Aperçu des récentes mises à jour du plan directeur de l’aéroport de Whitecourt

― Par Serena Lapointe, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Whitecourt Press (Photo : Fireweedfour)

L’achat ou la location des terrains à CYZU et l’approvisionnement en carburant se situent au cœur du débat du comté de Woodlands. Voici les éléments qui s’ajoutent à l’équation.

En 2014, le comté de Woodlands a ébauché un plan directeur d’aéroport, lequel a été mis à jour en 2020 en intégrant l’analyse socio-économique des installations aéroportuaires, les occasions de développement de l’aéroport, la gestion des eaux pluviales, les conflits opposant les voilures fixes aux voilures tournantes, les options de propriété, les terrains d’approche de l’aéroport, l’examen de la certification et les plans de marketing. Cette mise à jour 2020 a été présentée au Comité consultatif de l’aéroport, qui a demandé que quelques autres éléments soient examinés, ce qui a donné lieu à un amendement du plan.

« Lors de l’examen du plan directeur de l’aéroport, un certain nombre d’intéressés ont été interrogés, notamment des locataires à l’aéroport, des instances gouvernementales locales et des utilisateurs de services aéroportuaires. Toutes ces informations ont été colligées », a déclaré André Bachand, directeur des infrastructures. « L’aéroport contribue à l’équivalent de 173 emplois à temps plein pour un PIB d’environ 13,5 M$. »

Sur le thème du marketing, plusieurs idées ont été lancées. « L’administration a déjà mis quelques éléments sur la table, tels que les courses aériennes de Formule 1 Air Racing de Reno en 2022 et le rendez-vous aérien national de la COPA en 2023. Nous plaçons de la publicité dans certains magazines d’aviation et faisons passer le mot de notre mieux. En 2022, l’aéroport devrait disposer de son propre site Internet lié au site du comté de Woodlands. Nous avons également l’intention de communiquer avec nos partenaires pour qu’ils affichent notre lien sur leurs sites Internet », a fait valoir M. Bachand.

« Certains membres du comité ont soulevé le point du transport qui était exploité à notre aéroport par le passé. Voici ce qui en est. En 2019, l’opérateur a perdu son contrat d’ambulance aérienne, lequel subventionnait les vols de passagers. Ce faisant, les vols ont graduellement diminué pour finalement cesser complètement. Ensuite, la COVID a frappé, entraînant les conséquences que l’on connaît. À ce moment-là, une autre entreprise avait témoigné son intérêt de reprendre le flambeau, mais la situation a eu pour effet de garder ce projet à l’étape d’intention jusqu’à maintenant », a précisé M. Bachand.

Lors de sa présentation, M. Bachand a évoqué la possibilité d’appuyer la structure aéroportuaire sur une commission. Le membre du comité Rob Magee a demandé si la modification de l’exploitation de l’aéroport changerait le modèle de financement.

M. Bachand a répondu : « Nous envisageons des partenariats égaux à l’aéroport. Cela changerait le financement, et cela changerait la pleine propriété de l’aéroport de Whitecourt (CYZU) ». M. Magee a ensuite commenté : « C’est un changement assez important, n’est-ce pas » ? « Effectivement, nous développerons sur le sujet ultérieurement », a ajouté M. Bachand.

Le président du comité, le conseiller Alan Deane, a rappelé qu’à la première ébauche du plan directeur de l’aéroport, l’une des priorités s’avérait les terrains à développer. « Les gens voulaient pouvoir acheter des lots pour construire des hangars ou autres, et potentiellement développer des occasions d’affaires. Une autre priorité était d’instaurer un système d’approvisionnement en carburant par carte d’accès. Nous sommes en 2022, et ce point est encore sur la table, n’est-ce pas » ?

« Oui, ce point est toujours sur la table », a confirmé M. Bachand. « Nous sommes actuellement aux prises avec quelques problèmes, mais j’ai confiance que nous en arriverons à pouvoir offrir de nouveau l’approvisionnement en carburant à l’aéroport. Ce serait essentiellement un accès libre-service avec carte de crédit. »

M. Deane a demandé si M. Bachand pensait que le comité pourrait se pencher sur ce point en 2022. « Certainement en 2022, je dirais », a indiqué M. Bachand. « J’aimerais aussi préciser qu’en ce qui concerne votre autre point – celui des terrains à l’aéroport – l’une des recommandations de la mise à jour du plan directeur est de ne PAS vendre de terrains dans l’enceinte de l’aéroport. Lorsque vous faites cela, vous perdez le contrôle de votre aéroport. »

M. Deane a demandé s’il était de pratique courante, dans des aéroports de taille similaire, de louer plutôt que de vendre des lots. « La plupart des aéroports louent des terrains. Certains sont parfois vendus à des intérêts privés, mais il n’y en a pas beaucoup. Je sais qu’il y a un aéroport dans le sud de l’Alberta où la municipalité a vendu des lots à un intéressé – et qu’elle envisage d’en vendre d’autres – mais c’est plus l’exception que la règle. »

Le membre Curtis Brownlee, un pilote qui possède un hangar à l’aéroport, a déclaré qu’il était nécessaire de connaître les intentions de l’administration pour décider s’ils devaient louer ou vendre. « Si vous vous adressez au privé, vous aurez de la difficulté à trouver des gens qui pourront se permettre à la fois de louer et de tenir un hangar, comparativement à l’acheter et le tenir. Si vous cherchez uniquement des clients industriels, la location se révèle l’option à privilégier. Si de justes nuances ne sont pas appliquées à ce chapitre, quand l’un souffrira, l’autre souffrira aussi », a-t-il expliqué.

M. Deane a demandé à l’administration si les parties prenantes étaient engagées dans le passage de la vente à la location. « Je ne pourrais pas dire que c’est une question qu’ils ont posée. C’est juste quelque chose que le consultant a observé, » a rapporté M. Bachand. « Actuellement, il y a des lots offerts en location et il y a des lots privés vacants. Je sais qu’un de ces lots vient d’être vendu dans le cadre d’un accord privé. » Pour que le comté prenne le contrôle d’un lot privé, il doit l’acheter au propriétaire actuel. « Je pense qu’il y a six ou sept lots privés, et environ huit lots peuvent être loués. Lors du dernier lotissement de comté, nous n’avons pas précisé la vocation des lots et ne les avons pas fait arpenter. De cette façon, nous pouvons louer un terrain d’un acre ou de trois acres selon les besoins d’un client éventuel. »

M. Brownlee a mis la tarification en contexte. « Les lots vendus l’ont été au prix de 30 000 $. Celui qui vient de se vendre – parce que vous ne pouvez plus acheter de nouveaux lots – l’a été au prix d’environ 180 000 $. Personne ne veut louer un terrain. Si vous vous présentez à une institution financière en tant que particulier pour emprunter de l’argent en vue de tenir un hangar, elle se moquera de vous, et ce, pour la simple raison que vous ne possédez pas le terrain. »

M. Magee a ajouté que certaines des propriétés privées ne disposent pas de hangar. « Donc, nous les avons vendues, et personne n’a rien construit, à part deux personnes. Peut-être qu’il faudrait désormais mettre une clause de promesse de construction dans les deux ans suivant l’achat. » M. Deane a conclu que le sujet de la location par rapport à la vente serait discuté plus en détail lors d’une prochaine réunion, tout comme les tarifs de location.

La CIFIB active sa troisième station UAT au sol

Texte fourni par la CIFIB

L’Association canadienne de diffusion d’informations en vol (CIFIB)  a activé sa troisième station de radiodiffusion par émetteur-récepteur à accès universel au sol (UAT) à Parry Sound (CNK4) en Ontario. Elle s’ajoute ainsi aux activités des stations de Stratford (CYSA) et de Burlington (CZBA) également en Ontario.

Rappelons que ces stations transmettent gratuitement des informations météorologiques sur la fréquence 978 MHz aux aéronefs équipés d’un récepteur ADS-B.

Voici quelques autres sites à ouverture prochaine : Oshawa (CYOO), Ottawa (CYOW) et Hanover (CYHS) en Ontario, ainsi que la première station à l’extérieur de cette province : High River (CEN4) en Alberta. Les informations de trafic NemoScout (écoles de pilotage) et FLARM/OGN (planeurs) arriveront aussi bientôt.

Pour en savoir plus sur le statut et les plans du CIFIB pour les stations à travers le Canada, prière de visiter le http://www.cifib.ca.

(Photo : CIFIB)

Rotax ajoute une option 24 volts au 915IS/C

À la fin décembre, BRP-Rotax GmbH & Co a annoncé que son moteur 915iS est désormais offert en version 24 V, expliquant que cette innovation permet aux pilotes de choisir parmi plusieurs options visant à améliorer leur poste de pilotage et leur expérience de vol, sans alourdir leur moteur.

L’entreprise explique que le nouveau 915iS C24 / 915iSc C24 (version non certifiée et certifiée) permet l’ajout de systèmes de bord 24 V, prend en charge les écrans numériques et les habitacles vitrés, et ajoute des réserves pour les instruments auxiliaires, les tablettes et les gadgets.

« La nouvelle alimentation 24 volts fournit jusqu’à 800 W au service de la créativité des pilotes : des appareils du poste de pilotage aux commodités numériques », a déclaré Peter Oelsinger, directeur général de BRP-Rotax.

La compagnie insiste sur le fait que le nouveau Rotax 915iS C24 / 915 ISc C24 n’ajoute aucun poids supplémentaire. Le nouveau convertisseur 24 V extraléger (150 g) alimente des barres de tension 24 V, dont la puissance est suffisante pour la plupart des installations.

L’équipe de direction de la GAMA pour 2022

(Photo : Maria Della Posta, présidente de Pratt & Whitney Canada)

L’Association américaine des constructeurs d’appareils d’aviation générale (GAMA) présente les membres de son comité de direction 2022. Elle note d’entrée de jeu la nomination de Michael Amalfitano (PDG d’Embraer Executive Jets) au poste de président du conseil d’administration. M. Amalfitano a précédemment occupé les fonctions de vice-président et président du comité des communications de la GAMA.

Eric Hinson (PDG de SimCom International) occupe désormais le rôle de vice-président du CA. Il a précédemment été président du comité Enquête sur la sécurité et les accidents.

Nicolas Chabbert (vice-président principal de la division Aircraft chez Daher et PDG de Daher Aircraft et Kodiak Aircraft) assumera le rôle de président sortant.

Daniel Baker (fondateur de FlightAware et conseiller stratégique chez Collins Aerospace) présidera le comité Enquête sur la sécurité et les accidents.

JoeBen Bevirt (fondateur et PDG de Joby Aviation) et Roei Ganzarski (PDG de magniX) continueront de coprésider le comité Propulsion électrique et innovation (EPIC).

Henry Brooks (président de la division Puissance et commandes chez Collins Aerospace) présidera le comité Questions de sécurité.

David Coleal (PDG d’Inora) prolongera son mandat à la présidence du comité Politiques de navigabilité et maintenance.

Maria Della Posta (présidente de Pratt & Whitney Canada) continuera de présider le comité des communications.

Tony Lefebvre (PDG de Signature Aviation) prolongera son mandat à la présidence du comité Environnement.

Jeff Trang (vice-président de l’ingénierie et des activités aériennes chez Airbus Helicopters) continuera de présider le comité Politiques techniques.

David Van Den Langenbergh (président des services aéronautiques du groupe Luxaviation) continuera de présider le comité directeur des dirigeants européens.

Tyson Weihs (cofondateur et PDG de ForeFlight) présidera à nouveau le comité Politiques d’opérations de vol.

Chuck Wiplinger (PDG de Wipaire) prolongera son mandat à la présidence du comité Politiques et questions juridiques.

Archer achève le premier vol stationnaire de son avion Maker

Archer Aviation inc. de Palo Alto en Californie a procédé au premier vol stationnaire de son avion à décollage et atterrissage verticaux électrique (ADAVe) de démonstration appelé Maker. Le vol stationnaire du 16 décembre a ainsi marqué l’achèvement du premier test complet des systèmes de l’entreprise et de la vérification du bon fonctionnement de chaque composant matériel et logiciel nécessaire au déplacement de l’aéronef dans les airs.

« Les six derniers mois ont été un voyage incroyable : du dévoilement de Maker à son premier vol », a déclaré Brett Adcock, cofondateur et coPDG d’Archer le jour du vol inaugural. « Construire une compagnie d’ADAVe de premier plan et éduquer le public sur les solutions de rechange écologiques pour le transport aérien de passagers ont été pour nous une grande leçon d’humilité. Nous franchissons une étape d’importance aujourd’hui, à la fois pour Archer et pour l’avenir du voyage. »

En novembre dernier, l’équipe d’essais en vol d’Archer – composée d’experts en pilotage, batterie, propulsion, commandes de vol, logiciels et avionique – a déménagé du siège social de la société à Palo Alto vers une nouvelle installation d’essais en vol pour se préparer à cette étape importante.

Archer fait valoir que le vol stationnaire réussi a permis à Maker de s’élever au-dessus du sol et de faire du surplace avant de revenir au sol en toute sécurité.

« Tout ce que nous avons accompli cette année, chaque étape franchie et chaque partenariat conclu avaient un seul objectif en tête : développer à la fois un aéronef et un écosystème de mobilité aérienne urbain (UAM) qui pourraient évoluer et changer le visage des voyages intra-urbains », a commenté Adam Goldstein, cofondateur et coPDG d’Archer. « Maintenant que notre premier vol stationnaire est complété, nous approchons du but ultime. Nous avons démontré qu’Archer peut travailler à un rythme rapide sans sacrifier la sécurité ou la qualité. Notre équipe est prête à continuer à cette cadence, afin de procéder au lancement d’un service de covoiturage aérien à la fin de 2024. »

En plus d’étendre les vols d’essai de Maker, Archer prévoit également de dévoiler son modèle piloté à 4 places destiné à la production en 2023.

(Photo: Archer Aviation)