La COPA dévoile des photos de son rendez-vous aérien à Saint-Jean-sur-Richelieu

Plusieurs centaines de pilotes, propriétaires d’aéronefs et autres passionnés d’aviation de partout au Canada étaient présents pour ce grand rendez-vous annuel.

L’événement, qui marquait le grand retour de l’exposition d’aviation nationale et rendez-vous aérien de la COPA, s’est déroulé du 23 au 25 juin à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Pendant trois jours, les participants ont pris part à une variété d’ateliers, de présentations et d’activités sociales axés sur la communauté et sur le développement de l’aviation générale au Canada. De nombreux commanditaires participaient également à l’événement, dont The Magnes Group, McMillan, Airbly, McLarens Aviation, uAvionix, JetPro, Aviation Rou-Air, Mission Aviation Fellowship, Flight Club, CAE, Aero-Formatech, NAV CANADA, RE/MAX et The Personal.

En plus de l’équipe de la COPA, le rendez-vous aérien de 2022 a été organisé en grande partie par l’association COPA Flight 160, aussi connu sous le nom de l’association des pilotes et propriétaires de hangar de Saint-Jean-sur-Richelieu (APPH). L’APPH a d’ailleurs lancé les festivités en organisant un barbecue fort apprécié. Voici quelques photos de l’événement de cette année, photographié par Phil Lightstone.

Castlegar mise sur une navigation améliorée pour attirer les voyageurs

― Par Timothy Schafer, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Nelson Daily (Photo : Ken Eckert)

L’aéroport régional de West Kootenay souhaite redorer son image, mise à mal par l’annulation de nombreux vols depuis sa fondation.

La municipalité de Castlegar, propriétaire des installations de l’aéroport régional de West Kootenay, a déposé une demande de financement à l’union des municipalités de la Colombie-Britannique (UBCM) dans le cadre de son fonds de priorités stratégiques. La ville souhaite utiliser cette subvention pour mettre en place une solution de navigation performante afin de réduire le nombre de vols annulés en raison du brouillard et agrandir l’aéroport afin d’accueillir de plus grands aéronefs. L’approche aux instruments à l’aéroport de Castlegar est réputée comme étant l’une des plus difficiles en Amérique du Nord.

Pour ce faire, l’aéroport doit faire l’acquisition d’un système RNP (Required Navigation Performance), affirme Kirk Duff, maire de Castlegar. « Cela nous permettrait d’accroître la confiance du public envers l’aéroport, d’augmenter les réservations et de limiter les émissions de gaz à effet de serre en réduisant le temps de vol et les approches indirectes », a-t-il expliqué dans une lettre adressée au conseil d’administration du district régional Central Kootenay. « La ville a déjà investi 1 million de dollars dans une solution RNP et nous espérons la déployer dès 2023. »

De plus, la municipalité souhaite que ces améliorations s’étendent à l’agrandissement de l’aérogare, de l’entrée des véhicules et des espaces de stationnement. Ainsi, l’aéroport espère se positionner avantageusement pour la reprise des voyages aériens suivant l’assouplissement des restrictions en lien avec la pandémie de COVID-19.
Anticipant déjà un retour à 85 000 voyageurs annuels dès l’année prochaine, la ville planifie effectuer plusieurs améliorations majeures aux installations afin de rehausser l’expérience des personnes choisissant de voyager par avion.

La municipalité demande une somme de 6 millions de dollars pour financer les deux projets, soit le système RNP et l’agrandissement des installations, dont le coût total s’élève à environ 10 millions de dollars. Reconnaissant l’importance de l’aéroport pour la région, le conseil du district régional Central Kootenay a préparé une lettre pour appuyer la demande de la municipalité de Castlegar auprès de l’UBCM.

L’aéroport régional de West Kootenay sert principalement tout une clientèle régionale. Il s’agit d’une plaque tournante commerciale importante appelée à jouer un rôle clé dans la reprise économique de la région suite à la pandémie. Elle sert aussi de base pour les avions-citernes du service des incendies Southeast Fire Centre et pour les services d’ambulance aérienne de la région.

Le Canadian Warplane Heritage Museum célèbre ses 50 ans

― Par Gustavo et Clara Corujo

Le Canadian Warplane Heritage Museum (CWHM), qui met en lumière le patrimoine des avions de guerre canadiens, a célébré son 50e anniversaire en présentant le Skyfest50 du 24 au 26 juin. L’événement s’est avéré une belle réussite pour l’organisme de préservation du patrimoine, attirant de nombreux visiteurs.

Plusieurs aéronefs issus de la collection du musée étaient exposés. Le public a également pu assister à des survols d’appareils préservés par le CWHM, parmi lesquels le North American B-25 Mitchell, le Noorduyn Norseman, le Consolidated Canso, le Fairey Firefly, le North American Harvard, le de Havilland Canada Chipmunk et le Tiger Moth. Plusieurs aéronefs uniques étaient également de passage pour l’événement, notamment un Waterloo Warbirds T-33, un RCAF CT-156 Harvard II, un Spitfire, un P51 Mustang, un P-40 Warhawk, un Fw 190 (réplique), un P-39 Airacobra et un magnifique Beech 18 entièrement restauré. Un CF-18 2022 de démonstration était aussi sur place, accompagné d’un autre CF-18.

Pour visionner d’autres photos de l’événement.

SiriusXM Aviation bonifie son service de données météorologiques Pilot Express

SiriusXM Canada a annoncé une mise à jour de son service d’informations météorologiques Pilot Express comprenant l’ajout de fonctionnalités clés pour les pilotes et une nouvelle structure tarifaire réduite pour son forfait de base. Avec un abonnement de 29,99 $ par mois, les pilotes canadiens peuvent maintenant recevoir un service de radar météorologique par satellite avec rapports METAR, TAF, AIRMET et SIGMET, en plus d’autres renseignements essentiels sur la foudre, les vents en altitude et la formation de glace.

« Quelle que soit l’altitude ou la vitesse du vol, qu’ils se trouvent sur une piste de décollage isolée, à 150 mètres dans les airs ou à leur destination 800 kilomètres plus loin, nous voulons fournir aux pilotes toutes les données météos et connexes dont ils ont besoin », a déclaré Paul Cunningham, vice-président principal des ventes et du marketing chez SiriusXM Canada. « Avec ces améliorations, les pilotes aux quatre coins du Canada pourront surveiller les conditions à leur aéroport de destination et ainsi savoir quand modifier leur itinéraire et quand changer d’altitude pour optimiser l’effet du vent et économiser du carburant, en plus d’éviter les conditions météorologiques défavorables sur leur trajectoire de vol. »

Le forfait de services météo Pilot Express est offert avec certains systèmes d’avionique de Garmin et récepteurs météorologiques SiriusXM. Les pilotes peuvent également utiliser l’application Garmin Pilot (Android et iPad) avec les récepteurs portatifs GDL 51 ou 52 de Garmin. Les services météo et audio de SiriusXM Aviation sont accessibles au Canada, dans les eaux côtières des océans Atlantique et Pacifique, ainsi que dans les 48 États de la zone continentale des États-Unis.

SiriusXM explique ses services météorologiques par satellite offrent de nombreux avantages pour l’aéronautique, notamment parce qu’ils n’ont pas de restrictions de portée optique ou de limites d’altitude et qu’ils assurent une couverture continue d’un océan à l’autre.

Les pilotes souhaitant tester le nouveau service météorologique Pilot Express peuvent profiter d’un essai gratuit de trois mois dès maintenant, incluant également les services de divertissement audio de SiriusXM. Les pilotes abonnés au forfait météo Pilot Express peuvent également profiter d’un abonnement gratuit d’un an à l’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs.

Hartzell obtient une certification STC pour l’hélice de ses Diamond DA40 NG

Hartzell Propeller a obtenu une certification complémentaire STC de la FAA pour le remplacement des hélices standard MT-Propeller en bois et composite des appareils Diamond DA40 NG par les nouvelles hélices tripales légères en composite de Polaris.

Les nouvelles hélices tripales de Polaris pour le moteur Austro Engine E4-A sont composées de fibre de carbone ASCII, avec un diamètre de 74 po, un moyeu en aluminium léger Bantam et un temps entre révisions de 24 000 heures ou 6 ans. Hartzell offre la garantie jusqu’à la première révision.

« La trousse de conversion de Hartzell comprend l’hélice, un cône en composite blanc ou métallique et toute la documentation relative à la certification STC », explique JJ Frigge, président de Hartzell Propeller. « Ce rehaussement de pointe permet de livrer une performance ascensionnelle améliorée, une vitesse vraie de 2 à 3 fois supérieure, une durabilité accrue et un niveau de bruit écoresponsable de 74,1 dB (a) », ajoute-t-il.

La trousse de conversion pour l’hélice à surface mixte avancée est offerte au coût de 24 613 $. La certification complémentaire STC est limitée aux avions DA40 NG avec équipements MÄM 40-434 (capot révisé) ou OÄM 40-310 (système d’échappement avec silencieux).

(Photo : Hartzell Propeller)

Le BST publie les statistiques de 2021 sur les événements de transport

Ce tableau illustre la reprise partielle des activités dans les secteurs commerciaux de la formation au pilotage et du transport aérien de passagers et de marchandise. Ces chiffres couvrent également l’aviation récréative dans les grands aéroports (Source : BST)

Basé sur les statistiques préliminaires publiées en février 2022, le rapport recense les événements dans les secteurs du transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié le 17 juin la version définitive de ses sommaires statistiques annuels pour 2021, qui montrent une année en deux temps. Le BST note que le transport aérien au Canada a d’abord continué de ressentir les effets de la pandémie au cours de la première moitié de 2021. Cependant, pendant la deuxième moitié de l’année, alors que les taux de vaccination augmentaient et que les restrictions de voyage commençaient à s’assouplir au Canada et à l’étranger, le BST indique que le nombre total de mouvements d’aéronefs a repris pour s’établir à 73,2 % des niveaux antérieurs à la pandémie. Dans l’ensemble, les mouvements d’aéronefs dans les 90 aéroports desservis par NAV CANADA ont été au nombre de 4,29 millions en 2021, soit une hausse de 11,8 % par rapport aux 3,84 millions enregistrés en 2020.

En 2021, un total de 190 accidents de transport aérien ont été signalés au BST. Ce nombre est supérieur de 12 % au total de 170 accidents enregistré l’année précédente, mais inférieur de 21 % à la moyenne annuelle de 239 accidents signalés au cours des 10 années précédentes, soit de 2011 à 2020. Le BST note que la majorité des accidents survenus en 2021, soit 183, ont eu lieu au Canada et ont mis en cause des aéronefs immatriculés au Canada. Le BST a enregistré 22 accidents de transport aérien mortels qui ont fait 32 morts en 2021. Le BST souligne qu’il s’agit d’une augmentation considérable par rapport aux 12 accidents mortels et aux 16 pertes de vie de 2020, mais il s’agit tout de même de 21 % de moins que la moyenne annuelle de 27,7 accidents mortels et de 31 % de moins que la moyenne annuelle de 47 pertes de vie, enregistrées sur la période de 10 ans de 2011 à 2020.

En 2021, 220 accidents maritimes (accidents résultant directement de la conduite d’un navire autre qu’une embarcation de plaisance) ont été signalés au BST, soit une diminution par rapport au total de 264 enregistré en 2020 et une baisse par rapport à la moyenne de 284 sur dix ans. En 2021, 11 accidents maritimes mortels ont été signalés, ce qui représente une baisse par rapport aux 18 accidents mortels signalés en 2020, et est inférieur à la moyenne annuelle de 15,6 enregistrée sur la période de 2011 à 2020.

En 2021, 1038 accidents ferroviaires ont été signalés au BST, ce qui représente une hausse par rapport au total de 988 enregistré en 2020, mais une baisse de 3 % par rapport à la moyenne de 1071 au cours des 10 années précédentes. Les trains de marchandises représentent 38 % de tous les trains en cause dans des accidents ferroviaires en 2021, selon le BST. 4 % (42 au total) étaient des trains de voyageurs, les 58 % restants étant principalement constitués de wagons individuels ou de rames de wagons, de locomotives et de véhicules d’entretien. Le nombre de pertes de vie dans le secteur ferroviaire s’est élevé à 60 en 2021, soit le même nombre qu’en 2020, mais moins que la moyenne de 71 au cours des 10 années précédentes.

Survoler le couvert forestier pour identifier les arbres malades

— Par Maggie Macintosh, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Winnipeg Free Press

Grâce au travail de pilotes expérimentés et de leurs élèves, l’utilisation de drones pourrait contribuer à sauver les ormes de Winnipeg en identifiant les arbres malades plus rapidement.

Tout au long de l’année scolaire 2021-2022, Volatus Aerospace Corp., une entreprise de services de drones, a recruté des élèves de niveau secondaire pour prendre part à un projet de recherche visant à améliorer la surveillance du couvert forestier à Winnipeg.

Actuellement, la détection des arbres atteints de la maladie hollandaise de l’orme est assurée par des employés municipaux qui parcourent la ville à pied ou en voiture. Ce processus est laborieux et, trop souvent, lorsque l’œil humain remarque la présence de feuilles flétries, fanées ou jaunâtres, il est déjà trop tard pour sauver l’arbre.

En partenariat avec la ville de Winnipeg, l’Université de Winnipeg et la division scolaire Seven Oaks, Volatus entend mettre à contribution sa technologie de drones pour explorer des façons d’accélérer le processus de diagnostic. En effet, un système d’aéronef sans pilote muni d’un parachute et de diverses sondes, un investissement d’environ 40 000 $, peut mesurer la quantité d’infrarouges proches réfléchie par les feuilles afin de déterminer si une plante est infectée ou non.

Matthew Johnson, directeur de l’éducation pour Volatus, compare un arbre en santé à un miroir. « Si l’arbre est en santé, il devrait réfléchir la majeure partie de la lumière infrarouge proche provenant du soleil et la renvoyer vers les sondes de notre drone », explique-t-il. Les feuilles d’un arbre malade ont moins de chlorophylle et absorbent donc plus de lumière, ce qui permet à l’équipe de M. Johnson de les localiser avec précision en analysant les données recueillies par le drone. Ces arbres problématiques sont identifiés par la présence de pixels noirs sur la carte, alors que les zones claires indiquent des arbres en santé. L’entreprise peut ensuite partager ces données avec la ville afin de mieux cibler la recherche d’arbres infectés et d’envoyer des employés vérifier les zones suspectes.

L’entreprise s’implique dans la région en éduquant les élèves sur ses méthodes et sur la maladie hollandaise de l’orme, notamment par des ateliers donnés par des professionnels de l’industrie et des enseignants du réseau public. Cette année, les élèves ont aussi eu la chance de piloter des drones miniatures.

Le programme-pilote de 3 ans avec la division scolaire Seven Oaks vise à intéresser les élèves à la programmation et à éduquer les jeunes sur les compétences requises afin d’obtenir un certificat de pilote de drone de Transports Canada. Samm Mohan, une élève de 11e année, participe au projet car elle souhaite devenir pilote et se passionne pour les enjeux environnementaux. « Je souhaite bâtir une ville meilleure », a-t-elle déclaré.

La maladie hollandaise de l’orme, qui tue les arbres en bloquant les vaisseaux conducteurs de sève, a été identifiée pour la première fois à Winnipeg en 1975. Dans les 6 dernières années seulement, la ville a perdu environ 33 000 arbres en raison de cette maladie.

(Image : Adobe Stock)

Rendez-vous aérien à Niagara-on-the-Lake pour les pilotes de T-28 Trojan

Le 15 au 18 juin 2022, l’aéroport du district de Niagara (CYSN) a accueilli un événement de formation pour les vols en formation d’avions T-28 Trojan de North American. Cet aéroport situé à Niagara-on-the-Lake, en Ontario, comprend une piste de 5000 pieds, des services de dédouanement 24 h sur 24, des services NAV CANADA sur place et le ravitaillement en essence d’aviation et en carburéacteur. Approximativement 75 aéronefs sont basés à CYSN.

Cinq avions T-28 Trojan a pris part à l’entraînement de vol en formation, dont trois appareils basés en Ontario et deux aux États-Unis. Les pilotes principaux étaient Dave Martin, Alf Beam, Danny Richer, Andrew Swart, Jim Kelly et Brent Mahoney.

Le T-28 Trojan de North American est un aéronef à moteur en étoile utilisé par les forces armées américaines depuis les années 1950. Pour plus de photos, visiter le site Web de Gusair.

Le BST publie son rapport d’enquête sur un incident mortel à Ferme-Neuve

Ce tableau illustre la reprise partielle des activités dans les secteurs commerciaux de la formation des pilotes et du transport aérien de passagers et de marchandise. Ces chiffres couvrent également l’aviation récréative dans les grands aéroports (Source : BST)

Le 16 mai dernier, le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A21Q0090) concernant la collision avec la surface de l’eau et le capotage d’un hydravion ayant eu lieu en septembre 2021 à Ferme-Neuve, au Québec.

Le BST a mené une enquête de portée limitée sur cet événement pour recueillir des faits et promouvoir la sécurité des transports grâce à une sensibilisation accrue aux enjeux de sécurité potentiels.

L’incident a eu lieu le 24 septembre 2021, vers 13h55 HE, lorsqu’un hydravion sous immatriculation privée Piper PA-18S-150 (immatriculation C‑FVPZ, numéro de série 18-8540), avec à son bord le pilote et une passagère, a décollé de la rivière du Lièvre dans la municipalité de Ferme-Neuve, au Québec, pour effectuer un vol selon les règles de vol à vue (VFR) à destination d’un plan d’eau situé à 13 milles marins (NM) à l’ouest de Parent, Québec.

Le BST explique qu’une personne qui se trouvait sur la rive sud de la rivière a observé l’aéronef près de la surface de l’eau, en forte inclinaison à droite, peu après le décollage. Après l’avoir brièvement perdu de vue, le BST note qu’elle l’a ensuite vu renversé dans la rivière. Les 2 occupants ont été retrouvés noyés, explique le rapport, et la passagère avait partiellement franchi la porte. L’aéronef a subi des dommages importants à l’aile gauche.

Pour en savoir plus sur le rapport et les conclusions de l’enquête, consulter le site Web du BST.

Un premier vol d’hélicoptère alimenté à 100 % par du carburant durable

Airbus a annoncé avoir réussi le tout premier vol d’hélicoptère totalement alimenté par du carburant durable d’aviation, un appareil H225 muni de deux moteurs Makila 2 de Safran.

Ce vol, qui survient après le vol en novembre 2021 d’un hélicoptère H225 avec un moteur Makila 2 sur deux alimenté par du carburant durable, s’inscrit dans le cadre d’une campagne lancée par l’entreprise pour comprendre l’impact de l’utilisation du carburant durable d’aviation sur les systèmes de l’hélicoptère. Airbus compte continuer à tester d’autres types d’hélicoptères et architectures de carburant et de moteurs, dans l’objectif de certifier l’utilisation exclusive de carburant durable d’aviation pour ses appareils d’ici 2030.

« Ce vol, où les deux moteurs du H225 étaient alimentés à 100 % par du carburant durable d’aviation, est un jalon important pour l’industrie des hélicoptères », a commenté Stefan Thome, vice-président directeur de l’ingénierie et directeur de la technologie pour Airbus Helicopters. « Il marque une nouvelle étape dans nos efforts pour certifier l’utilisation de carburant durable à 100 % dans nos hélicoptères. À elle seule, cette mesure nous permettrait de réduire les émissions de CO2 par 90 %.

Airbus affirme que le recours aux carburants durables est un levier important pour atteindre son objectif de réduire de moitié les émissions de CO2 de ses hélicoptères d’ici 2030. Selon le rapport Waypoint 2050, l’utilisation du carburant durable d’aviation représenterait entre 50 et 75 % de la réduction d’émissions de CO2 requise pour atteindre la carboneutralité dans l’industrie aéronautique d’ici 2050.

(Photo : Airbus)