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Pilote automatique Garmin GFC 500 pour d’autres Commander et Cessna

Garmin a reçu la certification complémentaire STC de la Federal Aviation Administration (FAA) pour son pilote automatique GFC 500 lui permettant de l’intégrer dans davantage de modèles d’avions Commander (112 et 112A) et Cessna (172A, 172B, 172C, 175A, 175B et 175C).

Garmin indique que le pilote automatique GFC 500 est destiné aux avions à pistons légers. Il offre des caractéristiques de vol, des capacités d’autosurveillance et des exigences d’entretien minimales par rapport aux systèmes d’ancienne génération. Le GFC 500 s’intègre aux instruments de vol électroniques GI 275 ou G5 de Garmin et se combine à un instrument de vol électronique de secours GI 275 ou G5 interfacé à un écran de vol G500 Txi. Il convient également à l’écran de vol tactile G3X Touch. Garmin fait valoir que le contrôleur du mode pilote automatique comporte de grandes touches et boutons dédiés, une molette de commande qui permet de régler le tangage, la vitesse et le déplacement vertical de l’avion, et un mode de niveau (LVL) qui ramène l’avion en vol droit et horizontal en appuyant sur un seul bouton.

De plus, les avions équipés du GFC 500 peuvent tirer parti de Smart Glide : un outil de sécurité qui aide les pilotes en cas de perte de puissance moteur en automatisant certaines tâches et en aidant à réduire la charge de travail du pilote.

En plus des capacités traditionnelles d’un pilote automatique – comme les modes de maintien d’altitude, de déplacement vertical et de cap – le GFC 500 comprend aussi la présélection d’altitude, la sélection de navigation verticale VNAV2, la protection contre les sous-vitesses et les survitesses, etc. Les pilotes peuvent également sélectionner, coupler et piloter selon diverses approches aux instruments, y compris les approches GPS, ILS, VOR, LOC et à alignement arrière lorsque l’appareil est jumelé à un navigateur GPS Garmin compatible.

(Image : Garmin)

Porter aménage un terminal de passagers à l’aéroport Saint-Hubert

Porter Aviation Holdings a conclu un partenariat avec l’aéroport Saint-Hubert de Montréal (YHU) pour développer un nouveau terminal d’une capacité annuelle de plus de 4 millions de passagers. Le début de la construction des installations de 21 000 m² (225 000 pi²) comportant neuf portes d’embarquements est prévu pour le milieu de 2023, et devrait se terminer d’ici la fin de 2024.

Porter estime que cet investissement à YHU se traduira par plus de 500 emplois permanents, y compris des postes à temps plein dans les terminaux et les compagnies aériennes, et la création d’une nouvelle base d’affectation de pilotes et d’agents de bord.

Le nouveau terminal de YHU, conçu par Scott Associates Architects comme une installation carboneutre, fournira un deuxième aéroport à Porter Airlines pour servir le marché montréalais. Porter prévoit continuer d’étendre ses activités à l’aéroport Trudeau de Montréal (YUL) tout en mettant en place un réseau pancanadien pratique à l’aéroport YHU, qui est situé à environ 40 minutes du centre-ville (38 km).

Porter indique que plus de 10 itinéraires possibles de YHU ont été établis au départ de Vancouver (C.-B.) à l’ouest jusqu’à St. John’s (T.-N.-L.) à l’est. La compagnie aérienne a également l’intention de relier YHU à ses deux centres de Toronto, soit l’aéroport Billy Bishop (YTZ) et l’aéroport international Pearson (YYZ). Les liaisons seront assurées par des appareils De Havilland Dash 8-400 de 78 places et Embraer E195-E2 de 132 places.

Porter fait valoir que l’aménagement du terminal YHU s’inspire de la revitalisation réussie de l’aéroport Billy Bishop, dont Porter fait partie depuis 17 ans. Elle précise que son engagement à l’égard de YTZ a agi comme catalyseur de l’évolution des itinéraires et des investissements dans l’infrastructure qui ont permis à l’aéroport d’accueillir près de 3 millions de passagers par année, de desservir plus de 20 destinations et de générer des retombées économiques de 3 milliards $ par année.

(Image : Porter Aviation Holdings)

Rapport du BST sur une collision avec le relief à l’aéroport de Qualicum Beach

Lieu de l’accident, approximativement 1880 pi à l’est-sud-est de l‘extrémité de la piste 11. (Photo : Service d’incendie de Parksville, BST)

Le 16 février, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié son rapport d’enquête de classe 4 (A22P0061) impliquant un Cessna 172P en juillet 2022.

Le 24 juillet 2022, l’aéronef Cessna 172P en question sous immatriculation privée (C-GGSN, numéro de série 17274207) effectuait un vol récréatif selon les règles de vol à vue depuis l’aéroport international de Victoria (CYYJ) vers l’aéroport de Qualicum Beach (CAT4), tous deux en Colombie-Britannique. Avant le vol, 18 gallons US de carburant d’aviation 100LL ont été ajoutés à l’aéronef à CYYJ, pour un total de 30 gallons US de carburant à bord.

Vers 18 h 57, après que le pilote ait effectué l’inspection extérieure et exécuté la liste de vérification au point fixe, le BST relate que l’aéronef a quitté CYYJ, avec à son bord le pilote seul. L’aéronef a volé à une altitude de croisière entre 2300 et 2500 pi au‑dessus du sol (AGL) pendant environ 27 minutes.

Durant l’approche vers CAT4 depuis le sud-est, le BST indique que le pilote a effectué la descente en réduisant la puissance, d’abord jusqu’à l’altitude de 2000 pi AGL, puis jusqu’à 1300 pi AGL. Peu de temps après que l’aéronef s’est mis en palier à 1300 pi AGL, le BST précise que le pilote a augmenté la puissance. Le moteur a commencé à avoir des ratés et sa vitesse a baissé, passant approximativement de 2300 à 1200 tr/min. Selon le rapport, le pilote a augmenté la puissance à nouveau, mais le moteur n’a pas réagi. Le BST mentionne que le mélange de carburant était réglé à plein riche pour la durée du vol, et le réchauffeur du carburateur n’a pas été utilisé à quelque moment que ce soit.

Dans son rapport, le BST fait état que le pilote avait manœuvré pour intégrer l’étape vent arrière pour atterrir sur la piste 29, mais a choisi d’effectuer un atterrissage d’urgence sur la piste 11. Il a annoncé son intention sur la fréquence obligatoire de l’aéroport. Le BST souligne que le pilote a amorcé un virage à gauche, a réduit la puissance, a braqué les volets à fond et a effectué une manœuvre de glissade dans l‘axe, effectuant une descente abrupte. L’aéronef a touché brièvement la surface de la piste 11, au-delà de la voie de circulation C (c’est-à-dire à 1850 pi de l’extrémité de la piste) et a repris l’air. Le BST signale que le pilote a amorcé une remise des gaz, a augmenté la puissance à pleine puissance, a rentré les volets, et l’aéronef a amorcé une montée.

Environ 19 secondes après le premier poser des roues, le rapport du BST stipule que le pilote a immédiatement amorcé un virage serré à droite avant d’atteindre un relief boisé en pente descendante, et l’aéronef a commencé une descente rapide en piqué prononcé et incliné à droite. Le pilote a lancé un appel de détresse (MAYDAY) sur la fréquence obligatoire de l’aéroport, explique le BST, et l’aéronef a percuté le relief, dans les arbres, sur le bord d’un champ agricole. Le pilote a subi des blessures graves et a été transporté à l’hôpital par ambulance aérienne.

Airbus cherche à pourvoir plus de 800 postes au Canada

Pour soutenir la montée en cadence de la production de ses avions commerciaux A220 et relever les défis des hélicoptères, de la défense et de l’espace, Airbus planifie recruter plus de 800 talents au Canada en 2023, dont environ 500 pour combler de nouveaux postes.

« Airbus continue d’avoir de grandes ambitions au Canada », a déclaré Benoît Schultz, président-directeur général d’Airbus Canada. « Après avoir recruté plus de 800 personnes au pays et créé environ 400 nouveaux postes sur l’A220 à Mirabel en 2022, nous sommes heureux d’annoncer que nous embaucherons plus de 800 talents en 2023, et ce, à l’échelle du pays, dont environ 700 au Québec ».

Airbus fait valoir que ses besoins en recrutement au Canada sont variés, tant dans les secteurs des hélicoptères que de la défense, de l’espace ou encore des avions commerciaux – de l’assemblage de sous composantes aux opérations de vol – et couvrent notamment la production et la qualité, l’ingénierie, l’informatique et le service à la clientèle. Les deux tiers des effectifs iront aux fonctions de soutien, alors qu’un tiers sera affecté à la production.

« En 2023, nous avons comme ambition d’allouer le tiers des postes aux jeunes diplômés et aux professionnels en début de carrière, et maintenons l’objectif que 33 % des recrutements et des promotions concernent les femmes, affirmant notre volonté d’être un employeur inclusif et de contribuer à la diversité au sein de notre industrie », a conclu M. Schultz.

(Photo : Airbus)

Collision mortelle d’un hydravion avec un câble de ligne électrique

Photo des dommages causés au montant gauche du pare-brise par la collision avec le câble. (Photo : BST)

Le 21 février, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié son rapport d’enquête (A22Q0084) sur la collision mortelle avec un câble de ligne électrique d’un hydravion Bellanca 7GCBC (Citabria) équipé de flotteurs, survenue en juillet 2022 à Shawinigan au Québec.

Le 17 juillet 2022, vers 15 h 30, l’aéronef monomoteur sur flotteurs Citabria sous immatriculation privée (C-GOQZ, numéro de série 74174) a décollé pour un vol local selon les règles de vol à vue (VFR) de l’aéroport de Trois-Rivières (CYRQ) à destination de Shawinigan au Québec.

Le BST explique que le pilote, seul à bord, effectuait ce vol dans le but de positionner son aéronef pour la saison estivale sur la rivière Saint-Maurice, près du centre-ville de Shawinigan. L’aéronef n’étant pas équipé de flotteurs amphibies, précise le BST, le décollage à partir de CYRQ a été effectué en remorquant celui-ci sur une remorque tirée par une camionnette.

Moins d’une heure après avoir décollé, l’aéronef a été aperçu en train de survoler la rivière Saint-Maurice d’ouest en est à Shawinigan. Approximativement 10 minutes plus tard, l’aéronef a de nouveau été observé en train de survoler la rivière à peu près au même endroit, mais cette fois, indique le BST, d’est en ouest et à basse altitude et ce, jusqu’au moment où il est entré en collision avec le câble inférieur d’une ligne de transport d’électricité qui était à une hauteur d’environ 20 m. À la suite de la collision, le BST ajoute que l’aéronef est tombé dans la rivière en position inversée. Le pilote a subi des blessures mortelles.

Rapport d’enquête sur l’écrasement d’un ultraléger près de Westport

Carte montrant le lieu de l’atterrissage de précaution et le lieu de l’accident en médaillon (Photo : Google Earth Pro, avec annotations du BST)

Le 15 février, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié son rapport d’enquête de classe 4 (A22O0140) sur la collision mortelle avec le relief d’un aéronef ultraléger de type évolué Quad City Challenger II sous immatriculation privée, survenue près de Westport en Ontario le 24 septembre 2022.

À 12 h 48 le jour de l’accident, l’aéronef de la Quad City Ultralight Aircraft Corporation (Quad City) sous immatriculation privée (C-IYDD, numéro de série CH2-0604-2481) a quitté une piste en gazon privée près de Yarker en Ontario pour effectuer un vol de jour selon les règles de vol à vue (VFR) à destination de l’aérodrome de Westport/Rideau Lakes (CRL2) dans la même province. Le pilote était seul à bord.

Alors que l’aéronef était en route, le BST explique qu’une porte s’est ouverte et le pilote a effectué un atterrissage de précaution dans un champ agricole près du lac Bobs, à l’est de Parham. Après l’atterrissage, le BST précise que le pilote a appelé le propriétaire de l’aéronef, qui attendait à CRL2, et il lui a demandé de se rendre au champ pour l’aider à réparer la porte.

À 15 h 13, après les réparations, le BST indique que l’aéronef a redécollé pour reprendre son vol vers CRL2. Peu après le décollage, l’aéronef a été observé en vol à basse altitude en direction sud. Le BST fait état qu’on a entendu le moteur tousser, puis s’arrêter. L’aéronef a ensuite été vu en train de descendre rapidement et de rouler sur le dos, raconte le BST, avant d’entrer en collision avec le relief dans une zone boisée. Le pilote a subi des blessures mortelles.

Le Rendez-vous aérien sur skis à l’aéroport Huronia suscite l’intérêt

Le directeur de l’aéroport Huronia, Zachery Premate, a déclaré que le Rendez-vous aérien sur skis hivernal avait été un succès cette année, et que des plans étaient déjà sur la table pour qu’il soit « un peu plus gros et encore mieux » l’an prochain. (Photo : Derek Howard, MidlandToday.ca)

― Par Derek Howard, journaliste à l’Initiative de journalisme local, MidlandToday.ca

Situé au 20, Ed Connelly Dr. dans le canton de Tiny, l’aéroport Huronia (CYEE) a été l’hôte de son Rendez-vous aérien d’hiver annuel sur skis/roues le 11 février dernier.

Aucun des pilotes qui ont posé leur aéronef à l’aéroport Huronia au cours de la fin de semaine ne portait de pantalons de neige, mais les skis attelés aux roues de leur appareil ont certainement aidé la manœuvre d’atterrissage. Parallèlement à la piste normale de 4000 pi, une aire d’atterrissage secondaire enneigée a été créée du côté ouest pour accueillir les avions équipés de skis/roues, afin que les pilotes puissent tirer parti de ces composants.

Bill Snelgrove, président du Club 73 de l’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs (COPA), avait prévu qu’environ 25 avions viendraient à l’aéroport pendant les quelques heures de l’événement, et qu’une petite partie de ceux-ci seraient équipés de skis. « Notre intention est de mettre l’aéroport en valeur », a déclaré M. Snelgrove. « Beaucoup de gens dans la région ne nous connaissent pas. Voilà une parfaite occasion pour venir parler aux gens qui œuvrent dans l’aviation ici et de ressentir la passion qui les anime. »

D’ailleurs l’ancien président, Rob MacDonald, a souligné combien il était agréable de voler dans la région de Simcoe Nord et le long de la baie Georgienne. « Je trouve que voler procure beaucoup de liberté. Votre esprit est littéralement transporté lorsque vous pilotez un avion. Les préoccupations relatives au travail ou la maison n’ont plus vraiment d’emprise, ni même la contrainte des horaires. Seul le moment présent dans l’avion demeure. C’est une façon très ressourçante d’exercer un loisir », a fait valoir M. MacDonald.

L’aéroport Huronia appartient conjointement aux trois municipalités des villes de Penetanguishene et de Midland, ainsi qu’au canton de Tiny où se trouve l’aéroport. Le conseiller de Tiny, Dave Brunelle, est venu faire un tour pour saluer les gens, voir les installations et se régaler de la nourriture et des boissons qui attendaient les aviateurs, le public et les bénévoles qui ont fait un succès de l’événement. « Les résidents ont besoin d’en savoir plus sur ces événements », a indiqué M. Brunelle qui a avoué avoir été surpris par la dynamique de ce Rendez-vous aérien sur skis. « J’ai l’intention de faire la promotion de ce genre d’événements. »

« Mon père a fait partie de la commission de l’aéroport Huronia dans les années 1970-1980. Quand je suis arrivé tout à l’heure, j’ai été époustouflé par les changements, particulièrement par les améliorations apportées au bâtiment. Je trouve que l’aéroport a fait tout un bout de chemin, et qu’il s’est développé à son avantage. Je veux faire partie de la solution en aidant à le faire connaître. »

M. Brunelle a avancé : « laissez-moi vous dire que vous êtes entre bonnes mains avec la présence à la commission du maire de Tiny, Dave Evans, et le maire adjoint de Penetanguishene, Dan La Rose ». Nul doute qu’il y aura une recrudescence d’activités à l’aéroport, a-t-il ajouté.

Si le Rendez-vous aérien sur skis a été créé pour attirer l’attention sur l’aéroport pendant les mois d’hiver, d’autres activités et événements ont également lieu tout au long de l’année. En mai, l’aéroport prévoit être l’hôte d’une exposition de motos et d’un marché aux puces. Bien que les dates n’aient pas été confirmées, un événement « Discover Aviation » (anciennement COPA for Kids) est actuellement sur la table pour cet été. De plus, le traditionnel concours de voltige aura lieu en septembre.

« Nous regardons également du côté de ″Women in Aviation″ », a exposé M. Snelgrove. « Il s’agit d’un événement très populaire dans la grande région de Toronto-Hamilton et le sud-ouest de l’Ontario. Nous sommes encore à l’étape préliminaire, mais nous aimerions beaucoup les convaincre de venir plus au nord : une région peuplée de femmes qui s’intéressent à l’aviation. »

Le directeur de l’aéroport, Zachery Premate, était sur place, et il a fait état du vaste potentiel de l’aéroport et de ses perspectives de croissance pour les cinq prochaines années. « Dans le but d’en faire un aéroport d’aviation générale pour North Simcoe, nous avons de grands projets à l’étude, y compris l’agrandissement de notre hangar et l’amélioration des infrastructures. En plus des développements que nous envisageons pour l’aviation générale, nous explorons aussi des avenues pour l’aviation commerciale. »

En ce qui concerne le Rendez-vous aérien sur skis d’hiver, des plans d’amélioration étaient déjà en cours. « Nous espérons tenir cet événement sur une base annuelle. L’année prochaine, nous visons qu’il soit un peu plus gros et encore mieux », a conclu M. Premate.

Le gouvernement du Québec octroie 300 000 $ à l’aéroport de Mont-Tremblant

La députée de Labelle, Chantale Jeannotte, annonce une aide financière de 299 575 $ à l’aéroport international de Mont-Tremblant-La Macaza afin de l’appuyer dans le maintien de ses activités aéroportuaires. Cette contribution vise à investir dans les administrations aéroportuaires régionales afin que les services aériens régionaux soient maintenus. Rappelons qu’en septembre 2021, le gouvernement du Québec avait accordé une première aide financière de 567 836 $ à cet aéroport.

« Notre gouvernement travaille à assurer une offre de services aériens sur notre immense territoire. Relier les régions entre elles, c’est bon pour le tourisme et c’est bon pour notre économie. Investir dans nos aéroports, c’est investir dans nos régions », a déclaré Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable.

« La pandémie a forcé la suspension des vols d’Air Canada et de Porter Airlines. En y ajoutant la suspension de notre service de douane, qui bloque tous nos vols internationaux, les revenus de l’aéroport ont fondu de près de 90 % pendant cette période difficile. L’aide du ministère des Transports et de la Mobilité durable a d’abord permis d’assurer la survie d’une infrastructure stratégique pour notre région. Elle permettra maintenant de relancer nos opérations. Merci encore », a déclaré Serge Larivière, président de l’Aéroport international de Mont-Tremblant.

(Photo : l’aéroport international de Mont-Tremblant-La Macaza)

Ottawa investit 9,3 M$ dans le programme d’aviation du BCIT

Un financement de plus de 14,5 millions de dollars (M$) a été accordé au British Columbia Institute of Technology (BCIT) pour soutenir la formation en aérospatiale et en sciences de la vie par l’intermédiaire de PacifiCan (l’Agence de développement économique du gouvernement canadien pour la Colombie-Britannique), sous la supervision de Harjit Sajjan, ministre fédéral du Développement international.

Pour répondre au besoin de l’industrie aéronautique en travailleurs qualifiés, plus de 9,3 M$ ont été octroyés au BCIT – principalement en provenance de l’Initiative de relance régionale de l’aérospatiale – pour instaurer un nouveau programme de formation pratique sur l’entretien, la réparation et la révision des turbines à gaz. Selon le gouvernement, cet investissement devrait créer 160 nouveaux emplois et générer des revenus supplémentaires de 360 M$ en Colombie-Britannique d’ici 2027.

« Le programme amélioré de Technicien de turbines à gaz d’aéronefs représente un excellent exemple de la façon dont l’approche agile du BCIT en matière de développement de la main-d’œuvre – combinée à la contribution des chefs de file de l’industrie – peut servir de tremplin vers de nouvelles approches pour l’éducation postsecondaire, et donner aux Canadiens l’accès à des carrières pertinentes et enrichissantes », a déclaré Paul McCullough, président par intérim du BCIT.

(Photo : BCIT)

Joby a achevé sa deuxième étape de certification

Le 9 février, Joby Aviation de Santa Cruz en Californie a annoncé avoir achevé la deuxième des cinq étapes requises par la Federal Aviation Administration (FAA) pour certifier son aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux (eADAV) pour une utilisation commerciale par des passagers.

Joby indique que la deuxième étape du processus de certification complémentaire (STC) consiste à identifier les moyens par lesquels le fabricant démontre qu’il a respecté l’intention réglementaire des règles de sécurité (Moyens de conformité) qui ont été définies lors de la première étape du processus (Bases de certification). Joby est d’avis qu’elle est la première entreprise eADAV à franchir cette étape, comme elle l’avait été pour la première étape. Elle se dit aussi la première entreprise eADAV à avoir fait publier ses bases de certification dans le Federal Register. L’objectif de Joby est que ses aéronefs soient en service commercial de passagers d’ici 2025.

« La certification fait partie intégrante de tout ce que fait une entreprise aérospatiale. Maintenant que nous avons franchi cette étape critique, nous sommes en mesure de concentrer nos efforts en toute confiance sur les étapes de certification restantes et sur les tests requis pour y parvenir », a déclaré Didier Papadopoulos, directeur FEO aéronautique chez Joby.

En outre, Joby précise être bien engagée dans la troisième étape du processus de certification (Plans de certification), alors qu’elle a soumis à la FAA en novembre 2022 quatre plans de certification spécifiques à un domaine (ASCP) et le premier plan de tests de qualification de l’équipement visant à autoriser la réalisation de ces tests.

(Photo : Joby Aviation)