Le poids excessif de l’avion, le manque d’entraînement en voltige suffisante et la manipulation incorrecte des commandes ont tous été cités dans le rapport d’enquête du Bureau de la sécurité des transports sur l’accident survenu à l’aéroport de Saint-Jean-Port-Joli au Québec le 16 juin dernier. L’impact a coûté la vie au passager et grièvement blessé le pilote.

Le Pitts S2E, une version de construction amateur à deux places du biplan Pitts original, avait effectué des manœuvres acrobatiques toute la journée lors de l’événement « Ciel ouvert » organisé à un aérodrome privé et non enregistré par l’association des pilotes d’Aéro Port-Joli.

Le pilote de l’avion, titulaire d’une licence pilote de ligne – avion et d’une qualification d’instructeur de classe 1, avait déjà effectué sept vols acrobatiques ce jour-là sans incident. Lors du dernier vol, qui devait se terminer à sa base d’attache à l’aéroport Montréal / Aéroparc Île Perrot (CSP6), l’avion s’est incliné brusquement peu de temps après le décollage et est entré dans un décrochage irrécupérable avant de heurter le sol.

Le BST a réussi à reconstituer le court vol à l’aide de deux enregistrements vidéo réalisés par des spectateurs au sol. Les enquêteurs ont pu déterminer les vitesses de l’avion ainsi que les positions des gouvernes de direction et de profondeur.

Les conditions météorologiques n’étaient pas un facteur et une analyse de l’avion après l’écrasement par le BST n’a révélé aucune preuve d’une défaillance mécanique qui aurait pu mener à l’accident.

Le rapport complet du BST est joint ci-dessous.

Image du haut du BST. Captures vidéo par des spectateurs avec annotations du BST

L’Association du contrôle du trafic aérien (ATCA) et l’Organisation des services de navigation aérienne civile (CANSO) planifiaient avoir leur Congrès mondial ATM 2020 la semaine prochaine à Madrid, en Espagne (ATM est un acronyme pour Air Traffic Management). Bien que l’événement ait été récemment annulé en raison de l’épidémie de COVID-19, il n’est pas encore clair si l’annonce des lauréats aura toujours lieu via un communiqué de presse ou lors du prochain congrès qui aura lieu.

Dans les deux cas, les organisations candidates seront reconnues pour leur excellence dans trois catégories distinctes, soit plus particulièrement la collaboration, l’innovation et la durabilité.

NATS (l’autorité du trafic aérien du Royaume-Uni), Nav Canada et Aireon LLC sont ensemble candidats pour le prix de la collaboration pour le développement innovant et le déploiement du premier service ADS-B spatial mondial en temps réel.

Nav Canada est également en lice pour le prix du développement durable pour devenir le premier fournisseur de services de navigation aérienne (FSNA) au monde à mettre en œuvre la nouvelle norme de l’OACI qui établit les procédures requises pour les performances de navigation requises – autorisation requise (RNP AR). Grâce à cette innovation, Nav Canada a enregistré une réduction de plus de 4,1 millions de kilogrammes d’émissions de CO₂.

Les autorités sont à la recherche de l’aide du public pour obtenir des indices sur l’incendie qui a détruit, le jeudi 27 février dernier, un jet privé Dassault Falcon 50 à l’aéroport de Buttonville (CYKZ) à Toronto.

Les preuves indiquent un cas évident d’incendie criminel, étant donné qu’il y avait un trou dans la clôture à mailles de chaîne près de l’endroit où l’avion était stationné, qu’il y avait de nouvelles traces laissées dans la neige par un humain et qu’un bidon d’essence a été trouvé sous les restes calcinés de l’avion.

Le Falcon, datant de 1980, était stationné à Buttonville depuis environ quatre mois. Les documents publics publiés sur le site Web de la FAA indiquent que l’appareil est immatriculé auprès d’« Adams Aviation Services Inc Trustee » au Delaware. Cet état américain est souvent utilisé pour immatriculer des aéronefs car il a une réglementation fiscale qui y est favorable.

Selon la Police régionale de York, l’enquête sur l’incendie criminel a été remise au Bureau du commissaire des incendies de l’Ontario.

Photo par Jeremy Cohn/CBC

La FAA a publié une nouvelle consigne de navigabilité (CN) applicable à de nombreux modèles de Cessna 210. Avec une date d’entrée en vigueur du 9 mars, la CN 2020-03-16 exige l’inspection visuelle et par courants de Foucault de la semelle inférieure du longeron traversant et toute action corrective requise à la suite de l’inspection. Elle nécessite également l’application d’un revêtement de protection spécial et d’un composé inhibiteur de corrosion.

La conformité est due dans les 60 jours ou 20 heures en service et s’applique aux modèles 210G, T210G, 210H, T210H, 210J, T210J, 210K, T210K, 210L, T210L, 210M et T210M.

La CN fait suite à un bulletin de service obligatoire publié par Textron, la société mère de Cessna Aircraft, en novembre dernier après la destruction en vol d’un Cessna 210 en Australie qui a été attribuée à la fissuration par fatigue causée par la corrosion.

Le coût de conformité à la CN a été estimé par la FAA à moins de 2 000 dollars américains. Cependant, si des fissures sont détectées, le longeron d’aile devra être remplacé et la FAA estime que le coût devrait être de l’ordre de 43 600 dollars américains par avion.

La CN est jointe ci-dessous (en anglais suelement)

Photo par James Lawrence