Red Knights admis au Panthéon de l’aviation du Canada

― Par Chadd Cawson, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Columbia Valley Pioneer (Photo soumise: The Columbia Valley Pioneer)

Darwin Deagnon a été intronisé lors d’une cérémonie le 23 juin à l’hôtel Marriott de l’aéroport de Calgary, accompagné de son épouse Annmarie et de son fils Conall.

Surnommé « Tex » par ses proches, M. Darwin a été intronisé au Panthéon de l’aviation du Canada en reconnaissance de ses années de haute voltige aux commandes du Chevalier rouge, au début des années soixante. Deux autres anciens pilotes du Chevalier rouge et compagnons de vol de M. Deagnon ont également été intronisés à ses côtés : MM. Bill Fraser de Vernon, Colombie-Britannique, et Wayne Mclenan de Mississauga, Ontario.

« J’étais touché de les revoir », a commenté M. Deagnon. « Mon intronisation devait avoir lieu en 2021, mais la COVID a changé les plans. Nous avons été informés plus tôt cette année que la cérémonie aurait finalement lieu en juin. »

La candidature du Chevalier rouge a été déposée par l’écrivain John Corrigan, auteur d’un livre sur l’histoire de la célèbre équipe de voltige solo. Le Chevalier rouge a reçu le prix « Belt of Orion », remis par le Panthéon de l’aviation du Canada aux organisations, groupes, sociétés ou associations ayant contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de l’aviation au Canada.

Actif de 1958 à 1969, le Chevalier rouge — mieux connu sous son nom anglais « Red Knight » — était le nom de l’équipe de démonstration en solo du Commandement de l’instruction de l’Aviation royale canadienne (ARC). M. Deagnon a agi comme pilote suppléant en 1964, pour ensuite occuper le poste principal en 1965. « C’était le cheminement normal — suppléant pendant 1 an, puis pilote du Chevalier rouge pendant 1 an. Ensuite, il fallait laisser la chance à quelqu’un d’autre », explique-t-il. D’abord autorisé pour trois spectacles seulement, le Chevalier rouge a finalement participé à plus de 600 spectacles aériens partout en Amérique du Nord. Durant ses douze ans d’existence, 17 pilotes ont volé sous la bannière du Chevalier rouge.

Les trois pilotes présents à la cérémonie du 23 juin ont accepté une plaque honorifique commémorant l’intronisation du Chevalier rouge. « Nous avons eu la chance de monter sur scène avec les autres lauréats et de prendre des photos avec nos proches. La plaque sera remise au Panthéon de l’aviation du Canada pour être exposée au public », a révélé M. Deagnon. Il a par ailleurs expliqué que son surnom « Tex » provient de ses années à l’université, où il aimait se déguiser en cowboy lors de fêtes d’étudiants. « Nous étions deux étudiants de mon université à rejoindre l’ARC en même temps et le surnom m’a suivi. » À 18 ans, M. Deagnon s’est joint à l’ARC et a tout de suite compris qu’il souhaitait devenir pilote. « Mon père a beaucoup influencé mon parcours pour devenir pilote », a-t-il partagé. « Lorsque j’étais posté à Portage La Prairie, je me suis porté volontaire pour le Chevalier rouge. »

Souvent envoyé aux endroits considérés trop petits pour accueillir les principales équipes d’acrobatie aérienne de l’époque, le Chevalier rouge permettait de présenter des spectacles impressionnants et professionnels dans des collectivités qui autrement n’auraient pas eu cette chance. L’avion rouge emblématique du Chevalier rouge était un T-33 pour les 10 premières années, puis un CT-114 Tutor pour les deux dernières.

Durant l’année où M. Deagnon a piloté le Chevalier rouge, ses souvenirs les plus inoubliables sont le spectacle aérien du Stampede de Calgary en 1965 et un spectacle au bord de l’eau présenté à Comox, en Colombie-Britannique. M. Deagnon avoue qu’il ne s’en rendait pas tout à fait compte à l’époque, mais qu’avec le recul il est extrêmement fier et ému d’avoir vécu cette expérience.

« Durant la cérémonie d’intronisation, j’ai vraiment pris conscience de l’impact que j’ai pu avoir sur la génération suivante de pilotes. On a dit que le Chevalier rouge a inspiré de nombreuses personnes à apprendre à piloter », a observé M. Deagnon. « C’était une expérience formidable, du début à la fin. J’ai pu revivre de nombreux souvenirs et partagé le moment avec ma famille. J’ai eu la chance de revoir non seulement deux autres pilotes du Chevalier rouge, mais aussi des pilotes que j’ai formés, comme le général Scott Cements. J’ai aussi rencontré les autres personnes intronisées. L’histoire de l’aviation au Canada est une grande aventure et je suis fier d’en faire partie. »

La ville de Fairmont, où réside M. Deagnon, est située le long de la rivière Columbia, sur le territoire traditionnel des Premières Nations de Secwepemc (Shuswap) et de Ktunaxa (Akisqnuk).

L’aéroport de Stephenville passe aux mains du groupe Dymond

― Par Jaymie White, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Wreckhouse Weekly News (Photo : Wreckhouse Press)

Après avoir déclaré son intention d’acquérir l’aéroport de Stephenville en septembre 2021, Carl Dymond a annoncé la signature du contrat le 28 juin.

L’acquisition de l’aéroport de Stephenville est maintenant chose faite, a confirmé Carl Dymond, président et chef de la direction de la compagnie Dymond. « Nous avons signé les documents aujourd’hui ! », a confirmé M. Dymond dans un message texte reçu le 28 juin dernier. Depuis que Carl Dymond avait annoncé ses intentions le 9 septembre 2021, peu de détails avaient filtré sur le processus de vente, nourrissant un certain scepticisme parmi les observateurs du dossier. Aucun communiqué officiel n’a été publié par la municipalité de Stephenville ou le groupe Dymond, mais le site Web de l’aéroport, www.cyjt.com, est déjà en ligne.

Le maire de Stephenville, Tom Rose, appuie depuis longtemps la vente de l’aéroport au groupe Dymond et à GNLP, une autre société de Carl Dymond. « Je suis très, très, très heureux, car cette acquisition représente un vent de renouveau, un nouveau plan d’affaires. M. Dymond est un entrepreneur dont la vision est en phase avec l’aérospatiale moderne. Les drones et les satellites sont partout et les infrastructures que nous avons ici, dans notre aéroport bâti par le corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis, sont parmi les meilleures en Amérique du Nord. La communauté, la province et le pays en récoltent maintenant les dividendes. »

Malgré de nombreux délais et des inquiétudes exprimées suite à l’annonce en septembre dernier, M. Rose n’a jamais cessé de croire que la transaction aboutirait. « Mon rôle est de continuer à travailler, de rester positif tant que le projet est vivant. J’ai une bonne compréhension du dossier, je connais l’aérospatiale et l’aviation. J’ai débuté ma carrière comme contrôleur de la circulation aérienne dans l’aviation royale. Je connais un peu l’industrie. J’ai été le tout premier président des autorités aéroportuaires en 1990. Je trouve amusant, d’ailleurs, de penser que j’avais 30 ans lorsque j’ai été nommé président des autorités aéroportuaires et que c’est aussi à 30 ans que le président actuel, Trevor Murphy, réalise cette importante transaction. C’est une grande journée pour Stephenville, une grande journée pour notre conseil et une grande journée pour les citoyens — un nouveau départ, de nouveaux emplois, de l’argent frais et une grande source de fierté. »

Pour l’aéroport, la prochaine étape débute avec la date de clôture, lorsque l’acte de cession entrera en vigueur. « Comme pour l’achat d’une maison, des fonds doivent être transférés dans le cadre de la transaction. Ensuite, Carl Dymond et son équipe débuteront leur processus de gestion. Il y aura des travaux d’ingénierie, des investissements, des soumissions, des contrats… Plus Carl Dymond et GNLP pourront procéder rapidement pour commencer à émettre des soumissions et travailler sur le terrain, mieux ce sera pour la collectivité. »

Pour M. Rose, le remboursement des dettes de l’aéroport par son nouvel acquéreur est un élément crucial de la transaction et une grande source de réjouissance, même si ce n’est pas quelque chose qui se voit directement. « Ce n’est pas comme voir des bâtiments pousser, mais c’est extrêmement important, car jusqu’à maintenant la municipalité de Stephenville et son conseil devaient utiliser l’argent des contribuables pour garder l’aéroport ouvert. Cela dit, à la lumière de la transaction avec le groupe Dymond, l’investissement en valait la peine. C’est un bel exemple de leadership, et pas seulement de la part du conseil actuel, mais aussi des précédents conseils desquels j’ai fait partie et des conseils avant mon arrivée. Nous n’avons jamais cessé de croire en cet aéroport, mais les infrastructures avaient besoin d’investissements, de capital neuf, de nouvelles capacités de direction et d’un réseau d’entreprises pouvant rentabiliser et valoriser l’aéroport. »

M. Rose affirme que les retombées pour la municipalité seront importantes. « Les contribuables vont économiser sur leur compte de taxes, la municipalité va aller chercher de nouveaux revenus, nous aurons de nouveaux emplois de qualité et il y aura des avantages socio-économiques pour la communauté, pour les familles surtout. Il y aura de nouvelles possibilités pour les familles dont un des parents devait voyager pour travailler, alors qu’ils pourront dorénavant trouver du travail ici même à Stephenville. Je suis vraiment excité et je suis fier d’avoir participé au processus. Les 14 derniers mois ont été longs, mais nous sommes fiers d’avoir réussi à faire progresser le dossier aussi rapidement depuis l’annonce en septembre dernier. »

Tom Vance, pilote de Spitfire canadien, célèbre son 100e anniversaire

― Par Gustavo et Clara Corujo

Le 6 juillet dernier, plusieurs amis et membres de l’association de l’escadron 434 de l’Aviation royale canadienne se sont réunis pour célébrer le 100e anniversaire de Tom Vance.

M. Vance est le dernier pilote de Spitfire de l’escadron 411 ayant volé lors de la 2e Guerre mondiale. Né le 26 juillet 1922 à Ottawa, en Ontario, M. Vance s’est joint à l’Aviation royale canadienne le 2 mars 1942. Vers la fin de la guerre, il a été affecté à l’escadron 414 de l’ARC à Dunsford, en Angleterre. Son dernier vol en tant que pilote de guerre était aux commandes d’un Spitfire MkIV.

L’événement a été organisé par Alfred Beam, confrère pilote et proche ami de M. Vance. Le fêté a eu droit à un spectacle avec un vol acrobatique en solo de Dr Dave Martin, une performance de Pete Spence et Dave Hewitt (anciens membres de l’équipe de vol acrobatique Canadian Harvard) et la formation de T28 Trojan pilotée par Alf Beam, Danny Richer et Brent Mahoney.

Pour consulter des photos de l’événement, visitez le site Web de Gusair.

Le Flight Fest de retour le 6 août prochain

― Par Pam Wright, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Chatham Voice

Le retour du Flight Fest, l’événement d’aviation annuel de Chatham-Kent, est un puissant symbole d’espoir. Sur le thème « De l’espoir dans l’air », l’édition 2022 sera présentée à l’aéroport municipal de Chatham-Kent le 6 août prochain.

Accessible gratuitement, cette journée de festivités est organisée conjointement par le chapitre local de la COPA, Flight 203 Inc., et la direction de l’aéroport municipal de Chatham-Kent. Tim Schinkel, vice-président de Flight 203, mentionne que les organisateurs sont soulagés par le retour de cet événement toujours populaire. « Nous sommes ravis de pouvoir offrir à nouveau ce spectaculaire événement d’aviation », a-t-il déclaré. « Toute la famille est invitée. Il y a quelque chose pour plaire à toutes les personnes au Flight Fest. »

M. Schinkel explique que l’événement de cette année veut offrir une dose d’espoir aux citoyens et aux entreprises qui ont été affectés par les confinements et les fermetures causés par la pandémie. « Certains ont été durement frappés », note M. Schinkel. « Un peu d’espoir sera certainement bienvenu ».

De nombreuses activités sont prévues sur le thème « De l’espoir dans l’air ». Notamment, plusieurs biplans uniques, un hélicoptère d’acrobatie aérienne, des avions de guerre reconnus mondialement et des jets anciens seront exposés au public. En plus des expositions statiques, de nombreux aéronefs feront des apparitions au courant de la journée. M. Schinkel mentionne que des invitations ont été lancées aux résidents des comtés de Lambton, Essex et Middlesex pour venir voir les aéronefs de près et discuter avec les pilotes.

La cérémonie d’ouverture aura lieu à 10 h pour lancer les festivités et les expositions, qui se termineront à 16 h. D’autres activités seront également offertes, notamment un kiosque de maquillage et un barbecue.

En soirée, l’artiste de musique chrétienne Dan Bremnes sera sur scène à 17 h, suivi par Hotel California, un groupe de reprises des Eagles à 18 h 30 et par Michelle Wright à 20 h 30. En périphérie du festival, un service religieux extérieur avec prestations musicales aura également lieu dimanche.

Les personnes préinscrites à l’événement seront inscrites à un tirage leur donnant la chance de gagner un vol panoramique gratuit.

Les commanditaires principaux de l’événement sont Waste Connections of Canada, Engie, COPA YCK 201, Schinkels Legacy, TekSavvy, JM Controls, Clarke Construction, Apollo Property Management, DAJCOR, Maple City Homes et plusieurs autres entreprises locales.

Les organisateurs recueilleront des dons pour diverses œuvres de bienfaisance choisies par le groupe. Pour le moment, « De l’espoir dans l’air » recueillera des dons pour UCB Canada, Hope Air et Mission Aviation Fellowship of Canada.

Les personnes souhaitant se préinscrire peuvent visiter le www.flightfest.ca.

(Photo : l’aéroport municipal de Chatham-Kent, Facebook)

Subvention pour l’utilisation de bois massif à l’aéroport de Kelowna

Le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique a annoncé l’octroi d’une subvention de 500 000 $ pour le projet d’expansion de l’aérogare de l’aéroport international de Kelowna, dans le cadre de son programme de démonstration du bois massif.

« Cette initiative va contribuer au développement de l’aéroport et de la région, tout en respectant les objectifs environnementaux et économiques du plan StrongerBC », a affirmé Ravi Kahlon, ministre de l’Emploi, de la Relance économique et de l’Innovation.

L’aéroport recevra un montant de 500 000 $ pour aider à couvrir les coûts associés à l’utilisation de bois massif, ainsi que la réalisation d’une maquette de construction numérique, de modèles de protection contre les incendies et d’une étude du cycle de vie des matériaux de construction. La direction de l’aéroport explique que l’utilisation de panneaux de bois massif préfabriqués permettra de réduire les délais de construction et les déplacements sur le chantier. Le 10e plus important aéroport au Canada restera ouvert et pleinement actif durant les travaux d’expansion de 8000 m2.

Inspirée par le projet de YLW et la réussite des deux premières rondes du programme de démonstration du bois massif, la province a également annoncé l’octroi de 2 millions $ additionnels pour le lancement d’une 3e ronde, qui débutera immédiatement.

« Avec l’augmentation du trafic aérien et des passagers, l’expansion de l’aérogare permettra à l’aéroport international de Kelowna de continuer à offrir un service de grande qualité », a déclaré Sam Samaddar, directeur de l’aéroport international de Kelowna.

L’aéroport a débuté la préparation des travaux sur l’expansion de l’aérogare au printemps. La construction devrait débuter en 2023 et la phase 1 pourrait être achevée en 2026.

La phase 1 comprend les travaux suivants : agrandissement de la salle d’embarquement pour améliorer les connexions aux portes d’embarquement et l’offre alimentaire ; agrandissement de la zone de sécurité pour réduire les délais de vérification ; nouvel accès direct aux portes sud pour les départs et arrivées de passagers ; système d’orientation amélioré.

La phase 2 comprend les travaux suivants : agrandissement de l’aérogare et relocalisation de la zone d’arrivée des vols intérieurs et nouveau carrousel de bagages ; zone d’arrivée actuelle reconvertie pour accueillir l’agrandissement de la zone des arrivées internationales et des services douaniers ; second agrandissement de la salle d’embarquement pour augmenter la capacité ; relocalisation des kiosques de location de voitures, de navettes et de tourisme.

(Image: mcfarlane biggar architects)

Des rêves de haute voltige pour les cadets de Niagara-on-the-Lake

Les cadets Elias Dau et Shay Vidal, lors d’une collecte de contenants consignés le 4 juin dernier. (Photo : Evan Saunders)

― Par Evan Saunders, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Lake Report

Shay Vidal considère que le programme des cadets de l’air a changé sa vie, lui permettant aujourd’hui de rêver d’une carrière de pilote commercial ou militaire.

Shay Vidal voit son avenir dans les airs et c’est beaucoup grâce à l’escadron 809 Newark des Cadets de l’Aviation royale du Canada, basé à Niagara-on-the-Lake, en Ontario. « C’est le meilleur programme que j’ai fait de toute ma vie », déclare-t-il sans hésiter. « J’y ai vécu des expériences inoubliables et rencontré plusieurs de mes meilleurs amis. »

Et maintenant, après 5 années comme cadet, le jeune homme de 17 ans s’apprête à poursuivre une carrière de pilote. « Je penche vers le Collège militaire royal du Canada, mais je regarde aussi du côté des universités de Waterloo, Moncton et Mohawk College (entre autres), pour avoir des options non militaires », explique-t-il.

Le cadet juge que son expérience dans le programme lui a permis de se découvrir une véritable passion pour l’aviation et de solidifier son choix de carrière, tout en développant de précieuses compétences. « Le leadership est sans doute la chose que je retiens avant tout. J’ai appris à agir en meneur et développer mon éthique de travail », précise-t-il. « J’ai appris à travailler avec les autres et agir comme meneur au sein du groupe. »

Mais c’est le volet aviation qui a véritablement changé sa vie. « J’ai tellement appris sur le pilotage et l’aviation. Je me sens outillé pour poursuivre mon objectif de devenir pilote. » L’éducation et les apprentissages donnés dans le cadre du programme ont fait une grande différence, selon lui. « Je retiens davantage du programme des cadets que de toutes mes années passées à l’école secondaire. »

L’équipe des cadets est animée d’une grande passion pour l’aviation. Il y a quelques semaines, l’escadron entier s’est déplacé pour voir le nouveau film Top Gun : Maverick. « C’était une projection en avant-première », ajoute-t-il avec enthousiasme. « J’ai adoré le film. La deuxième moitié est un véritable hommage aux avions et à l’aviation en général. »

Le cadet senior a récemment participé à une collecte de contenants consignés dans les locaux de la filiale 124 de la Légion royale canadienne, accompagné d’un de ses amis cadets, de plusieurs autres amis et de membres de sa famille. « La collecte permet de couvrir une bonne partie des dépenses des cadets », note Christine Lett, présente à l’événement. La collecte de cette année a d’ailleurs permis d’amasser plus de 2500 $ pour le programme, a confirmé le président Cory Abt.

Les collectes de contenants vides revêtent une importance particulière cette année, alors que les cadets s’apprêtent à reprendre leur formation normale après deux étés de pandémie. « Les jeunes n’ont pas eu une expérience normale au cours des deux dernières années. Ils ont manqué plusieurs aspects pratiques du programme », explique Mme Lett. La collecte permettra entre autres de couvrir la formation pratique cet été et d’acheter du matériel pour les formations, notamment des pièces pour bâtir des modèles réduits.

Mais les cadets ne font pas que lire et étudier — l’organisation s’assure que les jeunes ont l’occasion de s’amuser aussi. Ils ont récemment profité d’une sortie gratuite au parc Canada’s Wonderland, qui organise une journée spéciale pour les cadets chaque année. « On voulait leur permettre de s’amuser, tout simplement », avoue Mme Lett.

L’escadron a pu remplir plusieurs camions de contenants vides avec ses postes de collecte répartis aux quatre coins de la ville, ce qui aidera les cadets à réaliser leurs rêves de haute voltige. La prochaine collecte aura lieu en septembre, après la fin de semaine de la fête du Travail.

Le BST rend compte d’un accident mortel à l’aéroparc de South River

Carte montrant le déroulement de l’accident à l’aéroparc de Sundridge/South River, en Ontario. Toutes les annotations liées aux opérations de l’aéronef sont approximatives. (Source : Google Earth, avec annotations du BST)

Le 8 juin, le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport sur un accident mortel ayant eu lieu en septembre 2021 en Ontario.

Le BST a mené une enquête de portée limitée sur cet événement pour recueillir des faits et promouvoir la sécurité des transports grâce à une sensibilisation accrue aux enjeux de sécurité potentiels.

Le 16 septembre 2021, en début d’après-midi, un aéronef Mooney M20J sous immatriculation privée a décollé de la piste 15 de l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville (CYKZ), en Ontario, pour effectuer un vol selon les règles de vol à vue (VFR) en direction de l’aéroparc Sundridge/South River (CPE6), avec une pilote et une passagère à son bord. Le but du vol était de rejoindre des membres de la section de l’est du Canada The Ninety-Nines, dans le cadre du rallye aérien Gold Cup 2021 de l’organisation.

Selon le rapport du BST, des témoins ayant de l’expérience en aviation ont observé que, pendant les dernières étapes de l’approche finale vers CPE6, l’assiette en piqué de l’aéronef a augmenté et que sa vitesse et son taux de descente étaient anormalement élevés pour une approche normale d’un aéronef Mooney M20J. Le rapport indique ensuite qu’au moment l’arrondi initial, l’aéronef a repris de l’altitude, avant de redescendre et de rebondir à trois reprises sur la surface de la piste.

La pilote a amorcé une remise des gaz et rentré le train d’atterrissage après le 3e rebond, explique le rapport du BST. L’aéronef aurait ensuite monté lentement, passant au-dessus de petits arbres à environ 250 pieds de l’extrémité de départ de la piste, avançant lentement sans signe d’accélération, pour finalement disparaître du champ de vision des observateurs. Il s’est écrasé peu après dans une zone boisée située à environ 1300 pieds de l’extrémité de la piste 30. La passagère a été retrouvée sur le site mortellement blessée. La pilote a été transportée vers l’hôpital par ambulance aérienne, mais son décès a été constaté avant l’arrivée.

Le rapport d’enquête (A21O0085) complet peut être consulté sur le site Web du BST.

Le programme d’aviation du FNTI renaît de ses cendres

― Par Patrick Quinn, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Nation (Photo : l’institut technique des Premières Nations)

Lorsqu’un énorme incendie a emporté son hangar et sa flotte d’aéronefs le 24 février dernier, l’avenir du populaire programme d’aviation de l’institut technique des Premières Nations (FNTI) semblait bien incertain. Mais le soutien de la communauté de l’aérospatiale a permis aux élèves de poursuivre leur formation de pilote malgré la tragédie.

« Tout le monde s’est précipité pour nous aider, ce qui nous a permis de déployer ce plan très rapidement, de sorte que tous nos élèves ont maintenant la chance de voler, sur le campus ou à l’extérieur », s’est félicité la doyenne de l’aviation du FNTI, Jo-Anne Tabobandung. « Nous ne savions pas par où commencer tellement la tâche semblait colossal, il fallait faire le bilan de tout ce que nous avions perdu, mais reconnaître la chance que nous avons eue dans notre malheur. »

Construit pour former des pilotes à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale, le hangar s’est effondré sous les flammes seulement quelques minutes après l’arrivée des premiers répondants sur les lieux. Le désastre a emporté 13 avions, dont 5 avaient été achetés récemment, en plus des services d’entretien et de répartition de l’école.

Les pertes sont estimées à plusieurs dizaines de millions de dollars, mais l’école se considère chanceuse que personne n’ait été blessé. Les vents ont protégé la résidence étudiante voisine et les autres bâtiments du campus. Neuf élèves de la résidence ont été accueillis dans un hôtel local, où ils ont pu bénéficier d’un soutien psychologique et culturel. « Nous avons un excellent service de soutien pour les élèves », a expliqué Mme Tabobandung. « Notre conseiller culturel a organisé des cercles partagés, ce dont j’avais moi-même besoin pour mettre la tragédie derrière nous. Ces cérémonies ont renforcé nos liens. Les peuples autochtones sont de nature résiliente. »

Situé sur le territoire Mohawk de Tyendinaga, près de Belleville, en Ontario, le seul programme collégial autochtone d’aviation au pays forme des futurs pilotes de partout au Canada depuis 1989. Participante à une des premières cohortes du programme, Mme Tabobandung y a rencontré son mari et s’est mariée dans le hangar détruit par l’incendie.

Moins d’une semaine après le sinistre, les élèves qui avaient bientôt terminé leur programme ont été transférés à Cornwall et Kingston pour terminer leur formation. Avec le soutien de ses partenaires de l’industrie, le FNTI s’est assuré que les élèves n’étant pas en mesure de revenir sur le campus pourraient continuer leur formation de pilote plus près de leur communauté.

« Le secteur de l’aviation est une petite communauté, où toutes les écoles sont mises à contribution pour combler la pénurie de pilotes », a expliqué Mme Tabobandung. « WestJet amènera des élèves, que j’accompagnerai avec un conseiller culturel, à Medecine Hat cet été, où trois de nos élèves suivent actuellement une formation de pilote. »

À la fin avril, le FNTI a loué deux avions Cessna-172 de Seneca College de Peterborough et un autre d’un exploitant local de Kingston afin de former 20 élèves sur le campus. Des cendres de la tragédie, de nouveaux liens ont été tissés et ceux-ci pourraient s’avérer bénéfiques à long terme.

« La volonté d’aider et la compassion qu’a démontré Seneca College pour s’assurer que nos élèves puissent terminer leur formation ont été extraordinaires », a souligné la présidente du FNTI, Suzanne Brant. Nous tenons à exprimer notre gratitude envers Seneca et son personnel compatissant, enthousiaste et amical. »

En mai, Mme Brant a dévoilé une proposition qui consoliderait les deux campus du FNTI, avec un bâtiment académique et administratif, un nouveau hangar, des résidences étudiantes, une piste rénovée, un service de taxi et un centre d’apprentissage autochtone. L’école projette que d’ici 10 ans, le nouveau campus proposé permettrait de doubler ou même tripler les inscriptions aux programmes autochtones du FNTI.

« Tous les programmes du FNTI débordent d’inscriptions », confirme Cathie Findlay, directrice des relations avec le gouvernement et des communications. « L’aviation n’est pas le seul programme dans cette situation — les autochtones veulent fréquenter des établissements autochtones. Nous sommes contraints de limiter les inscriptions dans le programme d’aviation depuis plusieurs années maintenant. L’incendie n’y est pour rien — c’est la demande qui explose. »

« La promotion d’un environnement inclusif favorise une proportion élevée de femmes comparativement à la moyenne de l’industrie. Mme Tabobandung se souvient avoir été la seule femme de sa cohorte, mais les femmes autochtones représentent maintenant près de la moitié des inscriptions, dont 7 élèves sur 13 dans la plus récente cohorte.

« Lorsque tous se sentent bienvenus, on se retrouve tout naturellement avec plus de femmes », explique Mme Tabobandung. « Lorsqu’un élève vole pour la première fois en solo ou obtient sa licence, nous célébrons sa réussite sur Facebook. Les jeunes autochtones qui voient ces photos se reconnaissent. »

Avfuel investit dans le carburant durable d’aviation d’Alder Fuels

Avfuel Corporation a annoncé avoir investi plusieurs millions de dollars dans Alder Fuels, une entreprise de technologies vertes développant des solutions innovatrices pour la production de carburant durable d’aviation à grande échelle. L’investissement d’Avfuel provient de sa filiale Avfuel Technology Initiatives Corporation (ATIC).

La technologie développée par Alder Fuels permet de convertir la biomasse de source abondante, comme des graminées et des forêts renouvelables ou des résidus d’agriculture, pour en faire un biocarburant brut durable et à faible empreinte écologique pouvant remplacer les combustibles fossiles dans les raffineries produisant du carburant d’aviation. Avfuel explique qu’en calculant le cycle complet du carbone de la production de carburant, de la source jusqu’à l’aileron, la technologie d’Alder permet de produire un biocarburant brut à empreinte carbone faible, voire négative, qui répond aux spécifications des carburéacteurs lorsque raffiné. Le processus de raffinement du pétrole brut d’Alder pour en faire du carburant d’aviation durable est actuellement en processus de certification internationale à titre de solution de remplacement directe et complète pour les carburéacteurs à base de pétrole. L’entreprise estime que son carburant devrait être sur le marché dans le premier trimestre de 2024.

Dans le cadre de cette entente, Avfuel s’engage à acquérir 1 milliard de gallons de carburant durable d’aviation sur une période de 20 ans et à utiliser ce carburant pour fournir l’aviation d’affaires et commerciale à travers le monde. L’entente d’achat d’Avfuel est la première du genre pour un fournisseur de carburant, explique l’entreprise, ce qui en fait plus grande entente annoncée publiquement sur le carburant durable d’aviation dans l’histoire de l’aviation d’affaires.

« Avfuel est engagée à fournir des solutions durables à ses clients, y compris la clientèle d’affaires, pour les centres de services aéronautiques et les transporteurs aériens », a déclaré C. R. Sincock, vice-président directeur chez Avfuel. « Nous sommes des pionniers en matière de carburant durable dans le domaine de l’aviation d’affaires et cette entente révolutionnaire poursuit nos efforts pour favoriser son adoption », a ajouté M. Sincock. « Avfuel investit par l’entremise d’ATIC pour assurer la disponibilité du carburant durable et nous sommes excités de faire équipe avec Alder pour déployer le carburant à travers le monde. »

Avfuel explique que, selon le département de l’énergie des États-Unis (DOE), les résidus forestiers et agricoles pourraient fournir à eux seuls suffisamment d’énergie de biomasse pour générer plus de 17 milliards de gallons de carburéacteur et ainsi remplacer 75 % de la consommation de carburant d’aviation aux États-Unis.

(Photo : Avfuel)

Chartright ouvre un centre de services aéronautiques à Lake Simcoe

Le 28 juin, l’entreprise de nolisement aérien Chartright Air Group a annoncé l’ouverture d’un centre de services aéronautiques à l’aéroport régional de Lake Simcoe (YLS), situé en périphérie de la région du Grand Toronto.

L’aéroport note que l’ajout du centre de services aéronautiques de Chartright lui permet d’offrir une gamme complète de services aux passagers et d’assistance technique, y compris la manutention des bagages, un bureau de douanes sur place, des services de techniciens de piste complets, le nettoyage des aéronefs, le ravitaillement, le dégivrage, la mise en hangar, le stationnement des aéronefs, l’alimentation, des services d’hébergement et la coordination des locations d’automobiles.

Chartright exploitera également un service d’entretien complet pour les avions à réaction. L’entreprise et l’aéroport anticipent que l’ajout d’un centre de services aéronautiques, particulièrement par un des principaux exploitants privés d’avions à réaction au Canada, servira de tremplin pour attirer des investissements futurs.

« En choisissant l’aéroport régional de Lake Simcoe, un des aéroports régionaux les plus modernes et les mieux situés au Canada, Chartright se positionne pour répondre aux besoins de ses clients et de la communauté aéronautique », a déclaré Adam Keller, président de Chartright Air Group. « Nous avons hâte d’accueillir des clients dans nos nouvelles installations. »

Le centre de services aéronautiques et le hangar construits par Chartright totalisent 34 000 pi2 et comprennent un vaste hall d’entrée moderne, des salons pour les passagers et le personnel, des salles de repos pour les pilotes, une salle de réunion et des installations météorologiques et de planification des vols pouvant accommoder des aéronefs de taille équivalente au Global 7500.

« Nous sommes ravis d’accueillir Chartright Air Group dans notre aéroport », a déclaré George Cornell, directeur du comté de Simco. « Lorsque nous sommes devenus l’actionnaire majoritaire de l’aéroport en 2020, le conseil du comté s’est engagé à ce que l’aéroport devienne à terme un moteur économique pour notre région. Avec un parc d’affaires grandissant, un marché de l’emploi foisonnant, de nouveaux partenariats et l’expansion de nos infrastructures, nous voyons que nos investissements portent fruit. »

(Photo : Chartright Air Group)