Des drones illégaux gardent au sol des hélicoptères de lutte contre les incendies

— Par Scott Hayes, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Jasper Fitzhugh

Deux personnes font face à des accusations après que leurs drones aient interféré avec des hélicoptères combattant l’incendie de forêt de Chetamon au nord de la ville le 6 septembre.

Lors de la conférence de presse de Chetamon Wildfire le lendemain de l’incident, la chef de la section des plans de Parcs Canada, Katie Ellsworth a rappelé au public que le vol de drones est illégal dans les parcs nationaux à moins que l’utilisateur n’ait obtenu un permis spécial.

Faire voler un drone sans permis est passible d’amendes pouvant atteindre 25 000 $. Dans le cas qui nous occupe, la situation attisait aussi le danger de menace d’incendie dans la région de Jasper et des communautés avoisinantes par progression du feu qui faisait rage dans la forêt.

Le rappel reposait sur deux incidents de drones survenus ce mardi-là, lesquels ont eu pour effet d’interrompre les activités d’arrosage héliporté du fait que la sécurité de l’espace aérien était compromise. « Une fois les drones identifiés et les pilotes informés de leur présence, les huit hélicoptères ont été cloués au sol le temps de s’assurer que les drones n’étaient plus en activité », a déclaré Mme Ellsworth.

Les opérations d’extinction des incendies ont dû été interrompues pendant environ une heure au beau milieu de la période de combustion maximale. « Un tel arrêt pendant cette période critique peut entraîner une recrudescence risquée du feu », a précisé Mme Ellsworth. « Des blessures ou même la mort de pompier pourraient en résulter. Une interaction entre un drone et un hélicoptère pendant une manœuvre de vol pourrait devenir catastrophique, à la fois pour le pilote et l’hélicoptère. » Les deux individus font maintenant face à des accusations. Aucun autre détail n’a été rendu public.

Il est illégal d’utiliser des drones et tout véhicule aérien sans pilote (UAV) dans le parc national de Jasper. « Malgré cela, il n’est pas rare d’en voir voler », a indiqué Sean Prockter, copropriétaire (avec sa femme Joy) de Jasper Hikes and Tours. Plusieurs fois par année, il doit dire à des gens de retirer leur drone en activité sur des sites tels que Sulphur Skyline, Bald Hills et Cavell Meadows. « Ce sont des sites de prédilection pour les UAV, mais on en voit aussi sur les routes en remontant la vallée de la Maligne. J’en ai également vu à Medicine Lake, et j’ai dû aborder des pilotes d’UAV à Patricia Lake. Bref, ils sont assez présents dans le parc », a commenté M. Prockter.

Sans aller jusqu’à dire que cette activité illégale et dangereuse de drones a tendance à augmenter, il a fait savoir qu’il avait mis fin à son approche indulgente à l’égard des opérateurs de drones depuis quelques années. « Les drones sillonnent le ciel depuis maintenant 10 ans. Les gens doivent savoir que c’est illégal dans le parc à moins d’avoir un permis. Je suis donc un peu plus sévère dans ma façon de dire aux gens que cette activité s’avère interdite, et de la faire cesser immédiatement. »

Les drones peuvent affecter négativement la faune et présenter des risques pour les personnes également. Parcs Canada a demandé aux membres du public de signaler toute activité de drone à Jasper Dispatch au 780 852-6155.

(Photo : Parcs Canada, Jasper Fitzhugh)

Investissements du gouvernement du Canada à l’aéroport Chris Hadfield

Le 8 septembre, le ministre des Transports, Omar Alghabra, a annoncé que le gouvernement du Canada investirait dans la sécurité à l’aéroport Chris Hadfield de Sarnia.

Dans le cadre du Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires de Transports Canada, le gouvernement du Canada versera à l’aéroport un montant de 370 000 $ pour l’achat d’une balayeuse qui servira au déglaçage et au déneigement des pistes et des voies de circulation.

Le gouvernement indique que ce financement aidera à assurer la continuité des activités sécuritaires et fiables de l’aéroport pour les résidents. Beaucoup d’entre eux dépendent de leur aéroport local pour les voyages personnels et d’affaires, et pour avoir accès à des soins médicaux de routine et d’urgence dans les plus grandes villes.

« Les aéroports de notre pays aident à préserver le mouvement de nos chaînes d’approvisionnement et à relier nos communautés d’un océan à l’autre », a fait valoir M. Alghabra. « Grâce à ce financement octroyé à l’aéroport Chris Hadfield de Sarnia, les communautés de Sarnia et de ses alentours auront un meilleur accès à des services de transport aérien sécuritaires et fiables. De tels investissements dans nos aéroports locaux nous aident à remplir notre engagement de bâtir des communautés plus sécuritaires, plus saines et plus fortes pour tout le monde. »

Tel qu’il a été annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2020, le Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires a été doté d’un financement supplémentaire unique de 186 M$ sur deux ans. Cet Énoncé annonçait également l’élargissement temporaire de l’admissibilité au Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires pour permettre aux aéroports du Réseau national d’aéroports à l’intérieur desquels moins d’un million de passagers ont transité au cours de 2019 de présenter une demande de financement par l’intermédiaire de ce programme en 2021-2022 et en 2022-2023.

Journée de l’aéroport à Brampton

Par Gustavo et Clara Corujo

La communauté de Brampton en Ontario et les passionnés d’aviation des environs se sont joints au Brampton Flight Centre (BFC) et au Great War Flying Museum (GWFM) à l’occasion de la journée annuelle de l’aéroport le dimanche 11 septembre.

L’événement, qui a lieu à l’aéroport de Brampton-Caledon, s’est démarqué par ses nombreuses activités qui ont fait la joie des partisans d’aviation et de leur famille.

L’histoire de l’aviation canadienne a repris vie alors que les visiteurs ont exploré l’impressionnante collection d’avions de combat de la Première Guerre mondiale du Great War Flying Museum, ont admiré ses reconstitutions militaires et ont découvert ses joyaux volants fièrement restaurés.

Cette journée s’est révélée remplie d’activités, d’attractions et de plaisir pour les visiteurs. Il y a eu des promenades en avion, des visites de l’aéroport en chariot, des voitures anciennes, des divertissements musicaux, des oiseaux de proie, des balades en train sans rail, de la peinture faciale et bien plus encore.

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Deux aviatrices des Premières Nations reçoivent leurs ailes

Étudiantes diplômées enveloppées d’une couverture. À gauche, Chasity Cairns couvre Megan Lessard; et à droite, David Restoule couvre Cheryden Moberly. Les couvertures portent des images de bison, ce qui représente l’éducation pour les peuples autochtones. (Photo : Samantha Johnson)

― Par Samantha Johnson, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Medicine Hat News

Megan Lessard (19 ans) et Cheryden Moberly (21 ans) ont déjoué les pronostics le 2 août dernier en recevant leur première paire d’ailes de Super T Aviation.

Megan confie avoir eu des papillons dans le ventre d’excitation. Elle entrevoit la suite avec enthousiasme. Pour sa part, Cheryden se sent au début d’une aventure pleine de promesses.

Terri Super de Super T Aviation a expliqué que les deux diplômées viennent de l’Institut technique des Premières Nations (FNTI). Les deux étudiantes sont arrivées à Medicine Hat après que le hangar et les 13 avions d’entraînement du FNTI aient été détruits dans un incendie en février 2022.

Le député Drew Barnes a déclaré : « Chapeau à Super T et à toutes les personnes qui travaillent dans le domaine de l’aviation. Je dirai aux deux diplômées que, sur un plan personnel, je vous envie : vous avez le privilège de voir le monde à 10 000 ou 30 000 pieds ».

David Restoule, spécialiste des étudiants autochtones; et Chasity Cairns, gestionnaire de l’engagement autochtone et du soutien aux étudiants – tous deux du Medicine Hat College – se sont occupés de la partie culturelle de la cérémonie et de la remise des cadeaux. Ils se sont entendus pour affirmer à quel point ils étaient honorés de faire partie de la cérémonie, et combien ils étaient fiers des diplômées.

Des cadeaux ont été offerts aux diplômés : une ceinture à Megan et une trousse médicale à Cheryden. Les deux femmes ont ensuite été enveloppées d’une couverture. Identiques, les deux couvertures arboraient des images de bison. Chez les Autochtones, l’éducation est représentée par le bison, a expliqué Mme Cairns. « Sans éducation, nous ne pouvons pas subvenir à nos besoins essentiels. Le bison représente l’éducation et les réalisations. Dans notre culture, nous enveloppons les gens lorsqu’ils ont accompli quelque chose ou pour un rite de passage. »

Megan vit à Timmins en Ontario et fait partie de la Métis Nation of Ontario. Elle s’est découvert un intérêt pour l’aviation lorsqu’elle suivait un programme coopératif chez Air Québec au secondaire. Son objectif est de « redonner aux communautés du Nord qui ne sont accessibles que par avion ». D’autant plus que ces régions ne sont pas le premier choix de la plupart des pilotes. « J’aimerais redonner à ces communautés tout en accomplissant quelque chose que j’aime faire. »

Cheryden est originaire de Wabaska en Alberta. Elle y a passé la moitié de sa vie (l’autre moitié en ville). Elle a commencé ses études postsecondaires au NAIT en commerce et administration. Après un semestre, elle s’est rendu compte que ce n’était pas son chemin. Par l’intermédiaire de son père – qui savait qu’elle souhaitait devenir pilote – elle a découvert le programme d’aviation du FNTI.

Cheryden et Megan entendent poursuivre leur formation commerciale. À long terme, la première envisage de s’impliquer dans l’évacuation médicale d’urgence dans les communautés du Nord, et la seconde souhaite obtenir sa qualification sur hydravion.

Pour Megan, voler est une sensation extraordinaire. « C’est merveilleux de réaliser à quel point la terre est grande. Vous pouvez tout survoler, et vous voyez tellement de choses. »

Cheryden trouve le vol libérateur et amusant. « J’ai eu des hauts et des bas tout au long de mon entraînement, mais chaque fois que je suis là-haut, je me sens libre. » Elle a également fait valoir à quel point il est important que les gens sachent qu’elle appartient à la Première Nation crie : un peuple minoritaire sous-représenté, surtout de nos jours. « Toute ma vie, je me suis efforcée de me reconnecter à ma culture. Comme j’ai vécu la moitié de ma vie dans la ville, il est important de se souvenir de son identité, et encore davantage lorsqu’on n’est pas entouré de sa famille, de sa nourriture typique et de sa langue maternelle. En outre, il est difficile d’accéder à des programmes culturels à l’extérieur de notre communauté. »

Harmeet Garg remporte le Trophée Webster 2022

L’édition 2022 du concours du Trophée commémoratif Webster marque son 90e anniversaire, après une pause de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19.

Voici les finalistes de cette année : Kwaku Brefo-Wireko, Douglas Browne, Alivia Chanyi, Damon Crane, Harmeet Garg et Valeriya Mordvinova. Tous les aspirants ont passé une semaine au Southern Interior Flight Centre à Kelowna en Colombie-Britannique à se disputer le titre de meilleur pilote amateur du Canada.

À la fin de la semaine, le jury du concours a nommé Harmeet Garg du Southern Interior Flight Centre (finaliste pour la région de l’Ouest canadien), grand champion du Trophée commémoratif Webster 2022.

Douglas Browne de MFC Training (finaliste pour l’Est du Canada) s’est classé deuxième. Il a reçu le Trophée Eunice Carter.

Le prix NAV Canada a été décerné à Valeriya Mordvinova du Rockcliffe Flying Club (finaliste de Ninety-Nines inc.) pour avoir obtenu la meilleure note à l’examen de qualification. Les RedBird Flight Simulations ont récompensé Damon Crane du Brampton Flight Centre (finaliste de la COPA) pour ses efforts exemplaires dans la série de simulations. La Northern Lights Aero Foundation a également offert une bourse aux finalistes féminines de cette année : Mmes Chanyi et Mordvinova.

« Au nom du conseil, je tiens à remercier notre école hôte, le Southern Interior Flight Centre, et les nombreux commanditaires, partenaires et partisans qui rendent la semaine Webster possible », a fait valoir Elise MacGlashing, administratrice nationale du concours du Trophée Webster.

La soirée s’est terminée par l’annonce de l’école hôte de l’année prochaine : le Waterloo Wellington Flight Centre.

(Photos : Webster Memorial Trophy Competition)

Rendez-vous aérien de Roger à Damascus

Par Gustavo et Clara Corujo

Le 3 septembre 2022, Roger Deming et le Réseau aéronefs amateur (RAA) ont organisé leur rendez-vous aérien annuel à l’aérodrome Arthur (Damascus Field), situé au nord-est d’Arthur en Ontario.

C’était une journée chaude et ensoleillée, accompagnée d’une brise légère. Les pilotes ont commencé à arriver un peu passé 10 h. Il y avait beaucoup de visages familiers et d’aéronefs intéressants.

Un merci spécial à Roger Deming pour son hospitalité chaleureuse et sa générosité. Les invités ont été accueillis avec de la nourriture et des boissons gratuites.

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Barbecue du jeudi soir des Tiger Boys

Par Gustavo et Clara Corujo

Ce rendez-vous aérien populaire a lieu le premier jeudi de chaque mois pendant la période estivale. L’événement est gratuit, mais les dons sont les bienvenus.

Cette soirée conviviale et familiale permet aux gens de se familiariser avec des avions d’époque et classiques, de parler aux pilotes et parfois même de faire un essai en vol.

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Le conseil de Woodstock finalisera bientôt le protocole d’entente (PE) de l’aéroport

— Par Jim Dumville, journaliste à l’Initiative de journalisme local, River Valley Sun (Photo : Jim Dumville, River Valley Sun)

Le PE définit les responsabilités de la ville et du conseil d’administration de la Woodstock Flying Association, lesquels partagent la supervision de la gestion de l’aéroport.

Le conseil de Woodstock n’a pas réussi à régler un problème de personnel non divulgué (discuté en huis clos) en marge de la séance municipale du 23 août dernier. Conséquemment, l’approbation du protocole d’entente (PE) entourant l’exploitation de l’aéroport de Woodstock à Grafton au New Brunswick s’est vue retardée.

Lors de la réunion du 23 août, le conseil a également fait la lecture – lors de la séance publique – d’une lettre reçue d’un couple de Woodstock critiquant le PE et soulevant des inquiétudes concernant le bruit de l’aéroport et son impact négatif sur l’environnement.

Le couple, Sam et Karen Arnold, avait précédemment écrit au conseil pour se plaindre du bruit à Woodstock généré par des avions volant à basse altitude alors qu’ils décollent de l’aéroport de Grafton. Reconnaissant que l’aéroport avait fait des ajustements mineurs – dont l’arrêt des vols avant 8 heures du matin – le couple a néanmoins déclaré que le nombre total de vols avait augmenté depuis sa première lettre.

Le 24 août, le maire Art Slipp a indiqué que le conseil avait débattu de la question qui avait retardé l’adoption du protocole d’entente en comité plénier en marge de la séance de la veille parce qu’il s’agissait d’un problème de personnel. Il a précisé que le conseil n’avait pas réglé la situation pour l’instant, mais que le personnel ajusterait le PE au cours des deux prochaines semaines pour le soumettre de nouveau au conseil le 13 septembre prochain. M. Slipp s’attend à ce que des modifications mineures viennent résoudre tous les problèmes en suspens dans ce laps de temps.

Dans leur lettre au conseil, M et Mme Arnold ont déclaré que leurs préoccupations vont au-delà de la pollution sonore associée à l’aéroport. « Les avions et la plupart des autres véhicules créent à la fois une pollution sonore et des émissions de carbone qui nuisent aux actions requises par l’urgence climatique d’origine humaine », ont-ils écrit. Les Arnold ont ajouté que la plupart des petits avions utilisant l’aéroport de Grafton aggravent la situation du fait que « leur utilisation s’avère futile lorsqu’ils ne sont pas utilisés pour le travail ».

Citant l’affirmation du président de la Woodstock Flying Association, Matt McLatchy, selon laquelle Woodstock a besoin d’un « aéroport plus viable », les Arnold ont demandé comment le protocole d’entente peut profiter à la majorité des résidents de la région qui ne volent pas et qui ne veulent pas subir le bruit de l’aéroport.

M. McLatchy a fait savoir qu’il partageait les préoccupations environnementales de M. et Mme Arnold, exposant néanmoins que, comme pour les véhicules terrestres, l’utilisation généralisée des avions électriques n’arrivera que dans plusieurs années. Il a d’ailleurs souligné qu’un avion à propulsion électrique avait visité l’aéroport plus tôt cet été.

M. McLatchy n’était tout de fois pas d’accord avec la « futilité » des avions utilisant l’aéroport, faisant valoir que la plupart des vols estivaux en partance de l’aéroport cette année l’avaient été aux fins de formation et d’affaires. Il a signalé que deux écoles de pilotage exploitaient leurs activités depuis l’aéroport de Woodstock. « Ces étudiants viennent de loin, et ils contribuent à l’économie de Woodstock. »

Il a aussi rapporté que les entreprises locales possèdent également des avions qu’elles utilisent pour assister à des réunions à l’extérieur de la ville. « Même si les avions consomment plus de carburant que les véhicules terrestres par heure, leur temps d’utilisation plus court (pour se rendre à une réunion éloignée) se traduit par une consommation moindre en fin de compte. »

Tout en reconnaissant le vol récréatif, il a fait remarquer que de nombreuses activités récréatives brûlaient également des combustibles fossiles. «  Les personnes qui ne veulent pas que les avions soient utilisés pour le loisir devront aussi retirer les motoquads, les véhicules côte-à-côte, les motos hors route et les motoneiges des sentiers. »

M. McLatchy a mentionné que l’aéroport avait pris plusieurs mesures pour réduire le bruit au-dessus de Woodstock, notamment en limitant les décollages avant 8 heures du matin, et en s’éloignant de la ville lorsque la direction du vent le permettait. « Malheureusement, les vents dominants imposent le survol de Woodstock dans la plupart des cas. »

M. McLatchy a révélé que même si la Woodstock Flying Association pouvait envisager d’agrandir l’aéroport et d’allonger la piste à long terme, elle aimerait asphalter la piste bientôt dans la mesure du possible.

Tout comme le maire Slipp, M. McLatchy s’attend à ce que le personnel règle les problèmes en suspens à temps pour que le conseil adopte le protocole d’entente lors de sa prochaine réunion. Il a dit que la question en suspens tourne principalement autour de la clarification de certains aspects de la liaison entre la ville et l’aéroport.

26e Rendez-vous aérien champêtre annuel à Hawkefield

Par Gustavo Corujo

Le dimanche 28 août, le Réseau aéronefs amateur (RAA), district d’Oshawa a organisé son rendez-vous aérien annuel à l’aérodrome de Hawkefield. La piste d’atterrissage privée est située à 3,5 km au nord-ouest d’Orono en Ontario.

Le rassemblement amical de pilotes et de passionnés a réuni plusieurs types d’aéronefs, y compris des warbirds, des avions certifiés, des ultralégers et des constructions artisanales. Cet événement est considéré comme le plus grand rassemblement de pilotes et de mordus d’aviation de la région d’Oshawa.

L’événement de cette année a été souligné par la présence d’un puissant P-51 Mustang, d’un WACO Classic Aircraft, d’un Noorduyn Norseman MK. V du Canadian Warplane Heritage Museum et d’un Antonov AN-2.

Voir quelques photos de l’événement au Gusair.com.

Le Centre d’excellence KF prend son envol

KF Aerospace a organisé une cérémonie d’inauguration de son nouveau Centre d’excellence KF le 30 août dernier. Situé au 5800, Lapointe Drive à Kelowna en Colombie-Britannique, l’édifice de 60 000 pi ca. a ouvert ses portes au public le lendemain, de 10 h à 17 h (don suggéré à l’entrée : 5 $ par personne ou 10 $ par famille).

Conçu à l’image d’un fuselage et des ailes d’un avion, le Centre d’excellence KF est un projet patrimonial du fondateur et président de KF Aerospace, Barry Lapointe. Le bâtiment ultramoderne en bois massif comprend deux hangars (les ailes) présentant une collection d’aéronefs rares, tandis que le fuselage du bâtiment abrite une exposition interactive qui raconte l’histoire de l’aviation dans la vallée de l’Okanagan.

Les premiers avions exposés au centre incluent, entre autres, le bombardier de Havilland Mosquito et un Hawker Tempest MKII récemment restauré. Le bâtiment comprend également une galerie d’observation des activités de l’aérodrome et des salles de conférence pour les entreprises et les événements de la région.

« Ce bâtiment deviendra véritablement un point d’intérêt dans la vallée de l’Okanagan pour les décennies à venir », a déclaré la directrice générale du Centre d’excellence KF, Paula Quinn. « Il a été construit en considération de l’ensemble de la communauté, se voulant un lieu de rassemblement pour les personnes de tout âge, de toute culture et de toute origine. Il promet d’être un incontournable pour les touristes et les résidents, ainsi qu’un atout majeur pour la communauté d’affaires locale. »

Avant l’inauguration, les invités ont entendu de brefs discours du maire de Kelowna, Colin Basran; du directeur de l’aéroport, Sam Samaddar; et du fondateur et président de KF Aerospace, Barry Lapointe.

(Photos : KF Aerospace)