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LE MAGAZINE COPA FLIGHT D’SEPTEMBRE/OCTOBRE 2023 EST SORTI!

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De Havilland Field, situé à une heure de route à l’est de Calgary dans le comté de Wheatland, sera le site d’assemblage final des avions DHC-515 Firefighter, DHC Twin Otter et Dash 8-400. (Photo : De Havilland Aircraft of Canada)
― Par Lacie Nairn, journaliste à l’Initiative de journalisme local, DrumhellerMail.com
Une audience publique s’est tenue pendant la réunion ordinaire du Conseil le 15 août dernier où les pour et les contre de la construction du De Havilland Field ont été discutés.
Lors de cette séance, le conseil du comté de Wheatland a adopté les deuxième et troisième lectures concernant des amendements textuels à son plan de structure de la zone de l’autoroute 1 Ouest et à son règlement d’utilisation des terrains pour l’usine de fabrication d’avions De Havilland Field.
Ces modifications permettront à De Havilland Aircraft of Canada de construire une nouvelle usine de fabrication d’aéronefs dans le comté – y compris une « installation et des entreprises aérospatiales connexes » – et d’y placer des conteneurs aux fins d’entreposage temporaire. L’entreprise pourra ainsi y stocker « des pièces et de l’équipement avant la construction des installations à l’aérodrome ».
« Le promoteur, De Havilland Aircraft of Canada, propose de construire une nouvelle usine de fabrication d’aéronefs qui comprendra une installation d’assemblage d’avions; un centre de pièces, de fabrication et de distribution; un établissement d’entretien, de réparation et de révision; une piste; et des entités commerciales et industrielles connexes. », a expliqué Sherry Baers, directrice générale des Services communautaires et de développement, lors de la réunion.
Plusieurs parties prenantes et contribuables étaient présents pendant la partie audience publique de la réunion. Certains se sont prononcés pour s’exprimer à la fois en faveur et en défaveur du développement proposé du De Havilland Field.
Natasha Fyfe, directrice principale de la Chambre de commerce de Strathmore Wheatland, faisait partie de ceux qui se sont prononcés en faveur du développement. Elle a souligné les retombées économiques favorables potentielles pour le comté de Wheatland, dont « la création de centaines d’emplois pendant la phase de développement » et les quelque1500 emplois permanents que le De Havilland Field devrait générer par la suite.
En plus de créer des emplois dans la région, le développement proposé contribuera à attirer de nouveaux résidents et entreprises. Le promoteur immobilier Neal Coulter, qui est l’instigateur du projet Lakewood Meadows dans la ville de Strathmore, a fait valoir que le quartier connaissait une effervescence depuis que De Havilland avait annoncé son intention de construire dans le comté de Wheatland. Depuis, le promoteur avait vendu 30 terrains dans la phase 1 du projet, et il avait démarré la phase 2. D’ailleurs, près de 90 % des terrains de la phase 2 sont déjà vendus.
Outre le soutien obtenu, plusieurs propriétaires fonciers ont exprimé leurs inquiétudes à l’égard du projet De Havilland Field, dont la perte de terres agricoles de premier ordre et les conséquences sur la valeur des propriétés pour les propriétaires fonciers environnants et adjacents. Même si l’on s’attend à ce que leurs valeurs augmentent, cela pourrait freiner les producteurs agricoles qui cherchent à se développer dans la région si les prix des terres devaient augmenter. On a également soulevé les impacts qu’un développement de cette ampleur – comportant des usines – pourrait avoir sur les propriétés adjacentes, ainsi que les conséquences sonores du projet de déviation routière à travers la région.
On a aussi soulevé la question des bénéficiaires réels des avantages économiques du projet. Est-ce vraiment le comté de Wheatland, comme le clament les partisans du développement? À propos des 1500 emplois prévus à De Havilland Field, un propriétaire foncier a demandé si les personnes vivant dans le comté de Wheatland seraient privilégiées, comme d’autres municipalités se trouvent à proximité, dont Calgary et Strathmore, par exemple.
Certains propriétaires fonciers ont exprimé leurs préoccupations quant aux recettes provenant des taxes. Bien que De Havilland Field apportera son lot de gains fiscaux au comté de Wheatland, la municipalité ne se priverait-elle pas d’autres projets résidentiels, qui se rabattront alors dans les municipalités voisines, comme Chestermere ou Strathmore.
À la suite de l’audience publique, le conseil du comté de Wheatland a apporté quelques éclaircissements aux propriétaires fonciers présents. Les membres du Conseil ont exprimé leur gratitude envers une entreprise telle que De Havilland qui envisage de s’implanter dans le comté, et ils ont commenté que les revenus fiscaux et les occasions d’emploi générés par ce développement pourraient aider à retenir les jeunes qui pourraient autrement quitter les zones rurales en raison du manque d’emploi offrant une perspective de carrière. Ils ont également reconnu qu’une grande partie des terres du comté de Wheatland sont agricoles, mais que la diversification est nécessaire à la durabilité du comté, en raison du montant disproportionné des impôts perçus sur les propriétés agricoles.
Le Conseil a procédé à une deuxième et une troisième lecture des deux amendements du plan de structure de la zone de l’autoroute 1 Ouest, a redésigné les terres du lot De Havilland – de district général de l’agriculture à district de contrôle direct – et a apporté des amendements textuels pour permettre à De Havilland de placer temporairement des conteneurs de stockage sur ses terrains.
« C’était amusant », se sont exclamés Shanika Latrell et Tatiana Emke à leur retour d’un vol avec Jamie Hastings au-dessus de Grey-Bruce lors de l’événement Kids Fly à SMA. (Photo : Pauline Kerr, The Walkerton Herald Times)
― Par Pauline Kerr, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Walkerton Herald Times
Les enfants et les avions : voilà une combinaison imbattable, surtout quand on y ajoute le soleil, des collations et une équipe de bénévoles déterminés à rendre la journée inoubliable pour les enfants.
L’événement annuel Kids Fly a été organisé à l’aéroport municipal de Saugeen (SMA) le dimanche 27 août, une journée plus tard à cause de conditions météo défavorables le samedi. Les enfants et leurs familles ont fait la queue pour s’inscrire afin d’avoir une chance de voler. Quant à eux, les pilotes ont aligné leurs avions sur la piste, prêts à décoller. Au total, six pilotes – Jamie Hastings, Tony Lang, Brenda Jolly, Ryan Dewsbury, Devon Allensen et Rick Lark – ont donné de leur temps pour initier 122 enfants (de 8 à 17 ans) au pilotage.
Jack Zeinstra de SMA, qui était très content que l’événement ait été reporté d’une journée, a fait savoir que certains pilotes étaient restés pendant toute la période réservée au vol (de 9 h 00 à 14 h 00). Il a ajouté que le nombre de bénévoles (de l’aéroport et de la communauté) était impressionnant. Chaque enfant a eu doit à un vol comme il se doit : de belles sorties d’au moins 15 minutes à survoler les comtés de Grey et Bruce. On invitait les jeunes à apporter un appareil photo pour immortaliser quelques souvenirs.
Après une séance d’information sur les mesures de sécurité, les enfants étaient escortés jusqu’à leur avion, et en avant l’aventure! À leur retour, les sourires fusaient de toute part. Chaque enfant s’est vu remettre une attestation datée aux couleurs de l’événement et avec le nom du pilote. Chacun avait également droit à un hamburger, un hot-dog ou des frites, gracieuseté du camion-cantine Fired Up Grilled in Action.
L’une des « pilotes en herbe » était Olivia Filsinger d’Elmwood. La jeune joueuse de hockey (gardienne) a apporté sa caméra pour filmer sa sortie. Son pilote était Devon Allensen. Le commentaire d’Olivia après l’atterrissage a été bref, mais éloquent : « génial » !
M. Zeinstra précise que cet événement a lieu chaque année, généralement juste avant la rentrée scolaire. La date de l’événement 2024 n’a pas encore été fixée, mais après la popularité de celui qui vient de se dérouler, il doit déjà en faire rêver plusieurs.
― Texte et photos par Gus et Clara Corujo
Le samedi 2 septembre, Roger Deming a organisé son rendez-vous aérien annuel à l’aérodrome Arthur (Damascus Field / CDF6) au nord-nord-est d’Arthur en Ontario. La piste gazonnée pittoresque de l’endroit – de 2006 pieds, direction nord-sud – est capable d’accueillir presque tous les avions légers. Une autre piste est-ouest totalise 1500 pi.
Malgré les vents violents qui ont empêché certains pilotes de prendre les airs, la journée fut splendide, et beaucoup d’aéronefs captivants s’y sont retrouvés. La communauté locale a également honoré l’invitation, ce qui a permis à plusieurs de retrouver de vieux amis. Peu importe le mode de transport, tous les participants ont été chaleureusement accueillis.
Nos plus sincères remerciements à Roger Deming et à ses sœurs, Tanya et Paula, pour leur aimable hospitalité et leur générosité, offrant gracieusement à tous nourriture et boissons.
Le 29 août, l’Association américaine des constructeurs d’appareils d’aviation générale (GAMA) a publié son rapport sur les livraisons et les facturations d’aéronefs d’aviation générale (AG) pour le deuxième trimestre 2023. Les résultats de l’industrie de fabrication d’aéronefs d’AG pour les six premiers mois de 2023, par rapport à la même période en 2022, indiquent une augmentation des livraisons d’aéronefs dans tous les segments ainsi qu’une augmentation de leur valeur globale.
« La croissance de notre industrie reste forte alors que les constructeurs continuent de livrer et de prendre des commandes de nouveaux aéronefs. Quand nous regardons vers l’avenir, il est impératif que les organismes de réglementation, en particulier aux États-Unis, gardent le cap de façon responsable et cohérente », a déclaré Pete Bunce, président et chef de la direction de la GAMA.
Les livraisons d’avions au cours du deuxième trimestre de 2023, par rapport à la même période en 2022, ont augmenté de 11,4 % pour les modèles à pistons (713 unités), de 17,4 % pour les turbopropulseurs (290 unités) et de 2,4 % pour les avions à réaction d’affaires (296 unités). La valeur des livraisons d’avions au deuxième trimestre de 2023 s’élevait à 9,2 milliards de dollars américains (G$ US), soit une augmentation de 1,4 %.
Les livraisons d’hélicoptères au cours du second trimestre de 2023, par rapport à la même période en 2022, ont augmenté de 28,7 % pour les modèles à pistons (112 unités) et de 30,4 % pour les modèles à turbine (339 unités). La valeur des livraisons d’hélicoptères a augmenté de 29,9 % pour atteindre 1,9 G$ US.
Le rapport complet du deuxième trimestre 2023 de la GAMA peut être consulté au gama.aero.
(Photo : Getty Images)
― Texte et photos par Phil Lightstone
Le dimanche 27 août dernier a eu lieu la 27e édition du rendez-vous aérien annuel du Réseau aéronefs amateur (RAA) à ORNO/Hawkefield (CHF4) par une superbe journée.
Cet aérodrome est situé à 12 milles nautiques (NM) au nord-est d’Oshawa en Ontario (http://raaoshawa.blogspot.com/p/annual-barnyard-fly-in.html?m=1). Le propriétaire-exploitant, Hannu Halminen, possède une piste gazonnée privée immaculée (nivelée au laser) de 3988 pi x 80 pi. L’aérodrome dispose de deux grands hangars et d’une maison à l’extrémité nord du terrain. L’approche est facilitée par de grandes balises blanches en bordure de piste. Néanmoins, il faut tenir compte de la présence de lignes électriques à haute tension à 130 pi AGL et 0,2 NM au nord de la piste 18. Des températures sous la normale saisonnière et une piste longue au départ de Hawkefield vers le nord ont facilité la manœuvre de la plupart des avions de l’aviation générale (AG).
Norm Mills rapporte que l’événement a attiré environ 100 aéronefs, dont trois hélicoptères. S’y sont rassemblés plus de 100 pilotes, 200 spectateurs, 10 bénévoles, 2 voitures classiques et quelques motos anciennes. Gord Mahaffey était le maître de triage et le chef des communications. Lui et ses bénévoles ont parfaitement guidé les avions au sol jusqu’à leur place de stationnement. Le camion de restauration Hot Diggity Dog a assuré le ravitaillement en nourriture et boissons : hot-dogs, hamburgers, saucisses, frites…
La variété d’aéronefs a su plaire à tous, dont un P51 Mustang nord-américain, un Chipmunk de Havilland Canada, un biplan Antonio AN-2 appartenant à Lee Barker, un biplan WACO, de nombreux Van’s Aircraft RV, des Cessna, des Piper ainsi qu’une variété d’aéronefs de construction artisanale. Manfred Harder y a atterri son hélicoptère Bell 58. Ashlynne Dale, administratrice de la COPA et vice-présidente de l’Est est arrivée à bord de son hélicoptère Airbus H125 en compagnie de Doug Ronan, président de la COPA. Deux voitures classiques se sont également fait remarquer : une Edsel et une Nova du début des années 1970, ainsi que quelques motos d’époque (ce qui était remarquable, comme il y avait un événement de trois jours d’importance dans le secteur automobile d’époque à Oshawa en même temps).
Le RAA et le Club COPA 70 avaient installé des stands d’information à l’intention des pilotes et du public. Divers tirages ont eu lieu, notamment un tour dans le Mustang P51 de Hannu Halminen et une loterie moitié-moitié. Dans la matinée, le biplan WACO a offert des vols de démonstration à quelques participants chanceux. Une scène avait été aménagée devant l’un des hangars où étaient garés des avions de prestige, dont le P51 Mustang. Les pilotes et les spectateurs ont ainsi eu le loisir de parcourir l’allée pour voir les appareils de plus près. Les enfants circulaient sous la supervision de leurs parents et des bénévoles s’assuraient de libérer les voies de circulation. Cette mesure de précaution s’avère essentielle, surtout pour les avions avec une roue de queue, qui ont une visibilité réduite au sol.
Pour ma part, j’ai eu la chance de voler avec Tony Davis dans son Van’s Aircraft RV-8 depuis l’aéroport d’Oshawa. La route GPS nous a menés à Hawkefield en 18 minutes sans trop d’effort. Le RV-8 (avec roue de queue) de Tony comporte plusieurs nuances de bleus agrémentées de rayures jaunes. Il attire le regard des pilotes et des amateurs d’aviation.
Les bénévoles du RAA et du Club COPA ont consacré d’innombrables heures à organiser l’événement. Norm Mills, membre du RAA, cocapitaine du Club COPA 70 et l’un des organisateurs de l’événement, mentionne que « cette activité se déroule avec succès depuis si longtemps que la planification se fait maintenant presque toute seule. Bien sûr, plusieurs gestes doivent être posés – souscription aux assurances, planification de la restauration, préparation des billets pour les tirages, etc. – mais chacun sait ce qu’il doit faire. Ainsi, tout fonctionne rondement comme une bonne vieille montre suisse ».
Pour les pilotes qui ne sont pas familiers avec les pistes gazonnées, des procédures sur terrain mou doivent être envisagées pour l’arrivée, la circulation au sol et le décollage. Cependant, la qualité exceptionnelle du gazon rend la piste d’Hawkefield idéale pour les novices. En vérité, les manœuvres sur son gazon s’avèrent presque aussi faciles que sur l’asphalte. Je vous invite à parcourir les superbes photos prises par Gus et Clara Corujo lors de l’événement (https://gusair.com/2023/08/28/hawkefield-27th-annual-barnyard-fly-in/). La date de la 28e édition n’a pas encore été fixée, mais elle figurera sur le calendrier des événements de l’aviation générale de la COPA quand elle sera connue (https://copanational.org/event-calendar/).
De gauche à droite lors de la cérémonie d’ouverture du FlySudbury Café : Christopher Pollesel, Giovanna Verrilli, Ranjodh Singh, Lakvir Singh Mann et Dave Paquette. Les Singh sont les exploitants et propriétaires du café. (Photo : Hugh Kruzel)
― Par Hugh Kruzel, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Sudbury Star
Si vous prévoyez de monter à bord d’un avion et de parcourir le monde, n’est-ce pas une valeur ajoutée de disposer d’un restaurant d’aéroport qui adopte une philosophie mondiale?
« Bien sûr, nous offrons des sandwichs grillés, mais le poulet au beurre fait le bonheur de gens en provenance d’un peu partout dans le monde », a commenté Ranjodh Singh, copropriétaire, sourire aux lèvres, en regardant la foule assistant à la récente cérémonie d’ouverture. « Mon partenaire et moi aimons tous les deux manger et cuisiner. En plus d’avoir de l’expérience en restauration, nous avons déjà travaillé ensemble. »
« Le menu combine de la cuisine canadienne, mexicaine et indienne : des samosas aux hamburgers et frites, en passant par les quesadillas et les tacos », a précisé Lakhvir Singh-Mann, second copropriétaire. « Nous sommes axés sur le service aux clients et nous avons à cœur de leur plaire. J’ai confiance en cette formule. Nous proposons également des desserts de Bonn to Bake, et nous cherchons à proposer davantage de produits locaux. »
Un aéroport est un endroit particulier pour exploiter un restaurant. Les horaires sont très différents d’un restaurant traditionnel. De plus, les périodes de pointe et les périodes creuses sont souvent plus marquées. « Nous nous appliquons à répondre aux besoins des voyageurs », a fait valoir M. Singh-Mann. « Nous restons ouverts s’il y a des retards. Lorsqu’Air Canada rétablira le troisième vol, nous ajusterons nos heures d’ouverture. Actuellement, nous sommes en service de 6 h à 16 h la semaine et de 7 h à 16 h la fin de semaine. »
En faisant correspondre les horaires d’ouverture avec les départs hâtifs – comme le vol de Porter à 7 h 15 – les propriétaires démontrent leur désir de bien servir les passagers. Et ils ont mentionné qu’ils continueraient à ajuster l’horaire d’ouverture selon les départs, particulièrement pendant les périodes de pointe des vols, quitte à allonger les heures d’ouverture, lorsque cela est possible, en cas de retard ou d’annulation.
Pour les départs tôt le matin, des sandwichs déjeuners peuvent être commandés ou encore des déjeuners express ou des smoothies.
« Je suis très fier des nouveaux exploitants », a déclaré Gurpreet Singh Broca. « Même si nous ne sommes pas parents, ils font partie de ma famille communautaire. Quand je suis arrivé à Sudbury, ils m’ont nourri et m’ont guidé. Ce sont des pionniers et des sources d’inspiration. Sudbury compte maintenant une population diversifiée. Il est logique que les menus reflètent cette diversité démographique. »
Des sondages ont indiqué que la disponibilité d’aliments de restauration était l’élément le plus souhaité des voyageurs, a souligné Giovanna Verrilli, directrice générale de l’aéroport du Grand Sudbury. « Oui, l’industrie aéronautique se rétablit lentement et nous devons répondre aux besoins des clients. Les passagers recherchent un endroit pour se détendre et casser la croûte avant leur départ. Cela fait un certain temps que nous n’avons pas proposé de services de restauration ici. Trois ans, c’est long. Il a fallu beaucoup de négociations pour remettre ce service sur pied. J’en suis très enthousiasmée. » C’était de toute évidence également le cas des autres participants à l’inauguration.
Dave Paquette, président du conseil d’administration de l’aéroport, a estimé que l’ouverture de ce lieu « était un signal très positif pour la communauté. Il est temps d’aller de l’avant ».
Pour sa part, Christopher Pollesel, responsable de l’expérience passager et de l’engagement client à l’aéroport du Grand Sudbury, a fait remarquer que la pandémie de COVID-19 « avait en fin de compte changé l’ensemble du paysage aérien mondial », entraînant une réduction radicale du nombre de vols et de l’achalandage à Sudbury. « L’ancien restaurant a fermé ses portes peu de temps après le début de la pandémie. Alors que nous affairions à intéresser un nouveau partenaire pour le restaurant, nous avons augmenté l’offre de nos machines distributrices, y compris l’ajout d’une machine de boissons chaudes, afin de répondre temporairement et de notre mieux aux besoins de restauration de nos passagers. »
Comme pour tout restaurant en démarrage, M. Pollesel a expliqué qu’il a fallu un certain temps pour mettre la nouvelle entreprise sur pied. Heureusement, le restaurant de l’aéroport du Grand Sudbury comprend une cuisine complète et une salle entièrement meublée, ce qui en fait presque un restaurant clé en main. « Ranjodh et Lakhvir se sont révélés d’excellents partenaires de restauration. Ils sont impatients d’offrir une expérience culinaire décontractée, mais de premier ordre à l’aéroport. Déjà, l’accueil et les commentaires sont très positifs. »
Le restaurant a ouvert ses portes en juillet. L’offre a d’abord été limitée, et des commentaires honnêtes étaient sollicités auprès des voyageurs fréquentant l’aéroport du Grand Sudbury dans le but de mieux connaître leurs attentes. « Au cours des dernières semaines, j’ai goûté à presque tout sur le menu de lancement, à mon plus grand plaisir. J’ai déjà hâte de goûter le menu complet », a conclu M. Pollesel. « La prochaine étape sera d’obtenir un permis d’alcool, comme cette demande s’est avérée récurrente chez les passagers. »
— Texte et photos par Gus et Clara Corujo
Le congrès national de l’Association des pilotes d’aéronefs ultralégers du Canada (UPAC) – ou Ultralight Pilots Association of Canada – a eu lieu la troisième semaine d’août. Cette année, l’événement s’est déroulé à Lubitz Field (CLB2), sur une piste gazonnée (est-ouest de 1980 pi de long sur 80 pi de large) située à environ 13 milles marins au sud-ouest de l’aéroport international de la région de Waterloo (CYKF), 20 milles à l’est-sud-est de l’aéroport de Stratford (CYSA) et 16 milles au nord-nord-ouest de l’aéroport de Brantford (CYFD).
Événement annuel prisé par les pilotes et les passionnés d’ultralégers de partout au pays, l’édition 2023 a été lancée à la mexicaine avec un souper au chili le vendredi 18 août. Une ambiance festive a plané jusqu’au 20. L’achalandage était au rendez-vous, de même qu’une grande quantité d’avions, de marchands et d’activités. Il était possible de camper sur place, et la nourriture était vraiment exceptionnelle.
En raison d’un autre engagement, nous avons toutefois pu être présents que le dimanche. La journée a commencé sur une note difficile, alors qu’un épais brouillard matinal enveloppait la majeure partie de la région. Finalement, vers 8 h 45, le premier avion a atterri sur le terrain : le magnifique Fleet Finch de Cam Harrod. Il fut bientôt rejoint par des pilotes de l’aérodrome de Flamborough, dont Olivia (dans l’avion Baby Ace), ainsi que Brian, Scott et John dans leurs avions classiques Pietenpol. Le dernier avion à arriver a été le Piper J3C-65 de Stanley. De plus, quelques aéronefs locaux ont effectué leurs vols de routine.
— Texte et photos par Gus et Clara Corujo
Le 19 août dernier, le Club COPA 70 de la région de Durham a organisé son troisième rendez-vous aérien annuel à North Port (CNP4) en Ontario. L’emplacement possède une magnifique piste gazonnée de 2200 pi en bordure du lac Scugog. Il est détenu et exploité par Manny et Connie Rosario. Les installations peuvent accueillir 40 avions sur roues, et de nouveaux aménagements à quai permettre à sept hydravions d’accoster.
Malgré une météo assez venteuse, plus de 15 aéronefs de visiteurs se sont posés, en plus d’un achalandage considérable. Un dîner barbecue et des rafraîchissements étaient offerts comme activité de collecte de fonds pour VandenBos Whitby : le deuxième escadron des Cadets de l’Aviation royale du Canada. On y trouvait une aire de camping, un château gonflable pour les enfants et de nombreuses tables de pique-nique. Des billets étaient vendus pour gagner un tirage moitié-moitié et un tour dans un Mustang P-51.
La journée a été marquée par la présence de Manfred Harder avec son Bell OH-58A magnifiquement restauré. Ashlynne Dale – directrice de la COPA pour le sud de l’Ontario et vice-présidente de l’Est – est arrivée dans son hélicoptère Airbus H125. Desmond Lightbody a également fait une entrée remarquée aux commandes de son impressionnant Pitts Special S2, reconnu pour sa montée exceptionnelle, sa maniabilité à grande vitesse et son agilité.