Sport Aircraft Canada devient distributeur du Shark 600

Le Shark 600 a récemment reçu beaucoup d’attention, comme il a été l’avion piloté par Zara Rutherford dans son projet de devenir la plus jeune femme à voler en solo autour du monde.

Sport Aircraft Canada, qui fournit aux pilotes canadiens des aéronefs, de l’avionique et des accessoires depuis plus de 20 ans, a conclu une nouvelle entente pour devenir le distributeur canadien de l’avion Shark 600.

Un des membres fondateurs de la Canadian Light Sport Aircraft Association (CLSAA), l’entreprise représente également actuellement les appareils BushCat et Aerolite 103 de SkyReach. Elle est aussi le distributeur nord-américain de Kanardia Avionics : une gamme populaire de système d’instruments de vol électroniques (EFIS) et de service de messagerie enrichi (EMS) pour la catégorie Avion léger sportif.

Sport Aircraft Canada décrit le Shark 600 comme l’avion équipé d’un moteur Rotax 912 ULS le plus rapide au monde. Cet avion tandem biplace à double commande intègre une suite avionique Garmin G3X complète avec pilote automatique, des entrée/sortie ADS-B avec antennes à réception simultanée, une hélice à vitesse constante et un train rétractable. La société souligne qu’il sera enregistré dans la catégorie « Certificat spécial de navigabilité – Limitée », car il excède les limites de performance de la catégorie Avion ultraléger de type évolué.

La vitesse de croisière nominale du Shark 600 – en puissance continue maximale – s’élève à plus de 150 kn. Sport Aircraft Canada, appuyé par les réalisations de la jeune Rutherford, parle de cet avion comme « un excellent aéronef de longue distance ». Précisons ici que l’objectif de circumnavigation de Zara Rutherford a été atteint en janvier 2022 lorsqu’elle a atterri son Shark 600 dans l’ouest de la Belgique après un périple de 155 jours.

Sport Aircraft Canada a actuellement un Shark 600 de démonstration en production, lequel devrait faire son entrée au Canada l’automne prochain. Le siège social de Sport Aircraft Canada est à Orangeville en Ontario. Ses avions sont postés à l’aéroport de Brampton. Shark Aero est basé à l’aéroport de Senica en République slovaque.

(Photo : Shark Aero)

Garmin présente sa montre d’aviation GPS connectée D2 Mach 1

Arborant un style aviateur classique, la D2 mach1 offre un écran tactile Amoled ultralumineux, des outils avancés pour le vol ainsi que des fonctionnalités de santé et de remise en forme.

Ce nouveau produit intelligent de Garmin International a été lancé le 28 mars. Grâce à une autonomie de pile pouvant atteindre 11 jours, la D2 Mach 1 permet, entre autres, de surveiller la météo, de recevoir des alertes automatiques en cas de changement des conditions de vol et de s’orienter grâce à la carte en mouvement et à l’indicateur de situation horizontale et d’écart de route (HSI).

« Que vous grimpiez dans le cockpit pour un vol de divertissement la fin de semaine, que vous vous entraîniez, que vous vouliez optimiser vos approches aux instruments ou que vous voliez de manière professionnelle, la nouvelle D2 Mach 1 offre les fonctionnalités d’aviation les plus récentes et les plus avancées, ainsi que toutes les options d’une montre connectée », a déclaré Carl Wolf, vice-président des ventes et du marketing pour l’aviation chez Garmin.

Garmin explique que la D2 Mach 1 combine une conception durable et des matériaux haut de gamme comme le verre en cristal de saphir et le titane avec un écran dynamique Amoled de 1,3 po très lumineux (lisible en plein soleil). Les boutons de contrôle sont associés à une nouvelle interface tactile pour une double utilité : améliorer la prise en main de la montre connectée et avoir un accès aux différentes fonctionnalités sur la carte.

La montre intègre une aiguille UTC et de nombreux fuseaux horaires peuvent être affichés, y compris le temps universel coordonné (TUC). Une horloge graduée sur 24 heures figure autour du cadran et sept champs de données peuvent être personnalisés. Un bracelet en silicone noir QuickFit est inclus avec la montre D2 Mach 1, et des options en cuir oxford ou en titane ventilé sont également offertes.

La D2 Mach 1 comprend des fonctionnalités et des outils avant le vol, en vol et après le vol pour aider les pilotes à naviguer et à améliorer leur connaissance de la situation. Notamment grâce à la technologie GNSS multibande intégrée pour un positionnement GPS précis et fiable. La fonction « Direct-to » permet aux pilotes de naviguer directement depuis leur montre vers un aéroport ou un point de cheminement dans la base de données aéronautique mondiale préchargée directement depuis la montre. Il est également possible de choisir la fonction « Nearest » pour activer un itinéraire vers l’aéroport le plus proche. En outre, les pilotes peuvent parcourir la carte sur l’écran de leur montre en vue panoramique, et toucher les points enregistrés pour obtenir plus d’informations. La montre offre aussi la possibilité de superposer le radar météo NEXRAD sur l’itinéraire.

Garmin explique que l’indicateur de situation horizontale et d’écart de route HSI permet aux pilotes de voir facilement si l’avion se trouve à gauche ou à droite de la trajectoire de vol souhaitée. L’altimètre barométrique peut alerter lorsque l’altitude souhaitée est atteinte. D’autres alertes dédiées à l’aviation sont disponibles sur la D2 Mach 1 comme le temps, la distance, l’altitude et le niveau de carburant.

Les informations aéroportuaires sont facilement accessibles depuis la montre telles que les données relatives au vent, l’orientation et la longueur des pistes, les fréquences utilisées par les aéroports et l’altitude. La D2 Mach 1 propose également des rapports météo, notamment les METAR et les TAF, qui permettent d’obtenir davantage d’informations sur les vents, la visibilité et la pression barométrique avant le décollage. De nouvelles indications graphiques des prévisions MOS sont également offertes pour certains aéroports, comme les températures, le vent, l’état du ciel, la probabilité de précipitations.

Des notifications personnalisables peuvent être prédéfinies pour les nouveaux rapports METAR et TAF afin que les pilotes puissent rester informés lorsque les conditions de l’aéroport de destination changent ou lorsque le vent dépasse un certain seuil. Et en cas d’urgence, la D2 Mach 1 peut afficher la meilleure vitesse à adopter, la distance et le temps en vol plané lorsque le problème est lié au moteur. Une aiguille de relèvement indiquera l’aéroport le plus proche. La liste des autres aéroports à proximité sera aussi affichée.

L’enregistrement des vols est un jeu d’enfant avec la D2 Mach 1 : suivi automatique des vols à partir de leur décollage, transfert de la date, de la durée, du temps de vol total et de l’itinéraire vers le carnet de vol flyGarmin.com. Les pilotes peuvent également transférer directement les plans de vol de l’application Garmin Pilot vers la D2 Mach 1 et afficher la liste des points de cheminement dans leur itinéraire.

La D2 Mach 1 offre une large gamme de fonctions de suivi de santé : fréquence cardiaque (avec des alertes configurables par l’utilisateur pour les lectures hautes ou basses), surveillance avancée de la qualité du sommeil avec le détail des différentes phases, exercices respiratoires, Pulse Ox, suivi du stress tout au long de la journée, suivi de l’hydratation et suivi du cycle menstruel chez les femmes. La fonction Body Battery indique le niveau de forme du corps en prenant en compte ces données. De plus, une nouvelle fonction Health Snapshot enregistre une fenêtre de deux minutes de statistiques de santé clés et génère un rapport que les utilisateurs peuvent partager avec un professionnel de santé : un excellent outil pour donner un aperçu de la condition cardiovasculaire globale.

La D2 Mach 1 propose plus de 30 applications sportives d’intérieur ou d’extérieur dont la marche, la course à pied, le cyclisme, la natation en piscine, le golf, la randonnée, la musculation… Elle est aussi préchargée avec les cartes SkiView qui rassemblent plus de 42 000 parcours de golf dans le monde.

Changement des décalques sur les Waterloo Warbirds

Texte et photos de Gus Corujo

Dans un effort pour reconnaître l’oppression que subit actuellement l’Ukraine, les Waterloo Warbirds ont remplacé les décalques russes datant de l’ère soviétique arborant ses classiques Aero Vodochody L-29 Delfin et MiG-15 UTI par des décalques de la Force aérienne ukrainienne (L-29) et de la Force aérienne polonaise (MiG-15 UTI).

« Je pense que c’est la bonne chose à faire en ces temps sombres », a déclaré Richard Cooper, propriétaire des deux avions.

Des photos du processus de changement des décalques peuvent être visionnées ici.

uAvionix lance son programme d’avionique certifié pour les drones

Le 23 mars, uAvionix a présenté son programme de mise à niveau d’avionique « Trade-up to Certified » permettant aux utilisateurs de modèles de transpondeurs Mode A/C/S et ADS-B non certifiés de passer au ping200X d’uAvionix, que la société décrit comme le seul transpondeur pour les drones actuellement certifiés TSO par la FAA.

uAvionix explique que le programme «Trade-up to Certified » aide les opérateurs et les fabricants à améliorer leurs capacités opérationnelles et à accélérer les approbations en offrant un crédit de 800 $ pour les transpondeurs Mode A/C/S et ADS-B non certifiés de Sagetech ou les transpondeurs ping200Si et ping200SR plus anciens d’uAvionix lorsqu’ils sont retournés à uAvionix en état de marche après l’achat d’un transpondeur certifié ping200X. Le programme comprend une option pour des rabais plus élevés lorsqu’il est combiné avec d’autres produits TSO, tels que le GPS certifié truFYX WAAS ou un récepteur pingRX-pro ADS-B.

« Nous sommes ravis d’offrir aux opérateurs et aux fabricants de systèmes d’aéronef sans pilote (UAS) la possibilité d’améliorer leur capacité en les aidant à remplacer leurs transpondeurs obsolètes », a déclaré Christian Ramsey, président d’uAvionix. « Notre mission est de connecter tout ce qui vole. »

uAvionix indique qu’avec les autorités de réglementation qui se concentrent de plus en plus sur les exigences en matière de transpondeur lors de l’exploitation d’un UAS dans les espaces aériens qui en exige un, de nombreux modèles de transpondeurs plus anciens sont considérés comme non conformes, mettant en péril les approbations opérationnelles. uAvionix précise que les vols plus complexes – y compris les activités au-delà de la visibilité directe (BVLOS), les opérations en mode IFR et les vols dans l’espace aérien contrôlé – nécessitent des transpondeurs ADS-B de qualité aviation conformes à la norme DO-260B et aux exigences TSO qui s’appliquent également aux aéronefs traditionnels.

uAvionix mentionne que l’exploitation d’un transpondeur certifié simplifiera tout processus de certification complémentaire qu’un opérateur ou un équipementier (OEM) pourrait suivre. Cela simplifiera considérablement l’obtention des approbations réglementaires pour circuler dans l’espace aérien du transpondeur ou au-delà de la visibilité directe.

Affichant un poids de 50 g et une consommation électrique de 1,5 W en continu (4 W de crête, 8 ms maximum), uAvionix soutient que le ping200X s’intégrera et fonctionnera avec n’importe quelle cellule sans pilote, quelles que soient sa taille et sa mission.

(Image : uAvionix)

DJI dévoile son système de drone pour entreprise Matrice 30

Le 21 mars, DJI a présenté ce qu’elle décrit comme une solution tout-en-un pour les opérateurs de drones professionnels qui « pour la première fois » utilisent une plateforme volante pour gérer une flotte à distance tout entière ainsi qu’une station d’accueil et de recharge autonome.

Cette solution intégrée – regroupée sous la marque Matrice 30 – offre de nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs de drones pour entreprise tels que les agences de sécurité publique, les inspecteurs d’infrastructures et les exploitants énergétiques. Le système d’accueil de DJI (DJI Dock) est actuellement en essai, avec une sortie prévue au quatrième trimestre 2022.

« Offrant des performances exceptionnelles, la transportabilité et la facilité d’utilisation du drone Matrice 30 de DJI – ainsi que sa parfaite intégration avec le logiciel FlightHub 2 Fleet Management Cloud et DJI Dock – DJI fait un pas vers l’avenir pour ses clients Enterprise, lesquels pourront entrer dans l’espace des solutions autonomes, créant des possibilités de voler au-delà de la visibilité directe (BVLOS) en disposant des autorisations réglementaires requises », a déclaré Christina Zhang, directrice principale de la stratégie d’entreprise chez DJI.

Le nouveau Matrice 30 de DJI s’avère le drone phare de DJI Enterprise qui tient dans un sac à dos. Il intègre plusieurs capteurs à haut rendement dans une seule charge utile de caméra. Commandé par une télécommande repensée ingénieuse, il fonctionne avec le logiciel Pilot 2 mis à niveau pour améliorer l’expérience de vol. DJI fait valoir que le modèle M30 a été conçu pour offrir puissance, endurance et capacité, afin de répondre aux besoins des utilisations professionnelles exigeantes. Sa taille compacte facilite son transport et sa configuration rapide optimise l’expérience client. L’appareil s’intègre au nouveau logiciel de gestion de flotte infonuagique FlightHub 2 et au DJI Dock pour une efficacité maximale des activités à distance et sans surveillance.

La série M30 se décline en deux versions : la M30 et la M30T. Le modèle M30 intègre une caméra zoom à capteur CMOS 1/2” de 48 Mpx avec zoom optique de 5 X-16X et zoom numérique de 200X. Il offre une caméra grand-angle de 12 Mpx, une résolution photo de 8K et vidéo de 4K à 30 trames par seconde. Son télémètre laser peut fournir les coordonnées précises d’objets se trouvant jusqu’à 1200 m de distance. Le modèle M30T dispose d’une caméra thermique radiométrique supplémentaire de 640 X 512 px.

(Image : DJI)

Des étudiants d’une académie de pilotage achèvent la construction d’un avion

Des étudiants de Dave Rozdeba SAFA travaillent sur un avion qu’ils construisent depuis 2020, et qu’ils espèrent faire décoller cet été. (Photo : Kendall King, Medicine Hat News)

― Par Kendall King, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Medicine Hat News

Des étudiants de Dave Rozdeba South Alberta Flight Academy espèrent prendre leur envol cet été, alors qu’ils complètent la construction d’un avion qu’ils ont commencé à bâtir en 2020.

C’est en partenariat avec Super T Aviation que l’Académie offre aux élèves de l’école secondaire publique Eagle Butte de Prairie Rose la possibilité de participer à un programme d’aviation de trois ans visant l’obtention d’un brevet de pilote privé. Les étudiants de l’Académie apprennent, entre autres sujets, la théorie relative au pilotage et à l’aviation en générale.

« Lorsque nous avons essayé de marier les deux mondes (aviation et pilotage), nous devions pouvoir le faire dans le cadre du programme d’études actuel qui existe en Alberta. Ainsi, dans l’esprit d’offrir des crédits pour ce que les étudiants ″font″, nous avons décidé de construire un avion », a commenté au News Jimi Ricci, enseignant coordinateur à la South Alberta Flight Academy (SAFA). « Dans le cadre de ce projet de construction, les étudiants acquièrent des compétences en tôlerie, en mécanique et en lecture de plans, lesquelles répondent aux exigences de nombreux cours d’études professionnelles et technologiques existants. »

L’avion en question – un RV-12iS de Van’s Aircraft – est un biplace de 100 HP+ offrant une autonomie de 1000 km. Il peut voler à des vitesses jusqu’à 120 ou 130 m/h.

L’objectif de M. Ricci est de terminer l’avion d’ici la fin de l’année scolaire courante.

« Une fois cet avion terminé, le plan est de le mettre à la disposition de nos étudiants actuels qui ont leur licence et des anciens élèves du programme », a-t-il indiqué. « Nous avons également quelques composants d’un deuxième avion. Les nouveaux étudiants pourront donc construire cet avion… pendant que le premier volera. Lorsque ce deuxième avion sera presque terminé, nous pourrons entreprendre un cycle de vente et de construction. Notre intention est de toujours vendre les avions une fois qu’ils sont terminés, d’acheter un nouvel ensemble prêt-à-monter, et de répéter le processus encore et encore. »

Bien qu’il reste encore beaucoup de travail à réaliser avant que l’avion ne puisse décoller, M. Ricci est fier de ses élèves et de ce qu’ils ont accompli jusqu’à présent dans le cadre du programme. « Ils se débrouillent super bien. J’ai regardé une partie du travail qu’ils ont fait récemment, et c’est vraiment incroyable qu’ils puissent avoir cette chance (au Secondaire) », a-t-il précisé. « Il y a quelques écoles qui offrent aux élèves de construire un avion dans les classes d’ingénierie. Il y a quelques écoles qui offrent une formation au pilotage. Mais très peu d’écoles marient les deux programmes comme nous le faisons. Notre approche se veut donc vraiment unique. »

Les élèves adorent également voir leur avion prendre forme. « Chaque jour où je le regarde, je me souviens du travail acharné que nous lui avons consacré », a exprimé au News Reid Felesky, étudiant de deuxième année à l’Académie ne cumulant aucune expérience préalable en aviation. « Étudier le fonctionnement d’un élément physique ou mécanique sur papier est une chose. En faire l’expérience concrètement en est une toute autre. Je considère cette formation appliquée comme un privilège, et je suis convaincu que ma carrière dans l’aviation va en tirer grandement profit. »

Un autre étudiant, Logan Neubauer – qui a un vif intérêt pour l’aviation et comporte une expérience considérable avec les avions, ayant fait partie des cadets de l’air – s’avère également impressionné par l’assemblage progressif de l’avion. « Voir cet avion prendre forme sous nos yeux a quelque chose de surréaliste », a-t-il confié au News. « Même si la pandémie de COVID-19 a retardé un peu le processus, ce que nous avons pu accomplir au Secondaire dans le cadre de ce programme a tout simplement été incroyable et unique… »

Logan a ajouté que le processus d’assemblage, assez fastidieux, l’a incontestablement aidé à en apprendre davantage sur la mécanique des avions. « La minutie n’est assurément pas une option à ce niveau. Personne ne va se contenter d’être ″bon″. Nous prenons cela très au sérieux, car n’importe lequel d’entre nous pourrait se trouver aux commandes de cet avion un jour. »

« Ce que je préfère dans la construction d’un avion, c’est sa meilleure compréhension de fonctionnement interne. Nous faisons beaucoup d’apprentissage théorique dans nos cours de pilotage. Cette valeur ajoutée pratique fait toute la différence dans la compréhension de l’avion en général et de ses caractéristiques de vol. »

Depuis l’ouverture de l’Académie en 2019, quatre étudiants ont déjà obtenu leur diplôme, et plusieurs autres devraient l’obtenir au printemps. Beaucoup d’étudiants de l’Académie envisagent de faire carrière dans le domaine de l’aviation. Le programme leur offre les meilleurs outils pour y parvenir.

Toute personne intéressée par le programme est invitée à assister à la journée portes ouvertes de l’Académie qui se tiendra le 24 mars à 19 h au hangar de Super T Aviation (11 Airport Drive).

« Nous ne faisons que partager le programme », a conclu M. Ricci. « Notre objectif se veut d’informer les gens sur ce que nous faisons, en espérant susciter suffisamment l’intérêt de certains afin de motiver une inscription pour l’année prochaine. »

Textron fait l’acquisition de Pipistrel

Textron inc. a annoncé avoir conclu un accord pour acheter le producteur slovène Pipistrel : l’un des premiers constructeurs d’avions spécialisé dans les aéronefs à propulsion électrique.

La stratégie de Textron – qui détient déjà les marques d’aviation Cessna, Beechcraft et Bell – est d’accélérer le développement d’aéronefs tout électriques et hybrides. En outre, l’entreprise indique que cette acquisition fournira à Pipistrel un accès à de plus grandes ressources, à une expertise technique et réglementaire, ainsi qu’à un réseau mondial de vente d’aéronefs et de soutien. Elle sera ainsi à même d’accélérer son développement et la certification de ses aéronefs tout électriques et hybrides.

À la clôture de la transaction, prévue au deuxième trimestre 2022, Textron prévoit de former un nouveau segment d’affaires – Textron eAviation – axé sur le développement d’aéronefs durables, lequel inclura Pipistrel.

« Pipistrel place Textron dans une position unique pour développer des innovations destinées au marché du transport aérien durable et établir une gamme d’aéronefs répondant à un large éventail d’objectifs de consommation », a déclaré le PDG de Textron, Scott Donnelly. « L’annonce soutient la stratégie à long terme de Textron d’utiliser une famille d’avions durables pour les déplacements aériens urbains, l’aviation générale, le fret et les rôles d’objectifs particuliers. »

« Textron s’engage à maintenir la marque Pipistrel », a poursuivi M. Donnelly. « Cela implique également le maintien du siège social, du centre de recherche et développement ainsi que du centre de fabrication en Slovénie et en Italie. Nous continuerons à investir dans l’entreprise afin de stimuler l’élaboration de nouveaux produits et leur production. »

Le fondateur et PDG de Pipistrel, Ivo Boscarol, restera actionnaire minoritaire ainsi que président émérite. Ses services de consultant seront requis dans le cadre des plans et stratégies de produits à venir, et ce, pendant une période de deux ans.

(Photo : Pipistrel)

Levaero célèbre ses 25 ans

Le 21 mars, Levaero Aviation a annoncé qu’elle célébrait son 25e anniversaire. Exploitant son siège social à Thunder Bay en Ontario et un centre de vente national à Toronto, Levaero se spécialise dans la vente, l’entretien, la réparation et la remise à neuf d’aéronefs. Elle offre également différentes solutions aéronautiques à sa clientèle privée et commerciale, canadienne et internationale.

Fondé en 1997 sous la dénomination V. Kelner Pilatus Centre, Levaero souligne qu’elle a joué un rôle déterminant dans l’établissement de l’avion Pilatus PC-12 de fabrication suisse comme pilier de l’aviation canadienne.

En juin 2019, le biréacteur Pilatus PC-24 a obtenu sa certification de Transports Canada (TC) avec Levaero, qui est le distributeur exclusif des avions Pilatus au pays. La première livraison d’un PC-24 survenait environ un mois plus tard.

Levaero explique que lorsque les directeurs actuels de l’entreprise, Robert Arnone et Steve Davey, se sont joints à l’entreprise, ils comptaient parmi les premiers employés et travaillaient dans des installations à peine capables d’accueillir un avion. La compagnie souligne que l’esprit d’entrepreneuriat et le travail d’équipe de MM. Arnone et Davey – jumelés aux efforts d’autres membres de l’équipe – ont contribué à faire de Levaero l’une des sociétés d’aviation d’affaires les plus prospères au Canada.

« C’est incroyable que Levaero ait eu la chance d’attirer un groupe d’employés aussi dévoués et offrant le plus haut niveau de service à la clientèle qui soit », a déclaré Steve Davey, directeur de l’exploitation et de l’entretien chez Levaero.

Aujourd’hui, plus de 100 personnes se consacrent au service des clients de Levaero partout au Canada et dans le monde.

« Nous sommes fiers de faire partie de la communauté de l’aviation d’affaires, car c’est un privilège de contribuer à l’essor de l’industrie », a indiqué Robert Arnone, président et chef de la direction de Levaero. « Nous sommes également enthousiastes par la croissance que nous entrevoyons. »

(Photo : Pilatus)

Les élèves en aviation du NLC ont célébré la Semaine des femmes de l’air

Agatha Basisper, Hidee Fujishige, Laura Kohan, Maria Potyrala et Era Miguel. (Photo : NLC, Alaska Highway News)

― Par Tom Summer, Initiative de journalisme local, Alaska Highway News

Des étudiantes en technique de maintenance des aéronefs se sont réunies au hangar aérospatial du Dawson Creek en Colombie-Britannique durant la semaine du 8 au 14 mars. Leur rassemblement avait pour but de souligner la Semaine mondiale des femmes de l’air, laquelle célèbre les femmes qui occupent des postes de pilotes et autres fonctions dans l’industrie de l’aviation. Le programme du Northern Lights College (NLC) accueille de nombreux étudiants internationaux, dont une cohorte de jeunes femmes inscrites au premier semestre du programme.

Dans un communiqué de presse publié le 11 mars, le collège a mentionné le nom de deux étudiantes nées aux Philippines – Agatha Basisper et Hidee Fujishige – qui sont arrivées au collège avec une formation dans l’industrie. Mme Fujishige était ingénieur en stage chez Lufthansa, tandis que Mme Basisper travaillait sur des avions commerciaux.

« Le Northern Lights College – en particulier le hangar et l’atelier – est un paradis pour nous, les techniciens d’aéronefs, car tout est parfait : des outils à main aux machines », a commenté Mme Basisper dans le communiqué.

« J’étais vraiment inspirée », a ajouté Mme Fujishige. « J’ai rencontré les inspecteurs. Tout le monde semblait aimer son travail. Je me suis donc dit, pourquoi ne pas essayer ici? »

Une autre étudiante, Laura Kohan, a raconté que son intérêt pour l’aviation a été attisé par son père pilote et son oncle technicien en aéronautique. « En fait, j’ai d’abord obtenu mes papiers pour l’automobile, mais j’ai réalisé que ce n’était pas pour moi. Travailler sur des hélicoptères, par contre, me convient très bien. »

Les étudiantes Maria Potyrala et Era Miguel ont également exprimé leur satisfaction à l’égard du programme. « J’adore les hélicoptères; ce sont les machines les plus cool qui existent », a déclaré Mme Potyrala. « J’adorerais travailler pour une entreprise qui fait de l’héliski ou de la pêche en hélicoptère – quelque chose relié à l’aventure. » Quant à Mme Miguel, elle a fait valoir son intérêt pour l’Aviation royale canadienne. « J’ai d’ailleurs déjà entamé des démarches en ce sens. »

Le point sur la vente possible de l’aéroport régional de South Shore

― Par Kevin McBain, journaliste à l’Initiative de journalisme local, LighthouseNOW Progress Bulletin

« Il y a un millier de rumeurs et je ne peux commenter aucune d’entre elles », a déclaré à LighthouseNOW la mairesse de la municipalité de la région de Queens (RQM), Darlene Norman, en parlant d’une éventuelle vente de l’aéroport régional de South Shore à Greenfield en Nouvelle-Écosse, propriété de la RQM.

La question posée à la mairesse par LighthouseNOW est survenue à la suite d’un message publié sur les réseaux sociaux de la Nova Scotia Drag Racing Association (NSDRA), laquelle utilise la piste de l’aéroport pour plusieurs courses d’accélération durant l’été.

Le 3 mars, la NSDRA a publié ce qui suit sur la page Facebook de Greenfield Dragway : « Nous avons été informés par la municipalité de la région de Queens qu’elle avait un acheteur potentiel pour l’aéroport et les propriétés environnantes. La NSDRA a rencontré le nouveau propriétaire potentiel, et nous espérons qu’un nouveau contrat pourra être négocié. Veuillez surveiller les mises à jour à venir ».

LighthouseNOW a communiqué avec plusieurs membres du conseil d’administration de la NSDRA par messages sur les réseaux sociaux et par courriels pour obtenir des précisions. Le directeur de la NSDRA, Scott Sprague, a répondu ce qui suit par courriel le 11 mars : « À ce stade de la discussion, nous ne sommes malheureusement pas en mesure de faire de commentaires. Nous pourrons peut-être fournir une mise à jour dans les prochains jours ».

L’aéroport régional de South Shore a été créé en 1970 avec la participation de la ville de Liverpool et de la municipalité de Queens. Il est maintenant géré en grande partie par le South Shore Flying Club (SSFC), lequel a été formé en 2015. L’aéroclub détient deux contrats de location avec la RQM : un bail pour l’utilisation de l’aérogare comme pavillon et un bail pour permettre la construction de hangars. Les baux viennent à échéance en 2029.

Interrogé sur la vente potentielle de l’aéroport, le président de l’aéroclub, Glenn Parlee, a mentionné à LighthouseNOW : « Nous en avons entendu parler, mais tout serait du ouï-dire à ce stade. Je préfère donc ne pas me prononcer ».

Mme Norman a précisé que dans l’éventualité de tout projet de vente d’une propriété municipale, la question serait portée à l’ordre du jour de la réunion du conseil d’administration, et la réunion suivante traiterait des recommandations relatives aux prochaines étapes.

L’an dernier, la RQM a octroyé 50 000 $ pour l’installation d’un système d’alimentation en carburant d’aviation visant à encourager plus de trafic aérien à l’aéroport.

(Photo: South Shore Regional Airport)