Transports Canada s’apprête à certifier les hydroaérodromes

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La semaine dernière, Transports Canada (TC) a dévoilé sa dernière proposition (la précédente date de plusieurs décennies) d’un régime de certification des hydroaérodromes, particulièrement ceux où le service régulier des passagers est offert. La COPA sait depuis un certain temps qu’une proposition était en préparation, malgré l’absence de consultation de l’organisme de réglementation avec les associations de l’industrie et les exploitants d’hydravions. L’avis de proposition de modification (APM 2019-014) a été distribué aux membres du Conseil consultatif canadien sur la réglementation de l’aviation (CCRAC) au début de juillet, la période de commentaires publics se terminant le 22 août 2019. La proposition énumère une longue liste de critères et de conditions qu’un exploitant d’hydroaérodromes devrait respecter pour obtenir la certification, comme la longueur minimale, la largeur et la profondeur des canaux de décollage et d’atterrissage, l’identification du périmètre de l’hydroaéroport, l’établissement de surfaces de limitation d’obstacles et le marquage d’objets dangereux, entre autres. L’APM propose également deux critères d’admissibilité différents définissant les hydroaérodromes qui seraient touchés et qui seraient tenus de re-certifier ou d’obtenir une nouvelle certification :

  1. Tous les hydroaérodromes s’ils sont situés dans la zone bâtie d’une ville ou d’un village OU s’ils sont utilisés afin de fournir un service aérien à horaires réguliers de transport de passagers;
  2. Tous les hydroaérodromes situés dans la zone bâtie d’une ville ou d’un village OU s’ils accueillent plus de 14 mouvements de passagers de services à horaires réguliers par jour OU s’ils accueillent un aéronef dont la configuration prévoit au moins neuf sièges pour le service.

L’APM identifie 6 hydroaérodromes actuellement certifiés qui seraient tenus de re-certifier en vertu du nouveau régime, y compris : Boisvert et Fils de Montréal (CSA4), Hydro Aéroport de Montréal (CHA3), Marina Venise (CST8); Le lac Long de Nanaimo (CAT3); Le Lac St-Augustin de Québec (CSN8); et le port intérieur de Victoria (CYWH).

De plus, l’organisme de réglementation a identifié au moins 48 autres hydroaérodromes enregistrés, tant privés que commerciaux, qui sont réputés être situés dans une zone bâtie OU qui ont un service à horaires réguliers de passagers, et qui seraient donc assujettis au nouveau règlement. Une liste exhaustive n’a pas été publiée avec l’APM ni rendue publique.

La COPA apprécie les efforts déployés par le régulateur pour améliorer la sécurité du public payant du service à horaires réguliers et profite de l’occasion pour positionner le Canada comme un chef de file mondial dans les opérations d’hydravions commerciaux et privés. Toutefois, la proposition, dans sa forme actuelle, comporte de nombreuses questions qui n’amélioreront pas la sécurité et qui imposeront un fardeau administratif indu aux exploitants d’hydroaérodromes, en plus de mettre les propriétaires d’hydroaérodromes privés ou non enregistrés dans une situation précaire. COPA a l’intention de soumettre des commentaires écrits avant la date limite du 22 août et, entre-temps, travaillera avec TC et les partenaires de l’industrie pour régler les principaux enjeux de la proposition.

Les membres intéressés peuvent lire l’APM ci-dessous :

APM 2019-014 HYDROAEROPORTS

COPA invite ses membres à nous soumettre leurs commentaires d’ici le 1er août, par le formulaire en dessous, pour inclusion dans notre mémoire et nos discussions avec le régulateur.

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Le tailBeacon de uAvionix obtient le TSO

par Phil Lightstone

Le tailBeacon ADS-B IN fabriqué par uAvionix a reçu l’autorisation TSO de la FAA la semaine dernière. Tout comme leur skyBeacon, le tailBeacon contient plusieurs TSO dans un ensemble intégré qui prend moins d’une heure à installer. Outre le système ADS-B OUT (978 MHz uniquement), la balise arrière comprend un GPS WAAS intégré (le premier GPS TSO-C145e au monde), un altimètre barométrique et un feu de position arrière à DEL. TailBeacon rejoint la solution skyBeacon d’uAvionix en tant que solution économique en simplifiant le processus d’installation.

Ni le skyBeacon ni le tailBeacon ne seront conformes à ce qui, selon toutes les indications, correspondra au mandat de TCAC / Nav Canada de l’ADS-B OUT à 1090 MHz avec diversité d’antennes. Toutefois, pour les propriétaires d’aéronefs canadiens qui ont besoin ou veulent équiper leurs aéronefs à temps pour l’échéance du 1er janvier 2020 aux États-Unis pour la conformité ADS-B OUT, il s’agit peut-être de la solution la plus simple et la plus économique.

uAvionix doit encore terminer le processus STC avant que le produit puisse être expédié. La société ne prévoit aucun problème qui empêcherait ses clients de respecter l’échéance de 2020 fixée par la FAA pour les équipements ADS-B OUT. Ils s’attendent à ce que ce soit beaucoup plus tôt que cela, avec plus d’informations à venir, au fur et à mesure que les choses avancent.

uAvionix accepte maintenant les pré-commandes de 1 999 $ USD, facturées au moment de l’expédition. Le produit sera également disponible auprès de l’un de leurs revendeurs de confiance ou d’installateurs qualifiés aux États-Unis.

Où voler – vers l’ouest : Fairmont Hot Springs

Un déjeuner avec crêpes et un barbecue gratuits attendent ceux qui arrivent à l’aéroport de Fairmont Hot Springs (CYCZ) pour leur 8ème RVA annuel organisé du 12 au 14 juillet.

Située dans le fossé des montagnes Rocheuses, en Colombie-Britannique, à environ 75 nm au sud-ouest de Calgary, en Alberta, la station balnéaire a beaucoup à offrir avec des eaux thermales, des spas, des centres de villégiature et un parcours de golf parmi les principales attractions. Le camping est possible et des navettes pour les bassins d’eaux seront en fonction. Des passes et des réductions pour les attractions touristiques sont disponibles.

Il y aura un tirage au sort 50/50, avec tous les fonds recueillis allant au Chris Rose Therapy Centre for Autism.

L’altitude de l’aéroport est de 2 661 pieds et la longueur de la piste (15-33) est de 6 005 pieds. Les carburants 100LL et Jet-A sont disponibles.

Pour plus d’informations et des codes pour les bons-rabais, appelez la Columbia Valley Airport Society au 250-345-2121 ou envoyez un courrier électronique.

Un incendie de hangar détruit trois avions

Un incendie de hangar à l’aéroport de Lacombe (CEG3), situé à environ 20 kilomètres au nord de Red Deer, en Alberta, a détruit trois avions et entraîné la perte du hangar. La perte totale due à l’incendie de dimanche soir (7 juillet) est estimée à plus d’un million de dollars.

« [Mon fils] et un ami étaient dans le hangar et ils sont sortis et ont senti une odeur de fumée et l’ont vue sortir du hangar d’à côté », a déclaré Jon Fromm, président du Flying Club of Lacombe, au journal Lacombe Globe. « Son ami a appelé le 9-1-1 et mon fils m’a appelé. La nuit a été très longue. » L’aéroclub est également l’exploitant de l’aéroport.

Le propriétaire du hangar s’y trouvait plus tôt dans la journée lorsqu’un orage est passé, après quoi le propriétaire est parti. Une heure plus tard, le feu faisait rage dans le hangar. Il n’y avait personne à l’intérieur au moment de l’incendie.

« En fait, il a construit ce hangar en 1980 », a déclaré Fromm au journal Red Deer Advocate. « Il est membre du club depuis 40 ans. » Fromm n’a toutefois pas voulu identifier le propriétaire du hangar.

« Oui, trois avions ont été perdus, ainsi que d’autres objets, mais rien qui ne puisse être remplacé », a déclaré Fromm. « Au nom de l’aéroclub, j’aimerais remercier les services d’incendie de Lacombe et Blackfalds, le service de police et services médicaux d’urgence de Lacombe pour leurs services rapides et leurs efforts. »

La formation au pilotage au Canada répond-elle aux attentes de l’étranger ?

Apparemment non, selon une circulaire d’information publiée récemment par Transports Canada – Aviation civile (TCAC).

Ce qui suit est une tiré du document :

« La direction actuelle de Transports Canada (TC) impliquée dans la formation et les licences de pilotes et certaines des autorités de l’aviation civile étrangères s’interrogent sur la véracité́ et la qualité́ de la formation au pilotage au Canada, révélées par la compétence marginale des diplômes de la formation au pilotage et des licences du Canada lorsqu’ils exercent des fonctions de vol à leur retour dans leur pays d’origine. Ces autorités étrangères envisagent maintenant des pays alternatifs pour la formation de leurs cadets de la compagnie aérienne. »

TCAC tente d’évaluer les compétences des nouveaux pilotes de la manière la plus objective possible. Ils utilisent une méthode d’évaluation numérique pour évaluer les niveaux de compétences des candidats pilotes. L’échelle va de 1 à 4, 2 indiquant une erreur ou un écart majeur.

Cependant, à la suite des réactions négatives de l’étranger et après une analyse révélant un nombre élevé de pilotes obtenant leur licence ou une qualification en dépit d’un nombre élevé de « 2 », TCAC a décidé de modifier la politique d’évaluation en limitant nombre de « 1 » et « 2 » accumulés pendant un test en vol de la partie IV jusqu’à un nombre inférieur à ce qui était pratiqué dans le passé.

La circulaire d’information complète de six pages est annexée ci-dessous.

RDIMS-#15393816-v1-CI_408-002_-_LIMITER_LE_NOMBRE_D_ÉVALUATION_2_AUX_TESTS_EN_VOL_DE_LA_PARTIE_IV_

TCAC Ouvert à la discussion d’une qualification « IFR en route »

Transports Canada – Aviation civile a été approchée pour introduire une variante de la qualification IFR et est ouverte à la discussion.

Selon le Directeur des opérations de la COPA, Jean-Claude (JC) Audet, l’idée serait de mettre en place une qualification IFR simplifiée qui permettrait à un pilote privé de décoller en VMC, de voler en IFR en route et d’atterrir à VMC. Les minimums météorologiques pour les départs seraient un plafond de 2 000 pieds avec une visibilité de trois milles, un plafond de 3 000 pieds et une visibilité de cinq milles pour l’atterrissage. Les phases de montée, en route et de descente en IMC seraient autorisées.

Une telle classification serait basée sur l’instrumentation GNSS (par exemple, GPS) uniquement, les autres formes de radionavigation telles que NDB, VOR et ILS n’étant pas autorisées. L’examen de qualification de type d’instrument (INRAT) et le test en vol IFR ne prendraient en compte que la navigation GNSS.

Des notations similaires existent déjà en Europe et en Australie. Dans la version européenne, une qualification En Route IFR (EIR) permet à un pilote de voler en IMC après un départ VFR. Les conditions VFR doivent prévaloir sur le site d’atterrissage prévu (et probablement le remplaçant désigné). Les départs et les approches IFR ne sont pas autorisés.

Dans la version australienne (Notation IFR privée – PIFR), la qualification permet à l’ensemble du vol d’être conduit en IFR, mais diffère de la qualification de vol aux instruments classique en ce sens qu’elle limite le titulaire à une visibilité de vol d’au moins 5 000 mètres et sans nuages lorsqu’il se trouve à moins de 1 360 pieds au-dessus du terrain le plus élevé ou de 1 000 pieds au-dessus de l’obstacle le plus élevé sur ce terrain. L’expérience aéronautique minimale pour l’attribution d’une qualification PIFR est de 20 heures, dont 10 heures doivent être consignées en formation en double commande sur des instruments et dans la catégorie d’aéronefs pour laquelle la qualification est demandée.

La COPA sollicite les commentaires sur cette idée et en communiquera les résultats à TCAC.

Nouvel avion SAR de l’ARC en vol

Airbus a annoncé en fin de semaine dernière que le nouvel avion de recherche et de sauvetage (SAR) CC-295 de l’ARC avait effectué son premier vol au-dessus de Séville, en Espagne. Cet avion est le premier des 16 avions commandés par le gouvernement canadien dans le cadre du programme de remplacement des avions de SAR à voilure fixe. Le produit Airbus a battu les Italiens Leonardo C-27J Spartan et Embraer KC-390 du Brésil pour remporter la compétition.

Les 16 CC-295, équipés de moteurs PW127G de Pratt & Whitney Canada, seront répartis dans tout le pays aux bases SAR existantes: Comox, C.-B.; Winnipeg, Man.; Trenton, Ont. et Greenwood, N.-É. La BFC Comox sera le site d’un nouveau centre de formation pour les équipages et le personnel de maintenance du CC-295. CAE, basée à Montréal, est en train de construire le centre ultramoderne. Il comprendra également des installations de formation pour les hélicoptères de sauvetage CH-149 Cormorant de l’ARC.

Le vol du 4 juillet a duré une heure et 27 minutes et était le premier d’une série de vols d’essais pour le remplacement du CC-115 Buffalo. Les essais en vol se poursuivront cet été avec le premier CC-295 à être remis à l’ARC d’ici la fin de 2019. Les équipages de conduite de l’ARC se rendront au centre de formation d’Airbus à Séville à la fin de l’été pour commencer leur formation.

Où voler – vers l’est: Midland / Huronia

La RVA de la Northern Regional Recreation Aircraft Association (RAA) a lieu ce samedi 13 juillet à l’aéroport de Midland / Huronia (CYEE) à Tiny, en Ontario.

La participation à l’événement est gratuite. Le déjeuner et le dîner seront disponibles. Les heures de l’événement sont de 09h00 à 15h00. On y trouvera des avions antiques, classiques et neufs ainsi que des avions des construction amateur et ultralégers. Les voitures et motos anciennes rivaliseront également pour attirer l’attention.

Le conférencier invité est l’ancien capitaine d’Air Canada, Bob Pearson, rendu célèbre par le Gimli Glider. Les billets pour la conférence à 10 heures coûtent 10 $, 15 $ si vous voulez y inclure le dîner. La vente de billets à l’avance est disponible à l’aéroport.

Zenair célèbre son 45e anniversaire et son usine voisine sera ouverte aux visiteurs.

La longueur de la piste asphaltée (16-34) est de 3 996 pieds et les carburants 100LL et Jet-A sont disponibles.

Composez l’un des numéros suivants pour plus d’informations: 705-795-3857, 705-717-2399 ou 705-526-8086. Vous pouvez également consulter le site Web de l’aéroport de Huronia pour plus d’informations (en anglais seulement).

Publication du rapport du BST, Vol d’entraînement à Cirrus à Buttonville raté

Les lecteurs d’infoLettre se souviendront de notre reportage sur le Cirrus SR-20 qui s’était écrasé à l’aéroport Buttonville de Toronto (CYKZ) en mars dernier. Cette semaine, le Bureau de la sécurité des transports a publié son rapport (A19O0028) sur l’accident.

Le rapport se limite à un résumé de ce qui s’est passé, sans anomalie reportée ni recommandation résultant de l’enquête.

Les enquêteurs du BST ont signalé qu’un pilote titulaire d’une licence commerciale, sans expérience récente et disposant de peu de temps sur le type, avait loué le Cirrus SR-20, immatriculé C-FACJ, aux fins d’acquérir du temps sur le type. Il a également embauché un instructeur de classe 1 (aussi examinateur de pilote accrédité de Transports Canada) pour l’accompagner.

Le jour de l’accident, le vent était léger et variable. Après avoir décollé de la piste 33 pour effectuer des circuits, l’appareil a rebondi lors de sa première tentative d’atterrissage et une remise des gaz a été faite à puissance maximale. Cependant, le SR-20 est tombé brusquement sur la surface de la piste. Après un nouveau cabré, la queue a heurté la surface de la piste et l’appareil a de nouveau décollé. Le SR-20 a ensuite touché le sol une troisième fois, la charnière du volet extérieur droit et la roue droite touchant le sol le long de la piste. L’appareil a poursuivi hors de contrôle, à travers une clôture et un chemin (16 Ave.) avant d’impacter le terrain de l’autre côté.

Personne n’a été blessé.

Le rapport complet peut être consulté en cliquant ici.

Où voler – vers l’est : Windsor

Le RVA de Windsor de cette année, qui aura lieu ce samedi 6 juillet, marque le 75e anniversaire du Club. Les organisateurs souhaitent attirer au moins 75 avions pour une séance photo unique.

L’événement est organisé à l’aéroport de Windsor (CYQG) par le Windsor Flying Club (WFC), qui propose la formation au pilotage, des vols panoramiques et de l’ affrètement. Le WFC a été créé en 1944 en tant qu’organisation à but non lucratif et compte actuellement environ 350 membres.

Un calendrier complet des événements est joint ci-dessous (en anglais seulement) :

Windsor schedule