La COPA signe un PE avec l’AEAC

— Texte par COPA

Le 24 janvier, l’Association canadienne des pilotes et propriétaires d’aéronefs (COPA) a signé un protocole d’entente (PE) avec l’Association pour l’évolution aérienne du Canada (AEAC).

Ce PE non contraignant permettra de mener des activités conjointes pour favoriser le développement et l’intégration sécuritaire des systèmes d’aéronefs télépilotés (SATP), communément appelés drones, dans l’espace aérien canadien.

Avec plus de 15 000 membres, la COPA représente la plus grande association d’aviation au Canada. Au printemps 2021, la COPA a élargi son mandat pour inclure les exploitants de SATP et a depuis lancé de nouveaux programmes, des possibilités de bourses d’études et des formations dédiées au soutien des pilotes de SATP afin d’améliorer leurs connaissances et opérer en toute sécurité.

L’AEAC est une association à but non lucratif enregistrée au Canada, fondée en 2003 en tant qu’association industrielle nationale représentant les entrepreneurs, les entreprises, les étudiants, les universités, l’industrie et les organisations gouvernementales travaillant dans le secteur de l’aviation et des RPAS.

Le protocole d’entente facilitera les efforts de la COPA et de l’AEAC en vue d’atteindre des objectifs mutuels et de tirer parti des ressources pour partager des informations et pour planifier, développer et mettre en œuvre des services RPAS qui ont un impact positif sur le secteur de l’aviation.

« Nous sommes ravis de franchir cette étape importante avec l’AEAC, qui offre la possibilité de faire valoir les ressources, les forces et le talent des deux associations », déclare Christine Gervais, présidente et chef de la direction de la COPA. « La portée des opérations SATP au Canada continue d’évoluer à un rythme rapide, et ce partenariat renforce l’engagement commun de nos deux associations envers la sécurité et la protection de la liberté de voler de tous les pilotes. »

« Ce nouvel accord national devrait débloquer des occasions stratégiques de collaboration entre nos deux associations », déclare Michael Cohen, président du conseil d’administration de l’AEAC. « Selon les termes du protocole d’entente, la COPA et l’AEAC travailleront ensemble pour partager les meilleures pratiques et présenter de nouvelles ressources importantes à la communauté croissante des aéronefs pilotés à distance. »

(Photo: Ben Burger, Adobe Stock)

Spirit of Innovation bat officiellement le record de vitesse d’un avion tout électrique

Le 20 janvier, Rolls-Royce a annoncé que son avion tout électrique est officiellement le plus rapide au monde, après avoir atteint une vitesse de pointe de 555,9 km/h.

Les deux nouveaux records mondiaux du Spirit of Innovation (sur 3 et 15 km) ont été confirmés de manière indépendante par la Fédération aéronautique internationale (FAI) – World Air Sports Federation : l’organisme qui réglemente et certifie les records mondiaux aéronautiques et astronautiques.

Le premier nouveau record mondial de vitesse d’un avion tout électrique a été établi le 16 novembre 2021 à 15 h 45 (GMT) lorsque l’avion Spirit of Innovation a atteint une vitesse de pointe de 555,9 km/h (345,4 mi/h) sur 3 kilomètres, pulvérisant le record établi en 2017 par l’avion de voltige Extra 330 LE propulsé par Siemens eAircraft de plus de 213,04 km/h (132 mi/h).

Le second nouveau record mondial de vitesse a été inscrit lors d’essais ultérieurs réalisés sur le site de tests d’avions expérimentaux de Boscombe Down du ministère britannique de la Défense, l’avion Rolls-Royce a maintenu une vitesse de 532,1 km/h (330 mi/h) sur 15 kilomètres, soit 292,8 km/h (182 mi/h) de plus que le record précédent. Les deux records ont maintenant été officiellement vérifiés par la FAI.

Rolls-Royce explique que le Spirit of Innovation – qui fait partie du projet ACCEL (Accelerating the Electrification of Flight) soutenu par le gouvernement britannique – a également atteint une vitesse de pointe maximale de 623 km/h (387,4 mi/h), ce qui en fait le véhicule tout électrique le plus rapide du monde, toutes catégories confondues.

L’avion a réalisé ses courses record avec un groupe motopropulseur électrique de 400 kW (500+ HP), ce que Rolls-Royce décrit comme la batterie de propulsion la plus puissante jamais assemblée pour l’aérospatiale. La compagnie travaille avec la jeune entreprise de stockage d’énergie pour l’industrie aéronautique Electroflight et le fournisseur de groupes motopropulseurs pour l’industrie automobile YASA sur cette partie du projet.

« Remporter le record du monde de vitesse en tout électrique est une réussite fantastique pour l’équipe ACCEL et Rolls-Royce », a déclaré Warren East, PDG de Rolls-Royce. « Je tiens à remercier nos partenaires, en particulier Electroflight pour sa collaboration remarquable dans la réalisation de cette percée technologique. »

« La technologie avancée de batterie et de propulsion développée pour ce programme ouvre la porte à des applications fascinantes pour le marché de la mobilité aérienne de pointe », a ajouté M. East. « Il s’agit d’une nouvelle étape qui contribuera à faire de l’avion à réaction carboneutre (jet zéro) une nouvelle réalité, et qui soutiendra nos ambitions de fournir les percées technologiques dont la société a besoin pour décarboniser les transports aériens, terrestres et maritimes. »

La moitié du financement du projet ACCEL est assurée par l’ATI (Aerospace Technology Institute) en partenariat avec le département britannique des Affaires, de l’Énergie et des Stratégies industrielles (BEIS).

(Photo: Rolls-Royce)

 

Boeing investit 450 M$ dans Wisk Aero

L’aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique (ADAVe) de 6e génération de Wisk pourrait obtenir la toute première certification accordée à un aéronef autonome tout électrique transportant des passagers aux États-Unis. (Photo : Wisk Aero)

Le 24 janvier, Wisk Aero de Mountain View en Californie a obtenu un financement de 450 millions de dollars américains (M$ US) de Boeing Company, laquelle détenait déjà une participation importante dans l’entreprise. Spécialisée dans ce qu’elle nomme la mobilité aérienne avancée (AAM), Wisk revendique depuis 2010 le titre de premier développeur américain d’un taxi aérien entièrement électrique et autonome.

Ce nouvel investissement de Boeing a pour but de faire progresser le développement de l’aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique (ADAVe) de 6e génération de Wisk en vue d’obtenir la toute première certification accordée à un aéronef autonome tout électrique transportant des passagers aux États-Unis. Ces fonds débloqués par Boeing soutiendront également ce que Wisk décrit comme une phase de croissance intensive prévue pour cette année, alors que les efforts se concentreront vers la fabrication et la mise en marché.

« Par cet investissement, nous confirmons à nouveau notre confiance dans les activités de Wisk, ainsi que l’importance de leur travail pour paver la voie aux véhicules aériens tout électriques autonomes, pilotés par l’intelligence artificielle (IA) », a déclaré Marc Allen, directeur stratégique chez Boeing. « L’autonomie est la clé des applications AAM : des passagers au fret et plus encore. C’est pourquoi nous considérons l’autonomie comme le premier principe fondamental de cette technologie. Boeing et Wisk se situent à la fine pointe de l’innovation en matière de mobilité aérienne avancée depuis plus d’une décennie. Nous avons l’intention de continuer à défricher dans cette direction pour les prochaines années. »

Wisk a commencé ses activités en 2010 sous le nom de Zee Aero. Elle a ensuite fusionné avec Kitty Hawk Corporation. Avec l’arrivée de son avion de 5e génération, Zee Aero a reçu un premier investissement majeur de Boeing, et elle a poursuivi ses activités sous le nom de Wisk, Kitty Hawk demeurant toutefois un investisseur clé de la société jusqu’à ce jour.

Wisk explique que dans les cinq ans suivant la certification de l’aéronef, elle a l’intention d’exploiter l’une des plus grandes flottes d’ADAVe autonomes au monde. Dans cette même période, Wisk anticipe près de 14 millions de vols – zéro émission – annuellement, lesquels feront gagner du temps à plus de 40 millions de personnes dans 20 villes du monde.

« Nous nous considérons incroyablement chanceux de pouvoir compter sur Boeing, non seulement comme investisseur, mais aussi comme partenaire stratégique. Cela nous donne accès à un large éventail de ressources, à une expertise de pointe, à une portée mondiale, à une vaste expérience de certification, et plus encore », a fait valoir Gary Gysin, PDG de Wisk. « Alors que nous entamons une nouvelle étape de croissance, cette entrée de capitaux nous permet de rester concentrés sur nos objectifs de développement en gardant à l’esprit notre priorité numéro un : la sécurité. »

Bye fournit une mise à jour du programme de son eFlyer 800

Le 24 janvier, Bye Aerospace a annoncé que son carnet de production compte désormais un total de 135 intentions d’achat et options d’achat pour son bimoteur tout électrique eFlyer 800 destiné au marché des compagnies aériennes régionales. Le carnet de commandes global de Bye pour tous les modèles eFlyer en développement approche maintenant les 900 unités : 732 intentions d’achat (acomptes payés) et 162 options d’achat (acomptes payés à durée limitée).

« La réponse a été positive et enthousiaste depuis que nous avons annoncé le lancement de la production de l’eFlyer 800 en avril dernier », a déclaré George Bye, PDG de Bye Aerospace. « Nous sommes particulièrement reconnaissants à nos clients de lancement – Jet It et JetClub – pour l’approbation de ce programme révolutionnaire. De plus, Safran continue d’être un partenaire stratégique, alors que nous continuons à évaluer le groupe motopropulseur électrique s’avérant le plus efficace à l’aide des moteurs électriques doubles ENGINeUS de Safran et le système de distribution électrique et de protection du réseau GENeUSGRID. »

Bye travaille en étroite collaboration avec Safran pour déterminer le groupe motopropulseur électrique le plus efficace pour l’eFlyer 800. « Après deux ans de tests dans le laboratoire de Safran, nous avons vérifié toutes les caractéristiques clés et démontré les performances inégalées de notre ENGINeUS 500 », a affirmé Hervé Blanc, vice-président principal et directeur général de Safran Electrical & Power. « Ce moteur électrique peut fournir une puissance au décollage maximale de 750 kW, ce qui convient parfaitement à l’eFlyer 800. Notre système GENeUSGRID soutiendra davantage la conception de l’architecture eFlyer 800 avec des composants de distribution différents, afin d’assurer une protection complète contre tout comportement dysfonctionnel potentiel d’un système de propulsion électrique à haute tension. »

Bye note que l’eFlyer 800 à huit places dispose d’une cabine de 1,5 m (65 po) de large pour le transport d’affaires, tandis que la société étudie une configuration à 12 places pour le service aérien de navette.

Bye est en train d’obtenir la certification FAA Part 23 pour l’eFlyer 2 à deux places (destiné à la formation professionnelle au pilotage), ainsi que pour l’eFlyer 4 à quatre places (destiné au taxi aérien, au fret et aux utilisations de formation avancées).

La nouvelle exposition sur l’aviation de Fort St. John prend son envol

Heather Sjoblom, conservatrice du musée Fort St. John North Peace, parmi les panneaux de la nouvelle exposition sur l’aviation « Soaring Over the North Peace ». (Photo : Alaska Highway News)

― Par Tom Summer, Initiative de journalisme local, Alaska Highway News

Depuis le 19 janvier, une nouvelle exposition permanente au musée Fort St. John North Peace relate la riche histoire de l’aviation dans la région. Il s’agit de l’exposition « Soaring Over the North Peace » qui met en lumière comment l’aviation a transformé l’histoire de la région : d’une mission de sauvetage en 1935 à la création de CP Air (Canadian Pacific Airlines).

La conservatrice Heather Sjoblom indique que le musée désirait montrer cette exposition depuis longtemps. Maintenant, grâce aux dons d’artefacts des résidents et aux informations recueillies auprès des membres de la communauté enracinés dans l’aviation locale, toutes les pièces manquantes ont été rassemblées. L’exposition retrace l’histoire de l’aviation régionale à travers des photographies historiques, de l’équipement, des cartes et des souvenirs personnels.

« L’aventure commence par une mission aérienne de sauvetage menée à bien dans les années 1930 après qu’un citoyen ait eu un accident. Grâce au soutien financier de gens de la communauté – comme Duncan Cran et C.M. Finch – l’accidenté a pu être transporté à l’hôpital par avion », a raconté Mme Sjoblom. La communauté avait embauché Grant McConachie, un pilote de brousse bien connu dans l’Ouest canadien, lequel est devenu le PDG de CP Air.

« À partir de là, Grant McConachie commence à piloter son avion vers Fort St. John, atterrissant à Charlie Lake. Il commence à obtenir des contrats pour le transport du courrier de Fort St. John à Fort Nelson et au Yukon », a ajouté Mme Sjoblom. M. McConachie possédait une flotte d’avions au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest avant de vendre au Canadien Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’exposition aborde ensuite l’âge d’or de l’aviation (dans les années 1950, 1960 et 1970), relatant l’histoire de pilotes de brousse, privés et commerciaux, alors que la communauté autour de l’aéroport ne cesse de prospérer.

« Nous nous attardons évidemment beaucoup sur CP Air, comme c’est la principale compagnie aérienne à se développer à Fort St. John », a souligné Mme Sjoblom. « On doit garder à l’esprit qu’il n’y a pas eu de liaison ferroviaire avec Vancouver avant la fin des années 1950. »

L’exposition comprend une grande variété d’artefacts : des valises de Sue Popesku avec leurs étiquettes d’origine, des cartes d’accidents d’aviation dans la région, une combinaison de pilote, etc.

D’autres légendes locales de l’aviation – telles que le pilote de brousse Jimmy « Midnight » Anderson – sont également représentées dans le musée. Ce dernier a été connu pour ses exploits de guide et d’approvisionnement dans la région de Pink Mountain, et pour avoir utilisé la route de l’Alaska comme piste d’atterrissage.

« Aucune exposition sur l’aviation dans la région n’aurait pu être n’est complète sans parler de Jimmy Anderson », a déclaré Mme Sjoblom. « Il y a beaucoup d’histoires incroyables à son propos. Comme c’est probablement le cas avec toutes les expositions, il y a tellement d’histoires formidables, que nous ne pouvons malheureusement pas toutes les inclure. »

L’exposition peut être visitée pendant les heures courantes d’ouverture du musée.

Enstrom Helicopter cesse ses activités

Enstrom Helicopter Corporation a cessé ses activités le 21 janvier dernier, ses propriétaires s’étant placés sous la protection du chapitre 7 de la loi sur les faillites en raison de ce qu’ils décrivent comme une accumulation de difficultés financières. L’entreprise de Menominee au Michigan était en activité depuis 64 ans.

« Nous avons construit plus de 1300 hélicoptères, utilisés dans plus de 50 pays à travers le monde », a déclaré Dennis Martin, directeur des ventes et du marketing. « Des millions d’heures de vol, des dizaines de milliers de pilotes formés… pensez à toutes les vies que ces aéronefs ont touchées. C’est un héritage incroyable ! Les gens du nord du Michigan et du Wisconsin qui ont contribué au démarrage de l’entreprise, et en particulier les employés qui ont travaillé fort pour la faire prospérer pendant toutes ces années, ont toutes les raisons d’être fiers de ce leur réalisation. »

Enstrom a livré ses derniers hélicoptères – un duo de 280FX pour l’armée de l’air péruvienne – en décembre dernier. « Je ne peux remercier assez l’équipe de personnes extraordinaires qui a travaillé ici », a mentionné le président d’Enstrom, Matt Francour. « Ils ont continué à travailler tout au long de la pandémie – et ce, malgré nos difficultés financières – pour que les aéronefs puissent être livrés de même que les pièces. Ils ont également assuré le soutien technique à notre grande flotte en activité. Leur dévouement envers nos clients a vraiment été remarquable. »

Enstrom a cessé de prendre de nouvelles commandes de pièces et de fournir des révisions le 7 janvier, tandis que le soutien technique a été offert jusqu’au 19 janvier.

M. Francour indique que plusieurs groupes ont déjà exprimé leur intérêt pour le rachat des actifs au syndic de faillite dans le but de redémarrer l’entreprise. « Je ne sais pas comment ni quand, mais j’ai le sentiment que nous serons de retour », a-t-il exprimé. Fondée en 1959, Enstrom Helicopter Corporation s’est spécialisée dans la conception et la production d’hélicoptères monomoteurs légers pour le marché mondial.

Dans le communiqué annonçant la fermeture, Enstrom a remercié tous ses employés, concessionnaires, centres de service et clients passés et présents. La firme juridique Butzel & Long de Troy au Michigan s’occupera de la faillite.

Airbus vise embaucher 6000 personnes pour préparer l’avenir de l’aviation

Le 19 janvier, Airbus a annoncé son intention de commencer 2022 en mettant de l’avant une stratégie de recrutement visant l’embauche d’environ 6000 personnes dans l’ensemble du groupe à travers le monde. L’entreprise appuie cette stratégie sur l’observation de signes de reprise des activités dans l’industrie aérospatiale en cette période post-COVID. Elle a décidé de se préparer de façon proactive pour l’aviation de demain, et d’établir dès maintenant sa feuille de route pour la décarbonisation.

« À la suite de cette première vague de recrutement – qui aura simultanément lieu dans le monde entier et tous les types de métiers – le nombre d’embauches externes sera réévalué d’ici la fin du premier semestre 2022, et nous nous ajusterons à ce moment-là », a indiqué Thierry Baril, directeur des ressources humaines et du milieu de travail chez Airbus. « En plus de chercher à acquérir les nouvelles compétences dont Airbus a besoin en cette période de reprise, nous avons l’intention de renforcer la diversité de notre entreprise en favorisant une culture sécuritaire et inclusive qui nous permettra de nous positionner parmi les pionniers du développement aérospatial durable. »

Airbus mentionne qu’environ le quart des recrutements prévus sera axé sur l’acquisition de nouvelles compétences qui viendront soutenir les projets et l’ambition à long terme de l’entreprise, notamment dans les domaines de la décarbonisation, de la transformation numérique et de la cybertechnologie. Un tiers du recrutement total visera les jeunes diplômés.

Bourses d’études pour l’aviation de la COPA

— Par COPA

Laissez-vous tenter par les bourses 2022 de la COPA : 1 bourse d’études ab-initio Neil J. Armstrong, 3 bourses pour la formation avancée et 3 bourses pour un brevet de SATP.

Vous rêvez de piloter un aéronef ou un drone, mais vous avez l’impression que ce projet est hors de votre portée? Voici une nouvelle qui pourrait vous faire changer d’avis. L’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs (COPA) offre trois types de bourses (sept bourses au total) cumulant une valeur de près de 25 000 $. Ces bourses visent à aider les Canadien(ne)s à poursuivre leur rêve de piloter.

Bourse de 14 000 $ pour concrétiser votre rêve de voler!
Grâce à la bourse d’études ab-initio Neil J. Armstrong de la COPA, un candidat ou une candidate émérite âgé(e) de 16 à 21 ans aura la possibilité d’obtenir sa licence de pilote privé (PPL). La COPA couvrira le coût de la formation au sol en ligne (leçons théoriques pour un vol en toute sécurité) et de la formation en vol (instructeur certifié) pour que l’étudiant(e) puisse mettre ses nouvelles compétences en pratique.

Cette bourse de longue date a été créée en l’honneur de Neil J. Armstrong : intronisé au Temple de la renommée de l’aviation canadienne et ancien président de la COPA. La COPA fournira jusqu’à 14 000 $ pour soutenir la personne choisie en vue de l’obtention de son brevet PPL (consulter les directives pour connaître les conditions).

Bourses de 2500 $ pour une formation avancée
Vous êtes déjà pilote privé et vous souhaitez poursuivre votre formation en pilotage? La bourse de formation avancée en vol de la COPA soutient les membres de la COPA souhaitant obtenir des brevets avancés (licence de pilote commercial) ou des qualifications additionnelles (IFR, multimoteur, hydravion, vol de nuit, etc.). Grâce aux généreuses contributions de l’ancienne Association des pilotes de WestJet, cette nouvelle bourse contribue à aplanir les obstacles financiers pour les membres de la COPA chérissant de grands objectifs de pilotage. Trois (3) bourses de 2500 $ sont offertes. Pour être admissibles, les candidat(e)s doivent être âgé(e)s de 18 ans ou plus et avoir leur brevet PPL.

Bourses pour l’obtention d’un brevet de SATP
Saviez-vous que les systèmes d’aéronefs télépilotés (SATP) – mieux connus sous le nom de drones – sont désormais utilisés dans une foule d’applications? Ils peuvent servir à protéger la faune, à lutter contre les incendies, à protéger l’environnement, à prendre des clichés aériens et bien plus encore! Ils peuvent aussi servir à des fins récréatives dans des tournois d’habileté entre pilotes.

Grâce à la nouvelle bourse SATP de la COPA, trois (3) membres de la COPA âgés de 18 ans et plus recevront une formation pour obtenir leur certificat avancé de pilote de SATP. Ils seront ainsi en mesure d’explorer les nombreuses possibilités qu’offre l’utilisation de drones au Canada. La bourse comprend l’accès à l’école au sol, les examens en vol et les frais d’examen (valeur jusqu’à 1000 $).

Candidatures acceptées jusqu’au 1er mars 2022
Que vous ayez toujours rêvé de devenir pilote ou que vous ayez pour objectif de vous élever vers de nouveaux sommets, n’hésitez pas à soumettre votre candidature dès aujourd’hui en visitant la section des bourses du site de la COPA (https://copanational.org/fr/bourses-de-la-copa/).

Critères d’admissibilité
Pour en savoir plus sur les critères d’admissibilité pour chaque bourse individuelle, veuillez visiter la section des bourses du site de la COPA (https://copanational.org/fr/bourses-de-la-copa/).

(Photo : Adobestock)

Waterloo lance un concours d’école de pilotage durable pour les étudiants

Flotte de petits avions à l’aéroport international de la région de Waterloo. (Photo : Université de Waterloo)

Le concours a commencé le 17 janvier 2022. Les gagnants devraient se partager une somme de 8500 $. L’annonce des gagnants se fera lors de l’AGA du WISA le 24 juin prochain.

L’Université de Waterloo vient de lancer un concours pour les étudiants qui cherchent à développer des conceptions de performance à énergie nette zéro (carboneutre) en vue de promouvoir l’école de pilotage durable du futur.

Pour ce faire, l’institut WISA (Waterloo Institute for Sustainable Aeronautics) s’associe au centre WWFC (Waterloo Wellington Flight Centre), à la firme Alsim Flight Training Solutions et à l’aéroport international de la région de Waterloo (qui sera l’hôte du concours).

« Ce n’est pas un secret que nous faisons face à une pénurie internationale de pilotes. Boeing prévoit que 612 000 nouveaux pilotes seront requis entre 2021 et 2040 », a fait valoir Suzanne Kearns, directrice du WISA. « La formation au pilotage se révèle coûteuse pour les étudiants et contribue aux émissions de carbone (GES) et de bruit. »

« En ayant recours à des technologies innovantes – telles que les avions électriques, les simulateurs de vol et la réalité virtuelle – il est possible de réduire les coûts de formation et les impacts environnementaux tout en améliorant l’efficacité de l’apprentissage », a ajouté Mme Kearns.

L’Université de Waterloo explique que les équipes d’étudiants prépareront des conceptions pour les bâtiments de l’école de pilotage ainsi que des considérations d’exploitation visant à optimiser la durabilité économique, sociale et environnementale, lesquelles seront examinées par une équipe de juges composée d’experts de l’industrie.

« Le concours promet de susciter une refonte holistique du secteur de la formation aéronautique en tant que pôle d’innovation écologique », a déclaré Bob Connors, directeur général du WWFC. « Nous recherchons des idées inspirantes, des conceptions prometteuses et de nouvelles orientations en vue de bâtir un avenir plus durable pour le secteur de la formation aéronautique. »

Les équipes d’étudiants auront l’occasion de dialoguer avec le panel d’experts et de poser des questions sur leurs conceptions. Les juges choisiront les trois meilleurs projets le 27 mai 2022, tandis que les présentations finales des étudiants et les annonces des gagnants auront lieu lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) du WISA le 24 juin.

Les équipes d’étudiants intéressées sont invitées à soumettre leurs projets au WISA.

À propos – Le WISA a l’ambition de devenir le principal centre mondial de recherche, de technologie et d’éducation en aéronautique durable, en tirant parti de la capacité de recherche interdisciplinaire des six facultés de l’Université de Waterloo. Fondé en 1932, le WWFC offre une formation de pointe aux personnes qui souhaitent faire carrière dans l’aviation.