Un groupe de théâtre néerlandais apporte la nostalgie de la Seconde Guerre mondiale au Canada

« Sgt. Wilson’s Army Show » est un groupe d’interprètes d’Almelo, aux Pays-Bas, spécialisé dans la musique d’époque des années 40 et 50. Ils se produisent dans le monde entier depuis 1983, organisant environ 120 concerts chaque année. Des airs rendus populaires par Glenn Miller, les Andrew Sisters, Doris Day et Rosemary Clooney, entre autres, font partie de leur spectacle.

Cette année, ils font une tournée au Canada en tant que Sgt. Wilson’s Airforce Show, et organisent leur événement « Musique au hangar » dans plusieurs villes du pays, de Saint John (Nouveau-Brunswick) à Kelowna (Colombie-Britannique), et plusieurs autres endroits entre les deux.

Le plateau comprend des paysages représentant un vieux hangar avec un avion qui, expédié des Pays-Bas avec des équipements spéciaux d’éclairage et de sonorisation, est utilisé à chacun de leurs arrêts à travers le pays.

« Sgt. Wilson’s Army Show » travaille avec la Tourplanners Foundation, une organisation à but non lucratif qui promeut la culture néerlandaise dans le monde entier.

Des spectacles ont déjà lieu, mais il y a beaucoup plus de dates à venir avant la fin de leur tournée canadienne, le 9 décembre.

Plus d’informations, y compris les lieux de spectacle, les dates et les heures, se trouvent sur leur site web (en anglais seulement).

Crash d’un Snowbird à Atlanta

« Snowbird #5, le Capt Kevin Domon-Grenier a été obligé d’éjecter de son avion avant sa performance à Atlanta cet après-midi. Le Capt Domon-Grenier s’est rendu au sol en toute sécurité et va bien. L’aéronef est tombé dans une zone non peuplée et personne n’a été blessé.”

C’est ce qu’a déclaré l’ARC après le crash du jet Tutor de Capt. Domon-Grenier près d’Atlanta, en Géorgie, lors d’un exercice d’échauffement avant le début du spectacle aérien d’Atlanta. Pour l’instant, il n’y a pas de mot sur la cause de l’accident. Un témoin a toutefois signalé que l’avion était en feu avant de heurter le sol. Un autre témoin a rapporté avoir entendu un son de « putt ………putt-putt » avant l’accident.

Capt. Domon-Grenier est l’un des membres de la première et de la seule équipe mari et femme au sein des Snowbirds. Son épouse, la capitaine Sarah Dallaire, pilote le Snowbird #2.

Toutes les autres représentations prévues pour le reste de la journée ont été annulées. La performance des Snowbirds à Houston, au Texas, qui était programmée pour le week-end du 19 et 20 octobre, a également été annulée alors que l’équipe Snowbirds et les enquêteurs tentent de déterminer la cause de l’accident.

« Nous regrettons de ne pas pouvoir offrir une performance aux fans de Wings over Houston, mais déterminer la cause de l’accident est notre priorité numéro un en ce moment », a déclaré un communiqué de l’équipe sur Twitter.

Photo gracieuseté de l’ARC

Les premières tempêtes de neige sèment la pagaille dans certains aéroports

Une tempête de neige anormalement précoce a amené un 737 de WestJet à être pris à l’aéroport international Richardson de Winnipeg (CYWG) la fin de la semaine dernière. Alors qu’il se dirigeait vers le terminal après l’atterrissage, le Boeing s’est retrouvé du mauvais côté du bord de la voie de circulation, où il s’est immobilisé.

Selon la Winnipeg Airports Authority, des autobus de la ville ont été appelés pour transporter les passagers jusqu’au terminal de l’aéroport.

« Je pense que l’équipage a eu beaucoup de chance que les gens aient été matures et soeint demeurés calmes, parce que je pense que les choses auraient pu mal tourner très vite », a déclaré la passagère Emily Meadows à Global News, qui a également dit qu’il a fallu près de deux heures pour que tous les passagers soient évacués.

Plusieurs départs et arrivées ont été annulés jusqu’à ce que l’aéroport puisse revenir à la normale.

Plus à l’est, des vols à l’aéroport de Thunder Bay (CYQT) ont été perturbés l’après-midi du 3 octobre lorsque l’accumulation de neige sur un site radar situé juste au nord de l’aéroport a entraîné la mise hors service du système radar. Le service n’a été rétabli que le lendemain matin.

« Il y avait une accumulation de neige sur le dôme de l’unité radar et il a fallu attendre jusqu’au lendemain matin pour qu’un équipage la nettoie », a déclaré le porte-parole de Nav Canada, Brian Boudreau. « L’unité radar est éloignée et il est dangereux pour les travailleurs de déblayer la neige dans l’obscurité. Ils ont attendu la levée du jour pour le faire. »

Transports Canada a signalé de nombreux retards.

Photo par Andrew Melnuk

Projet de restauration d’un avion de guerre

Un Avro Lancaster qui était dehors dans un champ depuis 50 ans à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, se trouve maintenant au Musée national de la Force aérienne du Canada, à Trenton, en Ontario, quoiqu’en plusieurs morceaux. Le bombardier quadriréacteur de la Seconde Guerre mondiale sera restauré par un groupe de volontaires qualifiés.

Bien qu’il ne volera plus jamais, le projet de restauration permettra de le présenter au public à un niveau de « qualité musée » d’ici 2024, lorsque l’Aviation royale canadienne célèbrera son 100e anniversaire.

« Le nez est complètement démantelé et ils travaillent à décaper le cockpit », a déclaré le porte-parole du musée, Theo Holownia. « Ils travaillent également sur le train d’atterrissage en ce moment. »

Les experts ont déterminé que toutes les fenêtres du poste de pilotage devront être remplacées en raison de leur exposition aux intempéries au cours des cinquante dernières années à l’extérieur. Certains panneaux ont également été endommagés pendant le transport et devront être remplacés.

« Ils retirent tous les rivets et en remettent d’autres en place », a déclaré Holownia à CBC News. « L’appareil sera complètement décapé et repeint, c’est un processus très fastidieux. »

La section de nez du Lancaster en cours de manœuvre au Musée de la Force aérienne du Canada à Trenton, en Ontario.

Construit en 1944, le Lancaster Mk 10 (KB 882), de conception britannique, est l’un des 430 Lancaster produits au Canada en vertu d’une licence, par Victory Aircraft de Malton, Ontario. Le KB 882 a été volé vers une base située dans le Yorkshire, en Angleterre, au début de 1945, d’où il avait effectué 11 missions de combat avant la fin de la guerre en Europe plus tard dans l’année. L’appareil a ensuite été repositionné au Canada, prêt à être déployé sur le théâtre du Pacifique, mais a ensuite été entreposé à MacLeod (Alberta), à la fin des hostilités dans le Pacifique.

Le KB 882 servi plus tard de plate-forme de photographie aérienne, effectuant des missions de reconnaissance au-dessus du pôle Nord. Il a également été mis en service pendant la crise des missiles de Cuba en 1962. En 1964, il a été retiré du service puis vendu à la ville d’Edmundston pour servir de présentoir statique.

Photos courtoisie du Musée national de la Force aérienne du Canada.

Un hauban d’aile défaillant a provoqué l’écrasement fatal au lac Snowshoe

Dans un rapport publié par le Bureau de la sécurité des transports la semaine dernière, la défaillance du hauban de l’aile gauche d’un Piper Cub alors qu’il survolait le lac Snowshoe près de Kenora (Ontario) a provoqué l’écrasement du Cub J3C-65, équipé de skis, sur la surface gelée du lac, coûtant la vie au pilote et à son passager.

L’appareil, qui appartenait au pilote, avait décollé du lac Gun (Ontario) et était destiné à un camp de chasse et de pêche également propriété du pilote, au lac Snowshoe. Le pilote était titulaire d’une licence de pilote professionnel et d’un certificat médical de catégorie 3.

En août 2015, la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a publié une consigne de navigabilité (CN) exigeant l’inspection périodique des haubans d’aile pour en vérifier la corrosion. La conformité à la CN était requise à tous les 24 mois. Il n’y avait aucune trace de conformité pour l’aéronef en cause.

Les deux pièces du hauban de l’aile principale gauche de la Piper

Le passager, qui était un employé du pilote, était à l’arrière du Piper en configuration tandem, mais le siège n’était pas installé. Bien qu’il ait été déterminé que l’avion se trouvait dans les limites de son poids et de son centrage, il y avait également de nombreux petits articles qui n’étaient pas attachés de manière sécuritaire pour leur vol.

Des ceintures sous-abdominales étaient installées à l’avant et à l’arrière, mais aucun des occupants ne les portaient.

Bien que requis par la réglementation, il n’y avait pas d’ELT à bord. Lorsque l’accident s’est produit, des témoins du camp voisin ont alerté les services d’urgence.

Le rapport complet du BST est joint ci-dessous.

Photo gracieuseté du BST.

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Des drones souterrains

Dans une nouvelle tournure sur la façon dont les drones sont utilisés pour le bénéfice ultime de la société, une jeune entreprise de North Bay, en Ontario, utilise des drones dans des mines souterraines. Le drone, équipé de caméras et capteurs de SafeSight Exploration, peut se déplacer dans les zones dangereuses des tunnels tandis que le pilote reste dans une zone sûre, permettant ainsi une inspection à distance.

Equipés de la technologie LiDAR (light detection and ranging, ou détection de la lumière et télémétrie), les murs de tunnel peuvent être mappés à distance en détails 3D avec leur modèle DB2 en un laps de temps plus court qu’auparavant. Le drone spécialement équipé n’est pas donné non plus : « C’est plutôt intense que de faire voler 60 000 dollars dans un espace restreint », a déclaré Lucas Tignanelli, développeur de produits pour SafeSight. « Mais je n’en ai pas encore perdu un ! »

Un autre modèle sur lequel l’entreprise travaille est le SafeScout, un drone plus petit et plus léger qui serait déployé avant le DB2, plus coûteux et doté du LiDAR. SafeSight développe également un robot capable de placer et de faire exploser la dynamite, cherchant ainsi à réduire encore plus les risques pour le personnel.

SafeSight a été fondé par l’oncle de M. Tignanelli, Mike Campigotto. Parmi les autres membres de l’équipe, dont beaucoup sont de la famille, figurent un géologue, un expert en robotique, un spécialiste des Systèmes aériens télépilotés (SATP) et un responsable des opérations.

Photo gracieuseté de SafeSight Exploration.

Où s’envoler – Autour du monde

Le World Ultralight Fly-In 2019—WUFI (RVA global pour ultra-légers) aura lieu ce week-end, les 12 et 13 octobre. L’initiative vise à mettre les avions ultralégers, ultralégers avancés et Light Sport Aircraft dans les airs en même temps (plus ou moins) pour célébrer ce créneau du monde de l’aviation. Les participants se verront octroyer un certificat.

Le principe est d’aller sur la page Facebook de WUFI et de rejoindre leur groupe. Vous aurez ensuite la possibilité de placer un marqueur sur une carte ZeeMap indiquant l’endroit où vous avez l’intention d’effectuer votre vol. Si vous voyez un vol planifié près de chez vous, vous voudrez probablement les y rejoindre. Une fois votre vol terminé, vous téléversez sur la page Facebook votre nom, votre position, votre aéronef et un égoportrait horodaté vous montrant dans votre avion, de préférence lorsque vous le pilotez.

Quentin Hegt, coordinateur de l’événement en 2016, envisage de voler son Kolb TwinStar Mark II ce week-end à son port d’attache à Victoria (CYYJ).

« C’est fondamentalement une opportunité pour tout le monde de voler ensemble en même temps car il n’est pas pratique pour ces avions à vol lent de parcourir de longues distances pour un rendez-vous aérien traditionnel », a déclaré Hegt à infoLettre COPA.

Cela nous semble être un excellent événement communautaire et un excellent moyen de réseauter avec d’autres pilotes d’avions ultra-légers.

Analyse d’une récent jugement portuaire sous l’éclairage aéronautique

Des exemples de tentatives provinciales et municipales visant à légiférer ou à contrôler de quelque manière que ce soit des activités relevant de la compétence du gouvernement fédéral continuent d’avoir lieu. L’un des objectifs du Fonds de défense du droit de voler de la COPA est de prendre en charge les frais légaux de sorte que la défense puisse prévaloir en cas de contestation.

À plusieurs reprises, la COPA a soutenu avec succès des affaires qui ont abouti à des décisions en justice reconnaissant, la juridiction exclusive du gouvernement fédéral dans les affaires aéronautiques. Mais l’aviation n’est pas le seul sujet litigieux entre les municipalités, les provinces et le gouvernement fédéral. Pour n’en nommer que quelques-uns, il y a les terres fédérales, les télécommunications, les eaux, les pipelines et d’autres entreprises fédérales.

Glenn Grenier, du bureau de McMillan LLP à Toronto, agit à titre de conseiller juridique de la COPA pour ces questions et d’autres. Maître Grenier a préparé un document qui, bien que relevant de la juridiction fédérale exclusive en matière maritime, s’applique à l’aviation, cite et réaffirme nombre des affaires aéronautiques sur lesquelles la COPA et ses membres se fondent.

Le document (en français) se trouve dans la section Membres seulement / Documents, dans le dossier « Court Cases and Supporting Case Law Documents ». Le nom du document est « Sommaire IMTT Port de Québec ».

Dévoilement d’un avion de guerre à Calgary

Un gala est prévu pour le 7 novembre à Calgary, en Alberta, lorsque le Hangar Flight Museum dévoilera son Hawker Hurricane, l’avion de chasse monoplace de conception britannique et de fabrication canadienne qui a été restauré dernièrement et qui a joué un rôle aussi important au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Le Hurricane restauré, portant le numéro 5389, a été restauré par Greg Davis, avec l’aide d’autres personnes, dans un hangar de Wetaskiwin, en Alberta (et a fait l’objet d’une précédente Infolettre). Le projet de M. Davis a pris plus de six ans.

En janvier 1943, l’officier d’aviation Gordon Hill a commencé à s’entraîner sur ce Hurricane de l’Unité d’entraînement opérationnel N° 1 à Bagotville, au Québec. M. Hill sera aussi présent lors du dévoilement en novembre.

Des cocktails et des hors-d’œuvre seront servis lors de la cérémonie d’inauguration.

Obtenez plus d’informations ou procurez-vous des billets en cliquant ici (en anglais seulement).

Premier CC-295 aux couleurs R-S de l’ARC

Le premier des 16 appareils de recherche et de sauvetage Airbus construits pour l’ARC a quitté l’atelier de peinture plus tôt cette semaine dans les locaux d’Airbus à Séville, en Espagne. L’appareil à la fine pointe de la technologie arbore l’impressionnante tenue R-S jaune et rouge de l’ARC.

La livraison du premier Airbus C295 (désigné par l’ARC comme étant le CC-295) est prévue avant la fin de cette année. Il est propulsé par deux turbomoteur PW127G Pratt & Whitney Canada de 3 058 shp.

Le CC-295 remplacera les vénérables CC-115 Buffalos (de Havilland DHC-5) et les CC-130H Hercules (Lockheed Martin C-10H) dédiés aux rôles de R-S. Ils seront déployés à la BFC Comox en Colombie-Britannique, à Winnipeg au Manitoba, à Trenton en Ontario et à Greenwood en Nouvelle-Écosse.

Airbus indique qu’il y a six autres CC-295 en assemblage final ou en cours de test en vol. Au total 16 ont été commandés.

L’ARC n’a pas encore attribué de nom à l’aéronef (par exemple, Buffalo, Hercules, etc.).

Le 295 tire ses origines du CN-235, un avion de transport militaire et de ligne régional issu d’une entreprise commune créée au début des années 1980 entre la société espagnole Construcciones Aeronáutica SA (CASA) et PT Dirgantara Indonesia (IPTN).

CASA, fondée en 1923, a été absorbée par EADS (Société européenne de défense de l’espace et de l’aéronautique) en 1999, puis par Airbus Military en 2009.

Veuillez cliquez ici pour une vidéo accélérée de la peinture du premier CC-295 de l’ARC.

Photo et vidéo par Airbus Defence & Space