Où s’envoler : Sherbrooke

Le Club COPA 37 organise à nouveau le rendez-vous arien annuel  « Les Faucheurs de Marguerites du Québec » qui se tiendra à l’aéroport de Sherbrooke (CYSC). Cette année marque son 25e anniversaire. L’événement aura lieu du 28 au 30 juin.

Des prix dans différentes catégories sont décernés pour des exemples de qualité d’exécution dans le domaine des aéronefs de construction amateur et de restauration d’aéronefs. Le concours commence samedi matin (29 juin) et les gagnants seront annoncés la semaine suivante.

Pour plus d’informations, voir leur site Web.

Le concours pour le restaurant d’aéroport préféré de 2019

par Lauren Nagel

Le concours pour le restaurant d’aéroport préféré de 2019 est maintenant à nos portes, et avec une nouvelle touche. Cette année, les membres seront à nouveau récompensés pour avoir visité les restaurants participants et avoir la chance de gagner une casquette COPA gratuitement. Imprimez et apportez votre carte Resto-BINGO et collez-y les timbres des restaurants participants. Une fois que vous avez une ligne complète, envoyez votre carte à Lauren Nagel (et n’oubliez pas de crier BINGO !). Le personnel des restaurants vous attendra.

Étapes :

  1. Imprimez la carte de Resto-BINGO de votre région à l’aide des documents PDF ci-dessous.
  2. Visitez les restaurants au tableau et récupérez les timbres du personnel.
  3. Votez pour vos restaurants préférés ici.
  4. Une fois que vous avez visité une gamme complète de restaurants, envoyez une photo de votre carte Resto-BINGO tamponnée à Lauren Nagel pour recevoir votre casquette COPA gratuite.
East Canada BINGO Board
Western Canada BINGO Board

Un nouvel aérodrome est projeté dans la municipalité de St-Roch-de-l’Achigan, Qc.

par Jonathan Beauchesne, Directeur COPA pour le Québec

Destiné à relocaliser les opérations de l’aéroport de Mascouche (CSK3), fermé le 15 novembre 2016, cet aérodrome répondra à un besoin criant pour des installations aéroportuaires destinées à l’aviation générale dans la région de Montréal. De plus, l’aérodrome donnera de nouveau une base d’attache au Club COPA 71, qui a déjà été l’un des plus actifs du pays.

Conformément au Règlement de l’aviation canadien, les promoteurs mènent actuellement une consultation auprès des parties intéressées.

Nous demandons aux membres COPA d’affirmer leur soutien à cet aérodrome vital pour le développement de l’aviation générale. Vos commentaires feront partie du rapport qui sera remis à Transport Canada au mois d’août par les promoteurs de l’aérodrome.

Vous pouvez laisser vos commentaires en cliquant ici.

Un avion au Yukon endommagé par des bardeaux

Le gouvernement du Yukon est désigné comme accusé dans une action en justice intentée par Alexander Lansfield, propriétaire d’une réplique d’un Pacer Colt de construction amateur (plus précisément un Airmax Super Colt) qui a été endommagé lorsque le vent a soufflé des bardeaux d’un bâtiment de l’aéroport et a déchiqueté la toile de l’avion.

M. Lansfield a déclaré à infoLettre COPA qu’il avait garé son avion près du bâtiment de l’aéroport de Haines Junction (CYHT) et que le 18 mars 2019, de forts vents soufflaient du parc Kluane. Les bardeaux du toit du terminal se sont détachés et ont été soufflés sur son avion.

« L’appareil n’était plus pilotable », a déclaré M. Lansfield, un membre de COPA. En plus de la toile déchirée, il y avait aussi des dégâts esthétiques importants. M. Lansfield estime les dégâts à 25 000 $.

Lorsque M. Lansfield a initialement déposé sa réclamation, le gouvernement du Yukon , l’exploitant de l’aéroport, a envoyé un expert en sinistre qui a immédiatement suggéré que les vents étaient un cas de « force majeure », amenat le gouvernement à rejeter l’accusation. M. Lansfield les a exhortés à reconsidérer, citant les connaissances et l’expérience qu’il avait acquises dans le domaine de la maintenance des bâtiments et des statistiques sur les habitudes des vents locaux, mais en vain. Cela a conduit M. Lansfield à entamer son procès.

La toiture du terminal de Haines Junction n’a pas encore été réparée. Pendant ce temps, M. Lansfield a déplacé son avion vers une place de stationnement qui n’est plus sous la responsabilité du gouvernement du Yukon à l’aéroport de Whitehorse (CYXY).

Le gouvernement du Yukon a jusqu’au 2 juillet pour répondre.

L’aéroport de Kelowna est le site du nouveau centre d’excellence

KF Aerospace, anciennement connu sous le nom de Kelowna Flightcraft, a annoncé son intention de construire un centre d’excellence du côté est de l’aéroport de Kelowna (CYLW). Le centre d’excellence, doté d’un budget de 25 millions de dollars, consistera en une salle d’exposition et un centre de conférence, continuant ainsi l’héritage du fondateur de KF Aerospace, Barry Lapointe, OBC.

Lapointe, récemment intronisé au Panthéon de l’Aviation du Canada, a su faire croître sa société au cours des 50 dernières années pour devenir l’une des plus grandes installations de maintenance, de réparation et de révision aéronautique au Canada.

KF Aerospace est le plus important employeur du secteur privé à Kelowna, avec plus de 750 employés. La société a également des bases à Vancouver, à Portage la Prairie au Manitoba et à Hamilton en Ontario. Outre la division de maintenance et d’ingénierie, l’entreprise exploite également une division internationale de fret régulier et affrété, une division de location d’aéronefs et est un fournisseur de formation des pilotes pour l’ARC.

« KF Aerospace a une longue et fière histoire de chef de file de l’industrie de l’aviation au Canada », a déclaré Sam Samaddar, directeur de l’aéroport de Kelowna, à eFlight. « Ce superbe nouvel établissement situé à Kelowna ne célébrera pas seulement la riche histoire de l’aviation dans l’Okanagan, mais collaborera également avec les établissements d’enseignement pour s’assurer de fournir les connaissances nécessaire à l’avenir de l’aéronautique. »

La construction devrait commencer au début de 2019 et se terminer en 2022.

Pilatus PC-24 reçoit le certificat de type canadien

Au Canada, un nouveau type d’aéronef prendra son envol puisque Transports Canada a délivré un certificat de type pour le jet d’affaires Pilatus PC-24. Le certificat de type a été émis à la société suisse le jeudi 27 juin, mais le premier exploitant n’a pas encore été identifié.

S’appuyant sur la réputation de son petit frère, le PC-12, le PC-24 possède également des capacités d’atterrissage et décollage sur pistes courtes et même inhospitalières. Il s’agit du premier avion d’affaires certifié pour une utilisation sur les pistes en terre / gravier. Polyvalent, il est livré avec une porte cargo.

Le PA-24 est propulsé par deux turbines Williams FJ44-4A. La longueur de piste équivalente (distance de décollage) n’est que de 2 930 pieds, même sur terrain rugueux, et la portée maximale avec quatre passagers est de 2 000 nm (avec réserves IFR NBAA). L’altitude maximale de croisière est de 45 000 pieds.

Certifié pour un seul pilote, la capacité passagers est de 11 personnes plus le pilote. Pilatus fait également la promotion de la version ambulance aérienne du PA-24, citant ses capacités de terrain court et rugueux et sa porte cargo standard comme attraits principaux.

Voir les PDF ci-dessous pour le certificat de type de TC et la brochure Pilatus PA-24 (en anglais seulement).

TCDS-A-275-Iss-1-Pilatus-PC-24

 

Pilatus-Aircraft-Ltd-PC-24-Factsheet

Un localisateur par satellite crédité pour le sauvetage

Un pilote de convoyage belge attribue à son localisateur par satellite personnel la rapidité avec laquelle les efforts de recherche et de sauvetage qui lui ont permis de retourner à Terre-Neuve-et-Labrador après s’être écrasé sur une montagne éloignée. Sam Rutherford et le copilote Alan Simpson, le nouveau propriétaire du Piper Mirage qu’ils pilotaient, étaient sur la deuxième étape de leur vol de livraison transatlantique le 1er mai lorsqu’un problème avec leur logiciel de navigation les a amenés à heurter le flanc d’une montagne près de Makkovik dans l’est du Labrador. Simpson a survécu à l’écrasement et au sauvetage subséquent, mais il est mort plus tard. Rutherford, un ancien pilote militaire belge, a été grièvement blessé, mais est resté conscient et a été en mesure d’activer son localisateur satellite personnel pour complémenter la balise de repérage personnel (PLB) qu’il portait également. L’ELT s’est également déclenché, mais c’est le localisateur satellite qui s’est avéré une bouée de sauvetage inestimable. « La grande différence avec cela, c’est qu’en moins d’une heure et demie, je recevais des messages de ma femme », a-t-il déclaré à la CBC.

Les sauveteurs ont utilisé les données du localisateur satellite pour trouver rapidement le lieu de l’écrasement, mais un blizzard les a empêchés de l’atteindre. Rutherford et Simpson, qui n’a jamais repris conscience, ont passé sept heures misérables à flanc de montagne avant que le groupe de sauvetage bénévole de Makkovik ne les emmitouflent sur une motoneige pour l’aventure de trois heures jusqu’à la ville. Avec l’appareil satellite, qui permet la messagerie texte bidirectionnelle, Rutherford a été tenu au courant des efforts de recherche et il a été en mesure de fournir des mises à jour météorologiques.  « D’un point de vue moral, cela a changé la donne », a-t-il dit. Rutherford est retournée à Makkovik dans un avion similaire au début de Juin, apportant de la bière à ceux qui l’ont sauvé. Il a également survolé le lieu de l’écrasement et pris des photos de l’épave.