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Category Archives: COPA au travail

Chaque jour où des Harvard volent, c’est le jour du Souvenir

― Par Calvi Leon, journaliste à l’Initiative de journalisme local, London Free Press (Photo : Gustavo Corujo)

Des avions d’entraînement Harvard de la Seconde Guerre mondiale cloués au sol depuis des lunes peuvent retourner faire des prouesses dans le ciel grâce à des passionnés d’aviation.

15 heures de maintenance pour 1 heure de vol, plus de 10 000 pièces et 50 jours consacrés aux réparations : voilà quelques chiffres qui traduisent à peine le labeur des passionnés qui se dévouent à la restauration de ces avions patrimoniaux.

« Ces avions, c’est notre histoire », fait valoir Shane Clayton, directeur technique et président du musée et des archives de la Canadian Harvard Aircraft Association, à propos des aéronefs Harvard. « Pour les gens qui sont restés chez eux pendant la guerre, et dans les années 1950, ici au Canada, c’est la guerre qu’ils ont vue. Ils ont assurément vu des avions Harvard voler. »

Constituée de bénévoles dévoués, l’Association de Tillsonburg (au sud-est de London) redonne vie à ces avions du patrimoine canadien depuis 1985.

Le modèle Harvard était l’avion monomoteur de pointe sur lequel plus de 130 000 équipages ont été formés au Canada pendant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre du plan d’entraînement aérien du Commonwealth britannique : un programme d’entraînement militaire conjoint avec les nations alliées. « Les instructeurs étaient littéralement des héros méconnus », déclare M. Clayton.

« Le programme de formation s’est avéré la plus grande contribution du Canada à la Seconde Guerre mondiale parce qu’il n’a pas seulement été mis à parti par les pilotes canadiens, mais aussi par des pilotes britanniques, américains, de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie, de l’Indonésie, de la Jamaïque et de l’Inde. Tout le monde venait ici pour recevoir sa formation », poursuit-il.

Piloté pour la première fois en 1938, le Harvard a été utilisé comme avion d’entraînement de 1939 à 1965. L’Association abrite huit de ces avions d’époque, ce qui en constitue la plus grande flotte en Amérique du Nord. Trois d’entre eux sont entrés en service en 1941, tandis que les cinq autres ont pris leur envol en 1952.

Reconnu pour son rugissement de moteur distinctif et sa roue de queue robuste, le Harvard n’était pas un avion facile à piloter, principalement en raison de son atterrissage difficile, indique M. Clayton. « Comme le Harvard était plutôt difficile à piloter, lorsque vous le maîtrisiez, vous pouviez pratiquement piloter n’importe quoi. »

Il estime que plus de 1000 pilotes sont décédés à la suite d’accidents survenus pendant des séances d’entraînement sur un Harvard : soit en raison de contraintes météorologiques ou de problèmes mécaniques.

Mesurant près de 9 m de long, près de 13 m d’envergure et plus de 3 m de haut, cet avion comporte un habitacle en tube d’acier, tandis que son cône de queue et ses ailes sont en aluminium monocoque. Les surfaces de commande sont recouvertes de tissu. L’avion peut voler jusqu’à quatre heures à 120 kn/h (222 km/h). « Ces avions sont essentiellement construits comme une bécosse en brique », exprime M. Clayton à la blague. « Ils sont faits pour être battus par les pilotes et résister aux dommages. »

Sous un manteau jaune vif se trouve un moteur Pratt et Whitney Wasp de 600 HP, connu sous le nom abrégé de Wasp. C’est le même moteur qui a propulsé d’autres avions de certains pilotes de légende, dont le Lockheed 10 d’Amelia Earhart.

« Aujourd’hui, il reste moins de 100 avions Harvard au Canada, dont plusieurs séjournent dans des musées. On estime que 40 à 50 de ces avions d’entraînement pourraient être restaurés pour reprendre le vol », fait remarquer M. Clayton.

Le sud-ouest de l’Ontario abritait plus de 20 écoles de pilotage pendant la Seconde Guerre mondiale, précise-t-il. À Tillsonburg, l’héritage de ces avions historiques se poursuit grâce à une quinzaine de pilotes certifiés et près de 50 bénévoles. Parmi les différentes équipes se trouvent celles chargées des activités de restauration et de maintenance, lesquelles révisent et réparent les quelque 10 000 pièces nécessaires au vol. Par exemple, chaque aile compte 107 boulons. La majeure partie de l’entretien, y compris les inspections annuelles et les révisions, se déroule l’hiver lorsque les avions sont entreposés dans les hangars.

Le coût pour piloter un Harvard est d’environ 600 $ de l’heure, fait savoir M. Clayton. Les frais de restauration, de conservation, d’exposition et de pilotage de l’avion sont assumés par les dons des membres et des visiteurs. Une grande partie du financement de l’organisme à but non lucratif provient des vols en avion offerts au public entre avril et le jour du Souvenir.

Cette année, cette journée du 11 novembre sera soulignée par le vol de trois Harvard de l’Association au-dessus du cénotaphe de l’ancien hôtel de ville de Toronto la semaine prochaine. Néanmoins, c’est chaque jour que le Harvard rend hommage aux anciens combattants canadiens qui ont servi pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. « Le beau de ces avions en vol, c’est que chaque fois que vous le voyez, c’est le jour du Souvenir », souligne fièrement M. Clayton.

Bien que les longues heures investies dans ces aéronefs puissent sembler un prix fort élevé pour les maintenir en état de marche, pour lui, on ne peut pas mettre un prix sur un héritage à partager avec les gens. « Parfois pendant l’hiver, alors que vous travaillez sur ces appareils et que les travaux ne semblent pas avancer assez vite, vous vous dites : pourquoi diable suis-je en train de faire ça? », raconte M. Clayton. Puis arrive le printemps. Les avions prennent leur envol et exécutent des prouesses devant des dizaines de milliers de personnes. Tout le monde arrête ce qu’il fait pour les regarder. « J’ai aidé à rendre tout ça possible. Voilà où se trouve la récompense. »

Le taxi volant de Sergei Mjatelski ravit les communautés du Dehcho

La compagnie Goose Flying Service est formée de Sergei Mjatelski et de son Cessna 170. (Photo : Claudia Bittner)

— Par Sarah Sibley, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Cabin Radio

C’est un oiseau, c’est un avion… Depuis mars, Goose Flying Service a transporté des résidents et des fournitures dans les petites communautés de la région du Dehcho des Territoires du Nord-Ouest.

Sergei Mjatelski, propriétaire et exploitant de l’entreprise, vit à Fort Simpson depuis six ans. Il déclare que le service qu’il offre – une exploitation à un seul homme – est un « taxi du ciel » comblant le vide de transport dans la région par des vols nolisés accommodant une ou deux personnes.

Les communautés du Dehcho, dont certaines comptent moins d’une centaine d’habitants, sont parfois difficilement accessibles. Au printemps et à l’automne, la formation et la rupture des glaces empêchent les traversiers de circuler, et les routes de glace ne sont pas stables, isolant même parfois le centre régional de Fort Simpson.

D’autres communautés ne disposent même d’aucun accès routier en été lorsque les routes de glace ont fondu. Ce faisant, M. Mjatelski est d’avis que les vols nolisés ont un rôle important à jouer pour aider les gens à continuer leur vie, qu’il s’agisse de se rendre au travail, d’assister à des rendez-vous médicaux ou d’aller chercher des marchandises.

« Je me dévoue à un petit marché », a commenté le pilote. « Si une seule personne doit être déplacée, il est plus abordable de voler avec moi. S’il s’agit d’un groupe, une compagnie aérienne structurée pour ce marché convient mieux. »

M. Mjatelski est bien conscient des risques de démarrer une entreprise pendant la pandémie de COVID-19, mais il ajoute aimer relever des défis.

« Au moins, je peux tirer parti du fait qu’il s’agit d’un service essentiel – voler – ça doit continuer », a-t-il fait valoir. « Les personnes des communautés concernées doivent continuer d’aller et venir malgré la COVID qui persiste. »

Jusqu’à présent, la communauté qu’il visite le plus fréquemment est Sambaa K’e, à l’est de Fort Liard et à environ 100 km de toute autoroute toutes saisons. Les quelque 90 habitants de Sambaa K’e n’ont aucun accès routier en été.

Dennis Deneron, un habitant de Sambaa K’e qui travaille à l’usine de traitement d’eau locale, a volé plusieurs fois avec M. Mjatelski. M. Deneron dit qu’un avion plus petit signifie des coûts moindres par rapport aux autres options.

Il a déclaré à Cabin Radio que ce service a facilité les livraisons et le courrier : un geste de routine pour la plupart des Canadiens, mais moins évident lorsqu’il n’y a pas de route près de chez vous.

«M. Mjatelski possède un bel avion et c’est agréable de voler avec lui. Nous le connaissons depuis un bon moment », a commenté M. Deneron.

« C’est notre banquier, notre livreur… il est tout pour nous! Vous pouvez simplement lui donner une enveloppe et il la déposera à la banque ou là où elle doit aller. C’est un bon service! »

M. Mjatelski souhaite garder son entreprise petite. Il s’occupe personnellement de toutes les tâches associées à la gestion d’une compagnie aérienne à une seule personne : du pilotage de l’avion à la réalisation de la paperasse.

La seule raison qui pourrait changer la done, conclut-il, c’est le retour du tourisme sur le territoire, ce qui apporterait un mouvement de visiteurs et des demandes accrues au Dehcho. Pour l’instant, on ne peut pas dire quand cela arrivera.

L’aéroport Richard W. LeVan vendu et les terrains environnants déclarés excédentaires

― Par Cory Bilyea, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Wingham Advance Times (Photo: Steve Bond)

Le conseil de North Huron a donné son aval à une entente de principe incluant l’achat et la vente de l’aéroport Richard W. LeVan de Wingham. Dans le cadre de l’accord, l’aéroport doit demeurer en exploitation les 15 prochaines années.

Papple Aviation (propriété de Summer et Tyler Papple) a acheté les 77 acres de l’aéroport – comportant la piste, le terminal, les hangars et l’héliport – pour un montant non divulgué. Le Wingham Advance Times a fait plusieurs demandes à la municipalité pour obtenir des détails sur le prix de vente, mais aucune réponse n’avait été reçue au moment de mettre sous presse.

Le Conseil a demandé au directeur des finances de placer les recettes de la vente de l’aéroport dans un fonds de réserve jusqu’à ce qu’il statue sur la meilleure façon d’utiliser ce capital au profit des contribuables.

Le Conseil a également demandé au personnel de commencer le processus de déclaration des 371 acres de terrain et de boisé entourant l’aéroport, qui sont actuellement loués, comme terrains excédentaires aux besoins du canton, en vue de la vente éventuelle de ces derniers.

La directrice des travaux publics, Jamie McCarthy, a présenté son rapport sur la vente et la déclaration des lots excédentaires au conseil de North Huron lors de la réunion ordinaire du 1er novembre.

Les conditions de vente suivantes ont été acceptées par les deux parties :
• l’acquéreur s’engage à exploiter les terrains de l’aéroport selon leur vocation actuelle pendant les 15 prochaines années;
• l’acquéreur s’engage à acheter ou à louer les hangars aux locataires actuels;
• l’acheteur s’engage à soutenir la poursuite des services de transport aérien médical ORNGE à l’aéroport; et
• l’acquéreur s’engage à laisser libre accès à la servitude située à la limite ouest de la propriété.

Robert Warwick, qui loue actuellement les 371 acres que le Conseil envisage de déclarer terrain excédentaire, a personnellement demandé que le conseil examine attentivement sa situation, afin qu’il puisse faire partie de la solution plutôt que du problème.

M. Warwick a déclaré qu’il aimerait avoir des éclaircissements concernant les conditions de sa location. Il a expliqué qu’il était un peu perplexe, ayant entendu des informations contradictoires sur ce qui allait se passer. « J’aimerais continuer de louer ces terrains à l’aéroport aussi longtemps que possible », a-t-il indiqué.

Après discussion sur le libellé de la motion, et pour clarifier la situation de M. Warwick, le Conseil a amendé la motion pour inclure la date à laquelle un avis devra lui être remis.

La déclaration de terrain excédentaire et la résiliation anticipée du bail ne signifient pas la vente systématique du terrain. Tout un processus doit se dérouler avant qu’une vente puisse être conclue.

Selon le document de bail fourni par Mme McCarthy dans son rapport, le bail actuel de cinq ans entre M. Warwick et le canton devait initialement prendre fin en 2024. Étant donné qu’un avis écrit de résiliation du bail doit être remis au locataire le 1er août pour l’aviser de quitter le terrain pour le 31 décembre de la même année, le conseil a convenu qu’un avis soit remis au locataire le 1er août 2022 pour l’aviser de quitter les lieux à la fin de 2022.

Le rapport de Mme McCarthy stipule : « l’intention du personnel est de fournir au locataire un avis de résiliation le plus tôt possible, selon les conditions de l’accord, afin de l’aider à choisir au mieux le type de culture à planter. Un type de culture avec une période de croissance plus courte permettra une période de transition plus courte à un acheteur éventuel ».

Le Conseil a autorisé le personnel à entamer une démarche de vente du terrain excédentaire en utilisant la méthode de publicité directe, et à lui soumettre un rapport dans une prochaine réunion avec les offres et expressions d’intérêt pour examen.

Bell Textron Canada offre de nouveaux services de MRO

Le 6 octobre, Bell Textron inc. a annoncé l’ajout d’un nouveau service d’entretien, réparation et révision (MRO) dans ses installations de Mirabel au Québec.

Bell explique que la demande croissante de soutien et de service à la clientèle en Amérique du Nord l’a incitée à fournir des services de MRO directement aux exploitants d’aéronefs Bell au Canada. L’installation de Mirabel fournit ces services à une gamme d’aéronefs, du Bell 206 – le premier aéronef commercial de Bell produit au pays – à l’aéronef commercial actuellement en production.

« Nous sommes à Mirabel depuis 35 ans. Notre usine effectue des travaux de composite, d’assemblage final, de finition et de peinture. Nos installations abritent également des activités d’ingénierie et de soutien technique », a indiqué Steeve Lavoie, président de Bell Textron Canada. « Alors que la demande de service d’entretien augmentait, il nous est apparu évident que nous avions la possibilité d’étoffer le soutien à nos clients. »

Bell est entrée sur le marché canadien en 1986, et elle est rapidement devenue un joueur incontournable dans le monde des hélicoptères au Canada, soutenant la Garde côtière canadienne, l’Aviation royale canadienne, la Sûreté du Québec et les propriétaires privés en Amérique du Nord. Bell a produit plus de 5600 aéronefs commerciaux, en activité partout dans le monde.

« Bell est reconnue à la grandeur de la planète pour son soutien et ses services de pointe. Nos clients sont notre priorité, et nous continuerons d’être à l’écoute pour leur offrir la meilleure expérience qui soit pendant toute la durée de vie de leur aéronef, ici même au Canada », a conclu Chad Nimrick, directeur Soutien et services chez Bell.

(Photo : Bell Textron Canada)

Un arrêté ministériel arrête le développement de l’aérodrome de Saint-Roch – encore

Le 4 mai, le ministre Marc Garneau a émis un autre arrêté ministériel empêchant l’aérodrome de Saint-Roch-de-l’Achigan de voir le jour. Il s’agissait du deuxième arrêté après la première en août 2019, lorsque les promoteurs ont présenté leurs premiers résultats de consultation. Les anciens responsables de Mascouche maintenant développeurs de St-Roch avaient pris note des commentaires du ministre la première fois et avaient ajusté leurs actions pour les intégrer pour une nouvelle version du rapport de consultation en décembre 2019. Après des mois de délibération, une triste justification a été envoyée aux développeurs quant aux raisons pourquoi l’aérodrome ne pouvait pas voir la lumière.

Parmi les raisons, citons que le ministre donne de la crédibilité à un référendum illégitime des opposants; il discrédite l’Étude d’impacts économiques de l’aviation générale préparée en 2017 par COPA; il mentionne que les unités de formation au pilotage ne résoudront pas nécessairement la pénurie de pilotes, donc de nouvelles ne sont pas nécessaires et la dernière mains non la moindre, c’est qu’au fil des ans, les gens de l’aérodrome fermé de Mascouche ont trouvé des solutions temporaires et ont pu se relocaliser, alors ils n’ont pas nécessairement besoin de Saint-Roch malgré tous les investissements en temps et en argent au fil du temps.

Lisez la lettre du président de la COPA, Bernard Gervais, au ministre Garneau en réponse à l’arrêté ministériel ci-dessous.

Commentaires COPA arrêté ministériel SRA

Du bureau du PDG de la COPA

COPA participe toujours aux rencontres de l’industrie et Transports Canada. Une grande partie du travail tourne naturellement autour de ce qui impacte les opérateurs qui ont subi des pertes massives au cours des dernières semaines. Vous pouvez voir les éléments qui découlent de ces rencontres COVID-19 ici.

Une question qui a été posée au cours de certaines des sessions en direct que j’ai eues est « quand pouvons-nous remonter à nouveau ? » La réponse est de suivre vos directives provinciales de confinement et de déplacement, comme vous le feriez avec votre voiture. Et demandez-vous, est-ce vraiment essentiel (autre que votre besoin de voler) ?

Vols humanitaires

Nous avons clairement entendu nos membres qui se proposent pour aider avec leur aéronef. Il y a quelques semaines, nous avons offert au gouvernement fédéral nos ressources COPA par le moyen de nos Clubs COPA, avec nos aéronefs et nos pilotes d’aviation générale. Ils nous ont rappelés pour explorer les possibilités, l’intérêt venant principalement du ministère Affaires autochtones et du Nord Canada. À l’heure actuelle, ce ne sont que des discussions et il n’y a rien d’officiel ni de besoin spécifique d’exprimé. Il y aurait une coordination avec la Sécurité publique Canada et d’autres ministères et très probablement les provinces. Si quelque chose en ressort, nous allons contacter les Clubs COPA directement.

Communications, congrès et plus (att : non-membres)

Au cours des deux dernières semaines, j’ai tenu des présentations Facebook Live en essayant de répondre à vos questions et préoccupations, qui ont généré plus d’un millier de vues. C’est notre façon de vous tendre la main et de rester en contact pendant ces périodes difficiles. Vos questions et commentaires sont extrêmement importants pour nous. Vous pouvez voir les présentations précédentes sur notre page Facebook.

Je suis heureux de dire qu’avec les questions et commentaires que nous recevons, nous continuerons à le faire même après la fin du confinement du COVID-19. Demeurez à l’écoute.

Le congrès COPA 2020 à CYJN :
Nous reportons notre convention de 2020 à 2021. Elle aura lieu du 24 au 26 juin 2021, toujours à Saint-Jean-sur-Richelieu (CYJN). Plus de détails à venir.

COPA et AirVenture (Oshkosh) 2020 :
Rien d’officiel encore de la part de l’EAA, mais nous confirmons que ni la COPA ni aucun de nos partenaires ne seront là. Nous allons juste faire encore mieux en 2021. Encore une fois, demeurez à l’écoute.

Plus (attention aux non-membres) :
Au cours de nos présentations Facebook Live, j’ai remarqué de nombreux non-membres conscients des avantages d’être un membre de la COPA profitant de notre situation, sans nécessairement vouloir être membres.

Saviez-vous que lorsque quelque chose se produit ou qu’une question est soulevée au sujet de l’aviation générale au pays, Transports Canada se tourne vers nous, COPA ? Lorsqu’un changement est proposé, quelque chose d’important doit être validé, on se tourne vers la COPA. Lorsque les questions doivent être débattues et portées devant les tribunaux, les fonds de nos membres sont là pour les défendre et, en fin de compte, tous les aviateurs du pays en bénéficient ? Je pourrais en rajouter encore et encore.

Au cours des prochaines semaines, notre intention est de restreindre cette infoLettre aux membres seulement. Pour les non-membres qui constatez les avantages de notre association au pays, pourquoi ne pas vous joindre à nous ?

L’Aéroport Mascouche / Les Moulins : L’aéronautique, c’est fédéral

La Cour suprême du Canada (CSC) a annoncé le 16 avril qu’elle n’entendrait pas la cause de la Procureure générale du Québec (PGQ) c.9105425 Canada Association, et al., validant ainsi la décision de la Cour supérieure du Québec de 2018 que le ministère de l’Environnement du Québec n’a pas compétence constitutionnelle sur les aérodromes, qui sont sous réglementation fédérale.

Les lecteurs d’infoLettre COPA se souviendront peut-être des rapports antérieurs en 2018 concernant les luttes qui ont duré près d’une décennie, que le développeur d’un aérodrome agrandi à Terrebonne, au Québec, a eu avec les autorités locales et provinciales pour savoir qui avait compétence sur le terrain.

Le promoteur avait eu l’autorisation de Transports Canada pour déplacer l’aérodrome de Mascouche vers un terrain à proximité (après consultation publique), mais les travaux ont été arrêtés par le gouvernement municipal et provincial, invoquant le non-respect de la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec (LQE).

À l’époque, la COPA avait le statut d’intervenant dans l’affaire et des fonds de défense du droit de voler ont été utilisés pour fournir des arguments juridiques et plaider en appui de la compétence fédérale en ce qui a trait aux aérodromes.

La Cour supérieure du Québec a jugé que la LQE était constitutionnellement inapplicable. Pendant ce temps, le développeur et la municipalité ont conclu un accord qui a permis au développement de se poursuivre.

La PGQ a porté appel devant la Cour d’appel de Québec, qui a rejeté l’affaire. La PGQ a alors demandé la permission d’en appeler à la Cour suprême du Canada et nous avons obtenu le résultat actuel.

Bien que la CSC ne donne aucune raison de ne pas entendre les cas, un résumé de ce cas est fourni sur son site Web.

Suivi des rencontres virtuelles sur Facebook

Encore plus de nouvelles, de détails et autres choses arrivant à une vitesse qui rend le tout difficile à suivre en ces temps de pandémie.

C’est pour cette raison que nous avons pensé qu’il serait utile d’aller directement aux membres par le biais de sessions Facebook Live, ce que nous avons fait ce mercredi 2 avril (le 1er avril en anglais). Avant la tenue des sessions, nous avons invité les membres à nous envoyer leurs questions. J’ai répondu à une vingtaine de celles-ci, allant de l’ADS-B, ce que COPA recherche dans mon successeur et, évidemment, les questions relatives à la COVID-19.

L’une de ces dernières était de savoir s’il y aura une exemption ou un délai approuvé pour les vérifications de compétence en instruments, comme il y en a pour les certificats médicaux. La réponse simple est non, et ce pour les raisons suivantes :

  • Une qualification de vol aux instruments (IR) n’expire pas;
  • Il existe un certain nombre de façons de répondre à mis à jour, comme le précise l’article 401.05(3) du RAC, y compris la conduite d’une vérification de la compétence en instrument (IPC), la vérification des compétences des pilotes (PPC), etc.
  • Étant donné que la compétence en matière de vol aux instruments est une aptitude qui se détériore, un problème reconnu par le Bureau de la sécurité des transports, Transports Canada (TC) n’envisage pas de supprimer l’exigence de mise à jour du RAC 401.05(3) pour le moment.

Un autre membre a demandé s’il y aura une exemption ou un délai accordé pour l’inspection annuelle de 12 mois de nos aéronefs et, encore une fois, la réponse est non, parce que les Organismes de maintenance agréés (OMA) et les techniciens d’entretien d’aéronefs (TEA) sont considérés comme des services essentiels, donc disponibles. Vous pouvez lire la liste des services essentiels envoyés à COPA par TC ici.

Les sessions Facebook Live ont été enregistrées et sont disponibles sur notre page Facebook; la session française se trouve ici ou sur YouTube.

Pour que cet article demeure lisible, je vous invite à lire les procès-verbaux des réunions entre TC et l’industrie qui ont lieu environ trois fois par semaine par vous-mêmes. Les réunions ont commencé pour les collectivités du Nord, mais se sont transformées en un champ d’application plus large : Conférence téléphonique de l’industrie et de l’aviation civile sur la COVID-19. Les notes (disponibles en anglais seulement) sont ici pour le 23 mars, 25 mars, 27 mars, 30 mars et le 1re avril.

Enfin, SVP soyez responsable et faites votre part pour éviter de propager le virus. Nous vous encourageons fortement à suivre les consignes de l’Agence des services frontaliers du Canada et, évidemment, les recommandations de vos responsables locaux de la santé.

Le mieux serait évidemment de demeurer à la maison et faire du rattrapage de vos magazines COPA Flight ou des Sécurité aérienne – Nouvelles de TC.