès mon jeune âge, et m’ont toujours assisté dans mes efforts. Ce que j’ai appris, surtout, en tombant en amour avec les étoiles, c’est que le ciel n’est pas vraiment une limite, mais bien plutôt un commencement.

Décrivez-nous brièvement le déroulement de votre carrière d’aviatrice jusqu’à maintenant

J’ai étudié la gestion aéronautique dans un collège ontarien dont j’ai été diplomée en juin 2017. Je me trouvais au nombre de seulement huit diplômés dans cette spécialité et la seule femme du groupe. L’automne dernier, donc, j’ai commencé à travailler comme responsable de débarcadère aussi en charge des opérations FBO, chez MNB Aviation, à l’Aéroport de Carp (CYRP). De concert avec la direction aéroportuaire, j’ai cherché à créer une atmosphère accueillante et professionnellement efficace pour tous.

Quelle est donc la partie la plus intéressante de votre travail?

Ça peut paraître simpliste, mais les êtres humains constituent pourr moi la partie la plus intéressante de l’ensemble. J’ai donc été plutôt chanceuse de pouvoir accéder ainsi à la communauté aéronautique par le biais de mon travail. Ceci m’a ouvert un tas de possibilités captivantes dont la participation à des fly-ins locaux, puis à un début de compréhension des besoins de l’industrie de l’aviation générale, dans son ensemble, que ce soit à l’échelle locale ou à travers le pays. Et, bien sûr, il y a eu de ces moments privilégiés où j’a été invitée à bord de l’un ou l’autre des appareils attachés à notre base. C’est vraiment extraordinaire de pouvoir faire partie d’une telle communauté, ce dont je me rends compte quotidiennement.

J’adore absolument ce métier qui nous permet de rembourser notre dû tout en progressant dans un monde fascinant. A cause de ce travail, j’ai compris plein de trucs sur le fonctionnement des rouages de l’aviation. J’ai pu saisir l’ampleur de la mécanique d’équipe qui, en arrière-plan, assure le succès de chaque vol, au-delà des équipages installes dans le cockpit. Les pistes doivent être dégagées, les camions d’essence prêts à ravitailler les avions et les cafétières toujours disponibles pour réchauffer les participants!

Entretenez-vous des objectifs à plus long terme, en ce qui a trait à votre carrière aéronautique?

J’aime dire que j’en suis encore au point où tout ce qui est aviation m’attire et je m’efforce donc d’en faire le plus possible. Ainsi, en 2016, j’ai entrepris de me qualifier sur hydravion et j’aimerais beaucoup travailler sur flotteurs pendant quelques années… Mais j’aimerais aussi piloter pour des prospecteurs, entreprendre des opérations d’ambulance aérienne, piloter des charters régionaux ou même participer à des opérations de convoyage aérien. Si on m’offre un travail qui se passe dans un cockpit, eh bien, il y a de très fortes chances que je sois intéressée!

Comment occupez-vous vos temps libres?

Je passe beaucoup de temps dans mes livres d’études, mais je m’efforce aussi de voler le plus souvent possible, pour autant que la météo coopère. On me trouvera régulièrement en train de patrouiller au-dessus des pistes de ski de fond ou des sentiers de montagne. Ou quelque part, près d’une piste, en train de regarder passer des avions. . .

Que faites-vous afin d’encourager les jeunes filles et les femmes à s’intéresser à l’aviation?

En 2016, je suis devenue membre de ma section locale du groupe Ninety – Nines Inc et j’ai  pu ainsi participer à la Journée des aviatrices. J’ai aussi aidé les guides à obtenir leur badge d’aviatrice. C’était là une occasion de partager mon amour de l’aviation avec ces jeunes filles. J’en suis même ressortie un peu jalouse parce que le badge d’aviatrice n’existait pas quand j’ai moi-même été chez les Guides du Canada!

Je fais aussi partie du groupe Elevate Aviation, un groupe de pression qui cherche à attirer le plus grand nombre possible de femmes dans l’aviation et à leur faire connaître le succès grâce aux programmes de mentorat. J’ai travaillé avec elles afin de recruter le plus de participantes possible à leur activité d’Ottawa, prévue pour le début de mars. Nous avons eu la chance de pouvoir remplir la salle, grâce à un heureux mélange d’étudiantes au secondaire et de femmes déjà occupées à lancer leur carrière dans le ciel. Le réseautage social, la force de l’exemple et le simple fait de participer constituent autant de moyens de faire progresser les femmes dans le monde de l’aviation.

Que représente COPA pour vous? Et de quelle façon cette organisation pourrait-elle aider les femmes à devenir aviatrices?

COPA constitue pour moi la toute première ligne de front au Canada, lorsqu’il s’agit de faire avancer, préserver ou promouvoir l’aviation générale… pour s’assurer que les tarifs aéroportuaires restent abordables pour les aviateurs privés… pour donner une voix à celles qui n’en ont pas pour leur permettre de s’exprimer haut et fort. Beaucoup de pilotes professionels et d’enthousiastes du monde aéronautique ont pu lancer leurs carrières en passant par la grande porte de l’aviation générale.

Des études ont démontré que l’une des principales raisons pour lesquelles un plus grand nombre de femmes ne se lancent pas dans des carrières aéronautiques vient de ce qu’elles méconnaissent totalement le grand succès rencontré par d’autres femmes ayant déjà emprunté cette même avenue. Je suggérerais donc que COPA continue d’attirer l’attention sur ces femmes, membres ou non de COPA, et qui fonctionnent parfaitement dans le monde de l’aviation. Le fait de pointer constamment du doigt toutes ces femmes jouant des rôles si divers en aéronautique nous assurera de la possibilité d’attirer encore plus de femmes dans le métier. Autrement dit, il sera plus facile de se laisser attirer en constatant que des possibilités réelles existent déjà et qu’il suffit d’ouvrir la porte. Le recours au réseautage donc, et la tenue de journées de l’aviation ou de “portes ouvertes” à l’intention des étudiantes au secondaire, le fait d’inviter dans les écoles des femmes déjà fonctionnelles en aviation, à l’occasion des journées carrières, constitueraient les meilleures façons d’aider les femmes ou les jeunes filles à poser le pied dans l’étrier.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Flauraadastra%2F|title:Suivez%20Laura%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: Karolina Utko

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: Karolina Utko

La semaine mondiale des femmes de l’air aura lieu du 5 au 11 mars. COPA est fière de soutenir cette initiative et toutes les autres qui travaillent inlassablement à promouvoir l’effort des femmes dans l’industrie aéronautique. À chaque jour cette semaine, nous présenterons une membre COPA qui se distingue par son implication dans son domaine.

Aujourd’hui, nous rencontrons Karolina Utko, une Manitobaine qui vole comme premier officier sur un King Air 200. Nous lui avons demandé ce qui l’a attirée vers l’aviation, ce qu’elle envisage comme cheminement, et comment elle perçoit le rôle de COPA:

Comment vous êtes-vous retrouvée dans le monde de l’aviation?

Ma famille est venue au Canada quand j’avais dix ans. La première fois que j’ai vu un avion, c’est quand j’ai pris place à bord de l’appareil qui nous a conduit de la Pologne vers le Canada.

Résumez-nous donc votre cheminement aéronautique jusqu’à présent

A l’époque, je ne m’en doutais pas, mais ma carrière a véritablement débuté en 2009. J’avais 16 ans, je faisais partie des Cadets de l’Aviation royale du Canada et je me préparais à passer ma licence de pilote de planeur. L’année suivante, j’ai obtenu ma licence de pilote privé et je suis tout simplement tombée en amour avec le pilotage. Parce que je venais tout juste de terminer mon secondaire, j’ai décidé de m’inscrire à l’Université du Manitoba pour y étudier les sciences de l’atmosphère. A la même époque j’accumulais des heures de vol sur C-FLUG, —l’avion des femmes du Chapitre manitobain de 99s–, depuis la piste de Lyncrest. J’ai aussi travaillé à temps partiel comme répartitrice chez Fast Air Ltd pendant trois ans. Et depuis octobre 2016, j’occupe le siège de droite sur un King Air 200 engagé dans des charters. J’ai eu le bonheur d’apprendre mon métier de capitaines absolument extraordinaires. Ce sont eux qui, ultimement, m’ont placé sur la voie du succès en me transmettant tout simplement ce que quelqu’un d’autre leur avait d’abord appris. J’espère faire la même chose pour la relève plus tard.

Quelle est la partie la plus attrayante de votre boulot?

Je vole dans le Nord depuis environ un an et demi et j’adore tout ce j’y vis: du défilement impeccable des paysages sublimes lors des changements saisonniers, à la vue parfaite en approche finale, jusqu’aux décollages parfois rugueux sur des pistes en gravier totalement isolées. Tout ça pour livrer la marchandise et pouvoir enfin savourer un gobelet de bon café chaud. . .

Quels sont vos objectifs à plus long terme dans l’aviation?

Mon idéal serait de me retrouver dans le cockpit d’un avion de ligne effectuant la liaison avec la Pologne. J’ai toujours rêvé de pouvoir utiliser ma langue maternelle pour accueillir les passagers dans mon avion. Pour faire partager à d’autres les expériences mémorables qui m’ont construite, finalement.

Comment occupez-vous vos temps libres?

Pour l’instant, je prépare mon mariage, qui aura lieu en août de cette année. Mon fiancé fait partie des forces armées et nous passons beaucoup de temps à nous occuper de nos animaux, un lapin et un chien, ou à visiter nos familles le plus souvent possible.

Que faites vous, concrètement, pour encourager les jeunes filles ou les femmes à rejoindre l’aviation?

Présentement, c’est surtout de bouche-à-oreille qu’il s’agit: partout où je me rends en avion, que ce soit dans le Nord ou aux USA, j’encourage les filles à suivre la même voie. J’ai été présidente du Chapitre manitobain de 99s pendant deux ans, ce qui m’a permis de travailler avec des filles toutes aussi passionnées que moi pour l’aviation. En d’autres occasions, je suis contente d’être invitée à prononcer une allocution, à écrire des articles pour une revue ou à assister à des conférences. Ou encore, il m’arrive de donner des cours ou de m’impliquer dans l’organisation d’activités de promotion de l’aviation. Ainsi, en février, à l’occasion du “mois de la lecture”, j’ai lu des extraits de “Leonardo and the flying boy” devant les élèves de la classe de cinquième année de l’école West St-Paul. Je suis toujours très empressée lorsque vient le temps d’aider les autres à faire leur bout de chemin. Je souhaite par-dessus tout être en mesure de continuer ainsi à partager la grande passion de ma vie.

Que signifie COPA pour vous? De quelle manière l’association pourrait-elle contribuer au succès des futures aviatrices?

COPA m’a permis d’accumuler des heures de vols à bord de C-FLUG, un Cessna-150, –sans m’éreinter financièrement–, en profitant de tarifs d’assurance avantageux et de rabais intéressants sur le carburant utilisé pour les trajets en cross-country. Il n’est guère facile de soutenir matériellement vos efforts aéronautiques tout en fréquentant l’université et en travaillant à temps partiel. A cause du programme des bourses de COPA, j’ai réussi à m’en sortir sans m’endetter. Et en participant aussi aux activités communautaires, j’ai été placée en meilleure posture pour lancer ma propre carrière aéronautique dans la bonne direction. Pour répondre à votre question, COPA pourrait mieux aider les femmes à intégrer l’aviation en leur offrant directement des bourses, potentiellement sur une base provinciale.

Jusqu’où le plus loin avez-vous volé dans le Grand Nord?

En novembre 2017, j’ai visité plusieurs des stations aérologiques du réseau d’Environnement Canada à travers l’Arctique. Ceci m’a particulièrement comblé, considérant ma passion pour tout ce qui est météo. Aussi, pour la première fois de ma carrière de pilote, j’ai vécu la nuit polaire et sa noirceur 24h sur 24 à Resolute Bay, dans le Nunavut. On parle ici de 75 degrés de Latitude Nord . . .[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Futkok%2F|title:Suivez%20Karolina%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: Heather Pesto

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Semaine mondiale de femmes de l’air – profil de membre: Heather Pesto

La semaine mondiale des femmes de l’air aura lieu du 5 au 11 mars. COPA est fière de soutenir cette initiative et toutes les autres qui travaillent inlassablement à promouvoir l’effort des femmes dans l’industrie aéronautique. À chaque jour cette semaine, nous présenterons une membre COPA qui se distingue par son implication dans son domaine.

La femme de l’air d’aujourd’hui est Heather Pesto, du Manitoba. Nous avons demandé à Heather ce qui l’a inspirée à s’impliquer en aviation, ses aspirations et comment elle entrevoit le rôle de COPA en aviation:

Nous vous proposons aujourd’hui de suivre avec nous le parcours de Heather Pesto, une Manitobaine qui détient sa licence de pilote privé et déploie ses efforts en vue d’obtenir son brevet professionnel. Heather est également pilote de remorquage au sein du programme de planeurs des Cadets de l’air. Nous avons demandé à cette jeune femme fort dynamique de nous raconter ce qui a bien pu l’inciter à s’intéresser à l’aviation, de décrire ses projets pour l’avenir, et, enfin de bien vouloir nous expliquer comment elle perçoit la raison d’être de COPA dans l’aviation. Laissons-lui donc la parole:

“J’ai été plutôt chanceuse d’avoit été fascinée dès mon très jeune âge par l’idée de prendre mon envol. J’ai toujours aimé les oiseaux et ce qui exerçait chez moi un attrait au bord de la magie était leurs évolutions dans le ciel. J’ai tellement dit et redit que je rêvais tant de voler, que mes parents m’ont finalement prise au pied de la lettre. Je voulais voler? Eh bien, oui, ça se pouvait parfaitement! Ma mère avait déjà entendu parler des Cadets de l’air. Elle a donc examiné minutieusement l’activité des Escadrons de notre voisinage, pour me dénicher immédiatement une place.

Mon parcours aéronautique a donc débuté officiellement quand je me suis inscrite chez les cadets en septembre 2008. En devenant membre de l’Escadron 170 St. James des Cadets de l’Aviation royale du Canada, à Winnipeg, j’ai laissé savoir à mes instructeurs et à mon officier-commandant  que je comptais bien apprendre à piloter. Il faut dire que l’Escadron 170 offrait déjà plein d’activités aéronautiques captivantes comme les excursions en planeur les week-ends, depuis l’aérodrome de Gimli, les exposés sur divers aspects de l’aviation meublaient bien nos soirées d’activité, de même que des cours théoriques en règle donnés dans le contexte des programmes de bourses de pilotage de planeur ou d’avion motorisé. Aussitôt que j’ai été en mesure de le faire, je me suis inscrite au cours de pilote de vol à voile et j’ai obtenu ma licence de pilote de planeur au cours de l’été 2011.

L’année suivante, je m’inscrivais au Providence University College. En 2012, j’ai mené à terme la première année d’un bac à double majeure en Aviation et Affaires. Au printemps 2012, j’ai obtenu ma licence de pilote privé chez Harv’s Air Service. A partir de ce moment, je me suis efforcée d’accumuler des heures de vol. Mais les coûts de pilotage étant ce qu’ils sont, j’ai surtout cherché à économiser des sous pour financer mes heures dans le cockpit.

Ainsi, je suis demeurée dans l’organisation des cadets lorsque j’ai eu atteint l’âge butoir de 19 ans. Et en 2015, je suis devenue membre du Cadre des instructeurs de cadets de la Réserve des Forces canadiennes. Dans le contexte de cette activité auprès des cadets, j’ai été promue au grade de lieutenant et j’ai été affectée à la formation des élèves officiers de deux Escadrons. Je donnais aussi des cours théoriques dans plusieurs escadrons de cadets de l’air. J’ai aussi enseigné aux femmes aviatrices du Chapitre manitobain des 99s.

En 2017, je suis devenue pilote de remorquage de planeurs au Centre d’entraînement des cadets au pilotage, à Gimli. Je pilotais un Bellanca Scout pour remorquer les planeurs Schweizer utilisés par les cadets.

A l’heure actuelle,  je me prépare à l’examen écrit de la licence de pilote commercial et j’espère obtenir mon brevet professionnel d’ici quelques mois.

Ce que j’aime par-dessus tout en aviation, c’est de pouvoir apprendre quelque chose de neuf d’une journée à l’autre. Peu importe ce que vous faites, peu importe où vous allez, les conditions météo ne serons jamais les mêmes, ce qui signifie que chaque vol devient une expérience unique. Aussi, il y a cette sensation unique, ce sentiment de puissance qui vous habite quand vous vous installez aux commandes d’un appareil aussi impressionnant. . . Pour aller à peu près partout où ça vous chante, quand ça vous chante. . . C’est ça, vraiment, qui reste aussi incroyablement exaltant!

Mon objectif, dans l’immédiat, est d’obtenir ma licence de pilote commercial. Et je voudrais sûrement voler dans le Nord pour admirer les plus beaux paysages. L’idée même de voler dans le Nord constitue un défi grandiose à relever et présuppose un degré de préparation qui profitera de toute manière à tout ce que je pourrais entreprendre dans ma carrière aux commandes.

Essentiellement, mes temps libres sont constitués d’un amalgame d’aventure à l’état pur et de confort tranquille à la maison. Je viens tout juste de m’installer en Ontario avec mon conjoint, alors nous passons beaucoup de notre temps à  explorer les parages, pour y dénicher tous les trésors possibles des restos sympas aux spectacles divertissants, ou aux grands espaces. J’adore le camping, les excursions et le ski. Mais pour rééquilibrer tout ça, j’aime bien m’installer dans mon fauteuil favori avec un bon livre ou une gourmandise qui sort tout juste du four. Quand la possibilité nous l’offre, j’aime visiter nos familles, au Manitoba ou en Saskatchewan. Pour aider mes parents ou mes grands-parents dans l’accomplissement tranquille de leurs petits boulots. J’aime aussi faire un peu d’exercice avec ma mère.

Je m’efforce aussi d’encourager les jeunes filles et les femmes à s’impliquer en aéronautique, par l’exemple de ma propre activité au sein des Cadets de l’air ou dans les cours théoriques. Et quand j’enseigne, j’en profite pour partager mon expérience personnelle avec mes élèves et pour leur fournir les outils et les informations dont elles ont besoin pour atteindre leurs objectifs.

L’un des plus importants facteurs de ma propre réussite aura été d’avoir pu prendre connaissance du cheminement existentiel d’autres femmes engagées dans le même combat. Je voudrais qu’il en soit de même pour d’autres aviatrices en devenir. C’est pourquoi je saute sur toutes les occasions qui me sont offertes de me raconter en décrivant les échecs aussi bien que les réussites qui ont jalonné mon parcours. De cette manière, ceci devrait permettre aux autres de réaliser que s’il y a des embûches sur le parcours, la détermination et le travail soutenu leur permettront d’atteindre leur but, même s’il leur faut un petit peu plus de temps que prévu.

Et quand ça se peut, j’aime aussi mettre l’épaule à la roue le plus souvent possible. Aider pour aider, en quelque sorte.  Ainsi, j’ai eu la chance d’être une des femmes-pilotes qui ont rendu possible la Journée des aviatrices manitobaines tenue à l’aéroport de St.Andrews (été 2017). J’ai alors eu la chance d’offrir des vols de familiarisation à plusieurs jeunes filles ou femmes aux propensions aéronautiques. C’était là une façon merveilleuse de “rembourser” en faisant profiter par d’autres des avantages qui m’ont aidé à progresser personnellement. Si j’ai contribué à lancer la carrière d’autres aviatrices, j’en suis comblée. Il est vraiment stimulant de pouvoir montrer aux gens que “n’importe qui”, finalement, peut piloter un avion…

COPA est une magnifique organisation, une véritable corne d’abondance, une mine d’or de renseignements sur l’aviation. Leurs sites web comme leurs magazines, peuvent répondre aux attentes de tous les secteurs de l’aviation, de l’aviateur en herbe à la recherche d’une école de pilotage, au pilote d’expérience en quête d’informations susceptibles d’accroître ses compétences, et au pilote retraité désireux d’acquérir ou de revendre un appareil. COPA abat un travail extraordinaire de promotion de l’industrie, non seulement en aidant les femmes a s’y retrouver dans le labyrinthe des centres de formation spécialisée, mais aussi en offrant un présentoir prestigieux aux aviatrices déjà considérés comme des modèles dans l’industrie. Quiconque se sent authentiquement intéressé par l’aviation, –même de loin–, pourra certainement profiter des avantages offerts par un abonnement au magazine COPA.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fh_nerd%2F|title:Suivez%20Heather%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Mise à jour: Avgas (100LL)

La compagnie l’Impériale “fait du progrès” dans ses recherches pour localiser et identifier  l’essence d’aviation non conforme livrée aux aéroports et FBO dans l’ouest du pays, dans l’est de l’Ontario et aux É-U entre le 28 décembre et le 13 février. Le porte-parole de l’Impériale, Jon Harding, mentionne que la compagnie teste chaque réservoir d’essence aux endroits ayant reçu une livraison entre ces dates. “Certains sont hors normes, d’autres non”, dit-il. La compagnie n’a pas de liste exhaustive des stocks conformes et non-conformes, mais chaque lieu testé connait ses résultats et sait si de l’essence peut être vendue ou non. Harding suggère aux pilotes et opérateurs d’appeler directement les vendeurs pour s’en assurer.

Le 15 février, l’Impériale a mis en quarantaine toute l’essence 100LL livrée à ses distributeurs et revendeurs entre le 28 décembre et le 13 février, en provenance de sa raffinerie Strathcona à Edmonton. L’essence ne rencontre pas les spécifications de conductivité électrique et peut entraîner des problèmes avec les détecteurs de jauges à essence. Harding dit que l’Impériale continue de travailler avec Transports Canada à résoudre le problème. Un NOTAM national a été émis jeudi, se voulant une mise à jour de celui émis la semaine dernière. Le nouveau se lit comme suit:

180002 CYHQ NATIONAL
CYHQ POTENTIAL QUALITY ISSUE OF FUEL 100LL (JET A NOT AFFECTED)
DISTRIBUTED BY IMPERIAL OIL, LAST KNOWN AREAS AFFECTED
SASKATCHEWAN, BRITISH COLUMBIA, ALBERTA AND EASTERN ONTARIO.

PILOTS ADVISED TO CTC LOCAL FUEL PROVIDER DIRECTLY FOR AVBL.
1802221601 TIL APRX 1803021800

Directrice ou directeur de l’enseignement et chef instructeur: CQFA

Le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) du CEGEP de Chicoutimi nous a fait part qu’ils est à la recherhce d’une directrice ou d’un directeur de l’enseignement et chef instructeur. Les détails se trouvent en pdf en cliquant ici.

Nature de l’emploi

Sous l’autorité du directeur du CQFA, la personne titulaire de ce poste exerce l’ensemble des fonctions de gestion (planification, organisation, direction, contrôle, évaluation) en lien avec le programme d’étude et le département sous sa responsabilité. Elle assure le suivi qualitatif, quantitatif et règlementaire en vue du bon déroulement du programme. De plus, elle assume l’ensemble des responsabilités inhérentes à la fonction de chef instructeur – avion et détient la responsabilité du contrôle d’exploitation de l’unité de formation selon le Règlement de l’aviation canadien (RAC).

Plus spécifiquement, la personne titulaire de ce poste est appelée à :

-Assurer la gestion du programme d’études et l’application des politiques pédagogiques du Cégep, notamment la Politique d’évaluation des apprentissages, le calendrier scolaire, les horaires de cours, la grille de cours et le calendrier d’opération détaillé;

-Assurer la gestion des allocations enseignantes liées à l’enseignement régulier;

-Siéger à diverses instances, notamment au comité pédagogique, à la régie départementale, aux comités de relation de travail et de perfectionnement ainsi qu’à la régie pédagogique du collège;

-Assurer la gestion du personnel enseignant, professionnel et de soutien sous sa responsabilité et veiller à la qualité de l’enseignement (comités de sélection, prioritéd’emploi, traitement des litiges pédagogiques);

-Collaborer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques, des règlements, des orientations et du plan de travail du CQFA;
-Participer à la gestion et à la représentation du CQFA.

À titre de chef instructeur, la personne titulaire de ce poste doit, entre autres :
-Coordonner le programme de formation des pilotes (instructeurs et étudiants);
-Superviser les instructeurs de vol et au sol et approuver leur nomination;
-Assurer la qualité du contenu de l’instruction au sol et de l’entraînement en vol;
-Assurer le suivi, le contenu et l’exactitude des dossiers de formation des pilotes (rapports de cours, permis, licences);
-Prendre les décisions relatives à la sécurité aérienne pendant les périodes de vol;
-Participer, à titre de gérant, au système de gestion de la sécurité (SGS) du CQFA.

Qualifications et exigences particulières requises

-Détenir un diplôme universitaire de premier cycle dans un champ de spécialisation approprié à l’emploi, notamment en administration ou en enseignement ou détenir un diplôme dont l’équivalence est reconnue par l’autorité compétente (une expérience importante à titre de gestionnaire (chef instructeur) d’une compagnie aérienne ou à titre de coordonnateur de section ou de département pourrait compenser un manque de scolarité);
-Posséder une expérience de vol minimale de 3 000 heures;
-Détenir une licence de pilote professionnel – avion et une qualification vol aux instruments groupe 1;
-Détenir une qualification d’instructeur de vol classe II – 2 000 heures d’instruction;
-Faire preuve d’un leadership favorisant le travail d’équipe et démontrer une excellente capacité d’analyse, de synthèse et de prise de décision;
-Être en mesure de travailler efficacement avec les logiciels de la suite Office;
-Maîtriser la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit et être en mesure de fonctionner en anglais.

Traitement et conditions de travail

La personne devra recevoir une recommandation positive de Transports Canada. Les conditions de travail sont celles prévues au « Règlement déterminant certaines conditions de travail des cadres des collèges d’enseignement général et professionnel ». La rémunération est établie selon l’échelle ADM-8 du règlement (minimum 81 527 $, maximum 108 699 $).

Date prévue d’entrée en fonction: Avril 2018

Fin de la période de mise en candidature: le 4 mars 2018, à minuit
Toute personne intéressée par le poste et ses défis est invitée à nous faire parvenir son curriculum vitae ainsi qu’une lettre de motivation à: emploi@cchic.ca.

CONCOURS « Directeur de l’enseignement et chef instructeur CQFA ».

Membres de COPA, c’est à votre tour de voter

Au nom de tous les membres et du conseil d’administration, nous tenons à remercier ceux qui ont posé leurs candidatures aux élections pour faire en sorte que COPA puisse continuer à progresser grâce à une équipe capable d’un leadership vigoureux et soutenu. Cette année, des élections auront lieu pour combler des postes en Colombie-Britannique et au Yukon (2), ainsi qu’au Québec (2) et dans le Sud de l’Ontario (3).

Avant de voter 

Vous pourrez consulter les biographies des candidats dans les éditions de mars et d’avril de COPA Flight ou, en ligne, sur le site web www.copanational.org/fr/elections-2/

Tous les membres en règle résidant dans les régions où des élections sont prévues sont admissibles à voter.

Les membres en règle qui résident à l’extérieur du Canada et n’ont pas encore choisi une région où voter sont priés de communiquer leur préférence au siège social de COPA en communiquant avec Tessa Toutant à ttoutant@copanational.org, 613-236-4901 poste 107.

Deux procédures de scrutin 

Le vote se tient surtout en ligne, sur le portail du site internet de COPA. Les électeurs admissibles peuvent aussi se prononcer sur un bulletin de vote classique qu’ils pourront obtenir en formulant une demande en ce sens au siège social.

(Le bilinguisme du portail de scrutin est en construction, merci de votre patience et de votre collaboration.) 

Scrutin en ligne

1Connectez-vous à la section réservée aux membres sur https://copanational.org/en/login/ Ayez votre numéro de membre en vue.

2Choisissez “Français” en haut à droite et cliquez sur “Profil et élections au conseil” ou “Membership & Voting” si le choix apparaît en anglais

3Cliquez sur “Election: Candidate Background and Voting “, afin de prendre connaissance du profil des candidats et pour remplir votre bulletin de vote.

4Cliquer sur “Submit” après avoir voté

Note : Vous pourrez modifier vos choix jusqu’à la fin du scrutin, le 2 avril.

Bulletin de papier

1Contactez Tessa Toutant: 613-236-4901 poste 107 ou ttoutant@copanational.org

2Pour être valides, les bulletins sur papier devront avoir été remplis au complet et être parvenus au bureau de COPA par courrier de Postes Canada, au plus tard le 3 avril 2018.

Les résultats du scrutin seront publiés dans l’édition de mai de COPA Flight. Conformément aux politiques de COPA et aux règlements en vigueur, le mandat des directeurs nouvellement élus débutera au moment de la ratification des résultats dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’association en juin.

Mot du Président – Mars 2018

Campagne de sécurité – Apprendre des autres

Au cours de la dernière année, COPA a collaboré avec Transports Canada (TC) au travers une campagne de sécurité de l’aviation générale (CSAG), ciblant de nouveaux outils axés sur la formation, la technologie et une culture générale liée à la sécurité. À Oshkosh en 2017, nous avons rencontré des représentants de la Federal Aviation Administration (FAA) qui, au cours des 20 dernières années, a collaboré d’une manière semblable avec l’industrie par l’intermédiaire du Comité directeur mixte de l’aviation générale (GAJSC). Grâce à ce partenariat entre le gouvernement et l’industrie, les intervenants ont pu proposer des améliorations de sécurité novatrices, adressant des problèmes précis liés à la sécurité de l’AG. Souvent, ces améliorations étaient le résultat d’analyses de données provenant de rapports du Bureau national de la sécurité des transports (NTSB-ÉU) qui ont été adoptées par des méthodes volontaires pour améliorer la sécurité de nos appareils. Le succès de l’approche est principalement du à la collaboration entre le gouvernement et l’industrie qui, appuyée par des données factuelles, ne se tourne ultimement vers de la réglementation qu’en dernier recours. Nous sommes fiers de voir TC appliquer un modèle similaire ici au Canada, que ce soit par une formation plus pertinente, de nouveaux éléments technologiques dans le cockpit ou de pouvoir jeter un regard axé sur la sécurité sur nous-mêmes, avant chaque vol que nous entreprenons.

Dans le cadre de cette campagne, TC a examiné les données canadiennes sur les accidents du Bureau de la sécurité des transports (BST-Can.) depuis 2014 et appliqué les normes adoptées par l’Équipe de la sécurité de l’aviation commerciale / OACI, connue sous le nom de CICTT. L’examen des données sur les accidents mortels survenus au cours de cette période (42) nous montre que, en supprimant les causes inconnues ou les causes impossibles à déterminer, les cinq principaux facteurs d’accidents mortels sont: « perte de maîtrise – en vol » (11), « opérations en basse altitude » (3), et « défaillance du système / défaillance d’une composante [moteur] » (3), également connue sous le nom de panne de moteur non liée au carburant. Notre édition du mois de mars du COPA Flight, qui de facto deviendra notre édition annuelle sur la sécurité, mettra l’accent sur certains sujets liés à la sécurité découlant de la CSGA ou de notre collaboration avec nos homologues américains mais aussi, sur les écrits de plusieurs de nos partenaires de la campagne reflétant une variété de sujets en provenance de partout au pays, liés aux priorités de la CSGA.

Conseil d’administration COPA

Mise à part la campagne de sécurité et de son rôle dans le magazine du mois présent, nous sommes également ravis de présenter les biographies des candidats qui se sont présentés aux élections du conseil d’administration. Des élections sont en cours pour deux postes en Colombie-Britannique et au Yukon, deux au Québec et trois dans le sud de l’Ontario. En lice pour ces sept places se trouvent 21 candidats – un record pour nos 65 ans d’histoire. Nous remercions sincèrement pour leur dévouement et leurs contributions à COPA les membres du C.A. qui ne se représentent pas pour un nouveau mandat, tout en étant impatients d’accueillir les nouvelles idées et nouvelles approches que les nouveaux membres du C.A. apporteront à notre organisation.

Le bruit des C-150 !

L’aéroport de St-Hubert (CYHU), situé à Longueuil sur la Rive Sud de Montréal, s’enorgueillit de trois écoles de pilotage toutes très actives sans compter les multiples pilotes privés, petits avions de ligne, ainsi que des avions d’affaires de plusieurs types. Tout ça pour dire que l’espace aérien est très occupé et, du moins au dire de certains citoyens, plutôt bruyant et dérangeant. L’approche normalement préférée de réduire le bruit et le dérangement en se débarrassant de l’aéroport n’a pas fonctionné dans ce cas-ci, mais pas faute de tentatives. Plusieurs élus et de nombreux citoyens ont compris l’apport économique majeur de cet aéroport pour la région considérant les emplois directement reliés à l’aéroport. Par surcroît, ils ont aussi reconnu les nombreuses gens d’affaires qui utilisent CYHU pour visiter Longueuil et les municipalités environnantes à partir d’autres régions du Canada, et d’aussi loin que le sud et l’ouest des ÉU et même occasionnellement d’Europe. Parallèlement à ces discussions politiques, le Centre de Technologie Aérospatiale (CTA) et l’École Nationale d’Aérotechnique (ÉNA) ont joint leurs efforts pour développer et homologuer un silencieux pour le bon vieux Cessna C-150, ce cheval de bataille des écoles de pilotage en Amérique du Nord. TCCA a récemment (12 janvier 2018) homologué ce silencieux pour le C-150 et les écoles de pilotage de CYHU s’en équipent graduellement.

La disponibilité de ce nouvel équipement adresse une majeure partie du problème et permet de réduire les restrictions envisagées vis-à-vis les opérations aériennes à CYHU. Cargair a été la première école de pilotage à adopter le silencieux dès l’été 2017 et à débuter son installation sur sa flotte de C-152, dont le silencieux a été homologué le 31 mai 2017. La disponibilité est toujours restreinte et le projet d’équiper la flotte progresse lentement. Cargair considère le silencieux comme un ajout très positif à leur C-152. Ils rapportent que les avions ainsi équipés démontrent de meilleures performances en montée, produisent moins de bruit, et affichent même une meilleure consommation. Les autres écoles de CYHU considèrent aussi l’utilisation du silencieux sujet à l’habileté du manufacturier d’augmenter son taux de production.

COPA applaudit fortement cette initiative comme un brillant exemple de différents groupes qui ont su s’unir et identifier une solution pratique et viable à un problème reconnu, permettant à une importante ressource communautaire tel un aéroport et son milieu d’affaires de continuer à opérer et à générer une facteur économique major dans la région.