Un pilote de planeur qui n’attend pas d’avion-remorqueur

Alan Daniel dans son planeur ASH motorisé se prépare au décollage. (Photo: Mark Brett, Penticton Herald)

— Par Mark Brett, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Penticton Herald

L’ASH 31 Mi d’Alan Daniel décolle de lui-même grâce à une hélice actionnée par un moteur rotatif de 60 HP installé derrière la voilure inclinée. Le planeur n’a pas besoin d’être remorqué.

Par une chaude matinée d’août, Alan Daniel survol librement la vallée dans son planeur en seule compagnie du bruit du vent et de ses pensées. Quelle est la plus grande particularité de son avion blanc immaculé? Il n’a besoin d’aucun avion-remorqueur pour prendre son envol comme ses homologues classiques.

« Habituellement, les pilotes de planeur sont membres d’un aéroclub. S’ils ne volent pas dans un planeur à décollage motorisé comme celui-ci, ils doivent retenir les services d’un pilote d’avion remorqueur et d’un lanceur (la personne qui tient l’aile du planeur au décollage). Une équipe est donc requise pour pratiquer leur sport. Ici, je ne pourrais carrément pas voler avec un planeur de cette façon », a expliqué M. Daniel. Membre de l’aéroclub de Penticton, il travaille comme médecin lorsqu’il n’est pas dans les airs. « Je ne suis pas très différent des aéronefs motorisés du fait que je peux rouler au sol et quitter la piste par mes propres moyens. La différence se voit à l’atterrissage, alors que je procède en planant. Je préfère cette façon de faire, et la manœuvre s’avère plus sécuritaire pour moi. »

À sa connaissance, il n’y a pas d’avions-remorqueurs disponibles dans l’Okanagan. Le plus proche pour le public serait à Hope, bien que les Cadets de l’Aviation royale du Canada en aient un à leur usage à Oliver. M. Daniel a acheté son ASH en Californie il y a quatre ans. On croit qu’il y en a seulement deux exemplaires au Canada (ou peut-être même qu’il est le seul à en posséder un). Après s’être envolé sur son propre pouvoir et avoir atteint l’altitude souhaitée, il suffit d’appuyer sur un interrupteur pour que le moteur s’arrête et que le groupe motopropulseur se replie dans le fuselage. Voilà que l’avion libère son potentiel de véritable planeur.

On peut apercevoir l’hélice du planeur ASH piloté par Alan Daniel de Penticton derrière la voilure juste après le décollage. (Photo: Mark Brett, Penticton Herald)

La première sortie en planeur de M. Daniel remonte à son Afrique du Sud natal à l’âge de 16 ans. « Un ami de mon père m’a emmené faire un tour en planeur. J’en suis tout de suite devenu accro, et c’est devenu une véritable passion », a-t-il commenté en riant. « Plus jeune, j’ai fait beaucoup de planche à voile, et j’étais fou de ça. Ensuite, je suis passé à la planche aérotractée, et j’en étais tout aussi fou, pour finalement passer à ça (en pointant son planeur). Maintenant, c’est ce qui occupe tous mes loisirs. C’est une activité que vous pouvez pratiquer jusqu’à ce que vous soyez assez vieux, du moment que votre cerveau se porte bien. »

Les vols, qui n’utilisent généralement que quelques litres de carburant, durent souvent plusieurs heures, à quelques exceptions près. « Cette année, j’ai effectué un vol qui a duré environ six heures dans la vallée de Meadow dans les Cascades. Des courants thermiques ascendants m’ont permis de demeurer environ quatre heures entre 15 000 et 18 000 pi. Il a également plaisanté sur la joie de trouver de l’air ascendant en se rapprochant un peu trop près du sol. « Oh oui, tirer parti d’un courant thermique peut être très excitant, surtout quand on est bas, du fait que l’adrénaline est plus présente à ce moment-là », a indiqué M. Daniel.

Lorsqu’il n’est pas utilisé, le planeur se replie simplement et se range dans une longue remorque qu’il transporte à son prochain lieu d’excursion, incluant des voyages en Floride et en Californie. Je vous accorde qu’il y a des puristes qui ne croient pas qu’un avion avec un moteur soit un planeur de quelque manière que ce soit. « Ce que j’en dis, c’est qu’ils ont droit à leur opinion, mais qu’ils ne partiraient pas de Penticton. »

CubCrafters lance un nouveau moteur pour l’avion expérimental Carbon Cub

CubCrafters présente un nouveau moteur léger – le CC363i F/P – pour le Carbon Cub. Le nouveau moteur est une version à pas fixe du moteur à hélice à vitesse constante et injection de carburant de plus grande cylindrée (186 HP) mise en marché par CubCrafters en 2017.

C’est en 2009 que le Carbon Cub a fait son entrée sur le marché, offrant le meilleur rapport puissance/poids des avions à vocation rurale de sa catégorie, fait valoir CubCrafters, ajoutant que le crédit revenait en grande partie au nouveau moteur léger de 180 HP – le CC340 – qu’elle avait développé. La compagnie précise que c’est la puissance de ce moteur dans un avion rural de moins de 1000 lb qui a donné aux pilotes de nouvelles performances de décollage et d’atterrissage courts (ADAC).

Pour le CC340, CubCrafters a commencé par un châssis de moteur Lycoming 0-320 standard, mais elle a réduit le poids du moteur de plus de 50 lb, tout en augmentant sa puissance de 150 à 180 HP. Le CC340 d’origine est doté d’une hélice à pas fixe, d’un carburateur et d’un taux de compression élevé pour augmenter sa puissance. Bien que le CC340 s’avérait innovateur à l’époque, le nouveau moteur CC363i F/P offre plusieurs avantages sur son prédécesseur, notamment ses injecteurs (plutôt qu’un carburateur). Son fonctionnement s’en voit facilité dans l’ensemble et sa sécurité augmentée du fait de l’élimination des risques de givrage du carburateur lors des manœuvres à faible puissance.

CubCrafters indique qu’un autre avantage du nouveau moteur est sa plus forte cylindrée et son plus faible taux de compression qui lui permettent de développer près de 5 % plus de puissance que le CC340, tout en pouvant s’accommoder d’une plus vaste gamme de carburants. La compagnie s’attend à ce que le nouveau moteur réagisse mieux à l’Autogas et à la prochaine génération de carburants d’aviation que les moteurs similaires à taux de compression plus élevé.

En plus des hélices en bois/composite à pas fixe typiques précédemment proposées avec le CC340, le nouveau moteur peut être livré avec de nouvelles hélices réglables au sol. Les pilotes pourront ainsi rapidement optimiser leur avion pour des conditions de montée données ou des paramètres de croisière sans avoir à remplacer l’hélice. Lorsqu’il est équipé de la même hélice, le poids nominal du nouveau moteur CC363i F/P n’est que de 7 lb de plus que le CC340.

(Photo : CubCrafters)

Davantage de financement pour l’aéroport Diefenbaker

L’aéroport international John G. Diefenbaker de Saskatoon recevra plus de 1,7 million de dollars (M$) du Programme d’infrastructures essentielles des aéroports pour agrandir l’une de ses aires de trafic – où se garent les aéronefs – afin de créer de l’espace supplémentaire pour le mouvement des gros avions. Le financement servira également à améliorer la programmation des vols et les temps de correspondance entre les vols pour les passagers, ainsi qu’à établir des aires réservées pour permettre la distanciation physique à l’aéroport.

« Ces fonds nous aideront à garantir que nous continuons à bien servir notre communauté en procurant une infrastructure à long terme sécuritaire et efficace pour la croissance et le développement futur », a déclaré Stephen Maybury, PDG de l’Aéroport international Diefenbaker.

Ce financement s’ajoute aux 10,9 M$ obtenus dans le cadre du même programme en août 2021 visant la remise en état des surfaces de chaussée de la piste principale et de l’aire de trafic, l’installation de nouveaux feux de bord de piste à DEL et le remplacement de certains égouts pluviaux.

Le gouvernement du Canada a également octroyé 2,8 M$ à l’aéroport en provenance du Fonds d’aide pour les aéroports de Transports Canada (TC) dans le but de l’aider à maintenir les activités aéroportuaires et les services aériens essentiels pour les résidents et les travailleurs de Saskatoon ainsi que pour les collectivités environnantes.

« L’aéroport international John G. Diefenbaker de Saskatoon constitue une plaque tournante du transport pour une grande partie du centre et du nord de la Saskatchewan », a indiqué Annie Koutrakis, secrétaire parlementaire du ministre des Transports. « Il permet de réunir la famille et les amis, aide les voyageurs à découvrir de nouvelles destinations et se situe dans un couloir commercial essentiel pour de nombreuses entreprises de la Saskatchewan. »

(Photo: SriMesh)

L’aéroport de Thunder Bay sensibilisé à la traite des personnes

L’aéroport international de Thunder Bay est heureux d’annoncer qu’il s’est associé à #NotInMyCity pour éduquer et sensibiliser les intervenants et la communauté à la traite des personnes dans l’aviation au Canada. #NotInMyCity se décrit comme une organisation facilitatrice qui sensibilise et prend des mesures collectives pour prévenir, enrayer et éradiquer la traite et l’exploitation sexuelles, particulièrement des enfants et des jeunes. Dans le secteur des transports, #NotInMyCity est un partenaire de premier plan dans la lutte contre la traite des êtres humains, et ce, dans tous les secteurs et zones géographiques.

L’aéroport de Thunder Bay mettra en œuvre un programme d’apprentissage et de sensibilisation en ligne. Voici les principaux objectifs du programme :

• Fournir à tous les employés et intervenants de l’aéroport des connaissances et une sensibilisation à la traite et l’exploitation sexuelles des personnes au Canada par l’intermédiaire de la plateforme d’apprentissage en ligne de #NotInMyCity axée sur l’aviation. Les membres du public sont invités à en apprendre davantage sur la question en suivant un cours d’apprentissage en ligne gratuit (notinmycity.ca).

• Permettre aux employés de l’aéroport de reconnaître les signes suspectant un cas de traite d’êtres humains, et de savoir comment réagir.

• Mettre en place une signalisation et du matériel d’information dans tout l’aéroport pour les intervenants et les voyageurs.

• Signaler tout soupçon de traite d’êtres humains, sans causer de préjudice.

« Nous sommes ravis que l’aéroport de Thunder Bay nous ait tendu la main pour solliciter notre soutien », a déclaré Kris Carlson de Thunder Bay Coalition to End Human Trafficking. La Coalition a commencé ses activités en 2018. Elle travaille en partenariat avec des joueurs multisectoriels dans le but de contrer le problème de la traite des personnes, en particulier dans la région de Thunder Bay. « Nous sommes heureux de soutenir et d’offrir des ressources locales à l’aéroport de Thunder Bay en synergie avec #NotInMyCity. »

La traite des personnes et l’exploitation sexuelle sont les crimes qui connaissent la croissance la plus rapide au Canada. Elles constituent la deuxième plus importante source de revenus illégaux dans le monde. Au Canada, 21 % des victimes de la traite ont moins de 18 ans. Alors qu’elles ne représentent que 4 % de la population du pays, 50 % des victimes de la traite au Canada sont des Autochtones.

« Soutenir les victimes de la traite d’êtres humains devrait être notre objectif collectif », a martelé l’inspecteur-détective Jeremy Pearson. « La capacité d’identifier les victimes potentielles de traite de personnes et de divulguer ensuite ces informations s’avère une étape essentielle pour protéger les personnes vulnérables. Le service de police de Thunder Bay appuie complètement cette initiative de sécurité publique. »

Les lauréats canadiens de l’édition 2022 d’AirVenture

Les Canadiens se sont une fois de plus démarqués lors de l’année d’achalandage record de l’exposition EAA AirVenture qui s’est tenue à Oshkosh au Wisconsin du 25 au 31 juillet.

L’événement est l’hôte du programme de prix le plus prestigieux au monde dans l’univers de l’aviation générale (AG). À titre d’exemple, le pilote Dave Hadfield a présenté l’unique Westland Lysander 1942 construit au Canada, lequel est propulsé par le seul moteur Bristol Mercury XX en service au pays. À lui seul, il a raflé cinq prix.

Le programme de prix Lindy d’EAA AirVenture comporte six catégories : construction artisanale (Homebuilts), avions de combat (Warbirds), aéronefs antiques (Vintage), giravions (Rotorcraft), ultralégers (Ultralights) et hydravions (Seaplanes). Les participants ne peuvent s’inscrire que dans une seule catégorie au cours d’une année donnée, et ils ne sont pas admissibles pour les mêmes prix (ou pour des prix de niveau inférieur) s’ils ont gagné dans le passé.

Bien que l’apparence soit prise en compte par les juges, explique l’EAA, il n’en demeure pas moins que la qualité de fabrication et l’entretien, ainsi que les aspects construction ou restauration de l’aéronef s’avèrent des éléments d’importance. Voici maintenant la liste des lauréats canadiens 2022. L’édition de septembre du magazine COPA Flight publiera davantage d’information à leur sujet.

 

Avions de combat (Warbirds)

Meilleur avion de liaison (plus Clé d’argent « Silver Wrench »), Prix Phoenix (plus Clé d’argent), Prix du jury
David Hadfield, Utopia (Ontario), et Vintage Wings of Canada, Gatineau (Québec)
— Westland Lysandre, CF-VZZ

Ultralégers (Ultralights)

Grand Champion Réserve, Léger sportif (Light Sport), Lindy d’argent
Ryan Neufeld, Morden (Manitoba)
— Murphy Renegade, CF-VRI

Construction artisanale (Homebuilts)

Prix ​​​​commémoratif Stan Dzik, Conception exceptionnelle
Erick O’Connor, Cold Lake (Alberta)
— F1 Rocket, C-FGXB

Prêt-à-monter de fabrication exceptionnelle, Plaque
Stephen Thorne, Toronto (Ontario)
— Van’s RV-14, C-FCGA

Plans de prêt-à-monter exceptionnels, Plaque
Scott Knolton, Burlington (Ontario)
— Pietenpol Air Camper, C-FPET

Aéronefs antiques (Vintage), Contemporain (1956-1970)

Avion Maule exceptionnel
Warwick Patterson, Squamish (Colombie-Britannique)
— Maule M-4 1965, CF-AAI

Multimoteur exceptionnel, Lindy de bronze
François Marquis, Mont-Saint-Hilaire (Québec)
— Piper PA-30 1968, CF-TWK

Aéronefs antiques (Vintage), Classique (Septembre 1945-1955)

Classe C personnalisée (151-235 HP), Petite plaque
Victor Danielli, Chesley (Ontario)
— Navion 1947, C-GDVA

Forte participation au deuxième rendez-vous aérien de North Port

— Par Gustavo et Clara Corujo

Le Club COPA 70 de la région de Durham a organisé son deuxième rendez-vous aérien annuel à North Port le 13 août. Une belle piste gazonnée de 2200 pi attendait les pilotes. Détenu et exploité par Manny et Connie Rosario, North Port (CNP4) est situé sur les rives du lac Scugog en Ontario. Les visiteurs arrivant par la voie des airs ont été invités à confirmer leur présence à l’événement étant donné que l’aéroport ne dispose que de 40 places de stationnement pour les aéronefs. Ce fut une belle journée, et les gens ont bien répondu à l’appel. Les convives ont pu profiter d’un délicieux barbecue, d’une variété de desserts maison à tomber par terre et de rafraîchissements. Il y avait une aire de camping, un château gonflable pour les enfants et de nombreuses tables de pique-nique.

Mieux encore, les visiteurs ont pu voir des aéronefs uniques. En effet, soulignons la présence de l’Antonov An-2 de Lee Barker (directeur de la COPA, région du sud de l’Ontario), l’hélicoptère Airbus H125 d’Ashlynne Dale (vice-présidente de la COPA, région de l’Est) et du Bell OH-58A magnifiquement restauré de Manfred Harder. De plus, Hannu Halminen a payé la traite à tout le monde en effectuant trois passages au-dessus de l’aérodrome avec son magnifique P-51 Mustang.

L’administratrice de la COPA, Ashlynne Dale, a remis à Gus Corujo le prix Rédacteur de l’année de la COPA. La présentation a été coordonnée par le président du Club COPA 70 de la région de Durham (Oshawa), Rick Nihda.

Un merci spécial aux organisateurs M. et Mme Rosario, aux bénévoles, au 2e Escadron des cadets de l’Aviation royale du Canada VandenBos Whitby et à toutes les parties impliquées pour avoir fait un succès du rendez-vous aérien de North Port.

Visionner des photos de l’événement.

Drumheller obtient un financement supplémentaire pour l’éclairage de son aéroport

Par Lacie Nairn, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Drumheller Mail (Photo : Lacie Nairn)

La ville de Drumheller a reçu un financement supplémentaire du gouvernement de l’Alberta dans le cadre de son projet d’éclairage de piste à l’aéroport municipal de Drumheller. En effet, lors de la réunion ordinaire du conseil le 2 août dernier, la mairesse Heather Colberg a annoncé que la ville avait reçu une lettre du ministre des Transports Prasad Panda l’informant de cet octroi. « La Ville a reçu 152 051 $ supplémentaires. Cette somme permettra d’achever le projet de réhabilitation de l’aéroport », a déclaré la mairesse.

En avril 2022, le conseil n’a accordé que la partie pavage du projet, du fait que le devis pour la partie éclairage dépassait de plus de 200 000 $ le budget approuvé de 144 000 $. Rappelons que les projets de pavage et d’éclairage tirent parti du soutien du Programme stratégique d’infrastructure des transports – Programme d’aéroport communautaire (STIP – CAP), la province assumant 75 % des coûts, laissant l’autre 25 % à la municipalité.

Le pavage a été achevé entre le 1er juin et le 15 juillet, incluant l’installation d’un nouveau réseau de drainage, l’enlèvement du matériau de base instable et la peinture de nouvelles marques sur la piste, l’aire de trafic et la voie de circulation.

« Depuis que l’équipement d’éclairage est devenu irréparable en 2019, aucune activité nocturne n’a été autorisée », a souligné le directeur de l’aéroport, Pat Bonneville; ajoutant que les activités diurnes par conditions de mauvaise visibilité – pluie, neige, brouillard, poussière – avaient également été compromises.

Cette situation a aussi eu un impact sur l’exploitation des services de santé de l’Alberta (AHS) dans le cadre de transferts de patients devant être effectués depuis le centre de santé de Drumheller. Les ventes de carburant ont également chuté du fait que des pilotes devaient contourner l’aéroport de Drumheller la nuit pour faire le plein. En outre, les familles qui avaient l’habitude de voler pour assister à un match des Dragons de Drumheller devaient se résigner à manquer la joute ou à assumer les coûts pour passer la nuit à l’extérieur.

Le Manitoba fournit 4,8 M$ à WAA pour stimuler la croissance

Le gouvernement manitobain octroie 4,8 millions de dollars (M$) à Winnipeg Airports Authority (WAA) pour améliorer la connectivité des vols directs de Winnipeg vers les grands marchés internationaux, dans le but d’aider les entreprises à attirer et à conserver des investissements et des travailleurs qualifiés.

« WAA est un partenaire essentiel pour l’économie du Manitoba, car il nous relie au reste du monde », a fait valoir Cliff Cullen, ministre du Développement économique, de l’Investissement et du Commerce. « L’ajout de plus d’options de vols pratiques et directs aidera les entreprises manitobaines à attirer les talents et les investissements, et donc à contribuer à notre économie. »

L’investissement provincial de 4,8 M$ appuiera les efforts de WAA visant à offrir des vols directs vers les destinations d’affaires stratégiques et les destinations de vacances populaires. WAA travaille avec les transporteurs aériens pour établir et rétablir des vols directs à raison de plusieurs fois par semaine entre l’Aéroport international James Armstrong Richardson de Winnipeg et d’autres grandes villes, a précisé le ministre.

« La raison d’être de WAA est de servir notre communauté. Cet engagement repose sur l’amélioration de la connectivité provinciale afin de répondre aux besoins de tous ceux qui y vivent et y travaillent » , a indiqué Nick Hays, PDG de WAA. « La population manitobaine profitera ainsi d’un accès amélioré, et l’économie provinciale sera stimulée par l’augmentation du commerce, du tourisme et des affaires. »

L’investissement de 4,8 M$ s’inscrit dans le Fonds de relance à long terme postpandémique d’une valeur de 50 M$, administré par Manitoba Chambers of Commerce, pour offrir aux entreprises et aux industries le soutien dont elles ont besoin.

(Image: Winnipeg Airports Authority, YouTube)

Premier hélicoptère ACH125 Line livré en Amérique du Nord

Suite à l’annonce de la commande tenue au salon Heli-Expo à Dallas (Texas) en début d’année, Ashlynne Dale, pilote privée et entrepreneuse, a eu la livraison d’un appareil ACH125 Line d’Airbus Corporate Helicopters qu’elle pilotera à titre personnel.

Ashlynne Dale a participé à toutes les étapes du processus de personnalisation de l’appareil et affirme que c’est l’avocate en elle qui a nourri son ambition de s’assurer que chaque détail du giravion a été étudié et réalisé. Elle a été avocate spécialisée dans les litiges pendant plusieurs années avant de diriger, en tant que cofondatrice et PDG, Norwood Sawmills, une marque d’équipement de plein air et de style de vie mondialement reconnue et le leader mondial de la technologie de sciage portable.

Bien que Dale ait l’intention d’utiliser l’avion principalement près de chez elle, dans les régions d’Oro-Medonte et de Muskoka en Ontario, avec sa famille et l’invité VIP du vol, son chien, le pilotage d’un appareil puissant comme l’ACH125 n’est pas quelque chose qu’elle prend à la légère et être préparée à toute situation est la seule façon de faire.

Avant de recevoir son appareil, Dale a suivi plusieurs cours de formation de pilote supplémentaires en plus de la formation standard fournie avec l’acquisition. Il s’agissait notamment de plusieurs heures supplémentaires d’entraînement en vol, ainsi que des cours IIMC (Inadvertent Instrument Meteorological Conditions) et Unusual Attitude Recovery Training, qui sont conçus pour préparer les pilotes à utiliser des techniques efficaces d’évitement et de récupération en cas d’urgence dans de mauvaises conditions météorologiques.

«Pour une fanatique d’hélicoptères autoproclamée, c’est très emballant de rapporter mon nouvel appareil à la maison», déclare Dale. «Après avoir volé avec l’appareil, c’est exactement ce que je recherchais et je suis sûre qu’il répondra à mes besoins».

Les options supplémentaires conçues et fabriquées au Canada qui ont été ajoutées à cet appareil comprennent le miroir de cargaison, la fenêtre de plancher et le coupe-câble. Le miroir de cargaison permet à la pilote de voir la zone entourant l’appareil. La fenêtre de plancher élargie permet à la pilote de voir sa zone de travail, qu’elle soit au sol ou transportée par le giravion. Le coupe-câble est un élément de sécurité important lorsque l’appareil vole à basse altitude.

«Nous sommes très heureux de livrer cet hélicoptère à Mme Dale. L’attention méticuleuse portée aux détails par les équipes en France et ici au Canada sur cet appareil ACH125 Line est de premier ordre », a déclaré Dwayne Charette, président d’Airbus Hélicoptères au Canada. «La combinaison de la puissance et de l’élégance rend cet appareil exceptionnel et je suis sûr que Mme Dale pilotera fièrement cet appareil pendant de nombreuses années.»

(Photos : Airbus)