Des drones aux ailes déformables

Représentation aérodynamique de l’aile de l’UAS-S45 avec et sans déformation. (Image: SUBSTANCE, École de technologie supérieure)

— Par Luc Boily

Dans son bulletin Actualité scientifique et Innovation SUBSTANCE du 8 novembre 2022, l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal a inclus un article de recherche publié le 26 octobre dernier intitulé « Nouvelles technologies d’aile déformable pour les drones de l’avenir ». Vous avez bien lu! Selon les auteurs – Musavir Bashir, Simon Longtin-Martel, Ruxandra Botez et Tony Wong (de la Chaire de recherche du Canada en technologies de modélisation et simulation des aéronefs) – les ailes déformables permettent à un aéronef de voler plus efficacement que les ailes fixes classiques. Une telle propriété permet à l’aile de modifier sa forme géométrique en vol et de maximiser la performance aérodynamique de l’aéronef.

Évidemment, la technologie des ailes déformables présente plusieurs défis, mais ses concepteurs sont d’avis qu’elle jouera un rôle important dans l’avenir de l’aviation, en raison de son efficacité énergétique accrue et de sa réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le concept développé par les chercheurs est l’optimisation aérodynamique de la déformation du bord d’attaque du nez (DNLE – pour Droop-Nose Leading-Edge) sur un drone bien connu : l’UAS-S45. Pour y arriver, les chercheurs ont mis à profit un algorithme novateur appelé l’optimisation de la veuve noire (BWO – pour Black Widow Optimization). Ils ont ainsi réussi à améliorer les performances aérodynamiques tout en minimisant la traînée et en maximisant l’endurance aérodynamique en phase de vol de croisière. Les études numériques ont validé l’efficacité de la stratégie d’optimisation, à savoir une réduction de la traînée de près de 12,18 % et une augmentation de l’endurance aérodynamique de près de 10 %. Ces résultats indiquent à quel point l’aile déformable du bord d’attaque peut améliorer l’efficacité aérodynamique de la voilure de l’UAS-S45.

« La technologie des ailes déformables est l’avenir de la conception aéronautique. Les drones pourraient voler efficacement dans diverses conditions en changeant la forme de leurs ailes durant le vol, comme les oiseaux », peut-on lire en conclusion de l’article scientifique. La technologie des ailes déformables optimise le rendement énergétique et la maniabilité. L’optimisation DNLE a été conçue pour augmenter les performances aérodynamiques de l’UAS-S45 en phase de croisière pour un angle d’attaque de 2°. La voilure optimisée DNLE démontre une baisse du coefficient de traînée à 0,00678 par rapport à la voilure de référence. En outre, une amélioration jusqu’à 15,22 % de l’efficacité aérodynamique a été réalisée en augmentant le rapport portance/traînée pour la voilure optimisée de l’UAS-S45.

L’exposition du CHHS veut garder les souvenirs de la guerre vivants

La polyvalente CHHS présente deux expositions en partenariat avec le Ghost Squadron Military Museum, la Légion royale canadienne, la filiale no 17 Robertson Memorial et le South Alberta Light Horse Regimental Museum. (Photo : Samantha Johnson)

― Par Samantha Johnson, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Medicine Hat News

La polyvalente Crescent Heights High School (CHHS) à Medicine Hat en Alberta souligne le jour du Souvenir en exposant des uniformes de la Première et de la Seconde Guerre mondiale ainsi que d’autres artefacts. Cette présentation est une gracieuseté du Ghost Squadron Military Museum, de la Légion royale canadienne, de la filiale no 17 Robertson Memorial et du South Alberta Light Horse Regimental Museum.

Shonna Barth, directrice de l’école, fait valoir que beaucoup d’élèves n’ont plus l’expérience d’un membre de leur famille immédiate qui a été touché par la guerre. « Mon grand-père a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Je me sens donc concernée. Par contre, comme personne dans l’entourage immédiat de la plupart des enfants n’y a participé, ils peuvent avoir l’impression que cette réalité appartient à une autre époque. Nous utilisons l’école pour garder ces souvenirs vivants. »

En plus d’accueillir les experts de la communauté dans l’école, cette exposition favorise la sensibilisation et la compréhension. Elle ouvre aussi la porte à différents récits. En outre, elle va au-delà des guerres mondiales en présentant d’autres faits notables, comme la vie de Stephan John Stock (photo et biographie), originaire de Medicine Hat, et qui est décédé alors qu’il servait outre-mer en 2008. M. Stock s’est entraîné avec le South Alberta Light Horse avant de joindre le Corps du Génie royal canadien.

Le conservateur et propriétaire du Ghost Squadron Military Museum – détenteur d’une collection privée rassemblant 420 uniformes et artefacts (entre 1840 et 1990) – a organisé des visites pour l’école. L’un des uniformes exposés provient de la 88e division. Le musée possède les photos et les archives du soldat qui l’a porté, ainsi que celles de 52 autres soldats de la même division.

On y trouve les deux uniformes suivants issus de la Seconde Guerre mondiale : un de l’Aviation royale du Canada (ARC) et un autre de l’US Army Airforce (USAF). Il est intéressant de noter que l’uniforme américain affiche également les ailes de l’ARC. De nombreux Américains sont venus au Canada et ont fréquenté les écoles de pilotage de la Royal Air Force (RAF) et de l’ARC. L’Eagle Squadron était composé de ces Américains pilotant des avions britanniques pendant la guerre avant l’adhésion des États-Unis.

Un présentoir met également en vedette un uniforme féminin. Il est important de se rappeler combien de femmes ont servi pendant la guerre. Dans l’armée canadienne, la division féminine de l’Aviation royale canadienne (WRENS – Women’s Royal Naval Service) et le Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC – Canadian Women’s Army Corps) ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Aethon, AeroVision et ANAVIA mise sur l’inspection BVLOS avec le SAIT

Le 2 novembre, Aethon Aerial Solutions inc. et AeroVision Canada inc. ont annoncé avoir conclu un accord de recherche et développement avec le Centre d’innovation et de recherche sur les systèmes sans pilote du Southern Alberta Institute of Technology (SAIT) et le fabricant suisse de systèmes d’aéronef sans pilote (UAS) à forte charge utile ANAVIA.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’actuel accord du SAIT entre le Canada et la Suisse relativement à l’opération d’UAS au-delà de la visibilité directe (BVLOS).

En vertu de l’entente, AeroVision Canada et Aethon tireront parti de l’expertise en systèmes d’aéronef télépiloté (SATP) à longue portée du Centre d’innovation et de recherche sur les systèmes sans pilote (CIRUS) du SAIT, ainsi que de l’UAS HT-100 récemment lancé par ANAVIA pour effectuer des missions BVLOS à longue portée pour des applications commerciales liées à l’inspection des lignes électriques et autres corridors linéaires.

« Nous avons développé le HT-100 dans le but de créer un drone à longue portée commercialement viable, fiable et dont la charge utile rendrait possibles des activités BVLOS commerciales pour les entreprises aérospatiales et aéronautiques qualifiées. Ces dernières pourraient ainsi accéder à la prochaine étape du vol autonome », a déclaré Jon Andri Joerg, PDG d’ANAVIA. « Avec une capacité de charge de 50 kg et une autonomie de plus de trois heures, le HT-100 représente la prochaine génération d’aéronefs utilisés pour l’inspection et la cartographie, remplaçant les hélicoptères pilotés jusqu’ici requis pour ces activités. »

CIRUS s’avère une division de recherche appliquée et d’innovation du SAIT. « Nous pensons que l’intégration des connaissances poussées de l’équipe CIRUS en matière d’exigences des activités BVLOS et d’exploitation de drones civils avancés à forte charge utile [au-dessus de 25 kg] – comme le HT-100 – permettra à l’équipe d’Aethon-AeroVision de passer directement à l’expérience pratique de l’inspection et de la cartographie des lignes électriques avec des drones en mode BVLOS longue portée », a indiqué Shahab Moeini, directeur des opérations chez CIRUS.

« Le résultat de cette coopération se traduira par notre capacité à répondre aux besoins de prochaine génération de nos clients existants dans les secteurs des services publics d’électricité, du pétrole et du gaz, des transports et des télécommunications », a fait valoir Alastair Jenkins, PDG d’Aethon. « Nous pensons que la combinaison des connaissances et de l’expertise de l’équipe CIRUS avec nos propres efforts de recherche et développement créera une occasion unique de révolutionner les opérations BVLOS. Cette synergie de développement technologique, de matériel, de logiciels et de procédures de sécurité opérationnelle nous permettra d’offrir une exploitation BVLOS commerciale à longue portée sécuritaire et fiable dans le monde entier. »

Aethon Aerial Solutions possède une expérience considérable dans le déploiement commercial avec la technologie de télédétection aéroportée (Lidar), ainsi qu’avec les systèmes et logiciels d’imagerie. Exploitant des activités en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, cette entreprise se dévoue principalement à l’inspection et la cartographie des lignes électriques. Elle a effectué plus de 800 000 kilomètres de cartographie de lignes électriques à l’aide d’une combinaison d’hélicoptères et d’UAV. Aethon mentionne avoir investi massivement dans le développement de matériel et de logiciels Lidar et d’imagerie entièrement autonomes. Les systèmes développés sont commercialisés sous les noms Helios-1 et Helios-2, lesquels sont destinés à être loués à des services publics et à des exploitants d’hélicoptères au niveau national et international par le biais du Programme d’affiliation Aethon.

« L’industrie et le gouvernement sont conscients des avantages potentiels à long terme des activités BVLOS de drones depuis plusieurs années. Néanmoins, des améliorations de la technologie et du cadre réglementaire étaient nécessaires à leur implantation », a souligné Trevor Bergmann, président d’AeroVision Canada. « Aethon et AeroVision Canada coopèrent avec Transports Canada (TC) en matière de BVLOS et d’UAV depuis plus de cinq ans. Un accord a d’ailleurs été conclu avec TC pour l’opération d’UAS à proximité des lignes électriques. »

Basée en Nouvelle-Écosse, AeroVision Canada possède de l’expérience dans l’aviation traditionnelle, les véhicules aériens sans équipage et les opérations complexes de la partie IX. Elle apporte son expertise en ce qui a trait à l’exploitation commerciale et industrielle de drones en mode BVLOS.

(Image : ANAVIA)

Pipistrel célèbre la livraison du premier avion électrique au Canada

Le 31 octobre, Pipistrel a annoncé la première livraison de son avion biplace tout électrique Velis Electro à son client canadien, WISA (Waterloo Institute for Sustainable Aeronautics).

En partenariat avec WWFC (Waterloo Wellington Flight Centre), le WISA de l’Université de Waterloo utilisera le Velis Electro pour réaliser des recherches approfondies sur l’utilisation d’aéronefs alimentés par pile au Canada.

Pipistrel continue de travailler avec Transports Canada (TC) en vue d’obtenir d’autres certifications pour le Velis Electro. En avril 2022, Textron inc. a finalisé l’acquisition de Pipistrel d.o.o, Pipistrel Vertical Solutions d.o.o. et Pipistrel Italia S.R.L., connues collectivement sous le nom de Pipistrel. Selon les conditions de la transaction, Textron a acheté Pipistrel pour un prix au comptant d’environ 218 millions d’euros (375 millions de dollars canadiens).

« C’est un honneur que WISA soit le premier client canadien pour le Velis Electro », a déclaré Gabriel Massey, président et directeur général de Pipistrel. « Cette livraison s’avère, non seulement une étape importante pour Pipistrel et la présence mondiale du Velis Electro, mais aussi un tremplin pour les investissements stratégiques au Canada visant à promouvoir une industrie et une économie aérospatiales plus écologiques. »

Le Velis Electro est décrit par Pipistrel comme le premier avion électrique au monde, le seul actuellement en service, commercialisé et de type certifié. En effet, il a obtenu la certification de type EASA en 2020 et la certification UK CAA en 2022. Pipistrel est actuellement en démarche pour obtenir un certificat de navigabilité de la FAA pour cet aéronef.

Aux dires de Pipistrel, le Velis Electro à deux places et à voilure fixe génère des niveaux de bruit de seulement 60 décibels, et ne dégage aucun gaz d’échappement dans l’atmosphère. Sa vitesse de croisière s’élève à 90 kn et son autonomie est de 108 milles marins avec une charge utile de 172 kg (378 lb).

(Photo : Textron)

Fin des travaux de piste à CYQT

― Par Sandi Krasowski, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Chronicle-Journal

Les travaux sur la piste principale de l’aéroport international de Thunder Bay ont été achevés deux semaines avant la date prévue. La piste est de nouveau opérationnelle depuis le 15 octobre. Rappelons que cette piste a été fermée en mai dernier pour permettre la remise en état de ses fondations, de son revêtement, de ses égouts pluviaux et de son éclairage.

Ed Schmidtke, président et chef de la direction de l’aéroport, se dit satisfait du projet réalisé. Il indique que les travaux ont respecté le budget alloué de 22 millions de dollars (M$), y compris un financement du ministère des Transports.

« La plupart des travaux sont souterrains et invisibles pour le voyageur », a-t-il précisé. « Nous avons remplacé des conduites de drainage corrodées, vieilles de 60 ans. Nous avons fait d’importantes réparations sous la surface, colmaté les fissures et, bien sûr, refait le revêtement. Nous avons également remplacé l’éclairage avec des dispositifs à DEL sur toute la longueur de la piste. »

Le nouvel éclairage rendra la piste plus lumineuse et plus écoénergétique. « Ces mises à niveau vont permettre d’améliorer la sécurité de la piste dans certaines conditions météorologiques et, grâce aux travaux préparatoires souterrains consciencieusement réalisés, nous nous attendons à des décennies de longévité », a fait valoir M. Schmidtke. La firme d’ingénierie Avia NG, Pioneer Construction et Nadin Contracting figurent parmi les principaux entrepreneurs du chantier.

L’ouverture de la piste signifie le retour attendu des d’avions à réaction dans la communauté. Les appareils Airbus d’Air Canada ont repris du service le 19 octobre, ainsi que les appareils à réaction de Flair Airlines le 1er novembre. La compagnie Sunwing a aussi annoncé qu’elle reviendra avec des vols nolisés cet hiver à destination de Cuba et Cancun au Mexique à partir de décembre.

(Image: Thunder Bay International Airport)

L’aéroport d’Earlton achève ses mises à niveau et planifie la suite

― Par Jamie Mountain, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Temiskaming Speaker

L’aéroport régional d’Earlton-Timiskaming en Ontario a réalisé des travaux de réparations et de mises à niveau de son équipement à hauteur de 1,2 million de dollars (M$) grâce à un financement fédéral.

L’aéroport entre dans une nouvelle ère maintenant que Carman Kidd, président de longue date de l’administration aéroportuaire – a quitté ses fonctions. Également maire de Temiskaming Shores, M. Kidd n’a pas sollicité de nouveau mandat lors des élections municipales du 24 octobre. On s’attend à ce que le conseil municipal soit remanié. Le conseil d’administration de l’installation aéroportuaire est composé de représentants des municipalités de la région qui possèdent et exploitent l’aéroport.

Le directeur de l’aéroport, James Smith, qui occupe le poste de directeur par le biais du groupe d’entreprises Loomex – engagé pour aider à l’aéroport – a exprimé sa gratitude pour le travail et le soutien de M. Kidd au fil des ans. « M. Kidd a été un fervent partisan de l’aéroport », a fait valoir M. Smith. « Il a joué un rôle majeur en examinant des initiatives de financement pour nous, et en nous aidant à en tirer parti. Nul doute qu’il nous manquera beaucoup. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite. »

Les quatre prochaines années se présentent bien pour le nouveau conseil d’administration maintenant que plusieurs projets d’importance ont été complétés.

M. Smith indique qu’à l’automne 2021, l’aéroport d’Earlton a fait une demande au gouvernement fédéral dans le cadre de l’Initiative de transport aérien régional (ITAR) nouvellement créée. Une subvention de 1 M$ a été accordée. L’aéroport avait également fait une demande de financement extraordinaire au fédéral en raison des impacts négatifs de la COVID-19. Également accordée, une somme de 200 000 $ est venue s’ajouter au financement obtenu. Grâce à ces aides financières combinées, l’aéroport a été en mesure d’acheter un nouveau camion chasse-neige et une souffleuse à neige automotrice.

Le directeur de l’aéroport souligne que l’été a été particulièrement occupé. « Nous avons été en chantier pendant plusieurs semaines avec la construction et les réparations de l’aire de trafic. » En effet, 11 sections transversales de la piste ont été réparées, et l’aire de ravitaillement a été remise en état. Certains soulèvements problématiques du terrain par le gel ont pu être corrigés. Une nouvelle machine à peindre les lignes a également été achetée. Par ailleurs, comme l’aéroport attend toujours l’arrivée de sa souffleuse – dont la livraison a été retardée à mai ou juin 2023 – quelques problèmes mécaniques ont été résolus sur l’ancienne souffleuse, et sa vidange d’huile a été effectuée. C’est donc elle qui sera en service cet hiver. C’est ce qu’a fait savoir M. Smith.

Dans un autre ordre d’idée, tous les efforts sont déployés à l’aéroport pour maintenir le prix du carburant à 3,23 $ le litre. « D’autres aéroports le vendent à 3,30 $ le litre », a mentionné M. Smith. « Nous sommes conscients que le prix élevé du carburant rend le vol prohibitif pour beaucoup de gens. »

L’ambulance aérienne d’Ornge entre et sort actuellement de l’aéroport en moyenne 28 fois par mois. « Il s’agit d’un service important que l’aéroport fournit à notre région », a fait remarquer M. Smith.

Le directeur signale qu’un plan de développement commercial est en place à l’aéroport, auquel contribuera Loomex. « Nous sommes à la recherche de quelqu’un qui serait intéressé à mettre sur pied un organisme de formation au pilotage. L’aménagement de terrains s’avère un autre aspect avec du potentiel. Les terrains adjacents conviendraient à la construction de hangars ou autres bâtiments reliés à l’aviation. »

Notons qu’un hangar privé est actuellement en place à l’aéroport, mais son propriétaire y entrepose du matériel agricole. M. Smith informe que ce dernier avait toutefois exprimé son intérêt à collaborer avec l’aéroport pour louer ce hangar à toute personne désireuse d’y exploiter une activité liée à l’aviation.

(Photo: Earlton-Timiskaming Regional Airport)

 

Porter Aviation et l’AAIO investissent plus de 65 M$ à l’aéroport

Porter Aviation Holdings inc. – la société mère de Porter Airlines – et l’Administration de l’aéroport international d’Ottawa (AAIO) investissent plus de 65 millions $ (M$) dans l’avenir de YOW. En effet, Porter a entrepris la construction de deux hangars d’aéronef (totalisant une superficie d’environ 150 000 pi ca.) en vue d’assurer l’entretien de sa flotte grandissante, composée de nouveaux Embraer E195-E2 et de Dash 8-400 De Havilland. L’AAIO est en train de construire une nouvelle voie de circulation et l’infrastructure connexe requise pour bâtir ces hangars ainsi que pour de futurs débouchés dans cette section de l’aéroport.

Les hangars seront construits en deux étapes : la première phase devrait être achevée à la fin de 2023, et la seconde phase, durant le premier trimestre de 2024. YOW servira de principale base d’entretien de l’appareil E195-E2, et Porter embauchera 200 membres pour son équipe locale, dont 160 techniciens d’entretien d’aéronef (TEA).

« Ottawa a toujours été un emplacement stratégique pour Porter. Les installations de plusieurs millions de dollars que nous allons y construire pour l’entretien de nos aéronefs ne sont que le plus récent exemple de notre désir d’investir de manière importante dans la région de la capitale nationale », a déclaré Michael Deluce, président-directeur général de Porter Airlines. « Nous anticipons que notre présence à Ottawa sera plus marquée dans les années à venir avec notre base d’entretien et les futures livraisons d’aéronefs qui nous donneront la possibilité d’envisager de nouvelles routes. »

La ligne aérienne comprendra jusqu’à 100 E195-E2 : 50 engagements fermes et 50 droits d’achat. La flotte actuelle de Porter compte 29 appareils Dash 8-400.

L’AAIO est en train de construire la voie de circulation Romeo dans le secteur nord de l’aéroport. Cette voie de circulation de 15 M$ est le premier projet d’agrandissement côté piste depuis la création de l’AAIO il y a 20 ans. La voie de circulation pourra répondre aux plans de construction des hangars de Porter, aux besoins du gouvernement fédéral et, éventuellement, à d’autres développements reliés à l’aviation commerciale.

(Image: CNW Group/Porter Airlines)