Le BST cite le vent de travers dans le crash de Dragon Rapide

Dans un rapport d’enquête publié le 28 mars par le Bureau de la sécurité des transports, les enquêteurs ont cité un fort vent de travers qui pourrait avoir causé l’écrasement d’un de Havilland DH-89A Dragon Rapide classique après son décollage lors du Salon aérien international d’Abbotsford à l’aéroport d’Abbotsford (CYXX) en Colombie-Britannique en juillet dernier.

Les contrôleurs au sol de l’ATC avaient informé le pilote du Dragon que les vents étaient de 180° à 11 nœuds et de 18 en rafale. La piste 19 était disponible, mais les aéronefs en exposition occupaient 60 pour cent de la longueur de la piste. Le pilote a décidé d’utiliser la piste 25 à la place, en commençant la course au décollage à partir de son intersection avec la voie de circulation D.

La composante vent de travers a été calculée à 18 nœuds au moment du décollage. C’est à environ 30 pieds au-dessus de la piste que le Dragon a été happé par des vents, causant une perte de vitesse qui l’amène à s’écraser juste au bord de la piste 25. Le pilote et un passager ont été grièvement blessés et deux passagers ont été légèrement blessés.

Les enquêteurs du BST ont déterminé que le pilote possédait les licences appropriées. Ils ont également noté que le Dragon est connu pour être sous-alimenté et difficile à contrôler par vent de travers. Les enquêteurs soulignent que, le Dragon n’ayant de la place que pour un seul pilote (le long de l’axe du cockpit), la formation du pilote sur le modèle est plutôt difficile.

L’appareil, exploité par la Historic Flight Foundation (HFF) basée aux États-Unis, était utilisé pour offrir des vols aux membres du public payant. Toutefois, l’enquête a révélé que l’autorité de vol sous laquelle le Dragon opérait (un Certificat de navigabilité spécial – Expérimental délivré par la FAA) ne permettait pas le transport de passagers au Canada. Transports Canada avait délivré à la HFF une autorisation spéciale lui permettant de faire voler le Dragon au Canada, mais ce permis ne permet pas le transport de passagers contre rémunération ou à titre onéreux.

Le rapport d’enquête complet du BST est disponible ici.

Un collège de l’Alberta démarre un programme de Certificat en aviation

Le Medicine Hat College, situé dans le sud-est de l’Alberta, s’est associé à la Super T Aviation Academy pour offrir un programme de Certificat en gestion aéronautique. Après avoir signé un protocole d’entente il y a plus d’un an, les deux institutions ont commencé à élaborer le programme d’études. Le premier étudiant à s’inscrire est prévu pour septembre prochain.

« La route a été longue, nous travaillons avec le Collège depuis un certain temps », a déclaré Super, membre de la COPA. « Nous sommes très heureux que cela soit enfin passé. » Super T se chargera de la formation en vol, tandis que le collège proposera 10 cours sur des sujets tels que la gestion, les mathématiques et la météorologie.

Les étudiants termineront le programme avec ce qu’on appelle une licence « ATPL gelée », ce qui signifie que les diplômés auront réussi tous les examens, y compris ceux de la licence de pilote de ligne (ATPL), avec un total d’environ 176 heures de vol plus 83 heures supplémentaires de formation sur un simulateur de vol Alsim. L’ATPL ne peut être accordée tant que le pilote n’a pas enregistré au moins 750 heures de vol.

« Nous allons examiner l’aspect académique de l’ensemble du partenariat et leur donner une très bonne base académique pour les soutenir dans leur progression dans l’industrie de l’aviation », a déclaré Dennis Beaudoin, le doyen des métiers et des technologies.

Il y a plus de dix ans, le collège offrait des cours similaires, mais ce n’était pas un cours crédité à l’époque. « Ce que nous avons décidé de faire, c’est de le recentrer, d’en faire un cours crédité », a déclaré Beaudoin. « Alors, maintenant, ce sera un certificat qui sera reconnu. »

Le collège recommande aux étudiants de planifier une durée de 18 à 24 mois dans le programme.

Postes Canada publie la série « Exploits de l’aviation Canadienne »

Cette semaine, Postes Canada a émis cinq timbres commémoratifs célébrant les Canadiens et les technologies canadiennes impliquées dans le domaine de l’aviation. Le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada à Ottawa a collaboré à cette initiative.

Trois légendes de l’aviation canadienne sont à l’honneur. William George Barker, VC, as de la Première Guerre mondiale et récipiendaire de la Croix de Victoria, demeure le membre militaire le plus décoré de l’histoire du Canada et de l’empire britannique.

En tant que pilote de brousse légendaire, C.H. ‘Punch’ Dickens effectua le premier vol de reconnaissance à travers les Territoires du Nord-Ouest, qui comprenait alors tout le Nunavut actuel. Dickens fut également un as de la Première Guerre mondiale et reçut la Croix du service distingué dans la Aviation.

Elizabeth ‘Elsie’ MacGill a été la première femme à recevoir un diplôme en génie électrique. Elle a également été la première femme au monde à obtenir une maîtrise en génie aéronautique. En tant que conceptrice d’avions professionnelle, MacGill a supervisé les améliorations de conception et la production du Hawker Hurricane, pour lequel elle a été surnommée « La reine des Hurricanes ».

Deux appareils illustrant l’ingéniosité technique canadienne sont également reconnus. Le Lazair est une famille d’avions ultralégers bimoteurs vendus en kit entre 1979 et 1985. Conçu par Dale Kramer, originaire de Port Colborne en Ontario, le Lazair est considéré comme l’un des meilleurs avions de sa catégorie. Kramer a été choisi par l’Institut aéronautique et spatial du Canada pour recevoir le prix Roméo Vachon en 1983 pour sa contribution exceptionnelle au développement de l’aéronautique au Canada.

Enfin, l’Avro C-105 Arrow est reconnu pour ses réalisations technologiques, considérées par beaucoup comme en avance sur son temps.

« En tant que conteurs du Canada, nous sommes fiers de partager les histoires de courage personnel et de rendre hommage à des aéronefs qui témoignent de l’innovation technologique canadienne », a déclaré Doug Ettinger, président-directeur général de Postes Canada.

Un de Havilland Fox Moth va voler cet été

Des volontaires du Canadian Bushplane Heritage Centre de Sault Ste. Marie ont terminé ce sur quoi ils se sont penchés amoureusement pendant plusieurs années, soit la construction d’une réplique du de Havilland Fox Moth, conçu en Grande-Bretagne en 1932. Il a fallu 25 ans pour arriver à ce point, et tout ce qui l’empêche de pouvoir voler sont quelques “problèmes” de navigabilité aérienne de dernière minute qui devraient être résolus avant le premier vol prévu cet été entre le 21 et le 23 juin, date à laquelle Dave Hadfield devrait piloter le biplan.

« Nous l’avons construit à la main, utilisant tout ce qui était à notre portée.», a déclaré le bénévole John Lalonde à SooToday, un journal local, en expliquant comment le groupe avait trouvé autant de pièces originales que possible.

Quatre-vingt-dix-huit Fox Moth ont été construits en Grande-Bretagne et 53 autres assemblés au Canada. «C’est l’histoire du Canada. Si nous ne l’avions pas terminé, les enfants d’aujourd’hui n’auraient pas compris l’importance du rôle de cet avion dans le développement du Nord et de l’Arctique. Certaines compagnies aériennes canadiennes ont commencé avec le Fox Moth. Bearskin Airlines, qui dessert le Sault, en avait un », a expliqué Lalonde.

Cette année marque le 30e anniversaire du musée et la province de l’Ontario lui a offert une subvention de 507 600 $. Selon un communiqué de presse, les fonds iront à de nouvelles expositions, à de nouvelles infrastructures et à la création de trois nouveaux emplois. Une somme supplémentaire de 438 000 $ du gouvernement fédéral, de 100 000 $ de la Société de développement de Sault St. Marie et de 25 000 $ de Tourism Sault Ste. Marie a ajouté au total 1,2 million de dollars en subventions au musée.

L’aéroport de Collingwood vendu

Le maire de Collingwood, en Ontario, a annoncé plus tôt ce mois-ci que la ville avait finalement vendu son aéroport (CNY3) à Winterland Developments, Ltd.

« Le prix d’achat initial s’élevait à 4,1 millions de dollars. C’est toujours le prix d’achat. Ils acceptent tous les contrats de location et les accords d’exploitation en vigueur concernant l’aéroport », a déclaré le maire Brian Saunderson.

Un accord avait été annoncé pour la première fois l’année dernière mais avait été bloqué en partie à cause d’une dispute avec Genesis Flight College. La position du collège était que leur accès par la route serait entravé.

C’est un accord qui garantit l’accès aux propriétés de l’aéroport », a déclaré David Gascoine, président de Genesis, à CTV News. « Cet accord a été enregistré selon la loi pour les titres de propriété, comme si vous aviez une allée de garage partagée. » Genesis s’attend maintenant à aller de l’avant avec ses plans d’expansion.

« Ce propriétaire privé nous a assuré que la vocation demeurera celle d’un aéroport », a déclaré Kevin Elwood, un directeur de la COPA. « La COPA, ainsi que la communauté des pilotes, se sont battues pour protéger cet aéroport. »

« La COPA a beaucoup investi dans la défense juridique de cet aérodrome, ainsi que l’aérodrome Clearview Field (CLV2) à Stayner, afin de les protéger d’un parc éolien proposé », a déclaré Carter Mann, porte-parole de l’organisation. « Nous sommes encouragés par la confirmation que Collingwood restera ouvert et accessible en tant qu’aéroport d’aviation générale. »

La police de Fredericton acquiert un drone

Grâce à un don de Stephen Costello de Costello Utility Consultants (CUC), le Force policière de Fredericton (Nouveau-Brunswick) va bientôt commencer ses opérations de drones avec un Aeryon Skyranger R60 UAS (système aérien sans pilote) précédemment utilisé par CUC pour l’inspection d’infrastructure et de lignes de transmission.

« Ce drone est l’un des meilleurs de sa catégorie, » a déclaré Costello. « Les services de police de l’Ontario, la GRC et la Police provinciale de l’Ontario l’utilisent beaucoup. » Équipé de caméras infrarouges et thermiques, le drone a une valeur de 150 000 $.

S’exprimant au nom de la police de Fredericton, la chef Leanne Fitch a déclaré que le Système d’aéronef télépiloté (SATP) « peut nous aider à comprendre une situation à laquelle nous devons réagir et nous permet de connaître les facteurs qui ont contribué ou ont créé un incident. Les technologies, telles que ce drone, peuvent également jouer un rôle vital dans la localisation des personnes disparues au cours d’une opération de recherche et de sauvetage ou dans le cadre d’une catastrophe. »

La police a déclaré que toutes les vidéos enregistrées par le SATP seraient protégées par la réglementation en vigueur sur la protection des renseignements personnels. Six agents de police seront sélectionnés et formés conformément aux nouvelles règles et réglementations de TCAC, qui entreront en vigueur le 1er juin de cette année.

Selon le fabricant de SATP Aeryon basé à Waterloo, en Ontario, l’une des capacités de ce modèle est la possibilité de lire une plaque d’immatriculation à 300 mètres.

« Il s’agit d’un appareil photo numérique de haute qualité avec zoom optique 30x et zoom numérique 60x, » a déclaré Costello.

Aeryon fabrique des SATP à la fine pointe de la technologie et les exporte vers des clients des secteurs militaire, de sécurité publique et industriels dans le monde entier. Ils ont des bureaux dans de nombreuses villes américaines et des membres de l’équipe répartis dans le monde entier : Londres, Royaume-Uni; Dubaï, AEU; Antalya, Turquie et Singapour.

Aero Recip de Winnipeg reçoit l’approbation

Dans une annonce récemment publiée, Hartzell Engine Technologies, basée aux États-Unis, a désigné Aero Recip (Canada) Ltd. comme le premier atelier de maintenance basé au Canada à se voir décerner le titre de « Centre de maintenance recommandé (RSF) ». Avec une entreprise basée à Oklahoma, cette dernière et Aero Recip sont les deux seuls RSF pour les turbocompresseurs AeroForce.

« Nous sommes très fiers d’accueillir nos amis d’Aero Recip (Canada) en tant que premier centre de service recommandé approuvé au Canada pour effectuer des inspections et la maintenance des systèmes de turbocompresseur AeroForce », a déclaré Keith Bagley, président de Hartzell Engine Technologies. « Nous avons lancé notre programme d’ateliers de maintenance recommandés en 2014 afin de fournir aux propriétaires / exploitants d’aéronefs équipés de nos produits un réseau pré-approuvé d’ateliers disposant de la formation, des outils et de l’engagement nécessaires pour garantir la qualité optimale des services de réparation et de révision pour leurs unités. »

Keith Bagley a souligné que le fait de désigner un RFS pour Hartzell représente plus que la simple signature d’un accord. « Les ateliers du réseau RSF doivent accepter de respecter notre ensemble de directives rigoureuses », a-t-il déclaré. « Par exemple, ils seront vérifiés régulièrement, ils ont accepté de suivre nos manuels et de maintenir des installations adéquates comportant des outils et du matériel approuvés.»  M. Bagley a ajouté: « En outre, ils enverront leurs techniciens dans nos installations pour une formation continue, et ils ont convenu de n’utiliser que des pièces de rechange Hartzell / AeroForce authentiques. »

Fondée en 1988, Aero Recip est le plus grand atelier de révision de moteurs à pistons et d’accessoires au Canada qui est spécialisé dans les moteurs à déplacement horizontal Continental et Lycoming, ainsi que les moteurs radiaux Pratt & Whitney.

Hartzell Engine Technologies est une société sœur de Hartzell Propeller. Il s’agit d’un important fournisseur d’équipement d’origine (OEM) de nombreux produits aéronautiques, notamment les marques Janitrol Aero, AeroForce, Plane-Power, Sky-Tec et Fuelcraft.

 

 

 

 

 

 

Un aéro-club utilise un thème unique pour une collecte de fonds

L’aéro-club « Windsor Flying Club » (WFC) du sud de l’Ontario profite de la célébration de son 75e anniversaire pour amasser 75 000 $ d’ici à septembre, qui servira à lancer les carrières de pilote professionnel de deux boursiers.

« Nous voulons redonner à quelqu’un qui n’a peut-être pas les ressources financières pour le faire, mais dont l’objectif a toujours été de faire carrière dans l’aviation, » a déclaré Miranda Dupuis, responsable marketing et médias sociaux du WFC.

La première collecte de fonds, pour le club de 200 membres, sera un souper suivi d’une soirée dansante qui aura pour thème « La cantine hollywoodienne des années 1940 ». Les participants sont invités à s’habiller en costumes d’époque. Les services de restauration sont fournis par Just Jeff’s et Walkerville Brewery. Les spectacles musicaux seront assurés par le groupe de jazz Iron Tonic et les Hep Cat Hoppers.

L’événement aura lieu samedi le 23 mars au musée de la Canadian Historical Aircraft Association (CHAA) à l’aéroport de Windsor (CYQG). Les portes ouvrent à 17h30 et le souper sera servi à 18h30.

Les billets sont disponibles aux bureaux de la WFC et de la CHAA, ou vous pouvez les acheter en ligne sur le site Web de la WFC (en anglais seulement).

La pénurie de main-d’œuvre de l’industrie s’étend aux ateliers de maintenance

Alors que l’industrie aéronautique fait l’objet d’une pénurie de pilotes d’aéronefs, tant au niveau national qu’international, une autre branche du secteur souffre aussi d’une grave pénurie de personnel qualifié.

AAR, leader mondial des services d’aviation basé aux États-Unis qui a acquis Premier Aviation de Trois-Rivières, Qué. et Windsor, Ont. en 2017, sillonne le pays pour recruter du personnel de maintenance d’aéronefs pour ses installations de Windsor. « Nous essayons de faire connaître notre présence partout au Canada », a déclaré David Robertson, vice-président de AAR, responsable des opérations de Windsor.

AAR aimerait doubler (et même plus) son effectif de 140 personnes au cours des deux prochaines années, soit 300 personnes. « Si je pouvais avoir 60 personnes demain, je les prendrais immédiatement, » ajoute Robertson. AAR est la plus grande entreprise de MRO (maintenance, réparation et révision) en Amérique du Nord, et M. Robertson a déclaré que les installations de Windsor étaient en plein essor. En décembre dernier, par exemple, leur hangar était à pleine capacité et comportait sept jets à fuselage étroit (monocouloir) à l’intérieur.

Monsieur Robertson admet également qu’une partie de son défi consiste à attirer des gens pour qu’ils déménagent à Windsor. « Nous travaillons très fort pour changer l’opinion des gens sur Windsor », a-t-il déclaré. « Pas seulement professionnellement, mais d’un point de vue économique, sortir de la course effrénée des métropoles. C’est un bon endroit pour élever une famille et s’éloigner des villes comme Toronto et Montréal. »

Le maire de la ville de Windsor, Drew Dilkens, propose simultanément à son conseil une initiative d’un million de dollars visant à donner à la ville du sud de l’Ontario une nouvelle image. « Je ne peux pas être seul dans ce sentiment concernant notre communauté. Ayant vécu ici toute ma vie, je sais que c’est un endroit formidable », a déclaré M. Dilkens. « Aussi réticent que je sois à monter sur le toit et à commencer à crier ces avantages par peur d’être attaquée par des gens ici, je dois le faire, je veux partager l’histoire, je veux que davantage de gens viennent ici. »

Le Comité des transports de la Chambre publie un rapport sur le bruit des avions

par Carter Mann, Directeur des affaires gouvernementales et communications, L’Association canadienne des pilotes et propriétaires d’aéronefs

Le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes a publié son rapport final à la suite d’une étude sur les impacts du bruit des avions dans les principaux aéroports canadiens. Le rapport, qui contient seize recommandations au gouvernement fédéral, critique plusieurs lacunes identifiées du régime de réglementation et de surveillance actuellement en place pour surveiller le bruit des avions dans les aéroports canadiens. Au cours de son étude, le Comité a entendu 43 témoins représentant diverses autorités aéroportuaires, exploitants aériens, universitaires, administrations municipales et locales, ainsi que des groupes communautaires organisés pour lutter contre l’augmentation du trafic aérien et le bruit associé aux aéroports. En outre, 32 mémoires écrits ont été reçus d’un groupe similaire de groupes.

Très critique du système de surveillance du bruit des avions et des aéroports, le rapport suggère que de nombreux voisins se sentent exclus du processus, qui ne constitue pas un forum significatif pour la participation des parties prenantes. Il a souligné la crainte que la privatisation des services de navigation aérienne du Canada à Nav Canada ait rendu le processus de plus en plus incapable de « prendre en compte équitablement les plaintes du public sur le bruit, compte tenu de leurs relations financières avec les compagnies aériennes. » Le rapport soulignait également qu’en 2017, dans les quatre principaux aéroports du Canada, 41 personnes étaient responsables de plus de 166 000 plaintes liées au bruit, soit plus de 66% de tous les appels reçus.

Dans un avis complémentaire inclus dans le rapport, le Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD) a cité un témoignage du groupe Comité antipollution des avions de Longueuil concernant l’aéroport de Saint-Hubert (CYHU), près de Montréal, qui soulignait le niveau de bruit de petits avions «comme les Cessna 150 et Cessna 172, qui ne sont pas équipés de silencieux». Une des recommandations du NPD est d’interdire les décollages et les atterrissages dans les principaux aéroports entre 23 heures et 7 heures. Bien que Saint-Hubert soit en dehors du champ de l’étude du Comité, le NPD le cite comme « un exemple à ne pas suivre » et où le gouvernement devrait intervenir pour assurer « de bonnes relations entre les autorités aéroportuaires et les communautés voisines. »

En effet, alors que l’étude couvrait uniquement les « grands » aéroports, les 16 recommandations contiennent des mesures qui pourraient s’appliquer à tous les aéroports, telles que la révision des politiques autorisant les vols de nuit ou la collaboration entre les autorités aéroportuaires et les municipalités pour « intégrer » planification à long terme de l’utilisation des sols autour des aéroports.

À l’approche des élections fédérales de 2019, cette étude rappelle que la liberté de voler des Canadiens ne peut être prise pour acquis et doit être protégée. La COPA continuera de veiller à ce que l’aviation générale ait une voix au chapitre, afin de préserver notre liberté de voler partout où elle est menacée.

Le rapport complet du comité peut être consulté sur le site Web du Parlement du Canada.