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Un groupe de pilotes de la C.-B. rend hommage à la capitaine Casey

Dès le lendemain du tragique accident d’un Snowbird de l’ARC le dimanche 17 mai, des membres de la BC General Aviation Association (BCGA) se sont réunis à l’aéroport d’Abbotsford (CYXX) en Colombie-Britannique pour effectuer un survol à la mémoire de la capitaine Jennifer (Jenn) Casey, victime de l’accident.

La capitaine Casey, dont le parachute n’a apparemment pas réussi à se déployer après avoir été éjectée du CT-114 Tutor peu après le décollage de l’aéroport de Kamloops (CYKA), était l’officier des relations publiques de l’équipe de démonstration aérienne de l’ARC.

Le survol commémoratif, baptisé Opération Backup Inspiration, était bien planifié et plusieurs employés de Nav Canada ont contribué au succès de la mission. Coordonné par Ryan Van Haren de la BCGA, lui-même un pilote certifié ATPL et contrôleur de la circulation aérienne de Nav Canada, le vol a décollé de CYXX en trois groupes de 10 avions en suivant le chef de file, chaque pilote gardant l’avion devant en vue en tout temps

« Félicitations à Ben Hendrickson de la tour d’Abbotsford, qui a formulé de nombreuses suggestions qui ont contribué à assurer la sécurité de l’événement », a déclaré M. Van Haren à eFlight. « Et je tiens à remercier l’Abbotsford Flying Club pour l’aide qu’il a apportée à la circulation des avions, entre autres contributions ».

La sécurité était primordiale et le « vol en formation » ou le vol acrobatique étaient interdits. Des codes de transpondeur uniques ont été attribués à chaque participant et des protocoles pour quitter le vol commémoratif ont été établis à l’avance.

La trajectoire de vol a mené le groupe au-dessus de White Rock et du parc Peace Arch au sud, au-dessus de Fort Langley et le long de la rive nord du port de Vancouver, à travers la baie English jusqu’à Kitsilano et au-dessus du centre-ville de Vancouver avant de tourner vers l’est. Le vol a duré environ une heure.

Le vol commémoratif a décollé d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, dans la vallée du Fraser.

Rose Casey, la mère de la capitaine Casey, a été informée à l’avance de l’événement et l’a vu aux nouvelles d’Halifax. « Elle rayonnait d’un mélange de chagrin et de fierté… vous et votre équipe l’avez fait. Il a été vu par LA personne qui en avait le plus besoin », a déclaré Sean Smith, membre de la BCGA, sur la page Facebook du groupe.

Crédit pour les photos: : Steve Drinkwater

L’infrastructure d’hydravions du Québec est menacée

Cette année, le plus grand exploitant de vols nolisés au Québec, Air Saguenay (AS), a déclaré faillite après que des biologistes en 2018 aient pressé le gouvernement du Québec d’interdire de façon controversée la chasse au caribou, qui était la principale source de revenus pour le nord de la province. De plus, les bases d’avions d’Air Saguenay étaient la seule source de carburant pour quiconque volait au nord de la rivière Saguenay. Leur fermeture signifiait un impact majeur sur le vol pour quiconque s’aventurait dans les régions sauvages de « La belle province ».

Une lueur d’espoir à l’horizon – Ces dernières semaines, une plus petite entreprise (Air Tunilik) est venue à la rescousse des régions du nord en voulant garder certaines des hydrobases d’Air Saguenay ouvertes, pour continuer les opérations de brousse et être là pour les pilotes privés qui souhaitent explorer ces régions éloignées. Air Tunilik a négocié une entente de sauvetage avec Air Saguenay, sur une base de location-achat, de certaines de leurs bases pour 2020 et au-delà.

À l’heure actuelle, Air Tunilik serait le plus grand exploitant de brousse du Québec avec huit appareils et elle aurait également accès à un certain nombre de bases d’hydravions stratégiquement placées. De nombreuses organisations et personnes dépendent de l’entreprise pour accéder aux régions nordiques éloignées du Québec.

Mais avec les restrictions COVID-19 de se déplacer entre les régions et les pourvoyeurs qui voient des touristes hors province et hors pays annuler leurs voyages, Air Tunilik espère être en mesure de fournir le service non seulement pour l’été prochain, mais également pour les années à venir.

Cependant, il y aura des défis. Simon Contant, le pilote de 31 ans et président d’Air Tunilik qui dirige l’exploitant de de brousse depuis six ans, impute quelques difficultés financières de sa récente acquisition à la pandémie actuelle de COVID-19 .

« Nos bases de Lac Louise, Havre-Saint-Pierre, Natashquan, Wabush et de Pourvoirie Mirage, à la Baie-James, lanceront bientôt leur saison. Celles de Lac Pau et de Sept-Îles restent à confirmer, » a déclaré M. Contant lors d’une entrevue au Journal de Montréal.

« Les Québécois doivent réaliser que l’on a des plages ici. On a des pourvoiries et des places encore plus belles que les resorts du Sud ou les croisières qui entassent 4 000 personnes sur le même bateau, » ajouta M. Contant.

L’entreprise dessert plus de 30 pourvoyeurs de brousse, qui dépendent du transporteur aérien non seulement pour les fournitures, mais pour les besoins de transport des pourvoyeurs eux-mêmes et de leurs clients.

Simon Contant cite également le moratoire du Québec sur la chasse au caribou depuis 2018 comme facteur de baisse des revenus.

« On a besoin d’une aide gouvernementale de 5 millions dollars. En ce moment, je me fais aider par des prêts privés, mais si au mois de décembre ça ne s’améliore pas, je vais devoir abandonner, » confie M. Contant.