Près de 40 exposants disposés à inspirer au Careers in Aviation Expo

Le commanditaire principal WestJet prévoit d’installer un Boeing 737 Max dans son hangar de South Bay à l’aéroport Pearson pour accueillir les participants à la journée Careers in Aviation Expo (sous réserve de la disponibilité d’un appareil au moment de l’événement). (Photo : WestJet)

Le 6 mai 2023, la prochaine génération de leaders de l’aviation aura une occasion unique d’en apprendre davantage sur l’industrie dans l’un des hangars les plus fréquentés du pays.

En effet, la compagnie aérienne WestJet ouvrira les portes de son hangar de South Bay à l’aéroport international Pearson de Toronto – situé au 6085, Midfield Road à Mississauga en Ontario – dans le cadre de l’exposition d’une journée « Careers in Aviation Expo » dédiée aux carrières dans l’aviation.

En plus de ce commanditaire principal, l’événement est également soutenu par Porter Airlines (commanditaire Platine), CAE et Diamond (commanditaires Argent) et Centennial College (commanditaire Bronze). Les participants pourront visiter l’un des Boeing 737 Max de WestJet dans le hangar, ainsi qu’une poignée d’avions et d’hélicoptères plus petits. Les aéronefs exposés le sont toujours sous réserve de leur disponibilité (détails à venir).

Présenté chaque année par les magazines Wings et Helicopters (propriétés d’Annex Business Media), l’événement Careers in Aviation Expo est conçu pour mettre en relation les aviateurs en herbe, les étudiants diplômés et les jeunes professionnels avec des entreprises, des organisations et des écoles de premier plan œuvrant dans les secteurs de l’aviation et de l’aérospatiale. Deux expositions professionnelles de ce type sont organisées chaque année. La deuxième édition 2023 se tiendra le 24 octobre à Calgary en Alberta.

Cette année, près de 40 exposants sont prêts à inspirer la prochaine génération de pilotes, de techniciens d’entretien d’aéronefs, de contrôleurs aériens, d’exploitants aéroportuaires et de lignes aériennes, d’ingénieurs et dessinateur aérospatiaux, de spécialistes de vol et autres. Plusieurs occasions de carrière en aviation seront présentées à cette exposition.

Voici les exposants confirmés pour l’événement du 6 mai au hangar de WestJet au moment d’écrire ces lignes : Air Inuit, AirSprint, AME Association of Ontario, Avworld, Brampton Flight Centre, CAE, Forces armées canadiennes, Centennial College, Chartright Air Group, Confederation College, Cygnet Aviation, Diamond Aircraft, FL Technics (Wright International AMS), Flair Airlines, Georgian College, Harbour Air Aerospace Services (Harbour Air Group), HeavyAero Maintenance Centre, IMP Aerospace & Defence, Jazz Aviation, Journey Air Pilot Training, MFC Training, NAV Canada, Near North Aviation, Northern Lights Aero Foundation, Ornge, Porter Airlines, Select Aviation College, SkyCare Air Ambulance, Skyservice Business Aviation, Southern Interior Flight Centre, Spectrum Airways, Threshold Aviation, Transports Canada, Voyageur Aviation, Wasaya Airways, Waterloo Wellington Flight Centre et WestJet.

En plus de réunir ces exposants, l’événement Careers in Aviation Expo propose un volet éducatif comprenant quatre présentations sur la scène principale par des chefs de file de l’industrie. Ces derniers discuteront de défis et d’occasions se rapportant à une panoplie de carrières dans l’aviation. Des dizaines de séances en petits groupes animées par des mentors permettront également de couvrir des sujets de carrière plus pointus. Les participants peuvent s’inscrire d’avance à ces séances en petits groupes.

Le coin des auteurs de SUN ‘n FUN présente Kevin Lacey d’Aircraft Repo

Le membre d’Aircraft Repo parle de son nouveau livre à SUN ‘n FUN. (Photo: Phil Lightstone)

― Par Phil Lightstone  

Le vendredi 31 mars à SUN ‘n FUN, Kevin Lacey discutait de son nouveau livre « Fly It Like You Stole It – The Early Years » (Volez comme si vous l’aviez volé – Les premières années) dans le coin des auteurs. La passion de Kevin pour l’aviation s’est manifestée alors qu’il fréquentait l’école secondaire au sud de Dallas. Malgré tout, ses plans ne se sont pas déroulés exactement comme il l’espérait. Sa vie et son cheminement de carrière ont pris plusieurs tournants inattendus. À 19 ans, Kevin a vendu sa voiture pour acheter un avion accidenté et une moto. Une grande partie de son temps de vol a été accumulé en reprenant des avions. Cumulant maintenant près de cinq décennies d’expérience, Kevin est un aviateur chevronné. Il est titulaire d’un certificat de pilote de ligne comportant plusieurs qualifications de type jet, d’une qualification sur hydravion et d’un certificat d’instructeur de vol. De plus, il est mécanicien d’aéronef certifié et détient une autorisation d’inspection.

Le livre de Kevin raconte ses expériences en tant que jeune aviateur inexpérimenté désirant devenir pilote de ligne pour United Airlines ou toute autre compagnie aérienne. Comme c’est souvent le cas dans la vie, son voyage dans l’aviation a commencé par l’observation des manœuvres d’avions à son aéroport local à travers la fenêtre de sa classe. Un jour qu’il assistait à une journée portes ouvertes à l’aéroport, il a traversé une allée remplie d’avions à réaction flambant neufs. Il est entré dans un tout nouveau Boeing 707 de United Airlines : s’est assis dans le poste de pilotage, fasciné par ses instruments de vol, commandes, boutons et interrupteurs. Ce fut l’élément déclencheur de son désir de passer sa carrière dans l’aviation. Le parcours professionnel de Kevin est un exemple de courage et de détermination. C’est aussi le récit d’obstacles surmontés, de passion et de désir de voler en pleine période d’effervescence de l’aviation.

Il a dû lutter pour gagner en crédibilité en tant que pilote. Lorsqu’il postulait pour un emploi de pilote, on lui répondait souvent : « Nous n’embauchons pas de mécaniciens pour piloter des avions, nous embauchons des pilotes! » Kevin s’est spécialisé en entretien de plusieurs types d’avions à réaction d’affaires avant d’avoir enfin la chance d’en piloter un. C’est alors que les détracteurs ont répliqué qu’il ne devait pas être un grand mécanicien d’avion s’il occupait son temps à en piloter.

L’histoire de Kevin regorge d’anecdotes puisées sur la reprise de plus de 800 avions et dans la série télévisée « Airplane Repo ». Ces anecdotes relatent ses débuts dans l’aviation et les obstacles rencontrés au cours de sa carrière, alors qu’il chérissait le rêve de devenir pilote de ligne. Bien qu’il se soit inscrit à l’école de pilotage dès la sortie de l’école secondaire, il s’est retrouvé dans un programme de mécanicien d’aéronefs. Cela l’a éloigné de son premier choix de carrière, mais il a utilisé ses compétences de mécanicien d’aéronefs pour payer sa formation avancée au pilotage.

Kevin forme maintenant la prochaine génération de mécaniciens et de pilotes, en se concentrant sur les élèves du secondaire au Texas. Cofondateur de l’organisme à but non lucratif Tango Thirty One Aero Clube inc. (https://www.t31aeroclube.com) – avec le lieutenant-colonel Greg « Spanky » Barber et le capitaine Ron Roland de Ret Delta Airlines –il aide les élèves du secondaire à accéder au monde de l’aviation, et leur permet d’explorer des occasions de carrière. Il se dévoue à cette cause depuis octobre 2016. Tango 31 achète des Cessna 150 pour que les étudiants puissent les reconstruire et les piloter tout en complétant leur formation et leurs qualifications de vol. Les étudiants ne paient que le carburant, mais investissent beaucoup d’énergie pour rendre ces appareils navigables et sécuritaires. Tous les étudiants sont des élèves-pilotes agréés par la FAA. L’un d’eux a obtenu sa licence de mécanicien de cellule de la FAA, trois autres ont obtenu leur licence de pilote privé de la FAA et plusieurs autres ont effectué leur premier vol en solo.

Vous pouvez vous procurer le livre de Kevin sur Amazon.ca : liseuse à 9,99 $ CA; livre relié à 36,43 $ CA; et document broché à 26,02 $ CA (taxes en sus). Information additionnelle sur Kevin au https://www.texasairfleet.com.

Le Manitoba investit 420 M$ dans le Nord

La mairesse de Thompson, Colleen Smook, a déclaré qu’elle était impressionnée par le montant d’argent investi par la province dans le Nord du Manitoba au cours des derniers mois. (Photo : Dave Baxter)

Par Dave Baxter, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Winnipeg Sun

La province du Manitoba a annoncé son intention d’injecter plus de 400 millions de dollars (M$) sur cinq ans dans des projets de transport et d’infrastructure dans le Nord de la province. « Nous effectuons des investissements stratégiques dans le Nord du Manitoba pour devenir plus compétitifs et aider les générations à venir », a déclaré le ministre du Transport et de l’Infrastructure, Doyle Piwniuk, par voie de communiqué. « Nous croyons qu’une économie nordique plus forte et plus dynamique peut aider à propulser l’économie provinciale vers l’avant. »

Selon la province, la stratégie d’investissement pluriannuel de 2023 couvre plusieurs éléments d’infrastructure, y compris un plan d’amélioration de sept aéroports du Nord – à hauteur de 75 M$ – incluant la construction de deux nouvelles aérogares et la réparation d’environ 150 000 pi ca. de pistes.

La province investira 74 M$ dans le développement d’un « corridor nordique durable » passant par le port de Churchill, et elle dépensera près de 250 M$ supplémentaires pour améliorer cinq routes nordiques existantes. « Nous comprenons l’importance d’améliorer les liaisons de transport aujourd’hui pour transporter des biens et des services, promouvoir le tourisme, l’exploration minière et stimuler le développement économique », a indiqué M. Piwniuk. « Nous ferons tout en notre pouvoir pour assurer un avenir glorieux à la région, notamment en faisant du port de Churchill une porte d’entrée commerciale intercontinentale. »

Dans le cadre du financement octroyé, la province a déclaré que l’Administration aéroportuaire régionale de Thompson recevrait 15 M$ pour construire une nouvelle aérogare et réaménager l’infrastructure existante. En outre, cet établissement offrira une expérience de voyage adaptée à la culture des peuples autochtones, et il comprendra une zone réservée aux aînés, peut-on lire dans le communiqué.

Dans une entrevue accordée au Winnipeg Sun plus tôt cette année, la mairesse de Thompson, Colleen Smook, s’est dite impressionnée par le montant d’argent que la province a investi dans le nord du Manitoba au cours des derniers mois. « Je crois que le gouvernement commence de plus en plus à reconnaître l’importance du Nord, et c’est pourquoi vous y constatez plus d’investissements. Vous remarquez aussi la plus grande présence de ministres en visite dans la région », a observé Mme Smook. « La province et le gouvernement fédéral commencent à comprendre l’importance d’investir dans le Nord, et nous continuerons à faire pression et à défendre ces investissements. »

Approbation de la vente d’un terrain de 61,4 acres à l’aéroport Huronia

Par Derek Howard, journaliste à l’Initiative de journalisme local, MidlandToday.ca

Il a été approuvé à l’unanimité que 61,4 acres de terrains à l’aéroport CYEE – connu sous le nom d’aéroport Huronia – situé à Tiny, soient vendus afin de répondre aux besoins financiers de l’aéroport. Lors de la réunion conjointe des trois municipalités partenaires de Simcoe Nord – Midland, Penetanguishene et Tiny Township – une présentation générale de la Commission aéroportuaire Huronia (HAC) a été suivie d’une réunion en comité pour débattre des points soulevés : un comité composé de membres de chaque municipalité.

Dans le cadre du partenariat tripartite, Midland détient 50 % de l’aéroport Huronia, Penetanguishene en détient 28 % et Tiny 22 %. Toutefois, l’entente les unissant stipule que chaque municipalité doit approuver solidairement les décisions inhérentes au fonctionnement de l’aéroport. Le président sortant du groupe de travail sur l’aéroport Huronia, Roy Ellis, a présenté l’information en personne dans la salle municipale de Midland, tandis que les autres municipalités se sont jointes virtuellement.

L’aéroport totalise 350 acres de terrain à Tiny, lequel répond aux besoins de Simcoe Nord par le biais de services d’urgence, d’entreprises publiques et privées, de formation au pilotage et de nombreux autres services. Le terrain de 61,4 acres en cause par la motion de vente est situé du côté est de la propriété, adjacent à la piste nord-sud de 4000 pi. « Nous disposons déjà d’une lettre d’intention signée par un futur investisseur auquel nous (la HAC) avons proposé l’automne dernier de louer six acres de terrain », a fait valoir M. Ellis.

« Je suis reconnaissant que vous ayez pu convoquer cette réunion promptement, car le principal intéressé doit composer avec le temps. Il exploite déjà des activités à Sudbury, où il gère une base. Vous avez probablement entendu parler de l’organisation : nous l’appelons Geopark, mais il s’agit de Ring of Fire. L’exploitant détient environ 62 % des droits dans le Nord pour tout ce qui concerne les métaux reliés à l’électrification, les minéraux, etc. », a indiqué M. Ellis.

La nécessité d’une approbation conjointe de la demande reposait sur l’échéancier fixé à la fin du mois de mars 2023. D’autres entreprises ont été approchées : une école de pilotage, un atelier mécanique pour aéronefs, une entreprise de CVC actuellement située dans la région de Toronto, etc. Il a aussi été question de construire des hangars d’aviation générale. « La prochaine étape est de vendre du terrain, et de procéder à la première pelletée de terre, et ce, le plus rapidement possible », a précisé M. Ellis.

Après la présentation et la discussion commune, les municipalités se sont retirées pour débattre de la question en privé. Les membres du comité de Penetanguishene ont rapidement approuvé la demande en quelques minutes et sans autre discussion.

Les membres du comité de Tiny Township ont appuyé la demande de la HAC avec quelques réserves. Le conseiller Steffen Walma s’est assuré qu’en tant que municipalité hôte de CYEE, le partage des recettes fiscales reviendrait directement à Tiny, et non aux autres municipalités partenaires. Cet aspect a été confirmé par le DPA (dirigeant principal de l’Administration), Robert Lamb. « S’ils sont vendus, ce sont nos terrains; ils ne sont plus entre les mains de la commission », a déclaré M. Lamb. « Ces terrains se situent à Tiny Township. Ce faisant, tous les revenus générés par eux reviennent à Tiny, au comté de Simcoe et à la commission scolaire. »

Dans le but de clarifier encore plus la situation, M. Lamb a précisé qu’aucune autre municipalité que Tiny ne serait en droit d’exiger un pourcentage des revenus perçus par la vente (éventuelle) de ces terrains. « La gestion de tout gain fiscal reviendrait entièrement aux élus de Tiny. »

Le maire de Tiny, David Evans, a qualifié la proposition d’investissement à gérer. « Cet aéroport existe depuis 1965, et personne n’a encore pensé à faire un changement. Je suis fier que nous soyons rendus là. » Tiny Township a approuvé la demande en environ dix minutes.

Midland avait néanmoins plus de points à éclaircir. Lors de leur réunion individuelle, près d’une demi-heure a été consacrée à répondre aux préoccupations des conseillers Bill Meridis et Beth Prost qui demandaient de réduire la superficie des terrains à vendre de 61,4 acres à environ 20 acres, afin de mieux juger de l’impact sur les contribuables. Le DPA par intérim, Andy Campbell, a répondu à leurs préoccupations en relatant le récent retrait d’une société de développement de Midland Bay Landing comme une mise en garde dans la décision du conseil. « L’objectif de la proposition à l’étude est de donner à la commission aéroportuaire la capacité de collecter des fonds pour réduire l’impôt foncier », a fait remarquer M. Campbell. « Je me demande quel serait l’intérêt de réduire les occasions en réduisant les ventes de terrain. »

Le maire Bill Gordon a sympathisé avec les membres du conseil à qui on a dit que de proposer un changement à la demande de la HAC revenait à risquer « de faire échouer tout l’accord ». « Je sais que ça ressemble à un autre projet de souffleuse à neige », a commenté M. Gordon; faisant référence à un accord forcé lors du dépôt du budget, alors qu’une machine déjà achetée avait pris les municipalités conjointes au dépourvu. « Ce n’est pas une question de donner ceci et pas cela . Il s’agit d’une proposition qui nous concerne tous également, les trois partenaires. C’est comme être dans une chorale : nous devons chanter ensemble sur la même partition, dans la même tonalité et à la même cadence, et nous assurer que nous sommes rendus au même couplet. Je comprends que certaines concessions doivent être faites au profit de l’harmonie de l’ensemble. »

Gordon a demandé un vote enregistré « dans l’esprit » du conseiller Jim Downer qui n’avait pas pu être présent. La motion a été adoptée à 6 contre 2 (MM. Meridis et Prost contre). Les trois municipalités ont présenté leurs motions approuvant la vente conjointe des terrains à leurs représentants respectifs au sein du comité. Les motions seront ratifiées par chaque conseil lors de la prochaine assemblée ordinaire.

Le rapport de 26 pages (en anglais) incluant un diaporama et la demande de la Commission aéroportuaire Huronia peut être téléchargé à partir du portail de la ville de Midland. Les assemblées municipales précédentes sont également archivées sur Rogers TV et sur la chaîne YouTube de la ville de Midland.

Recrutement de pilotes au SUN ‘n FUN

― Par Phil Lightstone  

La pénurie de pilotes est assurément un sujet largement discuté par les compagnies aériennes, les écoles de pilotage, les instructeurs de vol et la plupart des pilotes eux-mêmes.

La récente pandémie de COVID-19 a encouragé plusieurs compagnies aériennes à proposer une retraite anticipée à certains de leurs pilotes de ligne et membres d’équipage. L’objectif de cette mesure était d’atténuer les coûts salariaux mensuels, alors que les revenus générés par les passagers diminuaient. United Airlines s’attend à ce qu’environ 5000 de ses pilotes prennent leur retraite au cours des 10 prochaines années. Le PDG de l’entreprise, Scott Kirby, a commenté la situation en ces mots : « Au cours de la prochaine décennie, United formera 5000 pilotes, lesquels se verront garantir un emploi chez nous (après avoir satisfait les exigences du programme Aviate). Notre intention est que la moitié de ce nouveau personnel soit des femmes ou des personnes de couleur. »

Dans un effort pour contrer l’aggravation de la pénurie de pilotes, certaines compagnies aériennes ont créé des organismes de formation au pilotage. United a créé la United Aviate Academy (UAA – www.unitedaviate.com/aviate-program-career-paths/united-aviate-academy/), située à Phoenix en Arizona. L’objectif de l’UAA est de former 500 nouveaux pilotes par an. La cohorte 2023 compte 320 étudiants (le taux d’abandon prévu est de 32). Le programme s’en veut un d’immersion. Les élèves-pilotes seront ainsi en mesure d’obtenir leur licence rapidement : privée (PPL), commerciale (CPL), aux instruments (IR), multimoteur (MECPL) et d’instructeur (CFI) – coût de 71 250 $ US.

Au cours de la deuxième année, les élèves-pilotes commencent à accumuler des heures en vue d’atteindre l’objectif de 1500 heures exigé par la certification ATP (Airline Transport Pilot). Pendant qu’ils accumulent des heures, les élèves-pilotes peuvent travailler pour l’UAA en tant qu’instructeur de vol (minimum de 70 h de vol par mois garanti à 40 $ US/h). Bien que 2800 $ par mois ne semblent pas beaucoup, le coût de la vie à Phoenix peut être réduit en trouvant un colocataire. L’UAA a créé des partenariats avec plusieurs transporteurs aériens régionaux pour favoriser les occasions d’emploi pendant que les étudiants accumulent des heures. En outre, United Airlines et JPMorgan Chase contribuent à des bourses annuelles à hauteur de 2,4 millions de dollars américains (2,4 M USD) pour aider les étudiants à financer leur entrée dans un poste de pilotage.

Tout le monde est invité à postuler, peu importe sa nationalité ou son identité de genre. Les fonds de bourses d’études sont distribués par l’intermédiaire des organisations partenaires de l’UAA : Latino Pilots AssociationNational Gay Pilots Association, Organization of Black Aerospace ProfessionalsProfessional Asian Pilots Association, Sisters of the Skies and Women in Aviation International. Chaque organisation peut avoir ses propres exigences.

(Photo: Phil Lightstone)

Le point sur la vente de terrains à l’aéroport Huronia

Par Derek Howard, journaliste à l’Initiative de journalisme local, MidlandToday.ca

Trois municipalités conjointes de Simcoe Nord désirent sensibiliser le public sur la prochaine réunion de la Commission aéroportuaire Huronia (HAC) qui se tiendra jeudi prochain à 18 h dans la salle municipale de Midland. La réunion – qui se tiendra virtuellement avec ses municipalités partenaires : Penetanguishene et Tiny Township – traitera d’une éventuelle vente de terrains (environ 20 acres) à l’aéroport CYEE situé à Tiny. Cette démarche vise à soutenir les besoins financiers de l’aéroport.

Le maire de Penetanguishene, Doug Rawson, a déclaré à Midland Today que même si la discussion n’est pas une surprise pour les maires, les maires adjoints et les directeurs généraux des municipalités, le « moment opportun » doit être respecté. Une séance d’information publique est donc de mise afin que toutes les municipalités puissent donner l’autorisation à la HAC. « Je pense que cette démarche de vente s’avère une très bonne chose pour North Simcoe », a fait valoir M. Rawson. « Au cours de son plus récent mandat, le conseil de Midland, Penetanguishene et Tiny a travaillé dur pour trouver des avenues permettant à l’aéroport de passer à un niveau supérieur. Cette démarche a commencé avec le plan de développement stratégique du groupe Loomex (Strategic Development Plan for the Huronia Airport) remis en juillet 2019. Le rapport recommandait la vente de parcelles de terrain (jusqu’à 20 acres) aux fins d’activités commerciales reliées à l’aéroport. »

Un examen publié en 2021 par la Commission relativement aux occasions et contraintes de développement à CYEE fait état qu’une parcelle actuelle de terrain dédiée à l’aviation commerciale – pas à vendre – occupe environ 5,4 acres (en mesure d’accueillir jusqu’à 35 hangars). De plus, toujours en 2021, le groupe de travail de la HAC a recommandé le fractionnement d’une parcelle de 10 acres à des fins de location ou de vente pour un usage commercial autre qu’aéronautique (phase 1); ainsi qu’un autre fractionnement d’une parcelle de 7 à 10 acres à des fins de location ou de vente pour un usage commercial aéronautique (phase 3).

Dans le cadre de la prochaine réunion ayant la vente potentielle de terrains à l’ordre du jour, la HAC fera une présentation, laquelle sera suivie d’une discussion avec les trois conseils. Par la suite, chaque municipalité se retirera pour débattre des points soulevés avec son propre comité. « Le public est invité à se joindre à la réunion (en personne ou en vidéoconférence) », a indiqué le DPA (dirigeant principal de l’Administration) intérimaire de Midland, Andy Campbell. « La réunion de la HAC ne comportera pas de point ″réunion publique″à l’ordre du jour. Le public n’aura donc pas l’occasion de poser des questions au conseil (de Midland). Tout compte fait, cette réunion est de la même nature que la plupart des réunions du conseil, où le public ne peut observer le débat que par ses élus. »

La façon de procéder à Tiny Township sera similaire, selon la directrice des services législatifs/greffière, Sue Walton. « Il s’agit d’une présentation de la HAC pour les municipalités conjointes propriétaires. Même si la séance est ouverte au public, aucune affaire municipale n’y sera traitée et aucune délégation n’y sera reçue. Le conseil de Tiny Township assistera virtuellement à la présentation. Cette dernière ne pourra donc pas être visionnée dans la salle du conseil. »

Mme Walton a précisé que lorsque le conseil de Tiny se retirera avec son comité, une fois la réunion conjointe complétée, il examinera la présentation et les demandes de la HAC. « Le conseil émettra ensuite ses recommandations, et les demandes de délégation pourront être reçues à ce moment-là, conformément à notre politique à cet effet. »

En ce qui concerne Penetanguishene, le maire Rawson a confirmé que le conseil délibérerait aussi en comité plénier après la réunion conjointe. Toute demande publique concernant la présentation doit être fournie avant la réunion. « Selon le matériel que j’aurai en mai, je pourrai poser des questions à nos experts qui seront à la présentation de la HAC », a commenté M. Rawson, qui n’a pas dissimulé son enthousiasme quant au potentiel de l’aéroport et de la réunion conjointe à venir. « Il y a plusieurs recommandations de mises à niveau et d’améliorations sur lesquelles se sont penchés les propriétaires de l’aéroport. La Commission en a pris connaissance, et elle a adopté certaines mesures à cet effet. Beaucoup d’éléments positifs sont déjà ressortis de ces démarches. »

Rawson a toutefois souligné que la patience s’avérait un élément essentiel pour le bien de tous les résidents de North Simcoe. « Il ne s’agit pas de courir pour prendre une décision; il s’agit de prendre une décision éclairée et de faire ce qu’il faut. Je crois sincèrement que c’est la meilleure dynamique à adopter pour la ville de Penetanguishene et les municipalités membres de Simcoe Nord. Je vois surtout des avantages, pas beaucoup d’inconvénients. Alors, prenons notre temps et faisons les choses correctement. »

Les détails concernant le rapport final 2019 du groupe Loomex et l’examen de la Commission aéroportuaire Huronia se trouvent sur le portail de la ville de Penetanguishene (ordre du jour de janvier 2022 du comité). La présentation ouverte au public aura lieu dans la salle du conseil municipal de Midland (575, av. Dominion). Ceux qui désirent assister virtuellement à la présentation de Midland sont invités à communiquer avec Sarah Cathcart, sous-greffière en lui envoyant un courriel à l’adresse électronique de la ville pour recevoir un lien vers la vidéoconférence. En ce qui concerne les deux autres municipalités, le public est prié de communiquer avec les personnes concernées. Voici les coordonnées des responsables :

  • Ville de Midland : Sherri Edgar, greffière | 705 526-4275, poste 2210
  • Ville de Penetanguishene : Stacey Cooper, greffière | 705 549-7453, poste 211
  • Tiny Township : Sue Walton, directrice des services législatifs/greffière | 705 526-4204, poste 22

(Photo: Gus & Clara Carujo)

La SAFA et Super T en partenariat avec HALO

Vans RV-12 construit par les élèves de la SAFA (PRPS) ces trois dernières années

Par Samantha Johnson, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Medicine Hat News

Lors de son gala de collecte de fonds, la South Alberta Flight Academy (SAFA) de la Prairie Rose Public Schools (PRPS) a annoncé que la SAFA et Super T Aviation avait conclu un partenariat avec HALO Air Ambulance.

Au cours des trois dernières années – et parallèlement à leurs études – les étudiants de la SAFA ont construit un avion Vans RV-12 (prêt à décoller). Non seulement l’avion sera utilisé pour la formation au pilotage des étudiants de l’académie, mais il pourrait bientôt être ajouté à la flotte HALO pour la détection des incendies et les missions de recherche et de sauvetage. Ce petit monomoteur biplace s’avère idéal pour la formation au pilotage. Il est économique à utiliser, facile à manœuvrer, et ses coûts d’entretien se révèlent souvent faibles.

En plus de répondre aux appels d’urgence, HALO participe activement à la détection des incendies ainsi qu’à la recherche et au sauvetage. « Le BK-117 que nous utilisons se veut un hélicoptère polyvalent, et il constitue un actif clé pour le travail effectué par HALO », a fait valoir Paul Carolan, PDG de HALO. « Il y a cependant des cas – comme ceux de la recherche et du sauvetage ainsi que la détection des incendies – où d’autres aéronefs peuvent soutenir efficacement nos efforts. L’avion Vans RV-12 convient parfaitement à ce type de travail. De ce fait, HALO est impatient d’explorer le potentiel de l’appareil, et de développer un programme en partenariat avec la South Alberta Flight Academy. »

Le partenariat profiterait à toutes les organisations concernées. En échange de l’utilisation de l’avion, HALO pourrait offrir de la formation et du mentorat aux étudiants de la SAFA et à ceux de la récemment annoncée South Alberta Fire Rescue Academy. La version complète de ce communiqué (en anglais) peut être consultée au https://www.myprps.com/news/sa-flight-academy-to-pursue-partnership-with-halo-air-ambulance-167960940586

(Photo : Prairie Rose Public Schools)

Nouvelle application d’entretien/facturation COFLYT

― Par Phil Lightstone

COFLYT (www.coflyt.com) de Pensacola en Floride a développé une application infonuagique vouée à l’entretien et la facturation des aéronefs conçue spécifiquement pour l’aviation générale (AG). COFLYT combine les inspections et les suivis d’entretien, la planification et la facturation dans une application mobile simple procurant la tranquillité d’esprit aux propriétaires d’aéronefs.

Le travail du pilote se limite à saisir les détails de son dernier vol dans l’application. Celle-ci mettra à jour les journaux de vol. Elle pourra aussi générer une facturation pour les aéronefs détenus dans le cadre d’un partenariat ou gérés par des plages cale à cale. Le paiement de la facture sera généré automatiquement lorsque le pilote entrera ses heures, et une transaction par carte de crédit sera effectuée par Stripe.

COFLYT est conçue pour suivre les inspections d’aéronefs et générer des alertes en fonction de la durée de vie de certains composants : piles des magnétos et des radiobalises de détresse (ELT), par exemple. En outre, comme les consignes de navigabilité (CN) peuvent être importées directement de la base de données de la Federal Aviation Administration (FAA), les mécaniciens seront assurés d’être à jour avec ses exigences. COFLYT permet également de générer un calendrier de planification pour les aéronefs ainsi que des rapports squawk avancés. Les journaux de bord papier précédents peuvent être téléchargés dans l’application aux fins de sauvegarde numérique et pour avoir un dossier complet sous la main au moment de la vente de l’aéronef.

COFLY offre trois catégories de prix : Un avion / un utilisateur (gratuit, mais à capacités limitées); Pilote individuel Premium (14 $ US par mois ou 140 par an); et Multipilote Premium (36 $ US par mois ou 360 par an). Cette dernière catégorie est destinée aux partenariats (nombre illimité d’utilisateurs). Chaque aéronef supplémentaire coûte 15 $ US par mois ou 150 par an.

(Photo: Coflyt)