DDC annonce des ententes avec Halton Healthcare et DSV

Le 17 juin 2022, Drone Delivery Canada, avec l’aide de son agent commercial Air Canada, a conclu des ententes avec DSV Air & Sea Inc. Canada et Halton Healthcare Services Corporation. En vertu de ces ententes, l’entreprise déploiera sa plateforme de livraison par drone afin d’établir un lien de transport additionnel avec l’hôpital d’Oakville.

Drone Delivery Canada (DDC) explique que cette initiative a été développée en collaboration avec l’Université McMaster et DSV Air & Sea (DSV), partenaire logistique de l’entreprise. L’Université McMaster souhaite utiliser les données et observations recueillies par le projet pour développer son expertise médicale, dans l’objectif à long terme d’intégrer l’utilisation de drones dans la chaine d’approvisionnement en isotopes.

L’itinéraire prévu pour ce projet pilote à but lucratif reliera le siège social de DSV Canada, situé à Milton, en Ontario, et l’hôpital Trafalgar Memorial d’Oakville. Les vols utiliseront l’infrastructure actuelle de décollage et d’atterrissage DroneSpot de DSV, en plus d’infrastructures additionnelles à l’hôpital. Le lancement des activités est prévu au 3e trimestre de 2022 et celles-ci s’étendront sur 6 mois. La route intrasite de DSV continuera de fonctionner en parallèle.

« Nous sommes ravis d’être à l’avant-garde de ce système de livraison novateur et nous avons hâte de travailler avec nos partenaires pour poursuivre le développement de cette technologie dans le domaine de la santé », a déclaré Hilary Rodrigues, v.-p. principale des services corporatifs et du rendement et directrice des finances pour Halton Healthcare.

(Photo : Drone Delivery Canada)

Le groupe de travail de l’aéroport de Huronia présente son rapport final

– Par Derek Howard, Initiative de journalisme local, MidlandToday.ca

En avril, le groupe de travail de l’aéroport de Huronia a organisé une rencontre publique afin de présenter son rapport final aux trois municipalités copropriétaires de l’aéroport.

Deux des trois municipalités partenaires, soit Tiny, où se trouve l’aéroport de Huronia (CYEE), et Penetanguishene, ont depuis exprimé leur volonté de dresser un portrait précis de leur propriété. Elles souhaitent maintenant que Midland fasse de même.

Suite à cet événement fort apprécié, la commission de l’aéroport de Huronia (HAC) a reconnu qu’un rapport d’arpentage exhaustif sur l’aéroport et ses éléments majeurs sera nécessaire pour se conformer aux meilleures pratiques de l’industrie et regarder vers l’avenir.

Le coût unique du projet a été estimé à 60 000 $ auquel s’ajoute la TVH. La HAC a demandé aux conseils municipaux de contribuer à ce montant en fonction de leurs parts respectives : 14 916 $ pour Tiny (22 % du montant total) ; 18 984 $ pour Penetanguishene 28 % du montant total ; et 33 900 $ pour Midland (50 % du montant total).

Lors d’une réunion régulière du conseil du canton de Tiny, le directeur de la planification et du développement, Shawn Persaud, a résumé la demande de la HAC en expliquant que, bien que certaines parties des plans de référence soient disponibles, l’arpentage complet de la propriété n’avait jamais été réalisé. « Nous avons demandé des devis de la part d’entreprises d’arpentage pour effectuer une étude des délimitations, incluant les bâtiments actuels, la piste, l’emprise réservée à une route et les infrastructures de services publics en surface, afin de pouvoir réaliser les autres initiatives souhaitées par le groupe de travail », a expliqué M. Persaud.

Le directeur administratif du canton de Tiny, M. Robert Lamb, a recommandé que la demande soit acceptée à condition que les conseils de Penetanguishene et de Midland fassent de même, ce qui a été accueilli favorablement par le conseil. La directrice des finances et trésorière de la municipalité, Mme Haley Leblond, a informé le conseil que la demande de 14 196 $, non incluse dans le budget 2022 de l’aéroport, serait tirée des réserves d’infrastructure si approuvée.

Le conseil de Tiny a accordé son soutien, en soulevant tout de même la question de savoir si une étude complète était absolument requise. M. Persaud a indiqué que la segmentation de l’étude avait été discutée par le groupe de travail, mais qu’il a été jugé nécessaire et essentiel que l’étude soit réalisée pour l’ensemble de la propriété. « Il y a de nombreux avantages à faire l’arpentage de propriété entière, a expliqué M. Persaud. Je crois néanmoins que certaines autres études requises pour le développement de l’aéroport, comme les études environnementales et d’ingénierie, pourront être divisées en différentes sections. »

Quelques heures plus tard, la question a été présentée au comité de Penetanguishene lors d’une réunion. Le conseiller Dan La Rose a résumé la requête faite aux trois partenaires municipaux. M. La Rose a présenté le rapport ainsi : « C’est un énorme projet qui couvre une grande superficie. C’est complexe, car la propriété appartient aux trois municipalités, mais c’est un point de départ incontournable. Nous devons absolument savoir ce que nous possédons, où la propriété se situe exactement et qu’est-ce qu’il serait possible de faire avec les parties restantes. »

Les autres membres du comité ont salué le travail de la HAC, notamment le conseiller George Vadeboncoeur, qui voit cette étude comme une source de renseignement importante. « L’arpentage complet de la propriété est essentiel pour l’aéroport », a dit M. Vadeboncoeur, « et une fois tous ses éléments bien identifiés, nous aurons en main une étude ayant valeur légale sur laquelle nos décisions futures concernant l’aéroport pourront s’appuyer. »

Le directeur administratif de Penetanguishene, Jeff Lees, a informé le comité que le canton Tiny avait adopté la condition tripartite et approuvé la requête plus tôt la même journée. Il a également noté que le personnel recommandait de puiser le montant de 18 984 $ dans les réserves de prestation de services de la municipalité. Le comité de Penetanguishene s’est entendu pour continuer officiellement les discussions et adopter une motion lors de la réunion régulière du conseil municipal prévue le 13 juillet.

Le conseil de Midland discutera de la requête de 33 900 $ de la HAC lors du prochain conseil municipal régulier prévu le 15 juin.

(Photo : Huronia Airport)

 

Tier 1 réussit le premier vol d’un hélicoptère R44 entièrement électrique

Tier 1 Engineering, entreprise spécialisée dans la conception et le développement d’aéronefs électriques, a réussi le 4 juin dernier le premier vol d’un hélicoptère Robinson R44 entièrement électrique doté d’une unité de propulsion électrique magniX. Le vol, d’une durée approximative de 3 minutes, a été effectué à partir de l’aéroport militaire Los Alamitos, en Californie.

Tier 1 développe une version entièrement électrique du Robinson R44 pour le compte de Lung Biotechnology PBC, une entreprise de biotechnologie ayant pour mission de pallier la pénurie d’organes transplantables aux États-Unis. La conception de l’appareil intègre le système de batterie de Tier 1 Engineering et l’unité de propulsion électrique magniX.

« La technologie de magniX propulse des aéronefs électriques depuis décembre 2019 et ce vol marque une autre étape importante pour l’entreprise, soit l’électrification d’un aéronef à voilure tournante », a déclaré Nuno Taborda, PDG de magniX.

Tier 1 Engineering collabore actuellement avec le bureau de certification aéronautique FAA de Los Angeles dans le but d’obtenir un certificat STC pour son projet e-R44. Lung Biotechnology PBC souhaite acquérir une flotte aérienne pour transporter des organes à greffer.

« Ce vol sans précédent d’un hélicoptère entièrement électrique et doté d’un moteur électrique reconnu représente un pas important vers l’obtention d’une certification d’aéronef », a souligné Glen Dromgoole, président de Tier 1 Engineering.

(Photo : Tier 1, magniX)

Flight Line, CHAA et Waterloo Warbirds offrent des ateliers de vol en formation

– Texte et photos par Gus et Clara Corujo

La Canadian Formation Clinic, un événement offrant des cours pratiques pour le vol en formation, a eu lieu du 8 au 10 juin 2022 à l’aéroport international de Waterloo (CYKF).

Cet événement, organisé par Flight Line Services en collaboration avec Canadian Harvard Aircraft Association et Waterloo Warbirds, comprenait aussi un volet spectacle en lien avec la formation de vol d’aéronefs Harvard, auquel a pris part l’équipe d’acrobatie aérienne Canadian Harvard. Le contingent était composé de six aéronefs Harvard, dont trois provenant de la Canadian Harvard Aircraft Association de Tillsonburg, un des Waterloo Warbirds et deux appareils privés.

L’aéronef Harvard est un avion de formation monomoteur avancé conçu par North American Aviation. Il a été utilisé au Canada durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre du plan de formation aérienne du Commonwealth britannique. Le Harvard figure parmi les aéronefs de formation les plus célèbres et prolifiques de l’histoire.

Le but de cet événement de formation de trois jours était de former et recertifier des pilotes de partout au Canada sur la norme FAST (Formation and Safety Team).

Pour voir des photos de l’événement de formation Harvard.

Pour voir des photos de l’événement de formation Flight Line.

STARS ajoute un hélicoptère à sa flotte de Grande Prairie

― Par Jesse Boily, Initiative de journalisme local, Town & Country News (Photo : Jesse Boily)

Le 25 mai, STARS a officiellement accueilli son tout nouvel hélicoptère H145 à la base de Grande Prairie. D’une valeur de 13 millions de dollars, cette acquisition s’inscrit dans l’ambitieux plan de l’organisme visant à renouveler sa flotte actuelle d’hélicoptères BK117 et AW139. L’événement a attiré plus de 100 personnes, parmi lesquels se trouvaient des dignitaires locaux, du personnel médical d’urgence, des membres d’équipage et d’anciens patients de STARS.

« L’appareil que nous utilisions avait presque 40 ans. Si on regarde les options qui s’offrent à nous aujourd’hui, il s’agit d’un énorme bond en avant sur le plan de la technologie et de caractéristiques de sécurité », a remarqué Glenda Farnden, agente de liaison municipale pour STARS. « Cet hélicoptère nous permettra de poursuivre notre mission pendant de nombreuses années », a-t-elle ajouté.

Plusieurs résidents ont d’ailleurs déjà remarqué la présence du nouvel hélicoptère rouge dans le ciel de la région. En effet, après avoir effectué plusieurs vols de formation avec un équipage de Grande Prairie au cours des derniers mois, le nouveau H145 est en service depuis la semaine dernière pour aider les patients de la région. « Ce nouvel appareil est un investissement pour améliorer notre capacité à servir les gens de la région de la Grande Prairie pour les décennies à venir et nous sommes reconnaissants envers les membres de la collectivité de nous avoir aidé à atteindre notre objectif », a déclaré la présidente et cheffe de la direction de STARS, Andrea Robertson.

Mme Robertson a noté qu’il devenait de plus en plus difficile et coûteux de trouver des pièces de rechange et d’assurer l’entretien de la flotte d’hélicoptères de l’organisme. « Notre flotte vieillissante se compose majoritairement d’appareils qui ne sont plus en production et les coûts d’entretien ne cessent d’augmenter », a-t-elle expliqué.

« Je tiens à remercier STARS pour son travail. Je sais à quel point les familles dévastées par la tragédie sont reconnaissantes lorsque STARS est là pour les aider », a déclaré Chris Warkentin, député fédéral de Grande Prairie—Mackenzie, ajoutant qu’il fallait continuer à recueillir des fonds et à sensibiliser la population au travail de STARS, « car ils veillent sur ceux qui tiennent le présent pour acquis, sans se douter qu’ils auront besoin d’aide demain. »

Mme Farnden a expliqué que cet hélicoptère était attendu depuis longtemps, la campagne de renouvellement de la flotte à Grande Prairie ayant débuté en septembre 2019. « L’événement de lancement organisé en septembre 2019 a beaucoup contribué à mobiliser les municipalités de la région, ainsi que l’industrie du pétrole et du gaz et les dons individuels », a-t-elle analysé. Elle a par ailleurs tenu à souligner le don de 2 M$ remis par Birchcliff Energy, dont 1,5 M$ ont été investis dans le nouvel hélicoptère.

Les municipalités de la région ont aussi grandement contribué à l’achat du nouvel hélicoptère-ambulance. Le comté de Grande Prairie a fait don de 500 000 $ en février 2020 pour l’achat de l’hélicoptère H145. La municipalité de Sexsmith a remis une contribution de 2 $ par habitant, pour un total d’environ 5420 $ par année. En septembre 2021, la municipalité a remis un montant additionnel de 5000 $ pour le nouvel hélicoptère.

La Fondation de l’ARC accorde 50 bourses d’études

Le 6 juin 2022, la Fondation de l’Aviation royale canadienne (ARC) a annoncé la remise de 50 bourses d’études pour soutenir la prochaine génération de meneurs dans les domaines de l’aéronautique et de l’aérospatiale.

La fondation explique que son programme de bourses d’études vise à encourager les jeunes Canadiens de 25 ans et moins à entreprendre des études en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) pouvant mener à une carrière dans l’aéronautique ou l’aérospatial. Des Canadiens de partout au pays ont présenté leur candidature en témoignant de leurs aspirations professionnelles.

Chaque bourse d’études est d’une valeur de 1000 $. Elles sont financées par les contributions de plusieurs grands noms du milieu des affaires, dont Air Canada, BMO Groupe financier, CAE, Banque CIBC et JDS Group, ainsi que l’aéroport international John C. Munro d’Hamilton, les Jets de Winnipeg et plusieurs autres.

Pour obtenir la liste complète des lauréats, visitez le site Web de la Fondation de l’ARC.

Northern Lights annonce les lauréates des prix Elsie 2022

(Photo :  Arielle Meloul-Wechsler, Air Canada)

La Northern Lights Aero Foundation remet annuellement des prix Elsie MacGill pour rendre hommage aux Canadiennes qui contribuent au secteur aéronautique de façon exceptionnelle.

« Nous sommes ravis d’honorer huit femmes de l’aviation et de l’aérospatiale cette année », a déclaré Kathleen Lang, présidente de la fondation. Portant le nom de la pionnière de l’aviation et défenseure des droits de la personne Elsie Gregory MacGill, le prix rend hommage à des femmes exceptionnelles dans sept catégories : affaires, éducation, ingénierie, exploitation aérienne, gouvernement, pionnière et étoile montante.

Voici les lauréates 2022 des prix Elsie de la Northern Lights Aero Foundation, lesquelles seront honorées lors d’un souper de gala qui aura lieu le 22 octobre prochain à Richmond Hill en Ontario :
• Prix ​​Affaires – Arielle Meloul-Wechsler, vice-présidente principale, directrice des ressources humaines et des affaires publiques chez Air Canada

• Prix ​​Éducation – Stéphanie Angrand, instructrice à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec

• Prix ​​​​Ingénierie – Damineh Akhavan, fondatrice et PDG de Global Women in STEM inc.

• Prix Exploitation aérienne – Kim Winsor, commandante instructrice chez Air Canada

• Prix Gouvernement – ​​Gisèle Garceau, ingénieure, pilote professionnelle et instructrice de vol

• Prix ​​Pionnière – Marlène Shillingford, adjudante-chef aux Forces armées canadiennes

• Prix Étoile montante – Donya Naz Divsalar, candidate à la maîtrise en sciences au Laboratoire de physiologie aérospatiale de l’Université Simon Fraser

• Prix ​​​​Étoile montante – Zainab Azim, mentore chez Space4Women (UNOOSA)

DDC démarre un service de livraison depuis l’aéroport international d’Edmonton

Le 26 mai, Drone Delivery Canada (DDC) a commencé l’exploitation commerciale du programme de 12 mois qu’elle avait annoncé avec l’aéroport international d’Edmonton.

Dans le cadre de ce programme, DDC supervisera les livraisons à itinéraire défini en partance de l’aéroport international d’Edmonton (AIE) avec un drone Sparrow. Des zones de décollage et d’atterrissage exclusives DroneSpot ont été aménagées. Le logiciel Flyte sera mis à profit pour ces activités.

« L’aéroport international d’Edmonton est un chef de file dans l’exploitation de drones aux aéroports. Nous sommes fiers d’être le premier aéroport canadien à autoriser des services de livraison par drones commerciaux pleinement opérationnels », a déclaré Myron Keehn, vice-président du service aérien et du développement commercial à l’AIE. « Notre partenariat avec DDC vise à ouvrir de nouveaux horizons à cette industrie en pleine croissance. Nous sommes conscience qu’elle renferme un énorme potentiel. »

DDC explique que le programme permettra d’acheminer une variété de marchandises pour Ziing Final Mile et Apple Express : des entreprises situées dans le parc industriel du comté de Leduc en Alberta. « Maintenant que nous entamons une exploitation commerciale complète à l’aide de drones à l’AIE, nous serons à même d’évaluer dans quelle mesure cette technologie peut venir compléter les activités aériennes et combler les “derniers kilomètres” de certains trajets », a commenté Chris Higham, président et chef de la direction de Ziing.

DDC a précisé qu’elle avait perçu des frais pour instaurer les routes des drones, et qu’elle toucherait des frais mensuels pour ses services professionnels. Cette première solution de drones déployée par DDC dans un aéroport international a été rendue possible grâce à l’assistance de son agent commercial Air Canada.

Les vols seront surveillés à distance par DDC à partir de son centre de commande des opérations situé à Vaughan en Ontario.

(Photo : Drone Delivery Canada)

Début des travaux de piste à l’aéroport de Thunder Bay

― Par Sandi Krasowski, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Chronicle-Journal

Après 18 mois de planification et de consultation, la piste principale de l’aéroport de Thunder Bay fait l’objet d’un projet de remise en état à hauteur de 20,4 millions de dollars (M$). Ce faisant, la construction de la piste 725 a commencé le 16 mai, et devrait se poursuivre jusqu’au 15 octobre prochain. Plus d’une demi-douzaine d’entrepreneurs travaillent sur le chantier, dont deux experts externes embauchés en raison d’exigences et de complexités particulières à l’aéroport.

Ryan Brading, directeur des services de l’aéroport, indique que les améliorations en cours utilisent les plus récentes technologies, ce qui permettra d’augmenter la longévité de la piste, de créer une durabilité environnementale et d’optimiser la sécurité aérienne. « La piste sera recouverte de 150 mm de nouvel asphalte, lequel sera amalgamé sur l’ancien revêtement », a expliqué M. Brading. « Nous réparons actuellement les fissurations réflectives – et il y en a beaucoup – sur la piste originale. Pour ce faire, une technologie de grille de verre est utilisée pour sceller l’asphalte afin que ces fissures ne se reforment pas sur la nouvelle surface. »

Plus de cinq kilomètres de câbles et conduits électriques seront remplacés. Tous les feux en bordure de piste – halogènes à incandescence – et toute la signalisation seront remplacés par de l’équipement à DEL. « C’est la première fois que nous installons des feux périphériques de piste à DEL de haute intensité à notre aéroport », a-t-il précisé. « Cet équipement augmentera la visibilité des pilotes et réduira la consommation d’énergie. »

Le réseau d’irrigation qui couvre tout le périmètre de la piste – entre 8 et 10 pi sous terre – sera également remplacé. Soulignons que la piste principale ne sera pas allongée dans le cadre de ce projet. « J’aurais aimé que ce soit le cas, mais ce ne le sera pas », a mentionné M. Brading. « Nous devons composer avec des restrictions : un chemin de fer à l’ouest et une autoroute à l’est. Nous occupons tout l’espace disponible : [7,318]. pi. La largeur de la piste sera toutefois réduite de 200 à 150 pi. » Le directeur a néanmoins insisté sur le fait que le même niveau de service sera offert aux aéronefs. « C’est juste qu’il y aura moins de surface d’asphalte à entretenir et à déneiger. »

Notons que les problèmes actuellement rencontrés à l’aéroport international Pearson – qui sont strictement liés au flux de passagers à l’aérogare – ne découlent en rien des travaux de construction à l’aéroport de Thunder Bay. « Nous éprouvons les mêmes problèmes de ressources humaines avec notre personnel de sécurité. Nous savons donc exactement de quoi il s’agit », a fait remarquer M. Brading. « Les défis de l’Autorité canadienne des transports aériens et les mesures mises en place dans l’aérogare de Pearson ne sont ni liés ni affectés par nos activités de construction. »

À l’aéroport de Thunder Bay, le trafic aérien demeure sensiblement le même. Les avions utilisent la piste secondaire 1230. Certaines compagnies aériennes – comme Flair – ont cependant choisi de ne pas atterrir à l’aéroport pendant la durée des travaux, et d’autres ont opté pour des appareils pouvant s’accommoder facilement de la piste plus courte.

En prévision de la perturbation sur le tarmac, toutes les compagnies aériennes qui desservent Thunder Bay ont été consultées bien avant l’exécution des travaux. M. Brading fait valoir que les aéronefs de toutes les compagnies aériennes composent bien avec la piste plus courte par vent de travers. Des mesures et des approches ont été élaborées dans l’éventualité d’intempéries, comme la couverture nuageuse et les orages qu’on ne peut pas éviter.

Au moins 50 % du financement de ces travaux d’amélioration a été fourni par le fonds du Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires (PAIA) de Transports Canada (TC), auquel certains aéroports sont admissibles en fonction de l’achalandage des passagers. « En raison de la COVID-19, nous avons subi des réductions importantes d’affluence. Cela nous a permis de nous qualifier pour un financement. Finalement, ce sera pour le mieux, car il s’agit du premier grand projet d’immobilisations financé par le PAIA à l’aéroport », a-t-il évoqué.

Lorsque les travaux seront terminés, M. Brading est d’avis que Thunder Bay disposera d’une nouvelle piste à la fine pointe et d’infrastructures qui dureront plus de 25 ans.

(Photo : P199, Thunder Bay International Airports Authority)