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Le conseil de Brockton vote en faveur de la vente de l’aéroport de Saugeen

— By Pauline Kerr, Local Journalism Initiative Reporter, The Walkerton Herald Times (Photo : Pauline Kerr)

Le 14 novembre, deux options ont été présentées au conseil concernant l’avenir de l’aéroport municipal de Saugeen (SMA) : (1) sa vente ou (2) une formule révisée de partage des coûts.

Après avoir étudié le rapport présenté aux conseillers lors de la dernière séance ordinaire de Brockton – visant à évaluer la valeur de l’aéroport pour les contribuables – les conseillers se sont prononcés en faveur de l’option 1 : la vente de SMA.

Dans le cadre de cette décision, la municipalité de Brockton demande aux municipalités de West Grey et de Hanover d’entamer un processus de vente, au terme duquel les recettes seront rétribuées selon l’entente de partage des coûts actuelle. Voici une des propositions soumises aux conseillers dans le rapport en ce qui a trait à l’option 1 : « trouver un acheteur qui continuera à exploiter les terrains sous leur forme actuelle d’aéroport, qui soutiendra les installations existantes et, tout particulièrement, les activités aériennes médicales ». Voici la seconde proposition : « utiliser les terrains à d’autres fins, dans les limites du zonage et de la viabilité du projet – en gardant à l’esprit qu’aucun réseau d’égouts sanitaires municipal n’est installé ».

En ce qui concerne l’option 2, voici la proposition du rapport : « mettre à jour la formule de partage des coûts selon laquelle la municipalité de Brockton s’engage à augmenter les budgets alloués à la SMA dans les prochaines années pour créer un fonds de réserve et pour soutenir les initiatives stratégiques qui en feront une institution financièrement autonome ».

Le conseiller Greg McLean a commenté que le rapport ne laissait aucunement présager que « l’aéroport était en voie de se positionner pour combler son déficit budgétaire ». Le discours du conseiller Kym Hutcheon allait dans le même sens, déplorant que les « retombées promises par l’aéroport n’avaient pas été au rendez-vous et que, conséquemment, il valait mieux qu’il soit exploité à titre privé, et non comme un actif municipal ».

Tim Elphick a été le seul conseiller à se prononcer fortement en faveur du maintien de l’aéroport. « Il s’agit d’un actif sous-performant, mais c’est quand même un actif », a-t-il fait valoir. Il a ajouté que l’aéroport faisait partie de la communauté depuis de nombreuses années, et qu’il présentait un fort potentiel pour l’avenir. « En tenant compte des recettes fiscales de l’aéroport, Brockton ne le subventionne qu’à hauteur de 15 000 $ net. »

Le conseiller Carl Kuhnke – également représentant du conseil à la Commission de l’aéroport municipal de Saugeen (SMAC) – a fait remarquer que seulement un tiers (ou moins) des 50 pilotes de l’aéroport résidaient à Brockton. Il a également noté que trois directeurs s’étaient succédé à l’aéroport en quatre mois, mobilisant la majeure partie des revenus. Finalement, il a porté à l’attention de l’assemblée que tous les autres aéroports municipaux de la région, à l’exception de Kincardine, avaient été vendus à des intérêts privés.

Le maire adjoint James Lang a exprimé l’espoir que l’aéroport soit acheté par ces « intérêts privés ». Pour sa part, le conseiller Mitch Clark s’est fermement prononcé contre le maintien de l’aéroport, le considérant comme un handicap, non comme un atout. « Nous avons donné suffisamment de temps au comité de l’aéroport [pour apporter les correctifs nécessaires]. »

Selon le rapport, les dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour l’aéroport. « Le budget 2023 prévoyait des revenus de 60 000 $. Au 31 octobre, seulement 19 856 $ avaient été collectés pour cette année. En outre, 19 000 $ supplémentaires ont été engagés pour 2024. La SMA a sous-dépensé pour le développement immobilier, l’entretien des pistes et des terrains ainsi que pour certains salaires. Il est aussi à noter que la SMA doit 36 178,63 $ à Brockton pour le tracteur et 54 649,36 $ à Meridian Credit Union pour la construction d’un hangar. »

En 2023, la municipalité de Brockton a reçu 50 388,51 $ en revenus fiscaux issus du parc immobilier de la SMA incluant ses hangars. Toujours selon le rapport, « en 2022, d’importantes dépenses non budgétisées – d’ordre juridique et pour l’amélioration du système de carburant – ont entraîné un déficit. Étant donné le faible budget de fonctionnement de la SMA depuis plusieurs années et l’absence d’un fonds de réserve, les dépenses non budgétisées se révèlent pratiquement impossibles à traiter. Bien que la piste et le hangar principal semblent en bon état, la SMA ne dispose pas d’un plan de gestion des actifs ni de remplacement des immobilisations à long terme. En outre, elle n’a aucune réserve pour les mises à niveau qui devront immanquablement être effectuées éventuellement. »

Le rapport indique qu’un objectif d’autonomie financière ne pourrait être atteint à court terme. De plus, en conclusion de « séances de projection » ayant eu lieu en collaboration avec le comté de Grey, des investissements supplémentaires pourraient être nécessaires pour réaliser le potentiel de l’installation en tant qu’aéroport régional.

Le rapport fait état que les terrains de la SMA s’étendent sur environ 254 acres, dont quelque 56 sont utilisés pour la culture du foin. Sa valeur est évaluée à 3,5 millions de dollars (M$) à la Société d’évaluation foncière des municipalités (SEFM).

La SMA permet aux pilotes récréatifs d’autres aéroports de venir garer et ravitailler leurs aéronefs. En septembre, elle répertoriait plus de 178 visites de ce type cette année. La SMA est également utilisée pour des vols commerciaux et médicaux. Enfin, les entreprises suivantes y exploitent leurs activités : Kuhl Aero Academy et The Landing Gear Diner.

CYKZ n’est plus

― Par Phil Lightstone

Si la première intention de vendre l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (CYKZ) à des promoteurs immobiliers remonte à 2009, ce n’est que le 31 mai de cette année que la direction de l’aéroport a officiellement annoncé sa fermeture définitive le 30 novembre suivant, obligeant 200 à 300 aéronefs à se trouver un nouveau port d’attache. Les principaux intéressés avaient néanmoins été encouragés à quitter les lieux entre le 31 octobre et le 15 novembre.

Ce faisant, l’aéroport a commencé à déplacer de l’équipement et à vendre des actifs en novembre, tels que des remorqueurs, des chasse-neige et du mobilier de terminal (pour n’en nommer que quelques-uns). Avec le départ de la plupart des locataires, le terminal est devenu un lieu fantôme et étrangement silencieux. Les hangars se sont vidés en attendant leur sort ultime : être démantelés et vendus à la ferraille. Au son du compte à rebours, la direction a été encouragée à vendre ou à céder les actifs restants.

Le 16 novembre, la piste 03/21 a été fermée et les marquages effacés. Alors que la piste 15/33 fermait à 11 h 00 HNE, quelques aviateurs intrépides y ont tout de même effectué quelques posés-décollés et atterrissages avec arrêt complet. À moins de 15 minutes de la fermeture, trois avions Cessna (172 et 150) s’y sont posés. D’après les appels radio, un Cessna 172 en provenance de la région d’Ottawa est arrivé à 11 h 02. Il s’est donc contenté d’effectuer un survol à basse altitude, puis il a poursuivi sa route.

Le 24 novembre, une entreprise d’asphaltage a commencé à effacer les numéros et les marquages de la piste 15/33. Sur une note personnelle, se tenir sur une piste fermée et regarder des équipements lourds y circuler s’avère un peu déprimant. J’ai commencé à voler à Buttonville en 1993. Des amitiés s’y sont développées, ainsi que des souvenirs pour la vie.

Le 27 novembre, un seul avion se trouvait encore à Buttonville : un Beechcraft Musketeer non immatriculé (B19, certificat périmé depuis le 12 septembre 2022) avec des pneus crevés. Comme le propriétaire ne répond ni aux courriels ni aux appels de la direction de l’aéroport, l’avion pourrait se retrouver sur une remorque et vendu à la ferraille. Il semblerait que certains pilotes débrouillards auraient signifié leur intention de l’acheter et de le remettre en état de voler. Ce dénouement demeure néanmoins optimiste.

Chris Nowrouzi, PDG de FLYGTA Airlines, a commencé sa carrière dans l’aviation sur la piste de Buttonville, en tant qu’instructeur de vol, avant de cofonder FLYGTA Airlines à cet emplacement. L’entreprise y exploitait une salle d’embarquement (passagers et pilotes), y donnait des formations récurrentes et y administrait des activités d’entretien et d’affrètement. FLYGTA a prospéré au cours de ses années à Buttonville (et dans les autres aéroports où elle faisait des affaires). Chris Nowrouzi a grandi à Buttonville. « Je me souviens qu’en 2005, lorsque j’ai commencé à travailler là-bas, j’avais compté plus de 500 avions sur les aires et dans les hangars, parmi lesquels près de 50 appartenaient à l’école de pilotage. Buttonville était exceptionnellement occupé, avec un avion en attente à la position 20 pour le décollage et 10 autres dans le circuit. C’était un joyau qui fera partie de moi pour toujours. Des gens comme Dan Matovic et Sylvie Snutch ont eu une grande influence sur ma carrière avec leurs conseils judicieux. Je remercie tous ceux qui ont contribué à écrire l’histoire de cet aéroport… disparu, mais qui ne sera jamais oublié. »

Le responsable de la sécurité de l’aéroclub de Buttonville (Club COPA 44), David R. Cox, relate qu’il a passé deux merveilleuses décennies à l’aéroport municipal de Buttonville. Ce dernier a obtenu sa licence en 1963, et il a volé au départ de Buttonville depuis 1997. « Je me rends quotidiennement à Buttonville depuis deux semaines pour observer le début des travaux et faire mon deuil. Même si j’ai transféré mon avion à l’aéroport d’Oshawa, Buttonville me manquera assurément. À mon avis, cet aéroport était unique dans la région du Grand Toronto. »

Marvin Kalchman a découvert la passion de l’aviation plus tard dans la vie, déplaçant son ultraléger sophistiqué d’Edenvale à Buttonville en 2021, après avoir entrepris sa formation de pilote en 2018. Son domicile se trouvant à 20 minutes de route de l’aéroport, ce déménagement a augmenté ses occasions de voler. Marvin a récemment obtenu sa licence récréative à Buttonville. « Le service de conciergerie fourni par Buttonville Flightline était exceptionnel. Le personnel surveillait mon aéronef et me tenait informé de toute situation. Il n’y a jamais eu de problème pour faire sortir mon avion, même lors d’avis de dernière minute. La camaraderie qui régnait à l’aéroclub de Buttonville a favorisé la découverte de nouveaux amis pilotes prêts à partager leurs expériences et leurs conseils avec un pilote novice. »

Plusieurs commentaires, photos et vidéos ont été publiés sur Facebook et d’autres réseaux sociaux, témoins d’une émotion et d’une nostalgie palpables. Comme je le mentionnais dans une autre capsule au début du mois, les aéroports régionaux comme Buttonville s’avèrent aussi un lieu de rencontre pour les aviateurs et les passionnés d’aviation, où l’amour de l’aviation peut être partagé et renforcé. Nous souhaitons le meilleur pour la suite à tous les « relocalisés » ainsi qu’aux habitants de Buttonville. L’un des résultats positifs de la fermeture de l’aéroport est la création d’un manuel de fermeture d’aéroport, qui, selon la rumeur, pourrait être utilisé pour la fermeture de l’aéroport de Toronto Downsview (CYZD).

Journée des filles dans l’aviation

― Par Gus et Clara Corujo

La Journée des filles dans l’aviation (GIAD / Girls in Aviation Day) a eu lieu cette année dans le hangar de Porter Airlines à l’aéroport international Pearson. À cette occasion, Porter a présenté deux Embraer E195-E2 : ces plus récents aéronefs. Les participantes ont eu l’occasion unique de visiter l’un de ces avions et de discuter avec des membres d’équipage.

La GIAD se veut un événement mondial célébré au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Afrique et en Asie. Cette initiative vise à inspirer les filles et les jeunes femmes en présentant divers cheminements de carrière et activités récréatives relatives à l’industrie aéronautique. Chaque stand est conçu à cette fin. Les participantes peuvent ainsi explorer le monde de l’aviation et de l’aérospatiale à travers des ateliers, et interagir avec des femmes œuvrant dans divers domaines STIM. Elles obtiennent également de précieux conseils relativement aux études postsecondaires et aux carrières qui s’offrent à elles.

Chaque participante a reçu un sac à dos rempli de cadeaux, de matériel didactique, d’un certificat et d’un passeport d’activités. La joie pouvait se lire sur les visages. Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les participantes, de même que les commanditaires et les bénévoles qui ont contribué au succès de l’événement.

L’aérodrome de Pembina requiert des fonds supplémentaires

― Par Amanda Jeffery, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Drayton Valley and District Free Press

La Pembina Regional Aerodrome Association (PRAA) a demandé au conseil municipal un montant supplémentaire de 6000 $ pour l’aider à réparer les voies de circulation à l’aéroport. Jerry Greiner, président de la PRAA, a informé le conseil que le coût du pavage avait plus que doublé au cours des deux dernières années. De ce fait, la réparation des voies de circulation coûtera plus cher que prévu. Il a précisé que la Ville versait habituellement 136 000 $ au club pour couvrir les frais d’entretien de l’aéroport. Cette année, 142 000 $ lui ont été demandés. Soulignons que le groupe a embauché un directeur pour gérer l’aéroport, alors que les autres membres agissent comme bénévoles.

M. Greiner a toutefois fait savoir que si la Ville ne leur octroyait pas les fonds supplémentaires, ils feraient quand même en sorte que les voies de circulation soient réparées, quitte à réduire certaines dépenses dans d’autres domaines, étant donné les risques que présente la situation. Des camions-citernes ont circulé sur les voies dans le cadre de Thunder in the Valley. Cela les a grandement endommagées. « Beaucoup de roches sont sorties du pavé, lesquelles présentent un risque pour les avions à réaction qui atterriraient ici, car elles pourraient être aspirées dans la turbine à leur passage », a fait valoir M. Greiner.

Parmi les récentes mises à niveau apportées à l’aéroport, notons le système de navigation GPS qui permet aux aéronefs de trouver l’aéroport même par mauvais temps. M. Greiner a indiqué que le système fonctionnait très bien et qu’il avait été utilisé à plusieurs reprises. Par exemple, les services de santé de l’Alberta ont pu utiliser l’aéroport pour assurer le transfert aéroporté de nourrissons nécessitant des soins médicaux urgents, comme ils ne peuvent pas voler à bord des hélicoptères STARS. Néanmoins, il a fait remarquer que certains systèmes doivent encore être mis à jour.

Actuellement, le compteur de gaz de l’aéroport fonctionne selon le « principe de la confiance ». Il ne s’agit pas d’un compteur électronique. Ainsi, lorsque les clients font le plein, ils notent leur consommation sur une feuille de papier. Plus tard, les pilotes en informent l’aéroport, et ils reçoivent une facture qu’ils peuvent acquitter par virement électronique. M. Greiner ne déplore aucune perte financière avec cette façon de fonctionner. Néanmoins, il a mentionné que l’ajout d’un lecteur de cartes de crédit permettrait d’économiser 10 heures de paperasse chaque mois. « En outre, cette manière de faire ne se voit plus de nos jours. »

Cependant, la mise en place d’un lecteur de cartes de crédit implique la mise à niveau du système. Ce serait d’ailleurs un moment idéal pour ajouter un réservoir, afin de pouvoir offrir du carburéacteur ainsi que de l’AVGAS 100LL. À l’heure actuelle, seul de l’AVGAS est offert, un produit qui convient uniquement aux petits avions. Avec le carburéacteur, les plus gros avions et les hélicoptères pourraient être approvisionnés. « Il y aurait un côté carburéacteur et un côté AVGAS, un peu comme l’essence et le diesel dans une station-service. »

Pendant les incendies de forêt, les gros hélicoptères avaient besoin de carburéacteur. M. Greiner a raconté que des citernes avaient été dépêchées sur place pour combler ce besoin. « N’empêche que ce fut une occasion manquée pour Drayton. Si nous avions eu du carburéacteur sur place, nous aurions pu les approvisionner directement. »

M. Greiner évalue les mouvements d’aéronefs à plus de 1800 l’année dernière. « Une trentaine d’avions utilisent l’aéroport quotidiennement pendant l’été. » Il estime que les arrêts durent généralement de dix à quinze minutes. Il est donc facile de les manquer. « Des entreprises comme Weyerhaeuser et Kal Tire utilisent aussi notre aéroport pour se rendre à des réunions. De nombreux gens d’affaires s’y posent également pour assister à des rencontres. Finalement, certaines compagnies s’en servent pour faire transiter leur personnel depuis ou vers leurs chantiers. »

(Image : Wikipedia)

Charlie Rampulla reçoit le Prix d’appréciation de la COPA

― Texte et photo par Phil Lightstone

L’aéroclub de Buttonville, le Club COPA 44, a tenu sa dernière réunion à l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (CYKZ) le 8 novembre. Rappelons qu’il est prévu que l’aéroport ferme ses portes au dernier jour du mois. La réunion a eu lieu dans le terminal principal, lequel renferme un grand local à aire ouverte équipé de plusieurs fauteuils et tables. La réunion combinait l’assemblée générale annuelle du club avec un souper-partage festif. Plus de 40 membres étaient présents et huit personnes ont participé par vidéoconférence.

David Cox, responsable de la sécurité de l’aéroclub de Buttonville (BFC), a remis le prix d’appréciation de la COPA à Charlie Rampulla « en reconnaissance de sa contribution importante au soutien et à la promotion de l’aviation générale au Canada ». La carrière de pilote de Charlie s’étend sur sept décennies – son premier vol remontant à 1967, quand il avait 19 ans – et cumule plus de 15 000 heures de vol.

Voici quelques endroits où Charlie a travaillé au cours de sa carrière : Transports Canada (TC); aéroport de Markham (propriétaire); école de pilotage de l’aéroport de King City; Island Air; Canadian Flyers; Centre de pilotage de Brampton; etc. À partir de 1972, il a été pilote-examinateur et contrôleur aérien. Il a pris sa retraite de l’ATC en 1992 pour consacrer son temps au développement d’une entreprise de services informatiques.

En 2000, Charlie est retourné à ses racines de formation en tant qu’instructeur principal chez Island Air pendant un an. En 2008, il a occupé un poste d’examinateur de vol chez TC, et a obtenu sa qualification d’examinateur de vol multi-IFR en 2009. Au cours de ses nombreuses années à titre d’examinateur à Transports Canada et en tant qu’instructeur de vol, Charlie a formé plus de 300 instructeurs de vol ainsi qu’une foule de pilotes IFR.

Le président du club, David Sprague, a annoncé qu’un nouvel emplacement avait été réservé pour les futures réunions (à partir de janvier 2024). Nick Bartzis, président du groupe STS, animera la réunion mensuelle du mercredi soir (le deuxième mercredi de la plupart des mois) à ce nouvel emplacement à Markham en Ontario. Consultez le site Internet du BFC pour plus d’informations : https://buttonvilleflyingclub.com.

« C’est une tragédie de perdre un aéroport emblématique situé dans un emplacement idéal et qui apporte tant d’avantages à la communauté », a déclaré Nick Bartzis. « Des personnes que je n’ai jamais rencontrées m’ont appelé pour me conter leurs histoires de vols au départ de Buttonville. De plus, combien de personnes ont pris l’avion sur des vols commerciaux à bord duquel le pilote a été formé à Buttonville? D’où viendront les futurs aviateurs si nous fermons des aéroports situés dans des centres urbains où se trouve une forte densité de futurs pilotes professionnels? »

M. Bartzis a poursuivi en mentionnant que les aéroclubs, comme le BFC, font office de lien entre les anciens et les nouveaux pilotes, soulignant que l’apprentissage consistait aussi à écouter les expériences des autres pilotes. « Le partage permet de créer et de développer l’enthousiasme des jeunes futurs pilotes. L’absence de ce lien laisse les enfants rêver sans outils, il creuse le fossé entre le rêve et la réalité. Voilà précisément la raison de mon implication aux réunions mensuelles de l’aéroclub de Buttonville. En 1998, un membre du BFC m’a aidé à devenir pilote à l’international. Billy Lowe [alias Bahama Billy] s’est assis avec moi pendant un après-midi pour m’informer sur les vols vers les États-Unis et les Bahamas. Il m’a vraiment donné envie de déployer mes ailes pour traverser la frontière canado-américaine. À mon tour, je suis heureux de soutenir le BFC. »

 

Cérémonie du jour du Souvenir au Canadian Warplane Heritage Museum

― Texte et photos par Gus et Clara Corujo

Le 11 novembre, le Canadian Warplane Heritage Museum (CWHM) a une fois de plus fièrement organisé une touchante cérémonie du jour du Souvenir. Des milliers de participants se sont rassemblés solennellement pour honorer tous ceux qui ont servi ou servent actuellement dans l’armée de notre pays.

Le lieutenant-général (à la retraite) Michael Hood, le président-directeur général du CWHM, David Rohrer, et le maître de cérémonie David Pridham ont prononcé des discours émouvants et relaté des histoires inspirantes sur les anciens combattants.

À 11 h 00, un silence de deux minutes a été observé, accompagné du vol majestueux du Lancaster au-dessus du CWHM. Piloté par Bill Craig et copiloté par Leon Evans, l’aéronef s’est ensuite dirigé vers d’autres destinations où des cérémonies avaient lieu.

Cet événement a également été l’occasion de reconnaître de nombreux vétérans : neuf anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, des anciens combattants de la guerre de Corée, des personnes chargées du maintien de la paix aux Nations Unies, des gens qui ont servi au sein du NORAD ou de l’OTAN, des membres des Forces canadiennes (attitrés et de réserve), des anciens combattants des opérations dans le golfe Persique, en Afghanistan, ou en Irak, ainsi que les membres du régiment de la RAF et des gens qui ont servi dans les forces alliées, notamment sous l’égide de la Couronne.

Nous remercions chaleureusement le personnel et les bénévoles dévoués du Canadian Warplane Heritage Museum pour leur préparation minutieuse de l’événement et leur implication assidue. Nous remercions également toutes les personnes impliquées de près ou de loin, qui ont contribué à donner un sens à cette cérémonie.

Enfin, nous remercions du plus profond de notre cœur les gens qui ont servi et continuent de servir, non seulement le jour du Souvenir, mais tous les jours de l’année. Leur service et leur sacrifice ont assuré et assurent la liberté que nous chérissons aujourd’hui. N’oublions pas ce qui s’est passé, et nous nous souviendrons d’eux.

L’aéroport du district de Niagara demande une contribution de 96 000 $ à NOTL

Aéroport du district de Niagara à Niagara-on-the-Lake. (Photo : Mike Balsom, archives NOTL)

― Par Kris Dube, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Niagara-on-the-Lake Local

NOTL est propriétaire du terrain sur lequel se trouve l’aéroport, mais trois municipalités possèdent les actifs d’environ 20 millions de dollars (M$) qui permettent son exploitation.

Le 7 novembre dernier, parmi les six présentations entendues par les élus locaux siégeant au comité de révision du budget de Niagara-on-the-Lake (NOTL), le directeur général de l’aéroport, Daniel Pilon a pris la parole pour demander une part du budget 2024 : 96 000 $ pour couvrir des besoins en capital et en fonctionnement. Ce montant s’avère minime en comparaison des montants demandés aux deux municipalités voisines finançant également l’aéroport : Niagara Falls (près de 479 000 $) et St. Catharines (près de 694 000 $).

Le gouvernement fédéral a fourni 1,4 M$ à la commission en 2023, année au cours de laquelle 36 000 mouvements d’aéronefs ont été comptabilisés à l’aéroport. « Les services d’urgence utilisent également fréquemment le site », a précisé M. Pilon.

Le budget de fonctionnement de l’aéroport en 2024 devrait s’élever à 963 000 $, dont 444 000 $ seront couverts par les revenus. Les coûts comprennent les engagements de planification avec d’autres projets se déroulant à proximité et qui nécessitent l’attention de la commission, comme le jumelage du Garden City Skyway. Le financement pourrait contribuer à l’entretien, aux mises à niveau informatiques et aux procédures de sécurité telles que le dégivrage et la prévention d’obstacles potentiels.

Les pressions financières devraient s’élever à environ 750 000 $ en 2024. « Nous devrons prochainement nous procurer un nouveau camion chasse-neige pour remplacer celui qui nous a été offert par la ville de Niagara Falls en 2018 et qui arrive à sa fin de vie utile », a fait valoir M. Pilon.

Interrogé par la conseillère Sandra O’Connor à propos du type de clientèle que reçoit l’aéroport, M. Pilon a déclaré que beaucoup de gens y viennent pour assister à des mariages en ville, y compris un certain nombre de joueurs de hockey qui ont assisté à un mariage cet été. Même s’il n’a pas mentionné de noms, nous savons que l’attaquant des Maple Leafs de Toronto, Mitch Marner, s’est marié à Niagara-on-the-Lake plus tôt cette année. « On sait aussi que des artistes qui se produisent dans les casinos de Niagara Falls et dans d’autres lieux utilisent l’aéroport », a fait remarquer M. Pilon, soulignant le récent passage du chanteur latino Enrique Iglesias.

Un projet résidentiel d’envergure proposé pour la région de Glendale à White Oaks a également été évoqué lors de la réunion budgétaire. L’un des obstacles que les promoteurs de ce projet immobilier de 801 logements et quatre appartements devront surmonter est l’exemption de la réglementation en matière de hauteur en raison de l’aéroport qui se situe à seulement trois kilomètres de là. La réglementation actuelle stipule que les bâtiments situés dans son rayon d’action ne peuvent pas mesurer plus de 15 m de haut. Néanmoins, le plus grand bâtiment du projet White Oaks aspire à atteindre 82,5 m.

Interrogé par le conseiller Tim Balasiuk sur l’impact négatif potentiel de ce projet immobilier sur l’aéroport, M. Pilon a semblé choisir ses mots avec soin. « Transports Canada prendra une décision à ce sujet, et un certain nombre d’experts évalueront la proposition en se basant sur diverses études. » Faisant référence aux exemptions réglementaires accordées, il a ajouté : « Je ne suggère pas que des exemptions soient accordées souvent ou régulièrement, car on ne peut pas nier un certain impact ».

M. Pilon a précisé sa pensée en disant que l’aéroport de Niagara serait affecté négativement si d’autres immeubles de grande hauteur dans les régions et municipalités voisines en venaient eux aussi à déroger aux réglementations de hauteur maximale. « Les manœuvres d’approche s’avèrent un facteur clé dans la procédure d’atterrissage. »

La ville n’a pas finalisé son budget, et d’autres réunions du comité sont prévues ce mois-ci avant que le conseil n’approuve définitivement le plan de dépenses.

Journée portes ouvertes des Warbirds de Waterloo

― Texte et photos de Gus et Clara Corujo

Le dimanche 29 octobre, les Warbirds de Waterloo ont organisé une fantastique journée portes ouvertes au Hangar 9 de l’aéroport international de la région de Waterloo. Malgré des conditions météorologiques imprévisibles, la participation a été impressionnante avec plus de 300 visiteurs enthousiastes affluant dès l’ouverture des portes.

La journée s’est déroulée dans la joie. Plusieurs familles avaient déguisé leurs progénitures avec beaucoup de créativité. Tout le monde s’est réjoui de visiter les avions de la flotte et quelques aéronefs de passage. Les passionnés d’aviation ont eu tout le loisir de sillonner l’exposition et se procurer divers produits sympathiques.

Comme toujours, Lost Aviator Coffee Co. était sur place, offrant aux visiteurs des cafés de première qualité à déguster sur place ou à emporter. Le Waterloo Wellington Flight Centre était aussi présent pour donner un aperçu de la formation au pilotage.

Comme autre fait saillant, notons le stand des Chiens-guides de la Fondation des Lions du Canada, dont les chiots ont fait fondre le cœur des petits et des grands. En apprendre davantage sur leur incroyable mission a laissé une impression durable sur de nombreux visiteurs.

Les derniers jours de Buttonville

― Texte et Photos par Phil Lightstone

Le Club COPA 44 tiendra son ultime réunion à Buttonville le 8 novembre prochain au terminal principal. Bienvenue à tous. La fermeture officielle de l’aéroport sera le 30 novembre.

Il y a rarement de fermeture d’aéroport au Canada. En 2009, l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (CYKZ) a annoncé son intention de vendre à des promoteurs immobiliers. Le 31 mai 2023, la direction de l’aéroport a officiellement annoncé la fermeture définitive de l’aéroport le 30 novembre 2023. Conséquemment, de 200 à 300 aéronefs sont à la recherche d’une nouvelle base. Bien qu’inattendue pour de nombreux exploitants et locataires, l’annonce du 31 mai précisant la date de fermeture de l’aéroport n’était pas une surprise. Les aéronefs qui n’auraient pas quitté les lieux à la fin novembre pourraient être remorqués hors de l’aéroport aux frais de leurs propriétaires. On pouvait lire la directive suivante dans un courriel envoyé par la direction de l’aéroport aux principaux intéressés : « Bien que le terminal et les bureaux soient ouverts jusqu’à la fermeture officielle, nous vous serions reconnaissants de quitter définitivement votre emplacement sur le site entre le 31 octobre et le 15 novembre 2023 ».

En octobre 2023, de nombreuses activités ont été interrompues, tant par la direction de l’aéroport que par les locataires. Bien qu’il soit assez simple pour les propriétaires d’aéronef de décoller en direction d’un nouvel aéroport, ce n’est pas le cas des locataires commerciaux – comme les ateliers d’entretien, les écoles de pilotage, les compagnies d’affrètement, le service aérien de la police régionale de York, Top Medical et les courtiers d’aéronefs – qui ont des décennies de « matériel » à trier, emballer, éliminer, stocker, inventorier et, finalement, déménager. Au moment d’écrire ses lignes, d’innombrables aéronefs se trouvent encore dans les hangars et sur la piste.

L’aéroclub de Buttonville (COPA Flight 44) a tenu sa dernière réunion dans son pavillon attitré (offert gracieusement par la direction de l’aéroport) le 11 octobre dernier. L’achalandage était au rendez-vous avec plus de 35 membres présents et 15 en vidéoconférence. L’ordre du jour comportait les points de la nourriture, de l’histoire du club (à travers les photos de Phil Lightstone prises ces 25 dernières années) et de l’avenir du club (une discussion animée par David R. Cox). La direction et le conseil d’administration ainsi que de nombreux membres estiment que l’aéroclub devrait poursuivre ses activités, surtout après l’établissement de son fonctionnement virtuel ces trois dernières années en réaction aux contraintes de la pandémie de COVID-19. Le président du club et directeur de la COPA, David Sprague, a remis à John Chandler le prix du directeur de la COPA. Le club tiendra son ultime réunion à Buttonville le 8 novembre au terminal principal. Tout le monde est bienvenu.

Petit à petit, l’aéroport se transforme en chantier. Il est plutôt rare de voir du personnel avec des casques de sécurité et des bottes de travail à embout d’acier dans les aéroports d’aviation générale et commerciale. Au cours de la dernière semaine d’octobre, un grand réservoir a été déterré, puis remorqué près du parc pétrolier de Buttonville. L’équipe de construction a pu retirer le réservoir sans le briser. La rumeur dit qu’il y en aurait un autre (de 500 gallons) enterré sous le terminal principal. Selon des sources crédibles, ce terminal sera le premier démoli dans le but d’extraire, justement, le réservoir qui se trouve dessous avant de commencer les principaux travaux de construction.

Le dernier jour d’exploitation de l’aéroport promet d’être chargé d’émotions, et ce, tant pour le personnel, la direction, les locataires que les pilotes. Avec l’abandon des compétences relatives au manche à balai et au gouvernail de direction au profit d’avions assistés par ordinateur améliorés par l’IA, la prochaine génération d’aviateurs pourrait perdre le côté romantique du pilotage. Les aéroports régionaux comme Buttonville s’avèrent aussi un lieu de rencontre pour les aviateurs et les passionnés d’aviation, où l’amour de l’aviation peut être partagé et renforcé. La fermeture d’un aéroport porte atteinte à notre riche culture aéronautique. Que réserve l’avenir aux aéronefs déplacés, aux ateliers d’entretien et aux habitants de Buttonville? Seul le temps pourra répondre à cette question.

Les affaires à l’aéroport régional de Lake Simcoe continuent de croître

Mike Drumm, directeur de l’aéroport régional de Lake Simcoe; et Nancy Huether, directrice du développement économique et des services aéroportuaires du comté de Simcoe, se tiennent sur le tarmac de LSRA pendant qu’un Boeing 737 attend son entretien. (Photo : Wayne Doyle)

― Par Wayne Doyle, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Barrietoday.com

Alors que le volume du trafic aérien continue de croître au plus grand aéroport du Canada, les responsables locaux affirment que la valeur de l’aéroport régional de Lake Simcoe (LSRA) augmente également. Les voyageurs d’affaires et de loisirs, fatigués des tracas liés à l’entrée et à la sortie de l’aéroport international Pearson de Toronto – l’un des plus fréquentés en Amérique du Nord – choisissent de passer quelques minutes de plus dans les airs, et redirigent leurs vols à 100 kilomètres au nord vers LSRA à Oro-Medonte.

« Je pense que c’est une tendance générale », a déclaré Mike Drumm, directeur de l’aéroport LSRA. « Les contraintes associées au transport terrestre et à la connectivité aérienne continuent de croître. Il existe une tendance naturelle selon laquelle les gens voudront des modes de transport plus efficaces. » Ce désir d’efficacité a déclenché une augmentation considérable du trafic à cet aéroport régional situé à peu près à mi-chemin entre Barrie et Orillia sur la Line 7 Nord.

Selon M. Drumm, « les mouvements des turbines à réaction » – qui surviennent aux décollages et aux atterrissages – sont en hausse de 40 % d’une année à l’autre. Bien que l’augmentation du trafic aérien ne puisse pas être attribuée à un seul facteur, Nancy Huether, directrice du développement économique et des services aéroportuaires du comté de Simcoe, pense que ce résultat découle notamment de l’emplacement géographique de l’aéroport et de la croissance démographique de la région. « Nous nous concentrons actuellement sur l’aviation d’affaires et commerciale, ainsi que sur les services associés », a fait valoir M. Huether. « Il y a des contraintes de croissance évidentes à Pearson. Nous sommes bien placés pour tirer profit de l’expansion du comté de Simcoe. »

Selon une estimation provinciale réalisée en 2021, la population du comté de Simcoe – à l’exclusion des villes séparées de Barrie et Orillia – passera de ses quelque 360 000 habitants à 555 000 en 2051. L’afflux de nouveaux résidents entraînera la création de nouveaux emplois. La province prévoit qu’il y aura 198 000 emplois dans le comté, contre 117 000 actuellement. « Dans un monde moderne, les aéroports fournissent une connectivité cruciale aux marchés ainsi que des ressources basées sur la connaissance, reconnaissant qu’ils constituent un moteur majeur du développement économique », a commenté Mme Huether.

M. Drumm est d’avis que plusieurs entreprises du comté de Simcoe ont découvert les avantages d’utiliser LSRA pour le transport de personnes et de marchandises. Le site s’avère moins encombré et c’est un point d’entrée certifié. « Nous sommes desservis par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) », a-t-il fait remarquer. « Nous sommes un point d’entrée commercial; donc, en plus des passagers, nous pouvons également accepter des marchandises. » LSRA, comme pratiquement tous les autres aéroports dans le monde, est en constante évolution. Cela signifie l’ajout de nouveaux services visant à améliorer « l’expérience client » et de nouvelles installations pour soutenir la croissance attendue par le comté.

Mme Huether souligne que tout cela fait partie du plan stratégique du comté, lequel a été présenté par LSRA pour la première fois en 2018 à ses propriétaires de l’époque : la ville de Barrie, le canton d’Oro-Medonte et le comté de Simcoe. L’aéroport cherchait à obtenir un investissement de 66 millions de dollars (M$) pour soutenir un plan en plusieurs phases. Puis, en 2019, le comté de Simcoe a acheté la totalité des actions d’Oro-Medonte et la majorité des actions de Barrie. Actuellement, le comté en possède 90 % et la ville de Barrie, 10 %.

« La première phase jette les bases de la croissance future », a-t-elle précisé. Les projets de la première phase comprenaient l’élargissement de la piste (30 m à 45 m), l’ajout de nouveaux marquages sur la chaussée et l’installation d’un système d’éclairage de piste à DEL haute intensité.

La deuxième phase verra la piste allongée de 305 m, passant de 1828 à 2133 m. « Une piste plus longue peut accueillir une plus grande variété d’avions, et elle rend également les maneouvres plus sécuritaires », a ajouté Mme Huether.

Alors qu’une grande partie des activités à l’aéroport local est axée sur des mises à niveau et des améliorations, les responsables du comté travaillent en coulisses pour assurer sa viabilité à long terme. Il y a un mois, le comté a demandé une certification d’aérodrome pour LSRA de Transports Canada (TC) afin de faciliter le service courant de passagers sur ce site de 226 hectares. « La demande de certification aéroportuaire a été soumise, et TC en a accusé réception. Nous attendons donc les prochaines étapes avec impatience », a conclu Mme Huether.