Le groupe de travail sur l’aéroport Huronia présente un rapport ambitieux

― Par Derek Howard, journaliste à l’Initiative de journalisme local, MidlandToday.ca

Le rapport final a été présenté à trois municipalités conjointes de Simcoe Nord : Tiny Township (où se trouve l’aéroport CYEE), Midland et Penetanguishene.

Le groupe de travail a été formé l’année dernière à la suite d’un examen complet des activités de l’organisation. Il regroupe trois membres du conseil et quatre membres des communautés de Simcoe Nord. Certains membres du personnel ont également apporté leur contribution au groupe.

La présentation de deux heures du groupe de travail sur l’aéroport Huronia pourrait être résumée par le commentaire énoncé par le représentant communautaire Roy Ellis vers la fin de la période de questions. « Nous devons savoir où nous allons avant de nous aventurer trop loin, car nous pourrions faire du sur place », a déclaré M. Ellis, qui n’habite plus dans la région, mais qui possède un hangar à l’aéroport. « Si vous n’avez pas l’intention de vendre de terrains, alors nous continuerons simplement à exploiter l’aéroport selon le mandat que vous nous avez confié. »

Le sujet de la vente et de la location de terrains a été suivi d’une allocution du directeur de l’aéroport d’Oshawa, Stephen Wilcox, lequel avait été invité à effectuer un examen de pairs et une analyse d’expert-conseil. M. Wilcox a été la principale source d’information tout au long de la présentation. Il a noté que même si d’autres municipalités qui avaient vendu leur aéroport ne pouvaient plus en contrôler les détails – comme la gestion et les revenus – la propriété tripartite de CYEE tenait fermement les rênes sur des éléments complexes tels que la vente de terrains et de hangars privés, à la recherche de candidats désireux de s’engager.

Présenté de façon orale, le rapport a couvert plusieurs aspects : le plan stratégique de l’aéroport, l’examen et la priorisation des modèles de gouvernance et de propriété, les recommandations de développement économique, les considérations fiscales, le soutien du processus et une liste d’objectifs à court et à long terme jusqu’à l’horizon 2040.

L’accent a été mis sur la valeur des transports d’urgence comme ceux assurés par Medivac, la police et l’armée. Lorsque le coût a été abordé, plusieurs exemples ont été cités par M. Wilcox mettant le prix de la vie humaine en perspective relativement aux montants négligeables ajoutés aux taxes municipales.

« Les conditions météorologiques jouent un rôle déterminant dans la région. Aujourd’hui en est un bel exemple », a indiqué M. Wilcox en soulignant les conditions enneigées printanières peu clémentes. « L’hélicoptère n’atterrira pas à l’hôpital aujourd’hui; si un accident se produit, il atterrira à l’aéroport. »

Calculé à partir du plan de développement stratégique du groupe Loomex en 2019 – en fonction de la contribution municipale actuelle de 140 187 $ et de la contribution communautaire de 37 613 $ – le coût annuel par habitant pour l’aéroport s’élève en moyenne à 3,72 $.

« Le prix de 3,72 $ par membre de la communauté s’avère bien en dessous de la moyenne de la province, et c’est un prix raisonnable pour que vos citoyens aient accès à des services essentiels comme Medivac », a commenté M. Wilcox, reprenant le propos sur une diapositive : « L’avantage social/économique dépasse largement le coût social/économique ».

L’impact économique pour la région a été estimé à 3,3 millions de dollars (M$) par année, en tenant compte de 30 emplois à temps plein. Les trois représentants du conseil municipal du groupe de travail ont partagé leurs réflexions. Le conseiller Cody Oschefski (Midland) était enthousiaste à l’idée d’une synergie potentielle avec le Georgian College, les entreprises locales et d’autres partenaires. Le conseiller Gibb Wishart (Tiny) trouvait que la machine tournait rondement. Le conseiller Dan LaRose (Penetanguishene) n’a remarqué aucun inconvénient au processus et l’a qualifié de « grand virage pour toutes les personnes concernées ».

Le maire de Tiny, George Cornell – qui est également le préfet du comté – a estimé que l’aéroport était en pleine évolution, mais a exprimé le souhait d’en savoir plus sur les occasions, les risques et les avantages avant que le conseil prenne une décision relativement aux initiatives 2022 du groupe de travail.

« L’une des choses dont nous avons parlé au fil des ans, c’est qu’il nous manque l’un des membres de Simcoe Nord », a déploré M. Cornell en parlant de la quatrième municipalité régionale. « Je pense que notre défi a été que nous n’avions pas vraiment d’offre de valeur à proposer au canton de Tay. Je pense que les choses sont en train de changer. »

Le conseiller Bill Gordon (Midland) a comparé le comté de Tay à « l’éléphant dans la pièce ». « Si les gens de Tay ne sont pas intéressés, vont-ils pouvoir profiter des mêmes avantages que les trois autres propriétaires sans avoir investi un sou » ?

M. Gordon a fait remarquer que si le comté de Tay ne pouvait pas être courtisé, « comment le projet pouvait-il être aussi formidable pour nous, si nous ne pouvons pas le vendre à quelqu’un d’autre » ?

De l’information sur la présentation conjointe du rapport final du groupe de travail sur l’aéroport Huronia a été mise en ligne sur les sites Internet des municipalités de Tiny, Midland et Penetanguishene après la réunion.

(Photo :  Huronia Airport)

Safran nommé motoriste de l’avion électrique eDA40 de Diamond

Diamond Aircraft a conclu un accord de coopération pour son avion d’entraînement tout électrique eDA40, selon lequel ce dernier sera équipé d’un moteur électrique ENGINeUS développé par Safran Electrical & Power.

Le modèle eDA40 est dérivé de la plateforme DA40 certifiée existante. Diamond Aircraft s’attend à ce que l’eDA40 devienne le premier avion électrique certifié EASA/FAA Part 23. Il comprendra un système à charge rapide en courant continu (CC) en mesure de recharger un avion à plat en moins de 20 minutes.

Dévoilé pour la première fois comme élément du programme de développement Diamond en octobre 2021, le temps de vol total de l’eDA40 devrait atteindre 90 minutes, une fois les technologies de pile peaufinées. L’eDA40 devrait permettre de réduire les coûts d’exploitation jusqu’à 40 % par rapport aux avions à pistons traditionnels.

La gamme de produits ENGINeUS comprend une série de moteurs électriques dont la puissance atteint 500 kW. L’ENGINeUSTM 100 – qui équipera l’eDA40 – génère 130 kW maximum au décollage, et dispose d’un contrôleur de moteur entièrement intégré à la machine. Sa gestion thermique, explique Diamond, est assurée par un système de refroidissement à l’air optimisé.

La certification du moteur électrique est prévue pour le milieu de 2023. La certification EASA de base pour l’eDA40 est attendue à la fin de 2023 ou au début de 2024. Les premiers vols sont prévus pour la fin de 2022.

(Photo : Safran)

Toronto Pearson inaugure les travaux de réfection de la piste 06L/24R

Le 25 avril, la présidente et chef de la direction de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA), Deborah Flint, a accueilli Omar Alghabra, ministre des Transports du Canada, à l’aéroport Pearson de Toronto à l’occasion d’une cérémonie d’inauguration des travaux de l’un des plus importants projets de réfection de piste de l’histoire de l’aéroport. Le projet de construction est dirigé par Dufferin Construction.

La piste 06L/24R, la deuxième piste la plus achalandée de l’aéroport Pearson, sera temporairement fermée jusqu’à la fin de l’automne pour subir une réfection complète. La GTAA indique que l’innovation moderne et la planification avancée permettront à l’aéroport Pearson de réaliser le projet en huit mois, suivant une approche plus durable.

Construite dans les années 1960, précise la GTAA, cette piste de 3 km devra être entièrement refaite en raison de l’usure de sa sous-structure en béton due aux conditions météorologiques, à l’utilisation et au temps. Le projet prolongera la durée de vie de cette piste de 30 ans et en améliorera la sécurité. Des matériaux recyclés seront utilisés et le balisage sera porté à 1800 ampoules DEL pour aider, ajoute la GTAA, à améliorer la sécurité et à réduire l’empreinte carbone.

La GTAA précise que d’autres méthodes de construction respectueuses de l’environnement seront employées, notamment l’utilisation de béton concassé provenant de l’enlèvement de la chaussée de la piste pour la fondation et les matériaux de base et de matériaux d’asphalte broyé recyclés sur les voies d’accès à proximité de la piste.

« Cette réfection consiste en fait à construire une infrastructure essentielle à l’économie de la région, de la province et du pays », a déclaré Mme Flint. « Un aéroport Pearson fort soutiendra la reprise économique du Canada en favorisant l’investissement étranger direct, le commerce, le tourisme et la circulation des marchandises essentielles. De plus, ces travaux rapporteront des millions de dollars à l’économie locale, créeront des emplois intéressants et seront exécutés suivant des méthodes de construction durables. »

(Photo : Greater Toronto Airports Authority)

Volatus va distribuer la technologie de drones UAVTEK

Volatus Aerospace a signé un accord mondial de marketing et de distribution avec UAVTEK : un concepteur et fabricant britannique de technologie de drones axée sur la défense et la sécurité publique. Cette semaine, les modèles Ares et Bug d’UAVTEK ont été présentés à l’exposition AUVSI Xponential à Orlando en Floride.

« UAVTEK a fourni des technologies pour véhicules aériens sans pilote (UAV) remarquables à la défense au cours des dernières années, alors que plusieurs centaines de leurs modèles ont été déployés sur le terrain », a déclaré Glen Lynch, PDG de Volatus. « Ces technologies nous offrent l’occasion de répondre à la demande pour des technologies de drones conçues et fabriquées dans les pays de l’OTAN. Les informations saisies par ces drones sont protégées à 100 %. Aucune donnée n’est enregistrée dans le drone. En outre, comme il utilise une radio de qualité militaire, il est moins sujet à la guerre électronique. »

Steve Emerson, vice-président de Volatus pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique dirigera le déploiement des produits UAVTEK à l’échelle mondiale.

Les drones produits par UAVTEK sont décrits comme hautement modulaires et offrant différentes capacités de charge utile. Toutes les technologies partagent le même contrôleur et le même type de pile. Les plateformes ont été testées sur le terrain en Laponie à -40 °C. Une gamme complète de drones est offerte : à aile fixe et nano.

(Photo : Volatus Aerospace, UAVTEK)

Levaero ouvre une installation à l’aéroport régional de Collingwood

Le 25 avril, Levaero Aviation a annoncé l’ouverture d’une nouvelle base à l’aéroport de Collingwood (CNY3), incluant un nouveau complexe de hangars de 18 000 pi ca.

L’emplacement servira de site supplémentaire pour les services d’entretien et de vente d’aéronefs de Levaero. Basée à Thunder Bay en Ontario – avec un bureau de vente national à Toronto et maintenant une base à Collingwood – Levaero s’avère le centre exclusif de vente et de service des avions Pilatus au Canada.

« Nous sommes ravis d’accueillir officiellement Levaero Aviation à CNY3. Notre relation a grandi au fil des ans, et nous sommes heureux qu’ils aient choisi notre aéroport pour leur plus récente installation », a déclaré Geordie Dalglish, président de l’aéroport régional de Collingwood. « Leur présence soutiendra l’emploi dans la région et promouvra davantage l’attrait de notre site. »

Levaero décrit la nouvelle base comme un complément naturel à son expansion en Ontario, Collingwood se situant au cœur de l’une des régions à la croissance la plus rapide de la province. L’aéroport CNY3 – qui appartient à un nouveau propriétaire – tire parti d’importants investissements et de projets de développement.

« Notre nouvelle installation à l’aéroport de Collingwood représente le plus récent ajout à notre plan d’expansion visant à mieux servir notre clientèle croissante », a fait valoir Stan Kuliavas, vice-président des ventes chez Levaero. « En tant que premier concessionnaire d’équipementiers (OEM) agréé et courtier accrédité par l’IADA situé à l’aéroport, nous sommes impatients de servir nos clients existants dans la région et d’aider de nouveaux clients à répondre à leurs besoins en aviation. »

« Cette installation fournira un soutien de pointe aux propriétaires d’avions Pilatus, ainsi qu’aux autres exploitants de turbopropulseurs et d’avions à réaction qui ont besoin d’un fournisseur de maintenance fiable », a ajouté M. Kuliavas. « Notre service de vente est également actif dans la région pour aider les clients à acquérir et à vendre
des aéronefs, dont plusieurs sont basés à CNY3. »

(Photo : Levaero Aviation)

Accident mortel impliquant le président de FlightSimple Aircraft

FlightSimple Aircraft Sales a publié un avis à la mémoire de Michael Wilton qui a été identifié comme le pilote d’un écrasement mortel survenu à l’ouest de Calgary le vendredi 22 avril. Le Mooney M20K 1981 s’est écrasé le long de l’autoroute 1 près de l’aéroport de Springbank, selon un rapport de la Presse canadienne. L’avion transportait un passager, lequel a été transporté à l’hôpital dans un état critique.

« Michael James Wilton nous a quittés bien trop tôt. Il était plus grand que nature. Nous gardons en mémoire son sens de l’amusement hors du commun, son rire retentissant et son cœur généreux », peut-on lire sur le site Internet de la compagnie.

Né à Swift Current en Saskatchewan, M. Wilton a déménagé à Winnipeg au Manitoba à la fin de ses études secondaires. Il a ensuite obtenu un diplôme en génie pétrolier au SAIT, selon le communiqué de l’entreprise, qui poursuit en soulignant que M. Wilton a obtenu une place dans l’équipe de nettoyage de BP dans le golfe du Mexique en 2010, avant de lancer sa propre entreprise, FlightSimple Aircraft Sales : un service complet de courtage d’avions à la grandeur de l’Amérique du Nord, spécialisé dans les avions à pistons, à turbopropulseurs et à réaction légers.

Une célébration de la vie de Michael Wilton est prévue le 3 juin au Hangar Flight Museum à Calgary.

(Photo : Adobe Stock)

La Municipalité de la région de Queens vend l’aéroport de Greenfield

― Par Kevin McBain, journaliste à l’Initiative de journalisme local, LighthouseNOW Progress Bulletin

Propriété de la Municipalité de la région de Queens (RQM), l’aéroport a été vendu à Liemke Ventures ltée (LVL) pour un montant de 565 000 $ avant taxes. La vente a été officialisée lors de la réunion du conseil de la RQM le 12 avril (après une séance à huis clos).

« Je peux vous dire que lorsque M. Liemke informera la communauté de ses projets, elle sera enchantée. L’aéroport poursuivra sa vocation, tirant profit des bonnes relations qu’il entretient avec le South Shore Flying Club (SSFC) et la Nova Scotia Drag Racing Association (NSDRA) », a déclaré la mairesse de la RQM, Darlene Norman, dans une entrevue avec LighthouseNOW.

« Il s’agit d’un grand pas en avant pour assurer la continuité et le développement d’une piste d’atterrissage à South Shore : la raison d’être même de la construction de l’aéroport. La vente garantit que la piste d’atterrissage continuera ses activités, et qu’elle se développera pour fournir de nouveaux avantages à la partie nord de Queens. C’est une bonne nouvelle. »

Après une discussion à huis clos sur la vente de l’aéroport, le conseil a repris la séance publique de la réunion du conseil pour voter sur la vente. Tous les conseillers ont appuyé la vente à l’exception de l’adjoint à la mairesse, Kevin Muise, qui a déclaré avant le vote final des conseillers : « je ne suis pas en faveur de cette vente. Je trouve que le prix est beaucoup trop bas. Je sais que c’est la valeur d’expertise, mais je trouve que c’est beaucoup trop bas ».

La mairesse a ensuite commenté dans un courriel adressé à LighthouseNOW que l’aéroport avait été vendu à la valeur d’expertise, « laquelle valeur – selon la Loi sur les municipalités – est de mise. Aurions-nous pu demander plus? Oui, nous aurions pu, mais pourquoi passer à côté d’une occasion de mettre enfin les terrains de l’aéroport entre les mains d’une entreprise qui souhaite le voir grandir et prospérer ? Cette vente comporte des avantages à long terme qui l’emportent largement sur l’argent. » Elle a ajouté que l’aéroport avait récemment été évalué par une entreprise indépendante qui a examiné les ventes de terrains comparables dans la région et la valeur des infrastructures. La valeur totale de la propriété et des infrastructures s’élevait à 826 000 $.

Le PDG et propriétaire de LVL, Gerd Liemke, a indiqué qu’il y avait plusieurs raisons à l’achat. « Les deux aspects clés suivants ont motivé notre investissement : tout d’abord l’emplacement stratégique de l’aéroport dans le Sud jumelé à la croissance que connaît la Nouvelle-Écosse, et ensuite la demande éventuelle d’un centre logistique de rechange pour l’industrie des produits de la mer », a-t-il fait valoir dans un courriel.

Liemke Ventures est une société privée fondée en 2020 et enregistrée en Nouvelle-Écosse. Établie à Hubbards, elle est membre d’une société de portefeuille basée en Allemagne, dont l’activité principale est l’aviation et les activités connexes.

M. Liemke a commenté que l’aéroport gardera sa vocation d’aéroport public, et qu’un plan de croissance stratégique à long terme était déjà préparé. Une partie du plan consiste à installer une station-service de JetA1 pour ravitailler les aéronefs à turbine comme ceux qu’exploitent les forces de l’ordre, les pompiers et les services médicaux d’urgence, ainsi que les avions d’affaires de taille moyenne. Il souhaite également construire un hangar pour accueillir les avions privés de visiteurs et de pilotes locaux, et « repositionner l’aéroport comme un point d’entrée pour les voyageurs américains ».

Voici quelques éléments de sa vision de l’aéroport : « devenir un aéroport de premier choix pour les aviateurs visitant la Côte Sud de la Nouvelle-Écosse; devenir une plaque tournante logistique pour l’industrie locale des produits de la mer; contribuer à la croissance économique de la région; ajouter de la valeur pour la communauté de Queens; partager et encourager la passion de voler; et soutenir les agences de sauvetage et d’application de la loi. »

L’aéroport dessert la région depuis plus de 50 ans. Les travaux de construction de la piste d’atterrissage ont commencé en 1965, et les premiers vols de routine ont eu lieu en 1970. L’aéroport a été exploité par des membres du SSFC : une entité formée en 2015. En 2016, l’aéroclub signait un contrat de 13 ans avec la RQM pour gérer l’aéroport. Aux dires de la mairesse Norman, la municipalité avait cessé de fournir un gestionnaire pour l’aéroport plusieurs années auparavant.

Peter Gow, président du SSFC, a mentionné que l’aéroclub – qui compte près de 40 membres – était ravi du dénouement de la situation. « Nous avons bien hâte de voir la suite des choses. Nous avons fait ce que nous pouvions pour maintenir l’aéroport en activité, et nous sommes fiers d’y être parvenus. Maintenant que M. Leimke prend le relais, nous sommes remplis d’espoir. Nous entrevoyons un avenir prospère et prometteur. »

Le porte-parole de la NSDRA, Jack Johnson, a exposé pour sa part que l’association courait à l’aéroport depuis 18 saisons. Il a précisé qu’il avait conclu un contrat de plusieurs années avec le nouveau propriétaire. « Nous anticipons tenir nos courses d’accélération à South Shore pendant encore de nombreuses années. Je pense que c’est le début d’une relation solide. » Cinq fins de semaine de course sont déjà programmées cette année à compter de mai.

(Photo : South Shore Regional Airport)

Textron finalise l’acquisition de Pipistrel

Intégrée au nouveau segment Textron eAviation, Pipistrel se concentrera surtout sur les aéronefs durables pour la mobilité aérienne urbaine, l’aviation générale et le fret.

Le 18 avril, Textron a annoncé la finalisation de son acquisition de Pipistrel d.o.o, Pipistrel Vertical Solutions d.o.o. et Pipistrel Italia S.R.L. : connues collectivement sous le nom de Pipistrel. Selon les termes de la transaction, Textron a acheté Pipistrel pour un prix au comptant d’environ 218 millions d’euros (375 millions de dollars canadiens).

Le fondateur et PDG de Pipistrel, Ivo Boscarol, demeurera actionnaire minoritaire de Pipistrel (participation d’environ 10 %) et en poste pendant une période de deux ans. Le prix d’achat au comptant comprend le montant pour lequel sa participation minoritaire sera achetée à la fin de la période de deux ans.

Textron souligne que le Velis Electro de Pipistrel est le premier et actuellement le seul avion électrique au monde à avoir obtenu une certification de type complète de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Pipistrel – qui propose une famille de planeurs et d’avions légers à moteur électrique et à combustion – a livré plus de 2500 avions légers dans le monde depuis sa création en 1989. La compagnie développe également des modèles à propulsion hybride et électrique.

Pipistrel fait désormais partie du nouveau segment d’affaires de Textron – Textron eAviation – qui poursuivra ce que Textron décrit comme une stratégie à long terme pour offrir une famille d’aéronefs durables pour la mobilité aérienne urbaine, l’aviation générale, le fret et les missions spéciales. Rob Scholl, qui a dirigé les initiatives eAviation de Textron à ce jour, a été nommé président et chef de la direction du segment.

« Pipistrel a déjà réalisé ce à quoi de nombreuses autres entreprises aspirent : certifier et livrer des avions électriques prisés à des clients du monde entier », a déclaré Scott Donnelly, PDG de Textron. « Nous sommes ravis d’accélérer le développement de Pipistrel et d’accueillir ses talents dans notre organisation. Nous sommes impatients de mettre nos expertises en commun pour faire de Textron un chef de file mondial des aéronefs durables conçus pour une panoplie de missions. »

Pipistrel demeurera une marque aéronautique distincte au sein de Textron, aux côtés des marques renommées Cessna, Beechcraft et Bell de l’entreprise. Son siège social, son centre de recherche et développement et ses installations de fabrication resteront en Slovénie et en Italie, où Textron prévoit de faire des investissements supplémentaires pour étendre ses capacités de fabrication et de développement de produits.

« Avec Pipistrel, nous avons la chance de permettre à un grand avionneur de devenir encore plus grand », a fait valoir Rob Scholl, PDG de Textron eAviation. « Nous sommes impatients de travailler avec son équipe remarquable et d’aider l’entreprise à réaliser son plein potentiel. »

(Photo : Textron Aviation)

Faciliter l’accès aux régions grâce à des tarifs aériens plus abordables

— Par Luc Boily

Le 19 avril, le gouvernement du Québec a dévoilé son nouveau Plan québécois de transport aérien régional, lequel permettra notamment à la population de se procurer des billets d’avion à un tarif maximum de 500 $ (aller-retour) à destination de plusieurs régions du Québec. À ce propos, le ministre des Transports, François Bonnardel, a confirmé un investissement de 261 M$ pour les cinq prochaines années.

Dans un premier temps, le gouvernement du Québec procédera au renouvellement des programmes d’aide d’urgence existants. En effet, ceux-ci seront prolongés jusqu’au 31 mars 2023 afin de soutenir les transporteurs aériens régionaux et les administrations aéroportuaires. Dans un deuxième temps, le gouvernement versera une compensation financière aux transporteurs admissibles afin d’offrir à la population le tarif plafond de 500 $ pour des vols à l’intérieur du Québec. Le programme sera en vigueur dès cet été.

De plus, les résidents des régions isolées déjà admissibles à l’actuel Programme de réduction des tarifs aériens (PRTA) pourront profiter d’un redressement. Ainsi, l’aide maximale annuelle par personne sera abolie, ce qui aura pour effet de ne plus limiter leurs déplacements. Finalement, un soutien financier gouvernemental sera proposé afin d’assurer une fréquence minimale des vols vers les régions isolées. Une entente pourra être conclue avec certains transporteurs de manière à offrir une desserte adéquate aux destinations desservies par un seul transporteur ou dont le niveau de service est jugé insuffisant.

« Notre gouvernement croit que l’accès aux régions du Québec est essentiel pour leur vitalité économique. Le transport aérien en région est un enjeu complexe sur lequel les gouvernements précédents n’ont jamais voulu se pencher. Pour nous, c’était un incontournable afin que les Québécois aient accès à des vols abordables », a commenté M. Bonnardel.

« Grâce à l’offre de billets à 500 $ de notre nouveau programme, les Québécois pourront profiter encore plus de l’incroyable diversité et de la richesse des expériences touristiques offertes ici, chez nous », a ajouté Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Lors de la première année, une somme de 61 M$ sera consacrée au déploiement complet du plan. Notons que la population du Nunavik dispose de ses propres mesures visant à rendre plus abordable le transport aérien : le programme IIaujuq et le Programme de réduction des tarifs aériens de l’Administration régionale Kativik (ARK). Elle pourra également tirer parti des mesures du Plan québécois de transport aérien régional qui concernent la réduction du coût des billets d’avion si elle voyage sur les liaisons visées.

(Image : Répertoire des municipalités : Administration régionale Kativik)