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COPA et Breitling – Navitimer World COPA

En juillet 2016, Breitling a fièrement présenté le chronographe Navitimer World COPA, une édition limitée à 50 exemplaires créée en l’honneur de la «Canadian Owners and Pilots Association» et parfaite pour voler à travers tous les fuseaux horaires. La Navitimer s’est imposée comme un objet-culte pour les pilotes et les passionnés d’aéronautique depuis son lancement en 1952 – la même année où fut fondée la COPA. Doté d’un mouvement de chronographe automatique certifié chronomètre (COSC), ce nouveau modèle exclusif dans la collection Navitimer, rend hommage au rôle de la COPA et arbore le logo classique de l’association sur son cadran et son fond de boîtier.

Cliquer ici pour vous procurer votre nouvelle montre!

Mot du Président – Decembre 2016

Encore en IMC, mais la piste est en vue.

Aménagement responsable des aerodromes

L’aérodrome Mascouche/Terrebonne est approuvé!

Dans le dossier de l’Aménagement responsable des aérodromes (ARA) que nous suivons depuis quelques années, suite au tristement célèbre Bill omnibus C-43 à la fin de 2014, nous pouvons affirmer que nous sortons des nuages et que la piste est en vue. En effet, huit mois, jour pour jour, après que le 4 Mars dernier le ministre des Transports Marc Garneau ait publié un arrêté ministériel « Interdisant l’aménagement d’un aérodrome dans les villes de Mascouche et Terrebonne », le ministre a émis une « non-objection » officielle pour commencer l’aménagement sur le nouveau site. Les seules conditions émises sont de poursuivre les activités de façon sécuritaire tout en respectant les collectivités avoisinantes.

C’est une excellente nouvelle car c’est la toute première fois au pays qu’une consultation était obligatoire. Elle l’a même été avant que le règlement officiel ne soit en vigueur en janvier 2017 (voir l’autre sujet de ma chronique).

Il est agréable de constater que dans la réponse officielle, Transports Canada (TC) reconnait nettement les avantages économiques qu’un tel projet apporte aux communautés. À la fois permettre aux écoles de pilotage existantes de poursuivre leurs activités et entrainer nos futurs pilotes mais aussi dans les prochains mois, construire plusieurs hangars au nouvel aérodrome alors qu’une centaine d’avions devront y déménager.

COPA travaillera avec les développeurs de Mascouche et TC pour évaluer si le processus de consultation aurait pu être mieux fait ou peut-être différemment, tenter tirer des leçons de ce précédent historique. Le but est de partager et possiblement appliquer les éléments gagnants de cette recette ailleurs au pays, au bénéfice de tous.

Gazette II, nouveaux aérodromes et aérodromes existants (sortez vos caméras!)

Le 30 septembre 2016 la règlementation de l’ARA a été publiée dans la Gazette partie II, entrant en vigueur le 1er janvier prochain.  Un point nous préoccupe particulièrement: les aérodromes « ad hoc » (qui opèrent moins d’un certain nombre de jours par an) ne sont pas exemptés.  En d’autres mots si, quelquefois par année vous utilisez un nouvel endroit terrestre comme lieu d’atterrissage, ce lieu serait sujet à une consultation.  Après discussions, TC nous assure que les activités aéronautiques itinérantes sont exemptes des consultations, mais malheureusement ça ouvre la porte à beaucoup d’interprétations.

Les aérodromes clairement exemptés sont les hydro-aérodromes (gelés ou non); les aérodromes utilisés principalement à des fins agricoles; les héliports et aérodromes temporaires pour offrir des services d’urgence. Tout aérodrome existant a un droit acquis et est exempté, aucune consultation n’est nécessaire.  Toutefois si l’aérodrome existant n’est pas dans le Supplément de vol (CFS), la preuve de son existence avant le 1er janvier doit être faite (prenez des photos, Google Earth, etc.).

COPA travaillera de concert avec TC pour s’assurer que les intentions initiales de l’ARA soient respectées. Vous pouvez consulter la loi en détails en allant au: http://tinyurl.com/nenaxyk

Aider vos collègues

Si vous avez des connaissances dans une des disciplines suivantes; médicales, légales, aérodromes et aéroports, aéronefs récréatifs, hydravions, licences, assurances, gouvernement fédéral, systèmes de navigation aérienne et vols transfrontaliers, COPA a besoin de vous.

Contactez-moi (bgervais@copanational.org.) et aidez-nous à aider l’association.

 

Mot du Président – Novembre 2016

Les éoliennes de Collingwood partent au vent

Une belle victoire pour notre liberté de voler

Encore une fois, mission accomplie. Vous vous souvenez de notre magazine d’août 2016, où je vous demandais de contacter votre député fédéral pour demander à Transports Canada (TC) de mettre un terme à l’érection d’éoliennes, sachant que le ministère avait le pouvoir de le faire? Ce dernier ne l’a pas fait, mais le fonds de défense du droit de voler de COPA, oui.  Le 7 octobre, le tribunal de l’environnement de l’Ontario s’est officiellement prononcé contre l’érection de huit éoliennes de plus de 500 pieds aux abords d’aérodromes, considérant qu’elles posent un risque à la vie humaine (bon, l’aide de chauvesouris). On parle d’une portée provinciale, nationale et possiblement internationale.

Le plus surprenant avec plus de 2 000 pages imprimées, c’est de se retrouver avec un verdict si clairement exprimé. Deux personnes se sont penchées sur les témoignages et soumissions présentées, arrivant à la conclusion qu’il y avait un risque pour la vie si ces éoliennes étaient érigées.  La décision cite plusieurs fois les soumissions de COPA, en plus document de TC le TP1247F «Utilisation des terrains au voisinage des aérodromes ».  Encore plus surprenant est que ces individus disent qu’il y a un risque alors que le ministre lui-même par sa lettre-type, ne cite que ses pouvoirs de réglementation au niveau de l’éclairage.  Erreur!  Selon la loi sur l’aéronautique, le ministre aurait facilement pu se prononcer sur les risques à la vie humaine dans le domaine de l’aéronautique.  Mais les attachés politiques du ministre travaillaient pour la première ministre de l’Ontario, à vous de tirer vos propres conclusions.

Le travail de COPA est au bénéfice de toute l’aviation générale au pays. Vous attendez-vous à autre chose d’une association qui s’attarde à faire progresser, promouvoir et préserver la liberté canadienne de voler ? Allez-donc chercher les non-membres pour les inciter à s’associer à COPA. Nous avons tout à gagner à s’assembler.

Le développement responsable des aérodromes. (Mascouche CSK3, QC) – Suite

En avril dernier je vous relatais le fait que le 4 mars, le ministre des transports Marc Garneau signait un arrêté ministériel interdisant le développement d’un aérodrome dans les municipalités de Mascouche et Terrebonne. L’aéroport de Mascouche, en place depuis près d’un demi-siècle, ferme le 15 novembre.   Les développeurs espèrent déménager sur un site non-bâti à moins de 2 km.  Un processus de consultation a eu lieu jusqu’au 27 avril, et ils ont déposé le rapport moins de 30 jours après.  Ils ont aussi fait un excellent travail en suivant l’arrêté et les normes qui s’y trouvaient.  Étant un des premiers cas, la COPA a aussi été très intéressée et impliquée dans le processus, voulant s’assurer de la qualité et de la conformité pour ce qui s’ensuivrait.  Au moment d’écrire ces lignes, plus de 136 jours se sont écoulés et nous n’avons toujours pas de réponse.  En fait, les seules réponses reçues sont celles du genre «nous vous appellerons ».  Et ce malgré mes offres au ministre Garneau pour avancer le dossier, indiquant que le processus sur lequel COPA et l’industrie avons travaillé, de concert avec TC, ne devait pas être politisé.  Et devait prendre 30 jours.  Qu’est-ce qui cloche alors? Plutôt deplorable.

Donnez-nous un coup de main!

COPA lance un appel à tous pour des volontaires qui sauront aider leurs collègues. Nous sommes à la recherche d’experts (aussi connus en anglais comme Subject Matter Experts ou « SME ») qui pourront, de temps en temps, fournir une aide à leurs collègues COPA via le bureau national. On parle de dix à quinze minutes par mois ou moins, sur des sujets très spécifiques. Il y en a dix : médical, légal, aérodromes/aéroports, aéronefs récréatifs, hydravions, licences, assurances, gouvernement fédéral, système de navigation aérienne, vols transfrontaliers.  Si vous avez une expertise dans un ou l’autre de ces sujets, SVP contactez-moi et aidez-nous à aider l’association.

 

Mot du Président – Octobre 2016

Nouvelle présence sur le web en 2017

Version actualisée accessible sur mobile

Site Web

J’en ai parlé, vous l’avez demandé, ça s’en vient. Non, il ne s’agira pas d’une nouvelle “page web” comme telle, –on me dit par ailleurs que le terme est désormais archaïque–, mais nous essaierons sûrement d’en faire le centre d’information et de documentation par excellence dont nos membres ont tant besoin. Le plus important toutefois est que cette mine de connaissances sera facilement accessible par téléphone mobile, ce qui vous permettra de la consulter pendant que vous attendez le bus, que vous êtes assis dans la salle d’attente chez votre dentiste, ou à l’abri dans votre hangar, à espérer la fin de l’orage. Soyez aux aguets pour ce nouveau service au début de 2017.

Sondage

Notre sondage quinquennal est sur le point d’être expédié à ceux d’entre vous qui ont été choisis pour constituer un groupe-échantillon. Ailleurs dans ce numéro, vous trouverez des précisions additionnelles, mais je me dois de vous signaler ici qu’il s’agit de la plus importante parmi toutes nos démarches de cueillette d’informations. En fait, cet exercice nous permet de rassembler la vaste majorité des données sur lesquelles nous appuyons nos efforts, sur ce qui nous définit et, ultimement, permet aux membres de livrer le fond de leur pensée ou de dicter leurs volontés. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous rendre sur notre “vieille” page web afin de consulter les formulaires de cueillette utilisés en 2007 et 2012. Il n’y a qu’à chercher “À-propos de COPA”(“About COPA”) et “Sondages COPA” (“COPA Surveys”).

Un placement judicieux de 100$ peut vous valoir une Breitling

Notre Fonds du droit de voler a déjà servi à défrayer bien des dépenses relatives à la protection de nos intérêts et ce, même jusque devant la Cour suprême du Canada. Ce fonds est l’intraveineuse qui alimente notre mission de faire “Progresser, promouvoir et préserver notre liberté de voler au Canada”. Et ça fonctionne.

Loin d’être une sinécure, le maintien à flot de ce trésor de guerre reste une tâche ardue. Et c’est pourquoi nous avons besoin d’aide.

Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, Breitling, la grande marque de l’horlogerie suisse renommée pour ses chronographes d’aviation, fait désormais partie de la famille de nos commanditaires. Breitling fabrique la montre COPA Navitimer-World, un modèle exclusif. Nous sommes particulièrement honorés d’être ainsi reconnus par une entreprise aussi prestigieuse.

Comme si ce n’était pas suffisant, Breitling nous appuie également dans notre effort de financement en offrant une montre Breitling Colt pour homme ou pour dame, d’une valeur de 3 000$ à être tirée au sort parmi ceux qui auront contribué à regarnir nos coffres. Chaque don de 100$ versé d’ici la tenue de notre congrès du 24 juin 2017 vaudra une chance de gagner cette magnifique pièce. Il s’agit probablement du seul tirage où vous gagnez de toute façon, puisque les sommes ainsi recueillies serviront de toute manière à protéger vos intérêts. Difficile à battre! Voyez l’annonce ailleurs dans votre revue, ou téléphonez-nous au bureau. Aidez-nous à vous aider en contribuant au Fonds du droit de voler!

Postes disponibles au sein de COPA

Le seul contact direct que plusieurs d’entre nous ont eu avec COPA a peut-être été avec notre expert par excellence sur toutes les questions aéronautiques imaginables, le vice-président Patrick Gilligan. Patrick aura été un ami, un mentor, un guide et un conseiller pour plusieurs d’entre vous, et même auprès de non-membres. Il a été propriétaire de 89 avions et pourrait facilement remplir à lui seul tout un livre sur l’histoire de l’aviation au Canada, en se contentant de raconter ses propres activités. Sa passion contagieuse pour l’aviation a été un atout extraordinaire pour COPA, comme plusieurs pourront en témoigner. Tout ça pour vous dire que Patrick prendra sa retraite à compter de juin et qu’il est temps de lui trouver un remplaçant. Patrick a l’intention de transmettre ses vastes connaissances et léguer le fruit de son expérience à la personne qui lui succèdera. Si ça vous tente, vous trouverez une description des tâches sommaire, ailleurs dans nos pages.  Le défi vous intéresse? Vous aimeriez pour porter à l’aide vos compagnons aviateurs de tout le pays? Consultez la description des tâches et posez votre candidature.

 

 

Mot du Président – Septembre 2016

Au lit avec un éléphant

Si vous suivez un peu les nouvelles en aviation, vous savez que les É-U ont assoupli les règles de ce qu’ils appellent le médical de classe 3 (catégorie 3 au Canada). Les grandes associations américaines (EAA, AOPA) étaient sur le dossier depuis des années.  Pour elles, c’est une grande victoire et avec raison car il n’y a pas vraiment d’autres options pour leurs membres.  Nous avons eu plusieurs demandes et questions de la part de nos membres, à savoir si COPA allait s’engager dans une telle croisade.  La réponse est tout simplement non, pas dans un avenir prévisible.  Parce que nous avons déjà une autre option pour répondre aux besoins de nos membres.  Pour ce qui touche à ces points et pour ceux qui nous ont posé ces questions, Patrick Gilligan a écrit un article sur la situation plus loin dans le magazine.

À juste titre, nous nous tournons vers les É-U pour entrevoir des changements qui pourraient survenir ici, mais nous sommes un pays distinct et souverain (je suis encore surpris lorsque des membres ou non-membres me disent « je suis déjà membre de EAA ou AOPA, pourquoi devrais-je être membre de COPA? »). Les entités aéronautiques du monde entier se tournent vers l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) où les critères, normes, politiques, etc. qui peuvent être appliqués globalement sont définis.  Le but est de définir des jalons pour une mobilité globale sécuritaire, avec des recettes qui peuvent être mise en place dans tous les pays membres de l’OACI. Et ce, même pour les catégories médicales.  Les noms peuvent différer (un certificat classe 2 de l’OACI est un certificat catégorie 3 au Canada), mais il y a des équivalences entre tous les pays et pour tout vol transfrontalier, vous aurez toujours besoin d’un certificat médical reconnu par l’OACI, qui s’appuie sur des normes applicables internationalement.

Fin juillet de cette année à Chicago, COPA participait à la Assemblée mondiale bisannuelle de l’International Council of Aircraft Owner and Pilot Associations (IAOPA), avec environ 25 autres associations comme la nôtre. COPA est la seconde plus grande au monde après AOPA-ÉU.  À la fin, plusieurs résolutions ont été présentées pour approbation par les membres, dont une qui demandait à l’OACI d’adopter quelque chose comme la classe 3 américaine modifiée pour les pilotes privés. Accepter une telle résolution ne se fait pas sur le coin d’une table et se doit d’être analysée sérieusement, par chaque nation participante, à la lumière de ses besoins mais aussi des impacts si l’OACI acceptait un tel standard.  Nous parlons de normes provinciales ou d’états (permis de conduire) avec des degrés de conformité variables, difficiles à vérifier et à appliquer internationalement.

La résolution a été acceptée par notre groupe, mais pas à l’unanimité : en tant que représentant de COPA, je me suis abstenu. En m’appuyant sur les faits que nous avons déjà quelque chose de similaire au Canada, que nous devrions en faire une étude appropriée avant de poursuivre et que ce choix ne relève pas que d’une seule personne – nous devons en discuter avec nos membres à travers vos directeurs, élus au conseil d’administration.  Envoyez-moi vos commentaires à bgervais@copanational.org.

 

Mot du Président – Août 2016

Les éoliennes menacent l’aviation générale. C’est le temps d’agir – contactez votre puté fédéral!

En mai dernier, nous avons commencé à mettre le Fonds de liberté de voler à l’œuvre pour contrer la mise en place d’éoliennes près d’aéroports, notamment à Collingwood et Stayner  – plutôt logique, non? Puisque plusieurs personnes s’opposent aux éoliennes (dont certains de nos membres), le gouvernement de l’Ontario se tourne vers le Tribunal de l’environnement et de l’aménagement du territoire pour décider s’il y a menace à la vie humaine en érigeant ces tours. C’est là que nous nous sommes impliqués. Le tribunal n’a pas de jury comme tel, simplement deux personnes qui n’ont absolument aucune idée de ce qu’est l’aviation.  Qu’est-ce qu’un circuit?  Que veut dire VFR?  Que veut dire IFR?  Ce duo de décideurs a devant lui une grande décision à prendre, une qui pourra sceller le sort de deux aérodromes, la vie de plusieurs pilotes et ultimement, créer un précédent sur qui a le dernier mot sur l’aviation au Canada.

Nous avons donc préparé un portfolio complet pour tenter d’éduquer ces deux individus, en présentant le cas de ce qui est sécuritaire et de ce qui ne l’est pas. C’est l’argent des contribuables et des membres COPA qui y est dépensé, malgré que ce soit un exercice inutile. Pourquoi? Parce que pendant tout ce temps, Transports Canada (TC) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) se sont prononcés et ont éduqué le monde sur ce qui est sécuritaire et que sont les meilleures pratiques en aviation. Parce que TC a un document intitulé TP1247- Utilisation des terrains au voisinage des aérodromes où un rayon de sécurité de quatre kilomètres autour d’un aérodrome est clairement conseillé comme bande de protection. Parce que TC sait clairement ce qui peut être fait et le pouvoir qu’ils ont, parce que nous (COPA, moi-même) avons présenté le dossier aux plus hautes autorité de TC il y plus de deux mois. L’autre option « officielle » mais plutôt ironique se trouvant dans la loi, serait que TC restreigne les opérations, allant même jusqu’à fermer l’aéroport parce qu’il ne serait plus sécuritaire d’y opérer.

Nous demandons au ministre Garneau d’utiliser ses pouvoirs et d’imposer les meilleures pratiques en matière de sécurité que TC a su développer au cours des 60 dernières années (TP1247, TP312, etc.) et ne pas laisser faire deux personnes qui nous coûtent des millions à éduquer sur ce qui est sécuritaire ou non en aviation. Mais ce cas est « spécial », car il tombe sous la Loi de l’énergie verte de l’Ontario, qui a préséance sur à peu près tout, et se veut donc très politique en ces temps où tout doit être vert. Nous voulons bien  être verts, mais pas au détriment de la vie de pilotes.  Puisqu’il s’agit d’un enjeu politique, notre seule option est de porter le dossier sur la plancher de la Chambre des communes.  Allez-y.  C’est entre vos mains, vous en avez le pouvoir.  Allez sur le site de COPA et cliquez sur l’onglet “Take Action” pour tous les détails (en français) pour écrire à votre député(e).

Premières impressions pour le nouveau magazine COPA Flight

Comme vous le verrez dans la présente édition, le nouveau format semble plaire à la vaste majorité des membres. Nous avons recueilli beaucoup de commentaires par l’outil de sondage et soyez assurés que nous les avons tous lus. Continuez à m’en envoyer à bgervais@copanational.org.

Mot du Président – Juillet 2016

Un nouveau look

Ça y est. Le nouveau format du COPA Flight. Pendant plusieurs années, le papier journal jaune puis blanc nous a bien servis. Mais c’était le temps d’avancer et jusqu’à ce que (si jamais) tout passe au numérique, ce format est le meilleur que l’on puisse trouver. Envoyez-moi vos commentaires.

Retour sur une première année – beaucoup de changements et une nouvelle mission

Il y a exactement un an, j’assumais le rôle de président et chef de la direction de COPA. Le conseil me donnait le mandat de mener cette organisation, la faire grandir, prospérer et d’être la fierté de ses membres. Pour se faire, tout en tenant compte de notre historique et de la diversité de nos membres, il me fallait faire des changements.  Le premier a été de revoir le ton : bannir les mots compétition et confrontation de notre vocabulaire, les remplacer par collaboration.

Je voulais aussi aller chercher du feed-back. Comment la COPA est-elle perçue par ses membres, nos associations sœurs, l’organisme de contrôle (TC), les fournisseurs de services et le public en général? Nous avons sondé le terrain pour connaître ces perceptions. Le verdict? La différence de ton est certainement bien accueillie mais nous devons être plus modernes, agiles et en tant qu’organisation nationale, devons pouvoir répondre aux besoins et attentes de tous nos membres à la grandeur du pays.

Parmi les autres changements au cours des derniers mois, il y a eu l’ajout de la catégorie « membre à vie » COPA à laquelle ont adhéré 24 membres fidèles et dévoués. J’ai aussi travaillé avec Breitling, qui se joint fièrement à nous en produisant une édition limitée de la superbe Navitimer World COPA, de laquelle vous pouvez voir une publicité ici-même. J’ai aussi pris des actions pour économiser, en déménageant nos bureaux des anciens locaux et en délaissant nos activités internes d’édition et d’impression.  Vous tenez le résultat entre vos mains.

J’ai aussi été choyé de rencontrer des membres et des Clubs COPA de partout au pays pour avoir du feed-back de leurs sentiments et de ce qu’ils attendent de leur association. Tout ça a servi de point d’entrée à notre revue de plan stratégique, qui est en cours depuis l’automne dernier. Et qu’en est-il sorti? Le plus important est probablement la mise à jour de la mission, qui est de: « Faire progresser, promouvoir et préserver la liberté de voler au Canada ».   J’espère que ça touche une corde sensible chez vous, que ça vous inspire autant que moi à défendre ce merveilleux droit.

Enfin, j’ai aussi cherché à travailler avec quelqu’un qui appuie COPA, un modèle pour tous les aviateurs mais aussi quelqu’un qui croyait notre mission, qui se voudrait un peu la face publique de COPA. Peu de temps après mon entrée en poste, j’ai invité Chris Hadfield à en discuter et voir ce qu’il en pensait : la couverture du magazine parle d’elle-même. Assurez-vous de lire l’entrevue avec Russ Niles dans cette édition. Merci Chris!

En regardant vers l’avant– après une année

Après une année dans le siège du commandant de bord et avoir apporté plusieurs changements, je conserverai le mode croisière pour un petit bout. Attendons-nous l’an prochain à se rapprocher avec la communauté de l’aviation générale (AG) et comme je l’ai mentionné plusieurs fois, un rapprochement des Clubs COPA. Plus de services reliés à l’aviation et une réponse à criant besoin: un nouveau site web!  Et ce, de plus en plus bilingue.  Tout ceci fait partie d’une stratégie de communication globale – le magazine, le web et l’info-lettre.  Tout ça pour vous.  Faites-nous part de vos idées.

Mot du Président – Juin 2016

L’aviation générale (AG) au service de la communauté à Fort McMurray.

Vous avez tous entendu des malheureux feux à of Fort McMurray. Beaucoup d’interventions par plusieurs, de la coordination pour aider les évacués et ceux qui restent derrière.  Plusieurs de nous avons fait notre part à notre manière. Entretemps, un de nos membres (accompagné d’un pilote et d’une contrôleure de Nav Canada), a pris la responsabilité de rassembler la communauté d’AG pour offrir du support aux efforts d’urgence qui ont lieu présentement, pour les résidents. Par la coordination du Club COPA local 176 d’Edmonton et des conseils de notre directeur à venir Bram Tilroe, notre membre Eldon Gjesdal et ses amis on compilé une liste de 47 aéronefs d’AG prêts à intervenir, provenant la C-B, de l’AB, du MB et de l’ON! De l’aide a été offerte pour amener des provisions médicales ou autres denrées essentielles, amener les premiers répondants pour du repos ou en ramener des nouveaux à CYMM pour le travail, aider les familles à retourner à leur domicile si leur véhicule a été détruit, réunir les proches ou toute autre tâche nécessaire. C’est la preuve que l’aviation générale peut aider et peut faire partie intégrante du système de secours. La priorité est encore aux efforts pour combattre les incendies, mais les autorités de coordination provinciales sont au fait de notre offre et notre groupe de pilotes est sur le qui-vive pour intervenir. Merci à Eldon, Christine et Richard.

Déménagement du bureau de COPA – besoin d’aide à décorer.

Nous avons récemment déménagé du bureau que nous occupions depuis les huit dernières années, au 75 rue Albert à Ottawa. Le déménagement est fait et le bureau est parfait. Mais les murs sont nus, complètement nus.  Pour y remédier, je vous invite à nous envoyer des photos originales prêtes-à-accrocher sur le thème de l’aviation (vous, votre avion, paysage vu des airs, etc.)  Envoyez-nous vos plus belles et elles seront exposées au bureau de COPA.  Assurez-vous de nous transmettre les détails qu’on puisse y mettre les bonnes références.  En retour, nous vous enverrons une photo de votre œuvre affichée sur le mur de COPA.

Le nouveau COPA Flight à venir.

Cette édition et la dernière du COPA Flight en format papier journal. Comme vous une chronologie des communications écrites de COPA au fil du temps ailleurs en ce journal, plus ça change plus c’est pareil.

L’édition de juillet de COPA sera (encore une fois) un magazine couleur, notre première collaboration avec notre partenaire Canadian Aviator Publishing (CAP). Pourquoi changer? Pour économiser substantiellement et affecter l’argent à des services centrés sur la mission, plutôt que sur de l’édition de journal.  Et croyez-le ou non, mais imprimer sur du papier journal coûte près du double que d’imprimer sur du magazine. Quand nous sommes passés de format magazine à journal il y a plusieurs années, pour économiser sur l’impression à ce moment-là. Quelle ironie.

Alors en allant de l’avant, cette entente d’impartition nous fera aussi bénéficier de la capacité de CAP à diffuser promptement des nouvelles aéronautiques, améliorant votre expérience en ligne via le site web et une info-lettre régulière. Soyez sans crainte que COPA Flight demeurera une publication distincte du respecté Canadian Aviator. COPA Flight demeurera toujours le magazine de l’association et COPA en maintiendra le contrôle éditorial et en gèrera toujours le contenu. Par contre il sera plus beau, revu et corrigé, plus pertinent et comportant parfais mêmes d’agréables surprises. Vous l’aimerez tout autant que nous sommes fébriles à sa venue. Mais ne vous fiez pas juste à moi, attendez donc de le voir. On se dit au mois prochain, dans un beau magazine couleur.

Mot du Président – Mai 2016

C’est arrivé à Calgary.

En avril dernier se sont tenues des réunions très intéressantes à Calgary. Vous pensez probablement que si je trouve des sessions de planification stratégique et une réunion du conseil comme des événements stimulants, je devrais ralentir sur le café.

Si vous avez suivi mes chroniques, j’ai discuté de la revue du plan stratégique de COPA aux mois de septembre, décembre et mars dernier. L’équipe qui y est assignée y travaille depuis de le début de l’année, s’approchant de plus en plus d’un niveau tactique et opérationnel. Nous avons aussi reçu des commentaires très positifs de notre groupe de soutien qui est au parfum de nos efforts depuis le début. Alors la dernière session a encore une fois été une grosse journée de travail, impliquant une belle brochette de membres COPA, des champions, de vrais chevronnés qui s’impliquent pour vraiment faire une différence.

À raffiner notre mission, le processus nous a ramené à nos racines, nos valeurs, ce que nous faisons et surtout, comment nous percevons le rôle joué par COPA dans le domaine de l’aviation au Canada. Ce à quoi nos membres s’attendent et comment nous sommes perçus. À travers tout ça, il y a quelque chose qui ressortait assez clairement. Si on veut aller de l’avant avec nos plans, il faut assumer qui nous sommes et ce que nous représentons.

Ce qui ressort est que COPA est ici pour l’aviation générale (AG). Pas juste pour l’aviation personnelle, pas juste l’aviation récréative. Nous représentons toute l’AG, qu’on le veuille ou non. En fait, nous sommes l’AG au Canada. Alors assumons-nous ainsi et allons de l’avant avec ce constat. À l’avenir, vous remarquerez nos mentions d’aviation personnelle faire graduellement place à « aviation générale ». Ça peut sembler très mineur, mais c’est significatif!

Et c’est étroitement lié à mes idées d’où nous devrions être au pays. Travailler beaucoup plus étroitement avec toutes les associations sous l’égide le l’AG, être plus près de nos Clubs COPA (terme plus invitant qui remplace l’ « escadrille » à connotation militaire) et tout ce qui gravite autour de l’AG. Attendez-vous à en savoir plus sur le plan stratégique aux alentours de notre assemblée générale annuelle à Yarmouth. Responsables de clubs (en anglais Flight Captains), attendez-vous à quelque chose de ma part d’ici quelques mois et à tous les membres, attendez-vous à prendre part au travail relié à notre plan stratégique et à rendre notre association encore plus forte. Attendez-vous à d’autres événements stimulants, sans surplus de café… COPA va de l’avant.

Fonds pour la liberté de voler (Freedom to Fly Fund) au travail

Le conseil d’administration a récemment approuvé de mettre le FFF au travail contre l’érection d’éoliennes aux alentours ou carrément sur des aérodromes en Ontario, principalement à Collingwood et Stayner. La Loi sur l’énergie verte de la province semble faire fi de toute autre considération, incluant la sécurité aérienne. Alors COPA aidera un de ses membres à préparer et présenter une cause à un tribunal administratif de l’environnement, spécifique à cette cause qui peut avoir des répercussions partout au pays. Comme je le mentionnais dans mon dernier mot du président, si Transports Canada peut demander une consultation pour un aérodrome, pourquoi pas la réciproque aux municipalités et aux provinces? Il y a encore du chemin à faire.

Être plus compétent

Dans mon rôle actuel, j’ai été exposé à des questions et des situations liées au monde IFR, avec lequel je ne suis pas tout à fait familier. Je peux avoir de l’aide d’un groupe d’experts, mais j’admets volontiers mes lacunes dans le domaine. En ce moment, mon PPL est annoté de qualifications de nuit et d’hydravion. Pour être plus compétent, j’ai décidé de chercher une qualification de vol aux instruments. J’ai l’intention de vous tenir informés au travers d’articles ou par ce mot du président. Si possible, j’espère inspirer certains d’entre vous à chercher une qualification supplémentaire ou simplement aller faire un tour avec un instructeur et rafraichir vos connaissances pratiques, voler en confiance et en toute sécurité. Si vous avez des suggestions, des choses à faire ou ne pas faire, n’hésitez pas à me contacter à bgervais@copanational.org.

Errata

Le mois dernier, une erreur d’édition s’est glissée et le tableau anglophone a été inséré au lieu du francophone. Les données sont similaires, mais pas les mêmes. Voici donc ci-dessous le texte et le tableau, tels qu’ils auraient dû apparaitre:

Petite réflexion en passant

Le mandat de Transports Canada consiste à veiller à ce que nos systèmes de transport soient sécuritaires mais aussi à en faire la promotion et les soutenir. D’une manière totalement non-scientifique, j’ai cherché les occurrences des mots « Sécurité » et « Favorise » (Safety et Promote en anglais) dans la Loi sur l’aéronautique au cours des dernières années et j’ai pu compiler le tableau ci-dessous.   Devrions-nous être à l’affut d’une sur-réglementation? On peut y réfléchir.

Loi sur l’aéronautique    
  Occurrences de
Versions “Sécurité” “Favorise”
2003-01-01 à 2003-03-31 29 2
2003-04-01 à 2003-06-29 29 2
2003-06-30 à 2004-05-10 31 2
2004-05-11 à 2005-03-31 46 2
2005-04-01 à 2005-12-11 46 2
2005-12-12 à 2007-05-03 48 2
2007-05-04 à 2008-07-01 61 2
2008-07-02 à 2011-03-22 61 2
2011-03-23 à 2011-12-31 61 2
2012-01-01 à 2014-12-15 61 2
2014-12-16 à 2015-02-06 62 2
2015-02-07 à 2015-02-25 77 2
2015-02-26 à 2015-07-31 77 2
2015-08-01 à 2016-02-15 78 2