Réussite du déjeuner aérien du Flight Center

Le pilote remorqueur Kevin DeBiasio avec la cadet de l’air Melody Leung (16 ans), assis dans le cockpit d’un Bellanca Scout. (Photo : Miranda Leybourne, Brandon Sun)

— Par Miranda Leybourne, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Brandon Sun

Pour la première fois en trois ans, le Brandon Flying Centre (BFC) a pu tenir son déjeuner aérien samedi dernier. Les crêpes et le café frais ont fait le plaisir des convives.

Des gens de partout dans la province – dont des cadets (armée de l’air et de la marine) en provenance des quatre coins du pays – se sont présentés à l’événement du 23 juillet (en voiture et en avion). Un château gonflable a été installé à la plus grande joie des enfants. La météo idéale de la journée a également su combler le désir des invités qui souhaitaient faire un tour dans le ciel. Les organisateurs se sont réjouis que l’événement ait eu lieu le matin – sous un soleil à peine voilé et avec très peu de vent – comme la couverture nuageuse s’est intensifiée sur Brandon dans l’après-midi, suivi de quelques précipitations.

David Creighton, PDG du Brandon Flight Centre, a déclaré que l’événement constituait une merveilleuse occasion d’initier les gens à l’aviation. « Si certaines personnes sont satisfaites de sortir, voir des gens et des avions tout en se régalant de crêpes succulentes, d’autres sont vraiment emballés de pouvoir s’envoler. Cet aspect représente toujours une valeur ajoutée gagnante. » Il a aussi fait valoir qu’un simple événement comme celui-là pouvait avoir un impact d’envergure. « On ne sait jamais, il peut provoquer l’étincelle chez un jeune, qui deviendra dans 10 ou 15 ans pilote ou ingénieur d’entretien d’aéronefs. »

Ellen Fenerty, administratrice du BFC, a indiqué au Sun que la participation à l’événement était incroyable. « C’est un réel bonheur de voir les membres de la communauté venir nous visiter en si grand nombre. »

Des cadets de l’armée de l’air et de la marine sont venus d’aussi loin que Thunder Bay (Ontario) et Richmond (Colombie-Britannique) pour suivre leur programme de formation sur planeur. Kevin DeBiasio, commandant des Cadets de l’Aviation royale du Canada, a commenté qu’il était ravi que l’entraînement d’été des cadets soit de nouveau offert après deux années de relâche en raison de la pandémie de COVID-19. Il a précisé qu’au cours de cette période, de nombreux cadets avaient quitté le programme comme ils avaient atteint l’âge de 19 ans. « Recruter de nouveaux cadets pendant l’épisode de COVID a été difficile. La bonne nouvelle, c’est que nous avons recommencé les rencontres en personne en janvier ou février dernier selon la région. »

M. DeBiasio gère l’un des 22 centres d’entraînement d’été à travers le pays. Celui de Brandon se veut uniquement axé sur le programme de vol à voile des cadets de l’air. « Heureusement, les choses reviennent à la normale et nous pouvons à nouveau exploiter notre centre d’entraînement estival. »

Âgés de 16 à 18 ans, environ 320 cadets sont formés dans l’ensemble de ces centres, et reçoivent leur licence de pilote de planeur chaque année. Au BFC, le programme commence la première semaine de juillet et se poursuit jusqu’à la quatrième semaine d’août. Il se terminera par un « défilé d’ailes » pour les 19 diplômés qui ont suivi leur formation au BFC.

 

Tecnam lance le Gran Lusso P2010 à Oshkosh

Le Gran Lusso se veut une version de luxe du quatre places P2010 du fabricant. Il se démarque par des sièges en cuir italien raffiné, des composants en fibre de carbone et un tout nouveau quadrant d’alimentation central FADEC équipé d’un système de gestion de vol (FMS) standard pour accompagner la suite avionique à écran tactile Garmin NXI. Le Gran Lusso est propulsé par un moteur turbocompressé Continental CD-170 à carburéacteur (A) développant 170 HP.

Le Gran Lusso comprend les caractéristiques de série suivantes : nouvelle disposition du panneau de poste de pilotage; système de contrôle AFCS; pilote automatique GMC 707 avec ESP; clavier et boutons du FMS (GCU475); molette de commande de compensation en aluminium dans la console centrale; nouveaux freins de stationnement; double logement pour téléphone portable; ports USB améliorés; commande de compensation du gouvernail électrique relocalisée; nouveaux bouts d’ailes avec feux à DEL intégrés; peinture métallisée spéciale; et gamme de combinaisons d’intérieurs haut de gamme.

Tecnam explique que cet aéronef ne consomme que 5,2 gallons américains à l’heure (moins de 20 litres), et qu’il tire parti de la configuration à aile haute avec trois portes d’accès plus une porte dédiée à la soute à bagages. L’avion est conçu pour parcourir 1000 NM avec une capacité de réservoir totale de 63 gal US (240 l).

Le P2010 TDI Gran Lusso vient s’ajouter à la gamme d’appareils P2010. Il offre trois options de motorisation et trois carburants différents : sans plomb automobile (homologué sur la version 180 HP), AVGAS (sur la variante 215 HP la plus puissante) et Jet/diesel.

(Photo : Tecnam)

Festival aéronautique Volaria Une première édition en préparation pour septembre

— By Stéphanie Prévost, Initiative de journalisme local, L’Éveil (Photo : L’Éveil)

Un nouveau festival sera présent à Mirabel les 24 et 25 septembre prochain. Il s’agit de Volaria, un festival entièrement consacré au domaine aéronautique. La Ville de Mirabel en est le présentateur officiel.

Des activités de toutes sortes sont prévues lors de cette fin de semaine familiale. « On attend 50 000 personnes sur deux jours », mentionne Maude Paquette, directrice générale du festival Volaria.

Les traditionnels spectacles aériens sont prévus à l’horaire, comme dans la grande majorité des festivals du genre. « Des spectacles aériens, il y en a partout en Amérique du Nord. Il y a même un événement d’envergure où l’industrie se rassemble. C’est là que les forces armées canadiennes et américaines et les équipes de démo annoncent leur programmation de l’année », explique Mme Paquette, heureuse de cette première édition.

Pour la première édition, plusieurs groupes sont prévus pour les spectacles, dont les Snowbirds, l’équipe démo du F-18, les parachutistes SkyHawks. « C’est très complexe l’organisation d’un spectacle aérien. Il y a beaucoup de préventions pour le niveau sécurité de l’événement », ajoute la directrice générale, mentionnant les différentes zones qui seront mises en place.

Outre les spectacles aériens, l’idée est aussi de créer une immersion dans l’univers aéronautique. Un volet informatif sera installé en tant que musée à ciel ouvert. Les festivaliers pourront y voir l’évolution des avions jusqu’à nos jours au travers de différents modèles. « On travaille fort pour que les gens puissent aller dans les avions et les visiter », affirme Maude Paquette. Un comparatif avec des voitures des mêmes époques est également prévu dans les présentations.

Les organisateurs de l’événement veulent à la fois émerveiller leur public et instruire et transmettre l’histoire de l’aviation à Mirabel. « On essaie d’éveiller la passion chez les jeunes. L’aéronautique, ce n’est pas juste devenir pilote d’avion. Il y a tellement d’emploi dans le secteur », se fascine Maude Paquette.

Festival aéronautique carboneutre

Volaria se veut un festival écoresponsable. Compostage et recyclage seront possibles sur le site. Tous les partenaires sont invités à encourager ce volet. Les foods trucks présents sont invités à apporter des matières compostables pour la distribution des aliments. Des stations de remplissage de bouteille d’eau seront également à la disposition des visiteurs. Des verres de l’événement seront également en vente.

Des éléments viendront se greffer à la programmation du festival. Dans la zone Quartier du futur, des démonstrations de technologiques innovantes seront proposées, comme des drones et des taxis du futur. Celles-ci montreront également les progrès de l’industrie aéronautique face aux enjeux environnementaux.

Le co-voiturage pour se rendre sur le site sera fortement encouragé. « Toute voiture ayant à son bord 4 personnes ou plus ne paiera pas le stationnement », souligne l’organisatrice de l’événement.

« L’aéronautique au Québec, c’est très important. On est chef de fils mondial. Et à Mirabel, on a un quartier aéronautique très important », rappelle la directrice du festival, soulignant que beaucoup d’entreprises y sont installées.

Skytrac adapte l’Iridium Certus 100 pour l’aviation générale

En partenariat avec Iridium Communications, Skytrac présente actuellement à EAA AirVenture ce qu’elle décrit comme la solution optimisée de communication par satellite (SATCOM) à bande centrale Iridium Certus pour le marché de l’aviation générale (AG).

Cette optimisation, explique Skytrac, permet aux pilotes de tirer parti des données satellitaires efficaces d’Iridium Certus en orbite terrestre basse (LEO) avec les applications d’organiseur électronique de poste de pilotage (OEPP) pour obtenir des informations météorologiques en temps réel, y compris les SIGMET, AIRMET, PIREP et NOTAM.

Le service SATCOM à bande centrale d’Iridium Certus 100 génère jusqu’à 88 Kbps de bande passante via les terminaux portables DLS-100 de Skytrac et SkyLink 7100 de Blue Sky Network. Il permet aux pilotes et aux passagers de communiquer (voix et messagerie) tout en assurant le suivi des vols et les mises à jour d’applications telles que les alertes météorologiques graphiques et en temps réel.

Skytrac indique qu’avec les terminaux Iridium Certus 100 et Iridium Certus Connected, les pilotes peuvent doter n’importe quelle cellule d’une connectivité intelligente, et ce, par le biais de dispositifs puissants et compacts ne nécessitant ni installation ni certification coûteuse.

« Grâce à ce partenariat, les pilotes privés tout comme les grands exploitants peuvent compléter leur connectivité cellulaire en ajoutant la technologie SATCOM sans son coût normalement élevé », a fait valoir Iain Ronis, directeur de la gestion des produits chez Skytrac. « La connectivité en vol permet aux exploitants de l’aviation générale de rester connectés à leurs applications, de mettre à jour leurs plans de vol, de télécharger les plus récentes conditions météorologiques et de communiquer par texto et messagerie vocale, et ce, même dans des endroits éloignés sans réseau cellulaire. »

Les exploitants qui cherchent à mettre à niveau leurs activités avec SATCOM peuvent profiter du réseau de transmission à bande centrale DLS-100 et du système GPS de Skytrac. La compagnie précise que le DLS-10 convient à une variété de plateformes d’aéronefs, et qu’il fournit une connectivité satellite de moyenne bande fiable et de portée mondiale. Les exploitants qui désirent s’équiper à la fois des technologies cellulaire et satellitaire peuvent opter pour le SkyLink 7100 de Blue Sky Network, lequel utilise les réseaux 4G/LTE pour créer une solution infonuagique bimode à faible latence.(Photo: Adobestock)

Un groupe de citoyens dénonce le bruit des aéronefs de l’aéroport de Grimsby

Max Smith, posant ici devant l’aéroport régional de Grimsby, qualifie le bruit des aéronefs survolant sa maison de véritable « torture ». (Photo : Chris Pickles)

― Par Chris Pickles, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Grimsby Lincoln News

La hausse marquée des activités de l’aéroport de Grimsby depuis août 2020 bouleverse la vie des résidents du secteur, qui se disent « otages dans leur propre maison ».

« En l’espace d’une nuit, notre vie a complètement changé », se souvient Max Smith. « En quelques minutes, en fait », ajoute son épouse Linda. Aujourd’hui, la famille Smith et plusieurs autres résidents des alentours de l’aéroport demandent aux politiciens de restreindre les activités du terrain d’aviation pour qu’ils puissent retrouver un peu de tranquillité.

Greg Middleton, qui réside à environ 2 kilomètres de l’aéroport, estime que l’aéroport accueillait environ 10 décollages par semaine avant août 2020. Depuis, il affirme que, certains jours, des avions passent aux 4 à 5 minutes pendant plusieurs heures, parfois à peine 25 mètres au-dessus des maisons.

Max et Linda Smith, qui habitent avec leur fille à moins de 500 mètres du bout de la piste, abondent dans le même sens. Ils affirment que des avions volent à 15 mètres au-dessus de leur maison, faisant vibrer les comptoirs et trembler la maison au passage. Lorsque la fréquence de passage des avions a augmenté, la famille s’est sentie de plus en plus incommodée par le bruit. « Pendant 3 semaines, je ne pouvais plus dormir », explique M. Smith. « J’étais en train de devenir fou ». Au bout d’un certain temps, M. Smith était tellement affecté qu’il a dû consulter un médecin pour traiter un trouble d’anxiété. Depuis, le couple a pris l’habitude de porter des protections auditives à la maison, mais ce n’est pas suffisant et M. Smith est forcé de se réfugier au sous-sol. « Nous sommes pris en otage dans notre propre maison », se plaint-il. « C’est de la torture ».

Gary Plummer, directeur de l’aéroport de Grimsby, a défendu les procédures respectées par l’aéroport et affirme collaborer avec les citoyens pour répondre à leurs inquiétudes. « Nous voulons agir en bons voisins », explique-t-il. « Nous n’avons absolument jamais eu l’intention de nuire à qui que ce soit. » Il estime que, selon la direction du vent, les avions devraient se trouver à une altitude de 200 à 300 pieds lorsqu’ils survolent la rue où habite la famille Smith, si ce n’est pas plus haut. L’aéroport de Grimsby a d’ailleurs modifié ses règlements l’hiver dernier pour interdire aux pilotes d’utiliser la piste sans autorisation préalable. Les pilotes ont également été invités à utiliser d’autres aéroports lorsqu’ils souhaitent voler la nuit.

M. Plummer invite les résidents incommodés par le bruit à communiquer directement avec lui pour aborder le problème, mais il précise qu’il ne tolèrera pas les abus verbaux de la part de citoyens agressifs. Il ajoute que s’ils voulaient éviter à tout prix le bruit des activités aéroportuaires, les résidents mécontents n’auraient pas dû emménager près de l’aéroport, qui est là depuis près de 50 ans. « Il faut faire des recherches avant d’acheter une maison », dit M. Plummer.

Mais le bruit est devenu tellement problématique pour les résidents que 43 d’entre eux ont rejoint un groupe citoyen formé par M. Middleton afin de demander aux politiciens de modifier les règlements pour réduire le bruit des activités de l’aéroport. Le groupe souhaite que l’on force les aéroports privés comme celui de Grimsby à s’assurer que les aéronefs respectent une distance de 300 mètres au-dessus de toute résidence lors des phases de décollage et d’atterrissage. Si cette solution est impossible, les citoyens demandent d’explorer d’autres avenues pour restreindre le nombre d’avions utilisant la piste. Le groupe a déjà envoyé une lettre pour demander au député fédéral Dean Allison d’intervenir dans le dossier et il affirme que les documents ont été transférés au ministère des Transports il y a quelques semaines.

Heureusement, le trafic aérien s’est calmé depuis quelque temps, en raison notamment de la hausse du prix du carburant et de la vente de l’école de pilotage établie à l’aéroport. Mais M. Middleton et la famille Smith restent aux aguets. « Nous allons maintenir la pression », promet M. Middleton.

CAE lance un programme de conversion électrique en partenariat avec Piper Aircraft

Le 19 juillet, au Salon aéronautique de Farnborough, CAE a annoncé l’électrification des deux tiers de sa flotte d’avions d’entraînement Piper Archer

L’entreprise montréalaise CAE s’est associée à Piper Aircraft pour développer une trousse de conversion par certification complémentaire STC pour les avions Piper Archer (PA-28-181) en service et déployer une variante électrique de l’avion sur le marché.

En plus de convertir une partie de sa flotte, CAE souhaite développer un programme de formation au pilotage d’avions électriques destiné aux nouveaux pilotes. CAE compte réunir des chefs de file de l’industrie du Canada, des États-Unis et de l’Europe pour mettre au point un appareil qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution sonore dans son réseau d’écoles de pilotage à travers le monde.

« Le développement de cette technologie est une première pour CAE », a déclaré Marc Parent, président et chef de la direction de CAE. En conjuguant sa vaste expertise technique et sa position parmi les plus importants exploitants d’avions Piper Archer, CAE possède tous les atouts pour faire du vol électrique une réalité dans nos écoles de pilotage et ailleurs. »

CAE et Piper Aircraft ont l’intention de collaborer sur une trousse de conversion électrique destinée aux tiers et sur une offre de services de formation et de soutien en lien avec l’exploitation des avions Piper Archer électriques. L’entreprise suisse H55 fournira le système de batteries de l’avion. CAE a également approché l’entreprise Safran Electrical & Power pour intégrer son nouveau moteur électrique intelligent ENGINeUSMC 100 dans la trousse de conversion STC.

« Avec 28 000 appareils en service dans le monde, l’avion PA-28 est le choix tout indiqué pour les programmes d’entraînement en vol et les programmes de formation pour pilotes professionnels comme ceux de CAE », a déclaré John Calcagno, président et chef de la direction de Piper Aircraft.

(Image : CAE)

Porter commande 20 avions Embraer supplémentaires

Porter Airlines a passé une nouvelle commande ferme de 20 avions à réaction Embraer E195-E2. Porter utilisera ces avions pour étendre son service vers de multiples destinations en Amérique du Nord. L’entente d’achat, d’une valeur de 1,56 milliard de dollars américains, porte les commandes de Porter auprès d’Embraer à un total de 100 avions E195-E2, dont 50 engagements fermes et 50 droits d’achat. En 2021, Porter avait commandé 30 avions Embraer E195-E2, en plus d’acquérir des droits d’achat pour 50 autres aéronefs, d’une valeur de 5,82 milliards de dollars américains, avec toutes les options levées.

« Nous en sommes aux derniers préparatifs avant d’introduire les E195-E2 en Amérique du Nord, un modèle déjà utilisé par plusieurs autres compagnies aériennes internationales », a déclaré Michael Deluce, président et chef de la direction de Porter Airlines. « Cet aéronef est appelé à devenir un élément essentiel de notre flotte et contribuera à redéfinir les attentes des passagers en matière de transport aérien, comme Porter le fait depuis plus de 15 ans. »

Porter Airlines sera le client de lancement nord-américain de la nouvelle famille d’avions à réaction d’Embraer, le E2. Porter promet que cet investissement fera des vagues dans l’aviation canadienne, notamment en améliorant la concurrence, en élevant la qualité des services aux passagers et en créant environ 6000 nouveaux emplois. Porter a l’intention de déployer les E195-E2 vers des destinations d’affaires et de loisirs populaires partout au Canada, aux États-Unis, au Mexique et dans les Caraïbes, à partir d’Ottawa, de Montréal, d’Halifax et de l’aéroport international Pearson de Toronto.

La première livraison de E2 de Porter et l’entrée en service sont prévues pour la deuxième moitié de 2022. L’E195-E2 peut accueillir entre 120 et 146 passagers. La configuration des aéronefs E2 de Porter sera dévoilée en temps et lieu.

(Photo : Porter Airlines)

PABLO AIR et 7 -Eleven lancent un service de livraison par drone en Corée

PABLO AIR, en collaboration avec la division sud-coréenne de 7 -Eleven, a annoncé l’ouverture du premier poste de livraison par drone pour un commerce de type dépanneur en Corée du Sud. Ce poste consiste essentiellement en une tour de contrôle et la plateforme de décollage et atterrissage verticaux du drone. Ce système permet d’offrir un guichet unique pour le traitement et la livraison des commandes par voie aérienne.

Le vol du drone de livraison de PABLO AIR est effectué au-delà de la visibilité directe (BVLOS), c’est-à-dire que le drone est commandé par un système de commande au sol basé sur le Web (wGCS) jumelé à un système de commande mobile intelligent intégré (PAMNet, PABLO AIR Mobility Network) assurant un fonctionnement sécuritaire et agile de l’aéronef.

Les clients peuvent commander des articles offerts par la chaîne de dépanneurs 7 -Eleven en utilisant l’application Allivery (All+Delivery). Les articles sont ensuite livrés au poste de livraison situé dans une localité rurale de Gapyeong, à environ 1 km du point de départ ou 3 minutes de vol. Une fois la commande reçue par le système, les articles sont déplacés par treuil jusqu’au toit, où est située l’hélisurface. Les articles sont placés dans la boîte de livraison du drone, puis le système de commande au sol déploie le drone pour effectuer un vol autonome jusqu’au poste de livraison. Après une vérification par code QR, le client peut récupérer les articles commandés, puis le drone retourne à son point de départ.

Le drone, qui mesure 990 x 990 x 750 mm, peut transporter une charge maximale (PA-H3) de 5 kg et voler pendant 25 minutes. Dans le cadre du programme pilote, le drone vole à une vitesse moyenne de 36 km/h (10 m/s). Comme le poste de livraison est à seulement 1 km du dépanneur, le drone peut compléter la livraison en approximativement 150 secondes.

La livraison par drone est offerte entre 10 h et 19 h (jusqu’au coucher du soleil), du mardi au samedi, à partir du 13 juillet. Jusqu’à la fin de cette année, le service est offert sans commande minimale et sans frais de livraison.

(Photo : PABLO AIR)

Garmin annonce de nouvelles certifications pour son pilote automatique GFC 500

Garmin International a annoncé avoir reçu une nouvelle certification complémentaire STC de la FAA (Federal Aviation Administration) pour son pilote automatique GFC 500, incluant les avions Cessna 172D/P172D et Commander 112B, 112TC/TC-A et 114.

Conçu pour les avions légers à pistons, le pilote automatique GFC 500 allie caractéristiques de vol, capacités d’autosurveillance et exigences d’entretien minimales par rapport aux pilotes automatiques d’ancienne génération.

GFC 500 est compatible avec les instruments électroniques de vol GI 275 ou G5, soit une combinaison d’instrument électronique de vol GI 275 ou G5 de secours relié à un écran de vol G500 TXi ou G3X Touch.

Garmin explique que la commande du mode pilote automatique comprend des touches et des boutons de grande dimension, une molette permettant d’ajuster le tangage, la vitesse anémométrique et la vitesse verticale de l’avion, ainsi qu’un mode de remise à niveau qui ramène l’avion en vol rectiligne à l’aide d’un seul bouton. De plus, le pilote automatique GFC 500 permet aux aéronefs convenablement équipés d’utiliser l’outil Smart Glide : un outil de sécurité qui aide les pilotes aux prises avec une perte de puissance du moteur en automatisant les tâches et en réduisant la charge de travail du pilote.