Air Canada transporte plus de 100 000 passagers dans une journée

Une première depuis deux ans ! Voilà un signe prometteur que les voyages se remettent de la pandémie de COVID-19 et que les activités reprennent.

« Nous avons été très heureux d’accueillir 100 701 clients à bord de nos avions le 15 avril dernier », a déclaré Kevin O’Connor, vice-président du contrôle de l’exploitation des systèmes chez Air Canada, responsable des activités quotidiennes de la compagnie aérienne. « Cette réponse illustre bien le manque à combler des voyageurs, et nous sommes très enthousiastes de pouvoir les servir à nouveau. »

La dernière fois qu’Air Canada a transporté plus de 100 000 passagers en une journée, c’était le 13 mars 2020. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’épidémie de COVID-19 comme une urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier 2020, et comme une pandémie le 11 mars 2020.

Pendant la pandémie, le nombre de passagers d’Air Canada a connu des niveaux planchers records, comme le 23 avril 2020 avec un faible 2175. En comparaison, précisons qu’en 2019, Air Canada transportait en moyenne près de 150 000 personnes par jour, avec un nombre record de 187 000 passagers le 16 août 2019.

(Photo: Air Canada)

Le repavage de la piste de Drumheller se poursuit cet été

― Par Lacie Nairn, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Drumheller Mail

Des réparations et des améliorations aux surfaces pavées de l’aéroport municipal de Drumheller seront en cours à partir de juin, et l’aéroport s’attend à des fermetures temporaires pendant la construction.

Le 11 avril, le conseil municipal de Drumheller a tenu une réunion spéciale lors de laquelle il a octroyé un contrat de 1 314 442,38 $ à Border Paving ltée. « Nous sommes heureux de continuer à travailler avec la province pour améliorer un autre projet d’infrastructure ici dans la vallée », a déclaré la mairesse de Drumheller, Heather Colberg.

Ce projet est soutenu par le Programme stratégique d’infrastructure des transports – Programme d’aéroport communautaire (STIP-CAP), lequel a été approuvé en 2018 et 2021. Grâce à cette subvention, la province assumera 75 % du coût du projet, laissant l’autre 25 % à la Ville de Drumheller.

Pendant la réalisation des travaux, l’aéroport municipal sera fermé pour une période de plus ou moins quatre semaines selon la météo.

L’enveloppe budgétaire comprend près de 300 000 $ pour terminer le remplacement du balisage lumineux non fonctionnel. Cependant, comme ce montant dépassait de 200 000 $ le budget approuvé (de 144 000 $), il a été recommandé au conseil que seule la portion pavage soit octroyée pour le moment. Un appel d’offres précédent pour le projet d’éclairage de piste a également dépassé de manière considérable le budget alloué. La Ville prévoit d’examiner des options de financement de subventions supplémentaires par l’intermédiaire de la province pour aider à couvrir ces coûts.

Vers la normalisation à l’aéroport Chibougamau-Chapais

« Pour Monsieur et Madame Tout-le-monde, ce n’est pas significatif, mais pour les travailleurs et les centres de santé, c’est un enjeu très important », commente la mairesse de Chapais, Isabelle Lessard. (Photo : Guy Tremblay)

― Par Denis Lord, Initiative de journalisme local, La Sentinelle

Selon les sources, l’usage des pistes de l’aéroport Chibougamau-Chapais devrait reprendre entre 18 h et 6 h d’ici quelques semaines, après son interruption depuis le 12 mars. La direction des communications du ministère des Transports a confirmé à La Sentinelle qu’un manque de personnel a obligé la fermeture quotidienne de l’aéroport pendant 12 heures depuis le 12 mars. Le manque de main-d’œuvre aurait toutefois commencé à se faire sentir en décembre 2021. Lors de la fermeture, le ministère avait stipulé que l’embauche d’un préposé et d’un gérant était requise pour que les pistes soient de nouveau ouvertes 24 heures par jour.

Le ministère assure avoir multiplié les démarches afin de pourvoir les postes vacants. Un contrat de service aurait été octroyé à la firme Aéropro – qui gère des aéroports et forme du personnel – afin de retenir les services d’employés spécialisés.

« Considérant que le premier contrat s’est terminé le 27 mars 2022 et que la situation perdurait, le ministère aurait octroyé un second contrat – à la firme Octant Aviation cette fois-ci – conformément aux règles contractuelles du ministère », a écrit à La Sentinelle une porte-parole de la direction des communications.

Le poste de préposé est toujours affiché sur le site du gouvernement, mais un préposé et un gérant seraient en formation pour Chibougamau-Chapais. L’horaire normal reprendra lorsque celle-ci sera terminée. En date du 29 mars, la porte-parole du ministère des Transports évaluait qu’il faudrait un mois pour qu’elle soit complétée.

En 2021-2022, le Centre régional de santé et de services sociaux de la Baie-James (CRSSSBJ) a utilisé 271 fois l’avion pour transférer des patients. L’organisme n’a pas de statistiques sur le nombre de vols qui ont eu lieu entre 18 h et 6 h pendant cette période. De manière générale, les équipes cliniques essayaient d’éviter le transfert de nuit. Actuellement, pour pallier la situation, le CRSSSBJ privilégie l’hélicoptère. Le nombre précis de vols en hélicoptère depuis la fermeture partielle de l’aéroport n’est pas disponible, mais il serait très faible. L’impact ne serait pas majeur jusqu’à présent.

« Pour monsieur et madame Tout-le-Monde, ce n’est pas représentatif, mais pour les travailleurs et les centres de santé, c’est un enjeu très important », a commenté la mairesse de Chapais, Isabelle Lessard. « Il y a de l’inquiétude dans le milieu des affaires. On comprend qu’il y a des problèmes de main-d’œuvre partout, mais c’est désolant. Ça [l’aéroport] reste un service important, voire prioritaire. On veut que ce service soit maintenu. »

La mairesse de Chapais et sa collègue de Chibougamau, Manon Cyr, ont échangé à propos de la situation le 22 mars dernier avec le député d’Ungava, Denis Lamothe, et le ministre des Transports, François Bonnardel. « Ils nous ont affirmé qu’ils travaillaient là-dessus et étaient conscients des impacts que ça avait », a indiqué Mme Lessard. Une réouverture était prévue pour le 11 avril au moment de l’échange.

En mémoire de Bjarni Tryggvason

― Texte et photos de Gustavo Corujo

C’est avec regret que nous annonçons le décès de Bjarni Tryggvason – l’un des premiers astronautes canadiens et défenseur de la communauté aéronautique – à l’âge de 76 ans.

M. Tryggvason est né à Reykjavik en Islande et a grandi à Vancouver en Colombie-Britannique. Il était à la fois ingénieur, pilote, enseignant et inventeur. Il était reconnu pour s’appliquer dans tout ce qu’il entreprenait.

Il a effectué sa seule et unique mission à bord de la navette spatiale Discovery en 1997. Au cours de cette mission de 12 jours, il a effectué 189 orbites autour de la Terre, effectuant des expériences sur l’atmosphère et l’effet du vol spatial sur l’équipement de la navette. Il a pris sa retraite de l’Agence spatiale canadienne en 2008.

M. Tryggvason était président de la Canadian Harvard Aircraft Association (CHAA) : une passion qu’il partageait avec les nombreux bénévoles qui permettent à l’association d’exister. Il a souvent parlé de vouloir garder les Harvard en vol jusqu’à leur 100e anniversaire, et a plusieurs fois sensibilisé le conseil d’administration au besoin de planifier l’avenir afin de garder ces oiseaux jaunes dans le ciel aussi longtemps que possible. Son esprit de rassemblement manquera assurément à tous les membres du CA et, en fait, à toute la famille de la CHAA.

M. Tryggvason aimait faire de la voltige dans les Harvard, et faire du vol en formation. Il était d’ailleurs un chef FAST nouvellement qualifié. Lors de la dernière réunion du CA, il a annoncé qu’il quitterait ses fonctions à la fin de l’année pour prendre sa retraite où il avait grandi en Colombie-Britannique. Ce serait donc sa dernière année à piloter le Harvard. Malheureusement, il n’a pas pu réaliser ce rêve, mais son dernier vol a eu lieu dans le poste de pilotage du Harvard HWX dans le cadre d’un vol de retour en service après entretien il y a quelques semaines à peine.

« J’aime à croire qu’il est retourné chez lui avec en tête de frais souvenirs de Harvard », a déclaré Allan Paige, directeur de l’exploitation de la CHAA, s’exprimant au nom du conseil d’administration.

Plus de photos peuvent être trouvées.

Le Confederation College élargira son programme d’aviation avec un soutien de 1 M$

Cet investissement servira à acheter des simulateurs de formation multimoteurs avancés et cinq avions d’entraînement Cessna 172, à rénover les laboratoires et à améliorer le site.

Le gouvernement du Canada a annoncé qu’il versera 1 million de dollars (M$) au Confederation College de Thunder Bay en Ontario pour aider le secteur de l’aérospatiale du Nord de l’Ontario à se remettre des répercussions de la pandémie de COVID-19.

La contribution non remboursable de 1 M$ sera versée par l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario (FedNor) dans le cadre de l’Initiative de relance régionale de l’aérospatiale (IRRA) pour permettre au Collège de mettre en œuvre le projet d’expansion du secteur de l’aviation dans le Nord-Ouest de l’Ontario.

Une fois menée à bien, FedNor explique que cette initiative triennale devrait permettre d’améliorer l’offre de programmes, de promouvoir la participation des Autochtones au secteur de l’aviation et d’augmenter le nombre d’inscriptions d’étudiants canadiens et étrangers de plus de 70 par an, tout en créant 10 emplois à temps plein dans la région de Thunder Bay.

« Le Confederation College remercie vivement FedNor pour son financement et l’investissement important qu’elle fait dans la capacité du Collège à répondre aux demandes de l’industrie de l’aviation dont dépendent tant de collectivités du Nord de l’Ontario pour le transport de biens, de services et de personnes », a déclaré Kathleen Lynch, présidente du Confederation College. « Le financement permettra également au Collège de proposer et de développer des programmes de pointe pour les étudiants autochtones et non autochtones afin qu’ils puissent réussir dans les carrières de l’aviation. »

Établi à l’aéroport international de Thunder Bay, le programme d’aviation du Confederation College propose un Centre d’excellence de l’aviation de pointe de 59 000 pieds carrés, qui comprend deux grands hangars, des salles de classe, des ateliers et des laboratoires pour trois programmes d’aviation.

(Photo : Confederation College)

Le calendrier des événements du club COPA 160 de CYJN est chargé cette année

Jean-Guy Bernier de BL Aviation montrant une hélice endommagée. (Photo : Jean-Pierre Bonin)

— Par Jean-Pierre Bonin

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les hélices et… que vous vouliez demander. Le conférencier invité Jean-Guy Bernier de BL Aviation était sur place le 2 avril pour débuter les activités aéronautiques 2022 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Trois heures d’infos factuelles sur les hélices. Jean-Guy est bien connu des aviateurs québécois et plus encore. Convivial, connaisseur, généreux dans le partage de son expertise et adaptant ses réponses aux questions d’experts ou de débutants, les quelque 25 pilotes présents ont eu droit à une conférence des plus intéressantes.

L’APPH (Association de pilotes et propriétaires de Saint-Jean-sur-Richelieu) sera également l’hôte du Rendez-vous aérien national et salon d’exposants de la COPA les 23, 24 et 25 juin.. Et ils travaillent fort pour organiser un événement mémorable pour les pilotes de partout Canada.

Même avec cela sur leur liste de choses à faire, ils prévoient d’introduire 250 jeunes à l’aviation générale en mai et d’organiser leur RVA annuel en août (pendant le Festival international de montgolfières). Des conférences et séminaires certifiés par Transports Canada ainsi qu’un vol de groupe vers une destination touristique sont également prévus. Ce groupe très dynamique compte environ 270 membres et 80 % d’entre eux participent à au moins une activité par année. Le groupe publie également un Magazine en ligne « Journal de bord » avec des articles de fond sur des sujets aéronautiques ainsi que des reportages sur les événements passés ou annonçant ceux à venir.

Assurez-vous de nous rendre visite en juin !

Levaero lance le premier programme de compensation de carbone au Canada

Le 31 mars, Levaero Aviation a annoncé qu’elle était devenue le premier concessionnaire équipementier (OEM) d’aviation au Canada à mettre en œuvre un programme de compensation des émissions de carbone pour contribuer à réduire progressivement son empreinte écologique, ainsi que celle de ses clients et de l’aviation canadienne en général.

Basée à Thunder Bay en Ontario – et exploitant un bureau de vente national à Toronto – Levaero est le centre autorisé exclusif, vente et service, de Pilatus Aircraft sur le territoire canadien. Elle gère également d’autres services de vente d’aéronefs et des services d’entretien, réparation, révision (MRO) pour l’industrie.

« Nous évaluons constamment les moyens de devenir une meilleure entreprise citoyenne. Ce nouvel engagement écologique démontre des efforts concrets en matière de durabilité environnementale. Nous avons confiance que nous pourrons atteindre nos objectifs grâce à la contribution de notre partenaire commercial Less Emission inc. : un fournisseur canadien d’énergie verte », a déclaré Stan Kuliavas, vice-président des ventes et du développement chez Levaero.

Levaero fait remarquer que par leur conception, les avions Pilatus figurent déjà parmi les aéronefs les plus modernes et les moins énergivores sur le marché. La compagnie Levaero a acheté des compensations de carbone pour chaque heure de vol à effectuer des démonstrations du PC-12 NGX de Pilatus et de son avion à réaction polyvalent PC-24 en 2021, et elle continuera à le faire.

Ces compensations ont un impact direct sur le Canada comme elles permettent de soutenir un projet de captage de gaz près de Windsor en Ontario. Ce projet permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre en collectant le méthane gazeux provenant de la décomposition des déchets organiques dans les lieux d’enfouissement. Ce gaz est ensuite détruit par des turbines à combustion sur le site, réduisant ainsi les émissions nocives.

« En prenant le virage de la durabilité environnementale, Levaero espère motiver d’autres acteurs de notre industrie à poser des gestes dans le même sens », a fait valoir M. Kuliavas.

(Photo : Pilatus)

Des aéroports du nord-est de l’Ontario se partageront 5,8 M$ du fédéral

Le 30 mars, Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario (FedNor), a annoncé un soutien financier de plus de 5,8 millions de dollars (M$) pour sept aéroports du Nord-Est de l’Ontario. Les fonds sont fournis dans le cadre de l’Initiative de transport aérien régional (ITAR) du gouvernement du Canada, lancée en mars 2021 pour soutenir l’accès au transport aérien et aux écosystèmes régionaux.

« Les écosystèmes régionaux de transport aérien sont essentiels pour les milliers de travailleurs que ce secteur emploie et pour les nombreuses entreprises et les collectivités qui en dépendent », a déclaré Mme Hajdu. « Nous savons que la connectivité aérienne de toutes les régions est indispensable à une croissance économique saine et inclusive, et son soutien fait partie de notre plan pour reconstruire une économie plus forte et plus résiliente. »

Sur le total de 5,8 M$, la Ville de Timmins recevra 2 913 915 $, l’autorité aéroportuaire régionale d’Earlton-Timiskaming 1 222 812 $, la Ville de Kirkland Lake 900 000 $, la municipalité de Wawa 332 264 $, la Gore Bay Manitoulin Airport Commission 187 131 $, la Ville de Hearst 140 325 $ et la Ville de Moosonee 90 000 $.

La FedNor explique que ces contributions non remboursables permettront de financer neuf initiatives qui contribueront à atténuer les pressions financières découlant de la pandémie de COVID-19 en soutenant les activités aéroportuaires, l’amélioration des infrastructures et la planification stratégique. Les projets devraient permettre de créer ou de préserver 23 emplois et de rétablir cinq autres postes à temps plein dans le Nord-Est de l’Ontario.

(Photo : Timmins/Victor M. Power Airport)

La demande d’aéronefs d’occasion reste élevée, mais le pic a peut-être été atteint

Le 11 avril, l’International Aircraft Dealers Association (IADA) a publié son rapport sur le marché au premier trimestre 2022, lequel fait état que la demande accrue pour des aéronefs d’affaires d’occasion s’est poursuivie au cours de ce trimestre. Les membres de l’IADA ont conclu 288 transactions de janvier à mars, par rapport à 213 à la même période l’an dernier (soit une augmentation de 35 %).

L’IADA a commencé à effectuer le suivi mensuel des ventes d’aéronefs d’affaires d’occasion en avril 2020 en raison des conditions volatiles du marché causées par la pandémie. Le volume des transactions conclues par les concessionnaires membres reflète la santé globale du marché des aéronefs d’occasion, fait valoir l’IADA, car ses concessionnaires achètent et vendent plus d’aéronefs en termes de dollars que tous les autres concessionnaires du monde réunis.

« Nous vivons une époque tumultueuse. Malgré cela, le domaine de l’aviation continue de faire preuve d’une force extraordinaire. La demande mondiale est très élevée. Tout comme au quatrième trimestre 2021, cette demande se justifie par des niveaux de stocks limités », a déclaré Wayne Starling, directeur principal de l’IADA. « D’un point de vue qualitatif, nos membres ressentent un assouplissement de ces contraintes et s’attendent à des niveaux de stocks plus élevés au fil de l’année. »

Au cours du premier trimestre 2022, l’IADA indique que ses membres ont conclu 223 accords d’acquisition, avaient été chargés de la vente exclusive de 155 aéronefs, disposaient de 259 aéronefs sous contrat et n’ont expérimenté que 45 bris d’accord pour une raison ou une autre.

« Nous continuons à constater une forte demande d’aéronefs. Il semble que le nombre de lettres d’intention d’achat diminue », a mentionné Cody Vanderslice de Textron Aviation, membre équipementier (OEM) de l’IADA, ajoutant un certain contexte au rapport. « Il semble également qu’il y ait plus d’aéronefs hors marché qui soient communiqués. Cela indique que nous assistons peut-être aux premiers signes d’un assouplissement du marché. Les prix restent très élevés et la disponibilité demeure limitée, mais il est possible que la première semaine de mars ait été le pic des prix et de la faible disponibilité. Nous le saurons dans un mois. »

(Image : IADA)

Textron apporte des améliorations à ses aéronefs à pistons

Le 4 avril, Textron Aviation a annoncé procéder à une série d’améliorations sur sa gamme d’aéronefs à pistons, les faisant migrer d’appareil utilitaire vers appareil de luxe.

Les mises à niveau concernent le Baron et le Bonanza de Beechcraft ainsi que tous les avions à pistons Cessna, lesquels gagneront en fonctionnalité et en confort.

La nouvelle production de Bonanza G36 de Beechcraft offrira désormais 70 kg (155 lb) de charge utile supplémentaire au décollage, relevant la charge utile maximale à 550 kg (1213 lb) dans sa configuration standard à six places.

En plus de l’augmentation du poids brut, les nouveaux Bonanza en production – ainsi que les Baron G58 de Beechcraft – offriront trois nouveaux schémas d’habillage intérieur et une nouvelle disposition du poste de pilotage avec contrôleur de pilote automatique autonome. Les nouveaux Bonanza comprendront également un Garmin GI 275 de réserve, un détecteur de monoxyde de carbone intégré à l’avionique Garmin, des ports USB à chaque siège, des prises de casque alimentées dans l’habitacle et un phare à DEL plus puissant pour une meilleure visibilité. Les nouveaux modèles de chaque avion devraient être livrés à la fin du premier semestre 2022.

Textron indique que tous les avions à pistons à ailes hautes Cessna de nouvelle production comprendront également un Garmin GI 275 de réserve dans le but de moderniser le tableau de bord en éliminant trois instruments de réserve analogiques et en fournissant des données de vol supplémentaires. L’intérieur de ces appareils Cessna sera également rafraîchi avec l’ajout d’appliqués en alcantara dans les sièges ainsi qu’un port USB A/C rétroéclairé dans le poste de pilotage.

« Nous croyons que ces mises à niveau viendront avantageusement améliorer l’expérience de vol de nos clients », a fait valoir Chris Crow, vice-président Aéronefs à piston chez Textron. « Les clients reconnaîtront immédiatement les changements en s’asseyant dans chacun de ces avions. »

(Photo : Textron Aviation)