Où voler : Bancroft, Ontario

Le Club COPA 119 organise son deuxième tournoi de golf / RVA annuel au Bancroft Ridge Golf Course, situé juste à côté de l’aéroport de Bancroft (CNW3).

« Nous allons vous emmener du lieu de stationnement au départ », déclarent les organisateurs.

Les participants arrivant par avion pour le tournoi du samedi 27 juillet trouveront une piste de sable et de gravier de 2 400 pieds sur 40 pieds à leur arrivée à l’aérodrome exploité par le club. L’aérodrome est situé à peu près à mi-chemin entre Toronto et Ottawa.

Un rarissime Bellanca trouve une nouvelle maison dans le nord

Warren Wright souhaitait depuis longtemps acquérir un Bellanca Pacemaker CH-300. En tant que fondateur de North-Wright Air, le résident de Norman Wells, T.N.-O. savait très bien que le Pacemaker était un bourreau de travail arctique et subarctique remontant à la fin des années 1920, aux années 1930 et au-delà.

Reconnu pour sa longue portée, sa bonne capacité de charge et ses haubans volants, le Bellanca Pacemaker, de conception italienne et de construction principalement américaine, a commencé avec le modèle CH-200, propulsé par un moteur Wright J-5 de 200 chevaux. Le modèle CH-300 était propulsé par le J-6 de 300 ch. Certains CH-300 ont été propulsés par des Pratt & Whitney Wasps de 420 ch, ce qui a conduit à un nouveau modèle appelé le CH-400 Skyrocket.

La première occasion pour M. Wright de se procurer un Pacemaker s’est présentée il y a quelques années mais sa femme, Carolyn, a suggéré que l’heure n’était pas la bonne. Il en trouva un autre plus tard, un 1929 Pacemaker CH-300 via une recherche sur l’Internet et sauta cette fois sur l’occasion.

« Il ne s’agissait en fait que d’une cellule, et le moteur a été démonté avec un peu de corrosion ici et là, et des pièces manquaient », a déclaré Warren Wright à la CBC lors d’une récente interview.

L’avion maintenant restauré, l’un des deux seuls au monde à voler, a participé au Rendez-Vous de Midnight Sun organisé à Yellowknife du 12 au 14 juillet. Avant son départ de Norman Wells vers le RVA annuel du soleil éternel, le PDG de la COPA, Bernard Gervais, a rencontré Monsieur Wright et pris quelques photos de son Pacemaker.

Warren Wright aux commandes de son Bellanca CH-300 Pacemaker, récemment restauré.

Demeurez à l’affût pour le récit de Bernard Gervais de son aventure à Norman Wells dans un prochain numéro de COPA Flight.

* Six Bellanca Pacemakers ont été construits à Montréal par Canadian Vickers. Ils ont été ajoutés à une commande initiale de 29 livrés à l’ARC, qui les a utilisés pour la photographie aérienne.

Photos par B. Gervais

Compte rendu sur les élections des directeurs de la C.-B. et du Yukon

Les mises en candidature ont clôturé le 19 juillet pour les postes à pourvoir au sein du conseil d’administration de la COPA, lorsque l’ancien directeur Dave McElroy a démissionné de son poste plus tôt cette année. Deux candidats ont proposé leurs noms.

Tous les membres de la Colombie-Britannique et du Yukon recevront bientôt les instructions de vote par courriel du bureau national de la COPA. Le préiode de scrutin débutera le 19 août et se terminera le 13 septembre. La directrice ou le directeur nouvellement élu(e) prendra place à la réunion du conseil qui se tiendra à Calgary après le gala Lift de COPA du 3 octobre 2019.

Une photo et une biographie de chacun des deux candidats peuvent être consultées dans les documents PDF intégrés ci-dessous (en anglais seulement) :

Kate Lassen bio
Peter Lythall bio

Un ELT canadien se déclenche dans un pub de l’Oregon

Lorsque les propriétaires d’une brasserie à Portland (Oregon) ont obtenu un Cessna 310 bimoteur abandonné d’un aéroport de Vanderhoof (C-B) l’année dernière et l’ont suspendu au plafond de leur établissement, ils n’attendaient guère une visite des autorités de recherche et de sauvetage quelques semaines plus tard.

Mais c’est ce qui s’est passé à la brasserie Vagabond, lorsque des membres de la Civil Air Patrol (CAP) se sont précipités à la recherche d’un avion écrasé. L’équipe du CAP n’a pas mis longtemps à comprendre que le signal de détresse émanait de l’objet d’art surdimensionné suspendu au plafond. De façon ou d’autre, ce n’est que quelques semaines après tout le brouhaha pour mettre le 310 en place, l’ELT a finalement décidé de s’activer.

Le Cessna est demeuré sans surveillance à l’aéroport de Vanderhoof (CAU4) pendant au moins 10 ans. Il aurait été abandonné après « qu’un homme sans licence de pilote canadien ni assurance a effectué un atterrissage très dur et s’est enfui », selon les reportages des médias locaux.

L’histoire de l’ELT est maintenant un chapitre à ajouter à l’histoire déjà intrigante du Cessna 310 canadien suspendu au plafond d’une brasserie en Oregon.

COPA présente à AirVenture

C’est une nouvelle année record pour l’événement annuel AirVenture à Oshkosh, dans le Wisconsin, organisé par la EAA. Malgré un début détrempé quand une tempête s’est abattue sur KOSH et a déversé des quantités abondantes de pluie, cela ne semble pas avoir refroidi les esprits malgré le chaos virtuel dimanche soir lorsque les parcs de VR les sites de campings se sont transformés en trous boueux.

Les organisateurs se sont rapidement adaptés à la situation en réaffectant les zones de stationnement de véhicules aux parcs de VR afin que ces derniers puissent sortir des routes d’accès bloquées et se retrouver sur la terre ferme.

Une fois de plus, la fête annuelle de COPA à Oshkosh a rencontré un franc succès, environ 500 personnes s’étant présentées pour des saucisses accompagnées de boissons. Le lendemain matin, quelques centaines de Canadiens se sont présentés au déjeuner de EAA Canada, au cours duquel Mikey McBryan, de Buffalo Airways, a pris la parole.

L’un des faits saillants de COPA à AirVenture cette année a été une réunion entre le président et chef de la direction de la COPA, Bernard Gervais et Jeff Seaborn, président du Conseil canadien de l’EAA, au cours desquels les deux organisations se sont engagées à collaborer plus étroitement.

Bernard Gervais et Jeff Seaborn de RAA Canada devant la tente d’EAA Canada à Oshkosh.

« Nous reconnaissons que toutes les associations ont leurs forces et nous prévoyons de travailler beaucoup plus étroitement pour le bénéfice de tous les aviateurs du pays », a déclaré Bernard Gervais. « Nos associations respectives existent toutes deux pour profiter de la vie à plein ciel», a-t-il ajouté.

Où voler – vers l’ouest : Nelson

Les membres du Club COPA 87 – Nelson Pilots Association invitent tous les pilotes avec leurs aéronefs, y compris les hydravions, à leur RVA annuel à Nelson, dans la région de Kootenay, dans le sud-est de la Colombie-Britannique.

Avec l’aéroport situé juste au bord de la rivière, au centre-ville de Nelson, l’hébergement et les restaurants sont très pratiques. Du 100LL est disponible.

Une invitation spéciale est adressée à ceux qui se rendent à Oshkosh.

L’aéroport de Nelson (CZNL), avec une altitude de 1 755 pieds, possède une piste de 3 100 pieds. Rendez-vous le samedi 20 juillet !

Où voler – vers l’est : Iroquois

Cette année marque le 53e RVA annuel avec petit-déjeuner à cet aéroport (CNP7) situé au bord de la rivière des Outaouais, en Ontario, à un peu plus de 30 nm au sud d’Ottawa.

Admirez la vue du fleuve Saint-Laurent à votre aller ou votre retour. Les hydravions peuvent accoster à proximité.

Le déjeuner est servi de 08h30 à 11h30.

L’aéroport Iroquois (CNP7), avec une altitude de 246 pieds, est doté d’une piste en gazon / asphalte de 2 000 pieds. Rendez-vous le dimanche 21 juillet !

Pour plus d’informations, composez le 613-657-1646.

Crédit photo: facebook

Nouveau centre d’excellence de drone pour le Québec

Les gouvernements du Canada et du Québec se sont engagés à verser 800 000 $ au Centre d’excellence des drones (CED) pour la construction d’un nouveau centre de préqualification Qualia, où les exploitants commerciaux et civils de Systèmes d’aéronefs télépilotés (SATP) peuvent valider leurs produits et leurs services dans les conditions du « monde réel ».

Le projet, évalué à 2,4 millions de dollars, conforme à la Stratégie aérospatiale du Québec 2016-2026 qui vise à développer le secteur des SATP et ses applications civiles.

L’annonce a été faite plus tôt cette semaine à Alma, dans la région de Saguenay – Lac-Saint-Jean au Québec, où se trouve le nouveau centre.

« Le secteur SATP est en pleine expansion au Québec », a déclaré Suzanne Benoit, présidente d’Aéro Montréal. « En mettant en place un site où les entreprises du secteur SATP pourront tester leurs nouveaux produits de manière optimale, le CED soutient les entreprises dans leur volonté de croissance. II répond directement à la nécessité créer des synergies entre des entreprises du secteur aérospatial afin de mettre en place des démonstrateurs opérationnels et commercialiser de nouveaux produits. L’initiative StartAéro 360°, que nous avons lancée en 2018, vise justement à encourager ces synergies. »

Le ministre fédéral du Développement économique, Navdeep Baines, a ajouté : « Le projet Qualia s’inscrit dans les priorités du gouvernement du Canada en favorisant la croissance et l’évolution des écosystèmes d’innovation régionaux inclusifs. Il soutiendra également le développement d’une industrie forte en favorisant la mobilisation, la croissance et la compétitivité des entreprises du secteur des drones. Nous favorisons le développement économique à long terme, ce qui profite aux organisations, aux entreprises et aux communautés. »

Photo ci-dessus :

De gauche à droite : M. Marc Moffatt, directeur général, Centre d’excellence sur les drones, M. Éric Girard, député provincial de Lac-Saint-Jean, adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Richard Hébert, député fédéral de Lac-Saint-Jean et secrétaire parlementaire de la ministre des Petites Entreprises et de la Promotion des exportations, M. Marc Asselin, maire de la ville d’Alma et M. Alain Fortin, président, Centre d’excellence sur les drones

TCAC clarifie les temps de vol et dans les airs de l’hélicoptère

Transports Canada – Aviation civile a récemment publié une circulaire d’information (AC 700-052) visant à clarifier les définitions de « temps de vol » et de « temps dans les airs» dans le cas des hélicoptères.

Dans le document (ci-joint en annexe), TCAC identifie la définition actuelle du temps de vol, selon le RAC, comme suit : « Le temps calculé à partir du moment où l’aéronef commence à se déplacer par ses propres moyens en vue du décollage jusqu’au moment où il s’immobilise à la fin du vol », une définition cohérente avec celle des avions.

TCAC oppose ensuite cette définition à celle de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui définit le temps de vol comme suit : « Total du temps décompté depuis le moment où les pales de rotor de l’hélicoptère commencent à tourner jusqu’au moment où l’hélicoptère s’immobilise en dernier lieu à la fin du vol et où les pales de rotor sont arrêtées.

La circulaire précise que la définition américaine du temps de vol, conformément à leurs règlements, est semblable à celle du Canada.

TCAC ajoute la définition de temps dans les airs : « Pour la tenue des dossiers techniques, la période qui commence au moment où l’aéronef quitte la surface pour se terminer au moment où il touche la surface au point d’atterrissage suivant. »

Plus loin dans la circulaire, vous trouverez une description de divers scénarios de vol en hélicoptère, ainsi que des indications sur la manière dont les temps de vol et dans les airs résultants doivent être enregistrés.

RDIMS-#14867665-v4-CIRCULAIRE_D_INFORMATION_700-052_-_CONSIGNATION_DU_TEMPS_DE_VOL_POUR_LES_HÉLICOPTÈRES_MUNIS_D_UN_TRAIN_D_ATTERRISSAGE_À_PATINS__14407279-V3-FLIGHT

uAvionix développe SkyBeacon X pour le marché canadien

L’entreprise américaine uAvionix a annoncé cette semaine qu’elle mettrait au point une variante de son transpondeur ADS-B OUT à 978 MHz skyBeacon monté sur le bout d’aile pour le marché canadien, à l’aide de la technologie 1090ES et de la diversité d’antennes dont Nav Canada aura besoin.

Le skyBeacon X, comme le produit est appelé, sera essentiellement un transpondeur ADS-B OUT à 1090 MHz également équipé de feux de position et anti-collision à DEL, d’une source GPS et d’un altimètre barométrique.

« Manifestement, uAvionix est bien armé pour résoudre un défi technique », a déclaré le président d’uAvionix, Christian Ramsey. « Nous avons spécialement conçu skyBeacon et tailBeacon pour cibler un coût d’installation faible, et nous le faisons encore avec skyBeacon X. Des pilotes canadiens nous ont demandé si nous pouvions répondre à leurs besoins. uAvionix dispose de tous les outils et produits appropriés dans notre éventail pour leur donner ce dont ils ont besoin. »

Le skyBeacon X remplace un feu de position d’aile. La certification et la disponibilité du produit devraient être vers 2021.

Le calendrier des exigences de performance de l’ADS-B de Nav Canada indique le 1re janvier 2021 pour les espaces aériens de classe A et E au-dessus de FL600. Le 1er janvier 2022 ajoute un espace aérien de classe B (FL125 à FL180). La date de mise en œuvre pour l’espace aérien inférieur à 12 500 pieds n’a pas encore été fixée, mais Nav Canada indique que ce ne sera pas avant 2023. Des détails précis de l’espace aérien situé au-dessous de 12 500 pieds où l’équipement 1090ES ADS-B OUT sera requis n’a pas encore été identifié, mais Nav Canada le fera à l’aide de consultations avec les intervenants.

« Nous pensons que l’avenir des appareils ADS-B pour l’aviation générale est la facilité d’installation et la conformité aux spécifications internationales et ce, à un prix raisonnable », a déclaré le président de COPA, Bernard Gervais. « SkyBeacon X répond à toutes ces exigences, c’est donc un pas dans la bonne direction. »