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Les femmes canadiennes ont obtenu 12% de toutes les licences de pilote délivrées en 2023

iWOAW.org
Publié à l’origine sur le site web de l’ “Insistute for Women Of Aviation Worldwide” iWOAW.org le 31 janvier 2024.
Source: Gus et Clara Corujo

De 2010 à 2023, le nombre de licences de pilote délivrées à des femmes a augmenté de 79% dans le secteur commercial et de 58% dans l’ensemble.

L’iWOAW a le plaisir de partager des statistiques encourageantes sur la population des pilotes canadiens. En 2023, les femmes canadiennes ont obtenu 12% des 6 354 licences de pilote délivrées par Transports Canada, soit 58% de plus qu’en 2010.

Plus de la moitié (52%) de toutes les licences de pilote délivrées en 2023 étaient de nature récréative. Transports Canada a enregistré 2 980 nouvelles licences de pilote privé, la première étape d’une éventuelle carrière professionnelle. 65 % de ces licences ont été délivrées à des candidats âgés de 20 à 39 ans.

Eileen Vollick a été la première femme canadienne à recevoir une licence de pilote le 13 mars 1928, et Rosella Bjornson a été la première femme pilote canadienne à être embauchée par une compagnie aérienne en 1973. L’année dernière, les femmes canadiennes ont obtenu 13% des nouvelles licences de pilote de loisir, 12,3% des nouvelles licences de pilote professionnel et 8,1% des nouvelles licences de pilote de ligne.

Les progrès réalisés dans le secteur commercial sont particulièrement impressionnants. Le nombre de femmes ayant obtenu une licence de pilote professionnel ou de pilote de ligne a grimpé en flèche pour atteindre 334 l’année dernière. Il y a tout juste 197 ans, l’iWOAW lançait le Défi Fly It Forward®, la première initiative de sensibilisation spécifiquement féminine au monde visant à combler le fossé entre les hommes et les femmes dans le domaine de l’introduction de l’aviation. À l’époque, un garçon avait deux fois plus de chances qu’une fille d’être initié aux carrières aéronautiques.

Alors que l’iWOAW s’apprête à célébrer le 15e anniversaire de son Défi Fly It Forward®, qui a permis à près de 73 000 jeunes filles canadiennes de tous âges de visiter diverses installations de l’industrie aéronautique et a facilité 22 403 baptêmes de l’air pour des femmes et des jeunes filles, l’impact tangible de l’initiative est encourageant.

L’iWOAW demande aux passionnés et aux professionnels de l’aviation qui souhaitent changer le visage de l’aviation de redoubler d’efforts au cours de la prochaine semaine mondiale des femmes de l’aviation, qui se déroulera du 4 au 10 mars, et de relever le défi “15 pour 15” en faisant découvrir à au moins 15 femmes ou jeunes filles les possibilités de carrière dans l’aviation, de manière concrète, au cours de la semaine.

L’iWOAW décerne chaque année des titres et des trophées Fly It Forward® aux organisateurs d’aéroports, de communautés, d’entreprises et d’événements les plus remarquables. L’iWOAW annonce les noms des gagnants à la fin du mois de mars.

7 choses à faire à Québec cet hiver

Découvrez la magie de la ville de Québec pendant les mois d’hiver. Ici, les rues couvertes de neige créent une occasion fantaisiste de vivre une aventure saisonnière parfaite. Prenez l’avion à l’aéroport de Neuville et profitez de la voiture de courtoisie du vol 198 de la COPA pour vous rendre à votre lieu d’hébergement et en revenir.

Une fois sur place, n’oubliez pas d’ajouter ces sept activités hivernales à votre itinéraire dans la ville de Québec.

1. Communiquer avec les membres du conseil d’administration de la COPA ainsi que les clubs de vols locaux de la COPA.

Communiquez avec Pierre Drapeau et Jonathan Beauchesne, membres du conseil d’administration de la COPA Québec, pour en apprendre davantage sur l’aviation dans la région.

Pierre est un pilote privé avec 750 heures d’expérience de vol. Depuis 2007, il est membre du COPA et possède un Cherokee 140, un Mooney M20E qu’il vient de vendre et un Taylorcraft qu’il vient d’acquérir. Pierre a également 37 ans d’expérience en tant que contrôleur aérien à l’aérogare de Montréal.

 Jonathan siège au conseil d’administration de la COPA depuis 2014. Il a contribué à la défense de plusieurs aérodromes, dont St-Jean-sur-Richelieu, St-Cuthbert et St-Roch-de-l’Achigan (projeté).

 Pour obtenir les coordonnées des sections de COPA Flight à travers le Canada, visitez le site Clubs COPA .

2. Passez une nuit dans un hôtel fait de glace – Hôtel de Glace (Ice Hotel)

Saviez-vous que l’Hôtel de Glace est le seul hôtel de glace en Amérique du Nord ? Ce chef-d’œuvre aux allures de conte de fées est fait exclusivement de glace et de neige – y compris les verres à boire – ce qui en fait une expérience de nuit vraiment unique, disponible uniquement en hiver. Même si vous ne pouvez pas y passer la nuit, vous pouvez découvrir le célèbre hôtel de glace en faisant une visite d’une journée.

Les suites à thème présentent des sculptures de glace réalisées par des artistes talentueux. L’hôtel dispose même d’une chapelle où de nombreux couples se sont déclarés leur amour au fil des ans ! Les sculptures de glace complexes et l’architecture impressionnante font de l’Hôtel de Glace une expérience hivernale que vous n’oublierez jamais.

3. Se promener dans le Vieux-Québec (Promenade dans le Vieux-Québec)

7 Ways to Make the Most of Our Winter Wonderland | Visit Québec City
Source: Destination Québec Cité

Promenez-vous dans le Vieux-Québec, où les rues pavées et la charmante architecture de style européen créent le cadre idéal pour une promenade hivernale.

Explorez le Petit-Champlain, une rue réservée aux piétons avec un éventail de boutiques uniques et une architecture étonnante. Mangez un morceau dans l’un des nombreux pubs, puis visitez la citadelle.

On peut même y faire du patin à glace et du ski de fond ! Se promener dans le Vieux-Québec et découvrir ses joyaux cachés est une expérience à ne pas manquer lors d’une visite à Québec.

4. Plongez dans la culture

Faites une pause dans les températures froides en visitant l’un des nombreux musées de la ville. Commencez votre exploration culturelle au Musée de la Civilisation, où les expositions présentent le patrimoine du Québec et l’évolution de son peuple, de ses traditions et de ses innovations.

Pour les amateurs d’art, le Musée national des beaux-arts du Québec est l’endroit idéal, avec une impressionnante collection d’œuvres d’art québécoises et canadiennes couvrant plusieurs siècles.  Promenez-vous dans les galeries et admirez les chefs-d’œuvre qui témoignent de la maîtrise artistique de la région.

Pour en savoir plus sur la politique de la province, visitez l’Assemblée nationale du Québec. Cet édifice parlementaire historique offre non seulement un aperçu des rouages politiques du Québec, mais aussi une architecture remarquable.

5. Participez à une aventure en traîneau à chiens

Source: Au Chalet en Bois Rond

Glissez dans la neige lors d’une aventure inoubliable en traîneau à chiens avec Au Chalet en Bois Rond. Découvrez la beauté naturelle de l’hiver comme jamais auparavant. Les chiens de traîneau enthousiastes vous emmèneront sur les pistes enneigées à la périphérie de la ville, à environ 45 minutes du centre-ville.

Non seulement vous ressentirez l’excitation de la randonnée elle-même, mais vous passerez également la journée avec les chiens qui ouvrent la voie.

Une fois la randonnée terminée, réchauffez-vous avec un chocolat chaud bien mérité.

6. Faites du ski ou de la planche à neige dans la poudreuse au Mont-Saint-Anne

Situé à seulement 30 minutes au nord-est de Québec, le Mont-Sainte-Anne offre un paysage parfait pour le ski et la planche à neige, qu’il s’agisse de votre première ou de votre centième fois. Avec des vues à couper le souffle sur le fleuve Saint-Laurent et des pistes bien entretenues, vous apprécierez autant le paysage que les pentes.

Si vous n’avez pas votre propre équipement, vous pouvez facilement louer tout l’équipement nécessaire. Vous n’avez pas encore confiance en vos compétences ? Inscrivez-vous à une leçon et un expert vous aidera à démarrer.

7. Prenez votre dose d’érable dans une cabane à sucre

Vivez l'expérience de la cabane à sucre - Au Chalet en Bois Rond
Source: Au Chalet en Bois Rond

Éloignez-vous de l’agitation de la ville et visitez une cabane à sucre traditionnelle, une petite maison en bois construite pour la fabrication du sirop d’érable. Le Relais de Pins, situé à quelques minutes en voiture du centre-ville, est une cabane à sucre rustique idéale pour vivre une expérience authentique. La saison des sucres a lieu en mars et en avril, mais Le Relais de Pins propose des expériences de sirop d’érable tout au long de l’année.

Dégustez un repas copieux et choisissez parmi les plats préférés comme la soupe aux pois canadienne-française, le jambon chaud à l’érable et la tourte à la viande – un repas inspiré de l’érable vous attend. Tout en vous réchauffant du froid et en vous remplissant la panse, vous vous laisserez bercer par une musique folklorique entraînante !

La ville de Québec en hiver est une destination magique avec une liste interminable d’activités à vivre. De l’impressionnant Hôtel de Glace et des nombreux musées aux aventures palpitantes du traîneau à chiens et du ski, les activités hivernales en intérieur et en extérieur ne manquent pas. Embrassez la saison, emmitouflez-vous et profitez au maximum de votre escapade hivernale dans la ville de Québec !

Mark Baker quitte la présidence de l’AOPA

Publié à l’origine (en anglais) sur le site web de l’AOPA le 30 janvier 2024.

AOPA President Mark Baker
Photo par Chris Rose

Après 10 ans de croissance de l’AOPA, de maintien de la plus grande organisation d’aviation civile au monde et de protection de la liberté de vol des pilotes d’aviation générale, le président de l’AOPA, Mark Baker, a annoncé qu’il travaillait avec le conseil d’administration de l’AOPA pour chercher son successeur.

M. Baker a souligné que cette décision s’inscrit dans le cadre d’un processus naturel de transition du leadership et fait suite à une carrière réussie de plusieurs décennies dans le commerce de détail et les affaires avant de rejoindre l’AOPA en 2013, dont il n’était que le cinquième président.

“Il est difficile de croire que plus d’une décennie s’est écoulée depuis que j’ai rejoint l’AOPA”, a déclaré Baker au personnel. “Le temps est venu pour moi de planifier le prochain chapitre – pour l’AOPA et pour moi-même.

M. Baker a déclaré au personnel qu’il s’engageait à rester à la tête de l’AOPA pendant deux ans au maximum, le temps que le conseil d’administration trouve la personne la mieux placée pour diriger l’AOPA à l’avenir. “Pendant ce processus, les affaires continueront comme d’habitude”, a ajouté M. Baker.

L’Association des pilotes et propriétaires d’aéronefs (AOPA) et l’Association canadienne des pilotes et propriétaires d’aéronefs (COPA) sont toutes deux membres du Conseil international des associations de propriétaires et de pilotes d’aéronefs (IAOPA), un réseau mondial d’organisations membres représentant les intérêts de l’aviation générale auprès de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Fonds fédéraux pour renforcer la sécurité aérienne dans l’Ouest

Le 5 décembre, le ministre des Transports, Pablo Rodriguez, a annoncé que le gouvernement du Canada investit dans huit aéroports de la Colombie-Britannique.

« Notre gouvernement sait que les aéroports locaux et régionaux offrent des services essentiels à la population canadienne et aux entreprises locales », a fait valoir M. Rodriguez. « Nous investissons dans nos aéroports locaux pour bâtir des communautés plus sécuritaires, plus saines et plus fortes partout au Canada. »

Dans le cadre du Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires de Transports Canada (TC), un nouveau financement de plus de 12 millions de dollars (M$) sera accordé à 8 aéroports en Colombie-Britannique pour des projets et l’achat d’équipements qui contribueront à assurer la sécurité des activités aéroportuaires pour les passagers, les membres d’équipage et le personnel des aéroports.

Voici la liste des aéroports qui recevront des fonds : Bella Bella à Campbell Island (5 527 913 $ pour l’amélioration de l’aire de sécurité d’extrémité de la piste 13-31); Campbell River (558 375 $ pour l’achat d’un camion chasse-neige 4×4); West Kootenay à Castlegar (2 359 820 $ pour la réfection et l’agrandissement de la voie de circulation et de l’aire de trafic 5); Kamloops (2 091 362 $ pour la réfection de l’aire de trafic 1); Nanaimo (346 860 $ pour l’achat d’un chargeur); Quesnel (491 500 $ pour l’achat d’une balayeuse); Northwest à Terrace-Kitimat (108 599 $ pour le remplacement des feux d’approche omnidirectionnels de la piste 15); et Tofino-Long Beach (533 631 $ pour l’achat d’un chargeur).

Les améliorations apportées à la piste de Bella Bella comprennent le retrait des roches et du terrain qui pénètrent dans l’espace aérien de décollage et d’atterrissage, précise TC, ce qui est particulièrement important en cas de sortie de piste. Les équipements à Campbell River, à Nanaimo, à Quesnel et à Tofino-Long Beach serviront au maintien des surfaces pour les mouvements d’aéronefs, et à l’enlèvement et au contrôle de la glace et de la neige sur les surfaces côté piste, telles que les pistes, les voies de circulation et les aires de trafic.

Le projet d’agrandissement de la voie de circulation à Castlegar permettra d’avoir plus d’espace entre les aéronefs, explique TC, ce qui améliorera l’efficacité et la sécurité lorsque plus d’un aéronef est présent. De multiples activités aériennes peuvent se produire pendant les activités aériennes d’extinction des incendies dirigées par la base provinciale d’avions-citernes forestiers située à Castlegar, ce qui permettra aux aéronefs d’atterrir et de remplir leur réservoir d’eau plus rapidement.

Le remplacement des feux d’approche omnidirectionnels par des DEL à Terrace-Kitimat se traduira par des feux plus lumineux et des économies de coûts. La remise en état de l’aire de trafic 1 à Kamloops permettra de réparer ou de remplacer certains panneaux, d’effectuer des améliorations souterraines pour les zones en béton, et de réaliser des travaux d’usinage et de pavage de 100 mm pour les zones asphaltées.

Depuis la mise en place du Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires en 1995, le gouvernement du Canada a investi plus de 1,26 milliard de dollars (G$) afin d’appuyer 1268 projets dans 201 aéroports locaux, régionaux et plus petits du Réseau national d’aéroports partout au pays.

(Photo : Aéroport de Nanaimo)

Le BST signale une collision avec un véhicule et le relief à Langley

Épave de l’avion en cause après l’incendie qui a suivi l’impact (Photo : BST)

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A23P0039) sur un accident survenu à l’atterrissage le 2 mai 2023, au cours duquel un avion Cessna 182P sous immatriculation privée est entré en collision avec un véhicule, puis a heurté la clôture périphérique de l’aéroport régional de Langley en Colombie-Britannique. Le BST a mené une enquête de catégorie 4 de portée limitée sur cet événement dans le but de promouvoir la sécurité des transports.

Le Cessna effectuait un vol de tourisme selon les règles de vol à vue à partir de l’aéroport régional de Langley (CYNJ) en Colombie-Britannique. Il y avait le pilote et une passagère à bord. Le BST relate qu’à son retour à CYNJ, le pilote a effectué une approche directe à basse altitude vers la piste 25, et l’aéronef a heurté une camionnette qui circulait sur la 216e Rue, une route publique située à environ 450 pi à l’est du seuil décalé de la piste.

Map showing the occurrence location, with close-up view in inset. (Source of main image and inset: Google Earth, with TSB annotations)

Le rapport du BST indique que l’avion a ensuite heurté la clôture du périmètre de l’aéroport à environ 60 pi à l’ouest de l’impact initial avec la camionnette, puis a continué à glisser avant de s’immobiliser contre un monticule 30 pi plus loin. Un incendie s’est déclaré peu après l’impact, explique le BST. La passagère a pu sortir de l’aéronef seule, mais un passant a aidé le pilote à sortir de l’aéronef. Tous deux ont été transportés à l’hôpital par la voie des airs, et l’avion a été détruit.

Le rapport d’enquête complet peut être consulté sur le site Internet du BST.

Le BST rapporte une collision avec un plan d’eau au lac Pluto

Aéronef à l’étude après la collision avec le plan d’eau (Photo : Aéronef de recherche et sauvetage du ministère de la Défense nationale, BST)

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A22Q0122) sur la perte de maîtrise et la collision avec un plan d’eau d’un avion survenu au lac Pluto au Québec en 2022. Seul à bord, le pilote a été grièvement blessé.

Le 12 octobre 2022, un aéronef de Havilland DHC-3 Otter sur flotteurs effectuait un vol selon les règles de vol à vue, avec 1 pilote à bord, entre l’hydroaérodrome de Mistissini (CSE6) et le lac Pluto au Québec, où il devait livrer du fret et prendre des passagers. Vers 9 h 29, pendant les manœuvres d’amerrissage sur le lac Pluto, l’aéronef a heurté le plan d’eau. Le pilote a été grièvement blessé et l’aéronef a subi des dommages importants.

Le BST explique que son enquête a révélé qu’en raison des indices visuels dans l’aire d’amerrissage qui étaient visibles par le pilote, de la proximité de l’aire d’amerrissage où attendaient des passagers et de la tendance naturelle à s’en tenir au plan dans des conditions changeantes, le pilote a continué l’approche même si la visibilité dans la zone était inférieure au minimum requis pour le vol selon les règles de vol à vue.

En raison de la visibilité réduite, poursuit le BST, la charge de travail du pilote était élevée lors des manœuvres d’amerrissage, et son attention se portait principalement à l’extérieur de l’aéronef afin de garder l’aire d’amerrissage en vue. Par conséquent, une réduction de la vitesse anémométrique est passée inaperçue. Pendant le virage de l’aéronef de l’étape de base à l’étape finale, la charge alaire accrue, combinée à la vitesse anémométrique réduite, a entraîné un décrochage à une altitude trop basse pour permettre un rétablissement, et l’aéronef a heurté le plan d’eau.

Trajectoire du vol (Source : Google Earth, avec annotations du BST)

L’aéronef était équipé d’un voyant d’avertissement de décrochage, mais non pas d’un système d’avertissement sonore de décrochage. Si les systèmes avertisseurs de décrochage des aéronefs ne fournissent pas plusieurs types d’alertes prévenant le pilote de l’imminence d’un décrochage, précise le BST, il y a un risque accru qu’un avertissement visuel de décrochage à lui seul ne soit pas assez saillant et passe inaperçu lorsque l’attention du pilote est concentrée à l’extérieur de l’aéronef ou pendant les périodes de forte charge de travail.

Après l’événement, le BST mentionne que l’entreprise a pris quelques mesures de sécurité. Entre autres, elle a modifié son manuel d’exploitation pour refléter plus fidèlement le Règlement de l’aviation canadien en ce qui concerne les limites météorologiques s’appliquant au vol selon les règles de vol à vue.

Le rapport d’enquête complet peut être consulté sur le site Internet du BST.

Le Temple de la renommée de l’aviation du Canada annonce les intronisés 2024

Ken Money (Photo : NASA, CAHF)

Voici les six chefs de file de l’industrie de l’aviation et de l’aérospatiale qui seront intronisés au Temple de la renommée de l’aviation canadienne (CAHF) en 2024 : Neil Garfield Armstrong, pour son implication en matière de soins intensifs et d’assistance aérienne; John Binder, pour sa contribution au secteur aéronautique et de l’entretien pendant plus de cinq décennies; Mary Cameron-Kelly, en reconnaissance pour son travail de pionnière comme femme pilote cumulant plus de 8600 heures Aurora et 42 ans de service militaire; Ken Money, pour son travail comme astronaute et scientifique qui a fait progresser de manière considérable la médecine aérospatiale et le programme spatial canadien; ainsi que Robert et Tommy Wong, pour leur persévérance et leur sens des affaires dans la promotion et le développement des débuts de l’aviation au Canada.

Les six lauréats seront officiellement intronisés lors de la cérémonie annuelle du CAHF prévue le 14 septembre 2024 au Sheraton Airport Hotel & Conference Centre de Toronto.

Neil Armstrong (Photo: CAHF)

Fondé en 1973, le CAHF est une organisation à but non lucratif qui reconnaît et honore les individus et les organisations pour leurs contributions exceptionnelles à l’aviation canadienne.

Le conseil de Brockton vote en faveur de la vente de l’aéroport de Saugeen

— By Pauline Kerr, Local Journalism Initiative Reporter, The Walkerton Herald Times (Photo : Pauline Kerr)

Le 14 novembre, deux options ont été présentées au conseil concernant l’avenir de l’aéroport municipal de Saugeen (SMA) : (1) sa vente ou (2) une formule révisée de partage des coûts.

Après avoir étudié le rapport présenté aux conseillers lors de la dernière séance ordinaire de Brockton – visant à évaluer la valeur de l’aéroport pour les contribuables – les conseillers se sont prononcés en faveur de l’option 1 : la vente de SMA.

Dans le cadre de cette décision, la municipalité de Brockton demande aux municipalités de West Grey et de Hanover d’entamer un processus de vente, au terme duquel les recettes seront rétribuées selon l’entente de partage des coûts actuelle. Voici une des propositions soumises aux conseillers dans le rapport en ce qui a trait à l’option 1 : « trouver un acheteur qui continuera à exploiter les terrains sous leur forme actuelle d’aéroport, qui soutiendra les installations existantes et, tout particulièrement, les activités aériennes médicales ». Voici la seconde proposition : « utiliser les terrains à d’autres fins, dans les limites du zonage et de la viabilité du projet – en gardant à l’esprit qu’aucun réseau d’égouts sanitaires municipal n’est installé ».

En ce qui concerne l’option 2, voici la proposition du rapport : « mettre à jour la formule de partage des coûts selon laquelle la municipalité de Brockton s’engage à augmenter les budgets alloués à la SMA dans les prochaines années pour créer un fonds de réserve et pour soutenir les initiatives stratégiques qui en feront une institution financièrement autonome ».

Le conseiller Greg McLean a commenté que le rapport ne laissait aucunement présager que « l’aéroport était en voie de se positionner pour combler son déficit budgétaire ». Le discours du conseiller Kym Hutcheon allait dans le même sens, déplorant que les « retombées promises par l’aéroport n’avaient pas été au rendez-vous et que, conséquemment, il valait mieux qu’il soit exploité à titre privé, et non comme un actif municipal ».

Tim Elphick a été le seul conseiller à se prononcer fortement en faveur du maintien de l’aéroport. « Il s’agit d’un actif sous-performant, mais c’est quand même un actif », a-t-il fait valoir. Il a ajouté que l’aéroport faisait partie de la communauté depuis de nombreuses années, et qu’il présentait un fort potentiel pour l’avenir. « En tenant compte des recettes fiscales de l’aéroport, Brockton ne le subventionne qu’à hauteur de 15 000 $ net. »

Le conseiller Carl Kuhnke – également représentant du conseil à la Commission de l’aéroport municipal de Saugeen (SMAC) – a fait remarquer que seulement un tiers (ou moins) des 50 pilotes de l’aéroport résidaient à Brockton. Il a également noté que trois directeurs s’étaient succédé à l’aéroport en quatre mois, mobilisant la majeure partie des revenus. Finalement, il a porté à l’attention de l’assemblée que tous les autres aéroports municipaux de la région, à l’exception de Kincardine, avaient été vendus à des intérêts privés.

Le maire adjoint James Lang a exprimé l’espoir que l’aéroport soit acheté par ces « intérêts privés ». Pour sa part, le conseiller Mitch Clark s’est fermement prononcé contre le maintien de l’aéroport, le considérant comme un handicap, non comme un atout. « Nous avons donné suffisamment de temps au comité de l’aéroport [pour apporter les correctifs nécessaires]. »

Selon le rapport, les dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour l’aéroport. « Le budget 2023 prévoyait des revenus de 60 000 $. Au 31 octobre, seulement 19 856 $ avaient été collectés pour cette année. En outre, 19 000 $ supplémentaires ont été engagés pour 2024. La SMA a sous-dépensé pour le développement immobilier, l’entretien des pistes et des terrains ainsi que pour certains salaires. Il est aussi à noter que la SMA doit 36 178,63 $ à Brockton pour le tracteur et 54 649,36 $ à Meridian Credit Union pour la construction d’un hangar. »

En 2023, la municipalité de Brockton a reçu 50 388,51 $ en revenus fiscaux issus du parc immobilier de la SMA incluant ses hangars. Toujours selon le rapport, « en 2022, d’importantes dépenses non budgétisées – d’ordre juridique et pour l’amélioration du système de carburant – ont entraîné un déficit. Étant donné le faible budget de fonctionnement de la SMA depuis plusieurs années et l’absence d’un fonds de réserve, les dépenses non budgétisées se révèlent pratiquement impossibles à traiter. Bien que la piste et le hangar principal semblent en bon état, la SMA ne dispose pas d’un plan de gestion des actifs ni de remplacement des immobilisations à long terme. En outre, elle n’a aucune réserve pour les mises à niveau qui devront immanquablement être effectuées éventuellement. »

Le rapport indique qu’un objectif d’autonomie financière ne pourrait être atteint à court terme. De plus, en conclusion de « séances de projection » ayant eu lieu en collaboration avec le comté de Grey, des investissements supplémentaires pourraient être nécessaires pour réaliser le potentiel de l’installation en tant qu’aéroport régional.

Le rapport fait état que les terrains de la SMA s’étendent sur environ 254 acres, dont quelque 56 sont utilisés pour la culture du foin. Sa valeur est évaluée à 3,5 millions de dollars (M$) à la Société d’évaluation foncière des municipalités (SEFM).

La SMA permet aux pilotes récréatifs d’autres aéroports de venir garer et ravitailler leurs aéronefs. En septembre, elle répertoriait plus de 178 visites de ce type cette année. La SMA est également utilisée pour des vols commerciaux et médicaux. Enfin, les entreprises suivantes y exploitent leurs activités : Kuhl Aero Academy et The Landing Gear Diner.

CYKZ n’est plus

― Par Phil Lightstone

Si la première intention de vendre l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (CYKZ) à des promoteurs immobiliers remonte à 2009, ce n’est que le 31 mai de cette année que la direction de l’aéroport a officiellement annoncé sa fermeture définitive le 30 novembre suivant, obligeant 200 à 300 aéronefs à se trouver un nouveau port d’attache. Les principaux intéressés avaient néanmoins été encouragés à quitter les lieux entre le 31 octobre et le 15 novembre.

Ce faisant, l’aéroport a commencé à déplacer de l’équipement et à vendre des actifs en novembre, tels que des remorqueurs, des chasse-neige et du mobilier de terminal (pour n’en nommer que quelques-uns). Avec le départ de la plupart des locataires, le terminal est devenu un lieu fantôme et étrangement silencieux. Les hangars se sont vidés en attendant leur sort ultime : être démantelés et vendus à la ferraille. Au son du compte à rebours, la direction a été encouragée à vendre ou à céder les actifs restants.

Le 16 novembre, la piste 03/21 a été fermée et les marquages effacés. Alors que la piste 15/33 fermait à 11 h 00 HNE, quelques aviateurs intrépides y ont tout de même effectué quelques posés-décollés et atterrissages avec arrêt complet. À moins de 15 minutes de la fermeture, trois avions Cessna (172 et 150) s’y sont posés. D’après les appels radio, un Cessna 172 en provenance de la région d’Ottawa est arrivé à 11 h 02. Il s’est donc contenté d’effectuer un survol à basse altitude, puis il a poursuivi sa route.

Le 24 novembre, une entreprise d’asphaltage a commencé à effacer les numéros et les marquages de la piste 15/33. Sur une note personnelle, se tenir sur une piste fermée et regarder des équipements lourds y circuler s’avère un peu déprimant. J’ai commencé à voler à Buttonville en 1993. Des amitiés s’y sont développées, ainsi que des souvenirs pour la vie.

Le 27 novembre, un seul avion se trouvait encore à Buttonville : un Beechcraft Musketeer non immatriculé (B19, certificat périmé depuis le 12 septembre 2022) avec des pneus crevés. Comme le propriétaire ne répond ni aux courriels ni aux appels de la direction de l’aéroport, l’avion pourrait se retrouver sur une remorque et vendu à la ferraille. Il semblerait que certains pilotes débrouillards auraient signifié leur intention de l’acheter et de le remettre en état de voler. Ce dénouement demeure néanmoins optimiste.

Chris Nowrouzi, PDG de FLYGTA Airlines, a commencé sa carrière dans l’aviation sur la piste de Buttonville, en tant qu’instructeur de vol, avant de cofonder FLYGTA Airlines à cet emplacement. L’entreprise y exploitait une salle d’embarquement (passagers et pilotes), y donnait des formations récurrentes et y administrait des activités d’entretien et d’affrètement. FLYGTA a prospéré au cours de ses années à Buttonville (et dans les autres aéroports où elle faisait des affaires). Chris Nowrouzi a grandi à Buttonville. « Je me souviens qu’en 2005, lorsque j’ai commencé à travailler là-bas, j’avais compté plus de 500 avions sur les aires et dans les hangars, parmi lesquels près de 50 appartenaient à l’école de pilotage. Buttonville était exceptionnellement occupé, avec un avion en attente à la position 20 pour le décollage et 10 autres dans le circuit. C’était un joyau qui fera partie de moi pour toujours. Des gens comme Dan Matovic et Sylvie Snutch ont eu une grande influence sur ma carrière avec leurs conseils judicieux. Je remercie tous ceux qui ont contribué à écrire l’histoire de cet aéroport… disparu, mais qui ne sera jamais oublié. »

Le responsable de la sécurité de l’aéroclub de Buttonville (Club COPA 44), David R. Cox, relate qu’il a passé deux merveilleuses décennies à l’aéroport municipal de Buttonville. Ce dernier a obtenu sa licence en 1963, et il a volé au départ de Buttonville depuis 1997. « Je me rends quotidiennement à Buttonville depuis deux semaines pour observer le début des travaux et faire mon deuil. Même si j’ai transféré mon avion à l’aéroport d’Oshawa, Buttonville me manquera assurément. À mon avis, cet aéroport était unique dans la région du Grand Toronto. »

Marvin Kalchman a découvert la passion de l’aviation plus tard dans la vie, déplaçant son ultraléger sophistiqué d’Edenvale à Buttonville en 2021, après avoir entrepris sa formation de pilote en 2018. Son domicile se trouvant à 20 minutes de route de l’aéroport, ce déménagement a augmenté ses occasions de voler. Marvin a récemment obtenu sa licence récréative à Buttonville. « Le service de conciergerie fourni par Buttonville Flightline était exceptionnel. Le personnel surveillait mon aéronef et me tenait informé de toute situation. Il n’y a jamais eu de problème pour faire sortir mon avion, même lors d’avis de dernière minute. La camaraderie qui régnait à l’aéroclub de Buttonville a favorisé la découverte de nouveaux amis pilotes prêts à partager leurs expériences et leurs conseils avec un pilote novice. »

Plusieurs commentaires, photos et vidéos ont été publiés sur Facebook et d’autres réseaux sociaux, témoins d’une émotion et d’une nostalgie palpables. Comme je le mentionnais dans une autre capsule au début du mois, les aéroports régionaux comme Buttonville s’avèrent aussi un lieu de rencontre pour les aviateurs et les passionnés d’aviation, où l’amour de l’aviation peut être partagé et renforcé. Nous souhaitons le meilleur pour la suite à tous les « relocalisés » ainsi qu’aux habitants de Buttonville. L’un des résultats positifs de la fermeture de l’aéroport est la création d’un manuel de fermeture d’aéroport, qui, selon la rumeur, pourrait être utilisé pour la fermeture de l’aéroport de Toronto Downsview (CYZD).