Une entreprise du Yukon reçoit un hélico à « gros bras »

Horizon Helicopters, basée à Whitehorse, prend livraison d’un Super Puma Aerospatiale AS332L, un hélicoptère de transport lourd, ce qui place l’opérateur du Yukon en sommet du palmarès pour le transport aérien de charges lourdes dans le territoire du Nord.

« Il n’y a vraiment aucune comparaison dans le Nord en ce moment », a déclaré à CBC News le directeur des opérations et chef pilote d’Horizon Helicopters, Cole Hodinski. « Il est grand … il mesure 62 pieds de long [18,9 mètres] et 16 pieds et demi [5 mètres] de haut. » Ce modèle peut normalement soulever jusqu’à 4 500 kilogrammes.

Surnommé « The Firecat » (et peint en conséquence), l’hélicoptère sera principalement utilisé pour la lutte contre les incendies et le soutien opérationnel à l’industrie minière. Son seau de lutte contre l’incendie contient 4 000 litres d’eau ou d’extincteur, en plus d’un réservoir de 4 200 litres à bord. La compagnie dit que pendant la saison morte, il pourrait être en mesure de lutter contre les incendies dans des régions au sud, comme la Californie.

Fabriqué en 1984 et récemment importé au Canada, le fabricant a vu une série de changements de nom au fil des ans, dont Aerospatiale, le nom du fabricant lors de la construction de la machine, à Eurocopter et maintenant à Airbus. En 2015, la vénérable série a été renommée H215 pour se conformer aux conventions de dénomination d’Airbus. Le 1 000e modèle de la série de bi-turbomoteurs s’est récemment envolé de l’usine Airbus Helicopters de Marignane, en France.

Photo soumise par Horizon Helicopters

Le gouvernement fédéral investit dans le musée de l’aviation de brousse

Le Canadian Bushplane Heritage Centre vient de recevoir un coup de pouce financier grâce à une subvention de 20 722 $ du Fonds du Canada pour les espaces culturels du gouvernement fédéral pour aider à la modernisation de l’équipement audiovisuel. Ce montant s’ajoute aux subventions de 438 000 $ accordées au musée, basé à Sault Ste. Marie, déjà reçues dans le cadre du programme FedNor d’Ottawa, qui est conçu pour financer des projets de développement économique dans le Nord de l’Ontario.

« Au nom du personnel et des bénévoles du Canadian Bushplane Heritage Centre, j’aimerais remercier Patrimoine canadien de son soutien », a mentionné le directeur exécutif du musée Dan Ingram dans une déclaration écrite. « Le Centre est une attraction touristique importante à Sault Ste. Marie et c’est un lieu de rassemblement de prédilection pour la collectivité. Nous sommes fiers d’offrir des expériences interactives de grande qualité dans notre musée. Ce financement nous permettra d’améliorer de nombreux aspects de l’expérience des visiteurs. »

En activité depuis 31 ans, le musée se concentre sur l’histoire et les artefacts des avions de brousse locaux et d’ailleurs, ainsi que sur le rôle joué dans la lutte contre les incendies dans le nord de l’Ontario.

« Notre gouvernement sait qu’investir dans les arts et la culture contribue à bâtir des collectivités dynamiques, » a déclaré le ministre du Patrimoine canadien. « Nous sommes fiers de soutenir l’amélioration d’espaces, notamment le Canadian Bushplane Heritage Centre. Ils permettent aux résidents et aux visiteurs de vivre des expériences éducatives uniques et aident à préserver le patrimoine des collectivités locales. »

L’annonce a été faite par le député local Terry Sheehan, qui s’est dit ravi que le gouvernement investisse dans des améliorations au musée.

Photo gracieuseté du bureau du député Terry Sheenan

Airbus C-295 de formation arrive à Comox

Un Airbus C-295, aux couleurs de la recherche et sauvetage (SAR) de l’ARC, est arrivé à la BFC Comox sur la côte ouest du Canada après une série de vols qui l’ont conduit de son lieu de naissance à Séville, en Espagne, via la BFC Greenwood en Nouvelle-Écosse, la BFC Trenton en Ontario et la BFC Winnipeg au Manitoba. Tous les arrêts ont eu lieu dans des bases SAR à voilure fixe de l’ARC.

Cet avion particulier n’est pas complètement configuré comme les 16 C-295 version SAR, désignées CC-295 par l’ARC, commandés par le gouvernement fédéral et actuellement fabriqués en Espagne. Il n’est pas équipé de l’équipement spécifique à la mission requis pour les activités SAR. Cet avion sera plutôt utilisé pour la formation des techniciens.

« Il servira à former des techniciens de maintenance aux procédures de gréage, de retrait et de réinstallation », selon le porte-parole du ministère de la Défense nationale, Daniel le Bouthillier. « Cet avion doit être démonté à son arrivée et être partiellement remonté à l’intérieur du nouveau centre de formation FWSAR (Fixed Wing Search and Rescue, ou Recherche et sauvetage à voilure fixe). » Il sera alors enregistré en tant qu’outil de formation et non en tant qu’avion.

Crédit de photo : DND

Pilotes de drones arrêtés

Deux pilotes de SATP (drones) font face à une litanie d’accusations criminelles après avoir été surpris en flagrant délit de tentative de d’infiltrer de contrebande à l’intérieur de l’établissement de Collins Bay à Kingston, en Ontario, en janvier dernier. Selon les autorités, cette affaire marque la première arrestation depuis le début de la contrebande dans l’établissement il y a quelques années.

Le Service correctionnel du Canada (SCC) estime la valeur institutionnelle de la contrebande saisie à 75 000 $.

Justin Paul Hurlbut, 35 ans, et Michael Habib, 33 ans, tous deux résidents de Mississauga, ont été accusés de complot en vue de commettre un acte criminel, de trafic de fentanyl et d’héroïne, de participation à une organisation criminelle et de trois chefs de possession aux fins de trafic.

L’inspecteur de la Police provinciale de l’Ontario, Jim Gorry, a déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière qu’il s’attend à ce que Transports Canada (TC) porte des accusations contre les pilotes de drones pour avoir utilisé un SATP sans licence et avoir utilisé un SATP dans un espace aérien restreint. La paire pourrait faire face à 30 000 $ d’amendes de TC.

« Le SCC a une politique de tolérance zéro pour le trafic de drogue, » a déclaré le directeur de la prison de Collins Bay, Larry Ringer, lors de la conférence de presse. « La prévention et la réduction du nombre d’articles de contrebande et de drogues illicites dans notre institution est une priorité permanente. »

À l’intérieur, le détenu et destinatire de la contrebande René Christopher Pearle, n’est pas sorti du bois non plus.. M. Pearle, 45 ans, purgeant déjà une peine de cinq ans et demi pour trafic, fait maintenant face à de nombreuses accusations de possession de contrebande en vertu de la Loi sur le système correctionnel, de participation à une organisation criminelle, de complot en vue de commettre un acte criminel de méfait et de possession dans le but de distribuer du cannabis.

Photo de Google Earth