Défi de conception d’aéroport 2021 pour les étudiants

Le 1er novembre 2021, la Federal Aviation Administration (FAA) ouvre les inscriptions pour son Défi annuel de conception d’aéroports (Airport Design Challenge) pour l’enseignement de l’aviation et de l’espace (AVSED), lequel accueille également les étudiants internationaux. Le programme est ouvert aux élèves de la maternelle au secondaire 5. L’inscription se termine le 14 novembre, et les places sont limitées.

Dans le cadre de ce Défi, la FAA explique que les étudiants ont la possibilité de concevoir des aéroports virtuels dans Minecraft aidés par des experts en aérospatiale et en ingénierie de la FAA. Les participants rencontrent des professionnels de l’aviation, échangent avec d’autres concepteurs et découvrent l’industrie aérospatiale. Le Défi offre une expérience directe de concepts de science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) dans une application liée à l’aviation. Il aide les étudiants à appliquer leurs connaissances et leurs compétences scolaires à des simulations professionnelles.

Bien que les participants soient encouragés à former des équipes de cinq membres maximum, ils peuvent également participer à titre individuel. Les modules d’enseignement couvrent des sujets allant de l’aménagement des aéroports, de la chaussée et de l’éclairage, aux structures et à la croissance innovante. Des devoirs hebdomadaires de vérification des connaissances et des saisies d’écran des conceptions des étudiants sont utilisés pour évaluer les progrès et laisser des commentaires.

Le Défi se veut un concours annuel auquel tous les étudiants intéressés sont invités à participer.

(Image : Clinton Municipal Airport and Student Created Airport)

Gala de remise des prix Elsie MacGill

— Texte et photos de Gustavo Corujo

Le 12e gala annuel des prix Elsie MacGill (prix Elsie) de la Northern Lights Aero Foundation (NLAF) a eu lieu au Sheraton Parkway Toronto North à Richmond Hill le 16 octobre 2021.

Établi en 2009, le programme de récompense national de la Fondation qui décerne les prix Elsie honore chaque année jusqu’à huit femmes pour leur contribution dans certaines disciplines aéronautiques et aérospatiales. Les catégories de prix sont les suivantes : Opérations aériennes, Gouvernement, Affaires, Éducation, Pionnière, Ingénierie et Étoile montante.

Dans le cadre d’un processus de mise en candidature et de sélection, des lauréates sont nommées chaque année et récompensées en automne lors d’un dîner de gala. L’événement met en lumière la vie et l’histoire des lauréates grâce à une combinaison d’images, de matériel d’affichage et de conférenciers qui les ont connues tout au long de leur vie personnelle et professionnelle. Des photos de l’événement peuvent être visualisées ici.

Voici les lauréates de cette année par catégorie :

– Prix ​​Affaires
Nancy Barber, chef de l’exploitation de l’industrialisation opérationnelle, de l’empreinte et de la planification centrale chez Bombardier Aviation.

– Prix ​​Éducation
Jo-Anne Tabobandung, doyenne de l’aviation chez First Nations Technical Institute (FNTI) sur le territoire mohawk de Tyendinaga.

– Prix ​​Ingénierie
Kathryn Atamanchuk, ing., MBA, PMP, FEC, ingénieure en résidence et facilitatrice des partenariats industriels pour la faculté de génie Price de l’Université du Manitoba.

– Prix ​​Opérations aériennes
Stacey Jackson, copilote de Boeing 737 NG chez WestJet, représentante canadienne du groupe de travail des femmes pilotes de la Fédération internationale des pilotes de ligne, enquêtrice sur les accidents d’aéronef pour l’Air Line Pilots Association (ALPA).

– Prix Gouvernement
Lieutenant-colonel Diane Baldasaro, commandant du 437e Escadron, responsable du ravitaillement en vol stratégique et du transport de très haute personnalité pour le gouvernement du Canada à bord de l’avion Airbus Polaris.

– Prix ​​Pionnière
Colonel honoraire Kendra Kincade, contrôleuse de la circulation aérienne, fondatrice, présidente et directrice d’Elevate, une organisation à but non lucratif vouée à aider les femmes à réaliser leur potentiel.

– Prix ​​Étoile montante
Maegan Extross, analyste de recherche chez NAV Canada, ancienne présidente de la Seneca Aviation Association et major de promotion.

– Prix ​​Étoile montante
Kathleen Legge, capitaine de King Air 200, chef pilote adjointe, responsable de la sécurité aérienne de l’entreprise et responsable du marketing pour l’affrètement aérien maritime, et capitaine du contrat Gulfstream Astra SP pour NovaJet.

La COPA lance son nouveau site Internet Commerce d’avions canadiens

La ressource ultime pour acheter et vendre au sein de la communauté d’aviation canadienne s’est rafraîchie en procédant à une mise à niveau complète de sa plateforme pour mieux servir les membres de l’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs (COPA) et le secteur de l’aviation générale (AG).

Après des semaines de développement en coopération avec son partenaire d’édition, Annex Business Media, la COPA a ajouté une gamme de nouvelles caractéristiques et fonctionnalités au principal marché en ligne de l’aviation au pays, Canadian Plane Trade. La nouvelle plateforme continue de fournir la possibilité de sélectionner une gamme de forfaits publicitaires avantageux pour présenter les aéronefs dans l’édition imprimée du magazine COPA Flight, livrée chaque mois à plus de 15 000 membres de la COPA.

Le nouveau site Internet Commerce d’avions canadiens (Canadian Plane Trade) a été développé en pensant aux membres de la COPA. Ces derniers recevront un courriel à ce propos avec tous les détails pour accéder facilement au nouveau site et y intégrer automatiquement leur compte existant.

« L’année 2021 a été une année de changements positifs pour la COPA, notamment l’amélioration et la modernisation des plateformes et des services que nous offrons à nos membres. La COPA est fière d’annoncer que le nouveau site web de Canadian Plane Trade (CPT), plus facile à utiliser, a été lancé », a déclaré Christine Gervais, président et chef de la direction de COPA. « Ayant gardé nos membres à l’esprit, les utilisateurs trouveront le nouveau site plus facile à naviguer, à afficher et à acheter des avions, des SATP, des moteurs, des pièces, des hangars, des terrains et tous les autres articles liés à l’aviation. Le nouveau site web de la CPT n’est qu’une des nombreuses mesures que nous prendrons au cours des prochains mois pour mieux servir nos membres. Nous espérons que vous apprécierez le nouveau site autant que nous le faisons ! »

Voici certaines caractéristiques et offres de la nouvelle plateforme Canadian Plane Trade :

• Service d’annonces entièrement automatisé
• Nouvelles sections dédiées aux aéronefs, aux SATP, aux moteurs, aux pièces, aux services, aux hangars et aux propriétés
• Fonctionnalité de recherche améliorée pour tout ce qui concerne l’aviation
• Fonctionnalité de cartographie pour montrer où se trouve votre aéronef
• Recherche par aéronef, catégorie d’aviation, emplacement et prix
• Fournissez maintenant à la fois des images et des vidéos de votre aéronef ou de vos articles à vendre en lien avec l’aviation
• Entrez la catégorie de votre aéronef ou autre produit à vendre : voltige, montgolfière, monomoteur et multimoteur
• Communiquez avec les vendeurs directement via le site Internet Canadian Plane Trade
• Les membres de la COPA bénéficient d’un rabais automatique de 10 % sur leurs commandes
• Les annonces apparaissent en ligne pendant 30 jours, ainsi que dans l’édition imprimée du magazine COPA Flight

Le bassin vieillissant des pilotes canadiens

— Par Steve Godfrey

Au cours des dernières années, de nombreuses personnes ont exprimé leur frustration à l’égard du processus de traitement de l’assurance aviation. Entre le durcissement du marché, le resserrement des couvertures et la tentative d’ajouter des pilotes, plusieurs défis ont dû être relevés. Cependant, aucun n’a soulevé plus de frustration que les pilotes vieillissants.

Voici quelques chiffres. En 2019, il y avait 36 439 titulaires de permis et de licences de pilotes délivrés par Transports Canada (TC). Parmi ceux-ci, 13 541 étaient âgés de 50 ans ou plus. Ainsi, de tous les pilotes – tant professionnels qu’amateurs – environ 37 % avaient 50 ans ou plus.

Parmi les détenteurs d’une licence de pilote privé (LPP) en 2020, 7292 avaient entre 30 et 54 ans, alors que 6705 avaient 55 ans et plus. Un peu moins de la moitié de ces pilotes avaient donc 55 ans ou plus. En 2007, 21 192 détenteurs d’une LPP avaient 30 ans et plus. Parmi ceux-ci, 41 % avaient 55 ans ou plus, ce qui illustre clairement la tendance. Les pilotes amateurs sont devenus un groupe démographique de plus en plus âgé au cours des 14 dernières années. C’est logique. L’aviation est une activité récréative coûteuse. De manière générale, les jeunes ne disposent pas des ressources financières qu’exige l’aviation, notamment pour les pilotes propriétaires d’un aéronef.

Voici le hic, cependant. Les assureurs ont tendance à traiter les pilotes vieillissants de la même manière qu’ils traitent les jeunes conducteurs… non favorablement. Savoir si ce comportement est justifié pourrait faire l’objet d’un autre article. Pour l’instant, nous allons nous limiter au fait que les propriétaires d’aéronefs qui avancent en âge ont immanquablement plus de difficulté à se procurer une couverture complète pour leur aéronef que lorsqu’ils étaient plus jeunes. Alors, quelle est la solution?

Sur le marché de l’assurance grand public, les assureurs refusent de plus en plus de souscrire des polices aux pilotes âgés de 70 ans et plus. Ils ne renouvellent pas les polices aux clients existants ou n’offrent qu’une couverture de responsabilité civile, obligeant les clients à auto-assurer la coque de l’avion. Malheureusement, ces changements ont poussé de nombreux propriétaires d’aéronefs à vendre leurs appareils et à abandonner leur passion pour l’aviation.

Heureusement, le programme d’assurance VIP de la COPA reconnaît que les pilotes qui font déjà partie du programme et qui atteignent l’âge de 70 ans méritent la loyauté de leur assureur. Ainsi, les clients de 70 ans et plus pourront continuer à profiter d’une couverture tous risques complète (en vol et au sol).

La seule mise en garde ici est que vous devez déjà être couvert par le programme de la COPA avant d’avoir 70 ans. Quiconque essaie d’acheter une nouvelle couverture par l’intermédiaire du programme de la COPA à 70 ans et plus ne recevra pas nécessairement la même considération.

Voici le point essentiel à retenir : si vous avez entre 55 et 65 ans et que vous possédez un aéronef, vous devriez rechercher votre dernier fournisseur d’assurance aviation. Nul doute que votre choix devrait s’arrêter sur le programme d’assurance VIP de la COPA.

Steve Godfrey est un pilote expérimenté cumulant plus de 3000 heures de vol sur 17 types d’aéronefs. Il a passé les 16 dernières années à bâtir sa carrière en assurance aviation, à la fois comme courtier et comme souscripteur. Il a été directeur de l’aviation générale chez Swiss Re Corporate Solutions au Canada, et il a dirigé la pratique nationale de l’aviation chez JLT et Arthur J. Gallagher.

(Photo : Adobestock)

Diamond Aircraft va développer un avion d’entraînement tout électrique

Nommé eDA40, le nouvel aéronef optera pour la technologie de batterie EPiC d’Electric Power Systems et l’écosystème qui l’accompagne. L’annonce en a été faite le 12 octobre.

Depuis 2011, Diamond effectue des recherches et développe des solutions de plateformes électriques et hybrides. Au Salon du Bourget 2011 (à Paris) – en coopération avec Siemens – Diamond avait présenté le DA36 E-Star, décrit alors comme le premier avion au monde doté d’un système d’entraînement électrique hybride en série sur le modèle du motoplaneur HK36.

Deux ans plus tard, le DA36 E-Star 2 était présenté au même Salon, proposant des performances améliorées et une charge utile accrue. Diamond explique que des recherches plus poussées sur des solutions électriques et hybrides ont conduit à une collaboration plus poussée avec Siemens, avec comme résultat le lancement de la prochaine génération de moteur hybride : le HEMEP. Ce multimoteur hybride électrique fut le premier moteur au monde à offrir une consommation de carburant plus faible (avec une efficacité plus élevée) et un niveau sonore réduit.

Après des recherches approfondies et de nombreuses heures d’essais en vol sur des plateformes électriques et hybrides, Diamond dit être mesure d’offrir une solution tout électrique au marché de l’aviation générale (AG) avec son eDA40.

« Nous sommes ravis d’annoncer notre nouveau partenariat avec Electric Power Systems », a déclaré Scott McFadzean, chef de la direction de Diamond Aircraft Industries Canada. « L’eDA40, avec sa cellule éprouvée, sa capacité de recharge rapide et ses faibles coûts d’exploitation, s’avérera assurément un excellent avion d’entraînement. La sortie de cet aéronef vient consolider la position de Diamond comme chef de fil mondial de l’AG. »

Diamond a décidé de s’associer au spécialiste de batteries Electric Power Systems pour intégrer l’écosystème EPiC dans l’eDA40 : un dérivé de la plateforme DA40 certifiée existante. Le module de batterie d’Electric Power Systems sera équipé d’un système de charge rapide CC, capable de recharger un avion à plat en moins de 20 minutes. Les batteries seront installées dans une nacelle ventrale conçue sur mesure, située entre le moteur et la cloison avant.

L’avion sera équipé du plus récent habitacle vitré Garmin G1000 NXi et de plusieurs modules d’avionique complémentaires. Son autonomie de vol devrait atteindre 90 minutes comme les technologies de batterie évoluent rapidement. Selon Diamond, l’eDA40 devrait réduire les coûts d’exploitation jusqu’à 40 % par rapport aux avions à pistons traditionnels.

Les premiers vols de l’eDA40 sont prévus pour le deuxième trimestre 2022. Sa certification est attendue en 2023.

(Image : Diamond Aircraft)

Chris Wood élu président du Conseil de gestion des aéroports de l’Ontario

Le directeur général de l’aéroport international de la région de Waterloo (YKF), Chris Wood, a été élu président du Conseil de gestion des aéroports de l’Ontario (AMCO).

L’élection s’est tenue lors du 35e congrès et Salon commercial de l’AMCO qui a eu lieu du 3 au 6 octobre à Sault Ste. Marie. Constitué en 1985, l’Airport Management Council of Ontario représente les intérêts des aéroports et des aérodromes de l’Ontario, et fait la promotion de la sécurité et de l’efficacité.

« Je suis honoré d’avoir été élu président d’une organisation aussi exceptionnelle », a déclaré Chris Wood, qui a accepté ce poste bénévole pour une durée de deux ans. « Je suis un membre actif du conseil d’administration de l’AMCO depuis 2015, et je suis impatient de diriger l’organisation alors que notre industrie se remet de la pandémie. »

M. Wood a été directeur régional du Sud-Ouest de 2015 à 2018, et il a été élu vice-président en 2019.

YKF indique que la nomination de M. Wood représente une merveilleuse occasion pour l’aéroport dans son cheminement vers son statut de plaque tournante de classe mondiale. M. Wood est le directeur général d’YKF depuis 2009. Il dirige le projet d’agrandissement de l’aéroport, lequel permettra de doubler la taille de l’aérogare et du personnel actuels.

(Photo : Region of Waterloo International Airport)

Livraison du premier hélicoptère ACH130 Edition Aston Martin pour l’Amérique du Nord

L’entrepreneur canadien Charles Tremblay est devenu le premier client en Amérique du Nord à prendre livraison d’un hélicoptère ACH130 Edition Aston Martin.

Membre éminent de la communauté québécoise et titulaire d’une licence de pilote d’avion et d’hélicoptère, M. Tremblay possède une entreprise de construction à Gatineau (Québec) et pilotera lui-même l’hélicoptère à des fins personnelles et professionnelles.

M. Tremblay a déclaré: ” L’ACH130 Edition Aston Martin est un hélicoptère vraiment magnifique qui convient parfaitement aux besoins des pilotes propriétaires. Je suis très impatient de le voler.”

L’ACH130 Edition Aston Martin est le fruit d’une collaboration fructueuse entre les concepteurs aéronautiques d’Airbus Corporate Helicopters (ACH) et les concepteurs automobiles d’Aston Martin, mariant les valeurs clés d’excellence, de qualité et de service d’ACH avec l’engagement d’Aston Martin en faveur de la beauté, du travail manuel et de l’art automobile. Il apporte un nouveau niveau d’esthétique et une attention portée aux détails, unique sur le marché des hélicoptères monomoteurs.

L’hélicoptère Edition Aston Martin se remarque particulièrement dans le ciel et a été finalisé sur le site d’Airbus à Oxford, au Royaume-Uni, qui gère cette configuration spéciale. Des équipements de mission et d’avionique supplémentaires ont été installés chez Airbus Helicopters Canada à Fort Erié, en Ontario, avant la livraison au client.

“Travailler avec une équipe diversifiée à travers le monde pour livrer cet hélicoptère a été une expérience extrêmement enrichissante pour nos équipes. C’est un véritable témoignage de confiance que M. Tremblay nous offre, avec la commande de cet hélicoptère qui a rassemblé des équipes Airbus du monde entier “, a déclaré Dwayne Charette, président d’Airbus Helicopters Canada. ” L’ACH130 Edition Aston Martin est à la fois luxueux et extrêmement pratique, notamment grâce à l’ajout des cargo pods de fabrication canadienne qui équipent l’hélicoptère de M. Tremblay. Nous lui souhaitons le meilleur avec son nouvel ACH130 Edition Aston Martin.”

(Photo : Airbus Helicopters)

Un drone livre un poumon à Toronto

À la fin septembre, un poumon a été livré par un véhicule aérien sans pilote à un patient en attente de greffe entre deux hôpitaux. Le patient a ensuite pu recevoir avec succès une double transplantation pulmonaire. Le vol de l’hôpital Toronto Western à l’hôpital général de Toronto a constitué une première mondiale selon le groupe d’intervention. Il a commenté qu’il s’agissait, en effet, du premier transport de poumon pour transplantation par drone de l’histoire.

Le projet a été le fruit d’une collaboration entre Unither Bioélectronique, une entreprise québécoise de biotechnologie aéronautique et University Health Network (UHN). L’opération réussie a démontré la capacité d’un drone à s’acquitter rapidement et en toute sécurité de la livraison d’un organe, indépendamment du trafic au centre-ville, directement à l’hôpital désigné pour la transplantation.

Unither Bioélectronique et UHN décrivent cet exploit comme une preuve d’envergure en matière d’innovation que ce concept a le pouvoir de réduire le temps des trajets entre le donneur et le receveur et, de ce fait, contribuer à sauver des vies partout dans le monde. Cette réussite ouvre également la porte à une nouvelle avenue de livraison d’organes essentiels comportant un impact environnemental considérablement réduit par rapport au transport traditionnel par avion et par automobile.

Comme l’a décrit un article de la Presse canadienne sur cette livraison par drone – qui a pris environ six minutes – l’année dernière, 2622 Canadiens ont reçu des greffes et 4129 se trouvaient sur des listes d’attente.

(Photo: Unither Bioélectronique/Jason van Bruggen)

L’aéroport de Vancouver vise la carboneutralité d’ici 2030

— Par Hannah Scott, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Richmond Sentinel

L’aéroport international de Vancouver (YVR) devance de 20 ans son objectif de devenir carboneutre – à savoir que ses émissions de gaz à effet de serre (GES) soient égales à la somme des efforts de réduction des émissions et des émissions compensées – en 2030 au lieu de 2050.

« Nous voulons devenir l’aéroport le plus écologique du monde parce que nous savons que le transport aéroporté s’avère un élément essentiel dans une société connectée et une économie en croissance », a déclaré Tamara Vrooman, présidente-directrice générale de l’aéroport. « Mais en même temps, nous savons que les émissions de GES font partie de notre industrie. Ce n’est pas le vol qui est l’ennemi, c’est le carbone. Nous devons donc trouver des moyens de décarboniser un service essentiel d’une grande importance. »

Jennifer Aldcroft, directrice du climat et de l’environnement pour l’administration aéroportuaire de Vancouver, a déclaré que la provenance des GES de l’aéroport était répartie de la façon suivante : 60 % pour le chauffage, 30 % pour l’électricité, 8 % des véhicules de son parc et 2 % en provenance de sources diverses sur Sea Island.

L’administration de l’aéroport entend déployer un plan en quatre volets pour l’aider à atteindre son objectif. Premièrement, elle se concentrera sur un parc de véhicules écologiques et d’une grosseur correspondant à ses besoins. Selon Amanda Chow, analyste environnementale à l’aéroport, le parc actuel totalise 123 véhicules légers et 281 véhicules lourds. L’option privilégiée par le personnel pour l’alimentation de ces véhicules sera l’électricité. Quand ce ne sera pas possible, il se tournera vers les carburants renouvelables.

Le deuxième objectif se veut l’électrification des bâtiments et la récupération de l’énergie en matière de chauffage/climatisation, cuisson, éclairage et autres sources de consommation électrique. Dans la mesure du possible, le personnel troquera le gaz naturel pour l’électricité.

Troisièmement, l’aéroport investira dans l’électricité verte et l’énergie solaire sur place, ainsi que dans l’achat de diesel renouvelable pour les génératrices.

Enfin, les réductions complémentaires passeront par l’achat d’unités de carbone compensatoires et l’évaluation/suppression des voyages d’affaires.

« L’une des sources d’inspiration de notre feuille de route vers la carboneutralité a été notre partenariat très important avec la communauté Musqueam », a fait valoir Mme Vrooman. « Nous sommes situés sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple autochtone Musqueam, et ils ont été très généreux en tant que gardiens de la terre en nous expliquant comment Sea Island, avant même qu’il n’y ait un aéroport, a toujours été une porte d’entrée par l’embouchure du fleuve Fraser. Nous sommes donc très privilégiés de travailler avec des partenaires comme eux, lesquels nous encouragent vraiment à adopter une vision à long terme pour nous assurer que les changements apportés se révèlent vraiment durables. »

Deux ministres provinciaux ont applaudi le leadership climatique de l’aéroport : le ministre de l’Environnement et de la Stratégie contre les changements climatiques, George Heyman; et le ministre de l’Emploi, de la Relance économique et de l’Innovation, Ravi Kahlon. Ils ont précisé que l’aéroport avait établi des mesures concrètes et pratiques pour atteindre son objectif.

« La voie zéro émissions nettes (ZEN) garantit que l’aéroport sortira de la pandémie de manière durable, créant des occasions d’emploi pour des centaines de Britanno-Colombiens », ont ajouté MM. Heyman et Kahlon. « Cette démarche illustre que le changement est possible – et qu’il est réalisable – à l’heure où l’enjeu environnemental mondial pousse de plus en plus d’entreprises à entrevoir un avenir carboneutre. »

(Photo: YVR)

Christine Gervais marque un an en tant que présidente et chef de la direction de la COPA

— Par Laura McLean, Coordonatrice en marketing et des communications, COPA

Le mois de juin 2021 a marqué le premier anniversaire de Christine en tant que présidente et chef de la direction de la COPA. Et quelle année cela a été ! Tous les événements en personne ont été annulés ou repoussés, mais cela n’a pas empêché Christine et l’équipe de continuer, de s’adapter et de redéfinir leur travail pour défendre les intérêts de nos membres et de l’aviation générale au Canada. Nous voulions marquer cette occasion en vous parlant de Christine, de sa première année en tant que présidente et chef de la direction et des objectifs de la COPA pour l’avenir !

L’intérêt de Christine pour l’aviation a débuté à Ottawa lorsqu’elle a obtenu une licence de pilote professionnel il y a plus de 20 ans – une licence qu’elle possède encore aujourd’hui, grâce au programme de formation des pilotes professionnels de l’Ottawa Flying Club.

Pour ce faire, les priorités stratégiques de Christine au cours des six premiers mois en tant que présidente découlaient du plan stratégique quinquennal de la COPA, qui a été développée en 2019 en collaboration avec le conseil d’administration, les capitaines de Club et les membres de la COPA. Cela comprenait ; devenir la voix reconnue, incontestée et unifiée de l’aviation générale, embrasser le secteur en pleine explosion des drones et favoriser une relation de collaboration et de coopération entre le conseil d’administration et le management de la COPA.

Au cours de l’année prochaine, la COPA poursuivra ses efforts de l’année dernière et se concentrera sur d’autres priorités du plan stratégique. Cela comprend l’élaboration de nouveaux programmes, tels qu’un programme de leadership et de mentorat et la création de plus de ressources et de soutien pour les Clubs COPA. L’équipe continuera à accroître les communications numériques dans un effort continu pour aider les membres à gérer leur adhésion plus efficacement et à réduire les déchets.

L’ambition de Christine, combinée à son éthique professionnelle, démontre qu’elle est prête et capable de relever de nouveaux défis. La nouvelle équipe de la COPA, combinée à l’appui solide et dévoué des administrateurs élus du conseil d’administration, permettra à la COPA de poursuivre sa mission qui consiste à faire progresser, à promouvoir et à préserver la liberté de voler au Canada.  Pour en savoir plus, consultez le magazine Flight de ce mois-ci.

(Main photo: Bob Burns of the Kawartha Lakes Flying Club)