Des « Snowbirds » COPA se réunissent en Floride

Carol Cooke, membre du Club COPA 23 – North Bay et son mari Ron, ont organisé un vol à destination de l’aéroport d’Arcadia (X06) en Floride le 14 février et y ont invité leurs amis pilotes américains et canadiens qui passaient l’hiver dans la région.

Après avoir passé plusieurs hivers dans les environs de Punta Gorda, les Cooke ont observé une suite d’améliorations apportées à la zone de camping située à l’aéroport d’Arcadia, soulignant que ce serait un endroit idéal pour un RVA. L’aéroport dispose d’une aire de pique-nique couverte, d’un barbecue à gaz, de petits barbecues au charbon de bois, d’eau courante, d’un foyer et de plusieurs emplacements pour y planter sa tente. La zone est située derrière un FBO, où on trouve des tie-downs, des toilettes et des douches.

La FBO dispose aussi d’une fourgonnette à la disposition de ceux qui veulent se rendre en ville pour le souper.

Ce ne sont pas tous leurs amis qui sont venus par voie des airs et finalement, seuls huit avions y sont venus mais beaucoup d’autres sont arrivés en voiture. Des membres de la COPA de Alliston, Kincardine, Lindsay, Muskoka, North Bay, Picton, Parry Sound, Smith Falls et Waterloo, tous en Ontario, figuraient parmi les 40 personnes présentes.

Selon Carol Cooke, cela pourrait devenir un événement annuel.

Le BST cite des problèmes d’ELT dans l’écrasement d’un Mooney en 2017

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) a publié un rapport d’enquête cette semaine sur l’écrasement d’un Mooney 20D survenu le 25 novembre 2017 dans le parc national des Glaciers, en Colombie-Britannique, qui a coûté la vie au pilote et à son passager.

Le vol VFR, qui partait de l’aéroport de Penticton (CYYF) en Colombie-Britannique et destiné à l’aéroport d’Edmonton/Villeneuve (CZVL) en Alberta, s’est écrasé vers 15h27 après que le pilote non certifié aux instruments ait connu une dégradation des conditions météorologiques près de Revelstoke. Aucun signal ELT n’a été détecté.

Aucun plan de vol n’a été déposé auprès de Nav Canada et aucun exposé météo n’a été demandé par l’équipage. Le Centre de coordination des opérations de sauvetage (JRCC) à Victoria a été alerté à 22h40 que l’avion était en retard. Les conditions météorologiques ont entravé les recherches immédiates mais, lorsque les conditions météorologiques se sont améliorées, les recherches ont été effectuées puis annulées le 5 décembre 2017.

Presque un an plus tard, le 10 septembre 2018, un hélicoptère qui passait remarqua l’épave à environ 26 nm au nord-est de l’aéroport de Revelstoke (CYRV) et à environ 150 mètres au nord de la Route transcanadienne dans une colline boisée en pente de 25°.

Les enquêteurs du BST ont découvert que l’antenne de l’ELT à 121,5 MHz s’était détachée et que la batterie de celui-ci avait été éjectée, toutes deux sous l’effet de la collision. Les enquêteurs ont découvert que, lorsque la batterie a été réinsérée, l’ELT a commencé à émettre un signal indiquant qu’elle était active. Cependant, le système à satellites COSPAS-SARSAT, qui ne surveille que les signaux des ELT à 406 MHz, n’aurait pas détecté le signal.

Le rapport du BST citait une recommandation antérieure, émise en 2016, concernant la survie des ELT :

« [Que] le ministère des Transports établisse de rigoureuses exigences relatives à la capacité de résister à l’écrasement pour les systèmes de radiobalise de repérage d’urgence (ELT) qui réduisent la probabilité qu’un système ELT cesse de fonctionner comme suite aux forces d’impact subies durant un événement aéronautique. »

Recommandation A16-05 du BST

En septembre 2016, Transports Canada (TC) a répondu à cette recommandation en déclarant que les ELT respectaient les normes internationales, mais qu’ils participaient à un comité international chargé de mettre à jour les normes. Le BST a qualifié cette réponse d’« intention satisfaisante ».

Le rapport abordait également la question de l’utilisation obligatoire des ELT 406 MHz en citant une recommandation émise en 2016 :

« [Que] le ministère des Transports exige que tous les aéronefs immatriculés au Canada et aéronefs étrangers effectuant des vols au Canada pour lesquels une radiobalise de repérage d’urgence (ELT) est obligatoire soient équipés d’une ELT de 406 mégahertz conformément aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale. »

Recommandation A16-01 du BST

La COPA continue de plaider en faveur de l’utilisation de la technologie ADS-B OUT satellitaire pour remplacer les ELT dans les aéronefs. Vous trouverez plus de détails sur la position de la COPA ici.

Le rapport complet du BST est disponible ici.

Où voler : Rideau Valley (Kars, Ont.)

Le samedi 2 mars, le 17e RVA annuel sur skis aura lieu au parc aérien de Kars / Rideau Valley (CPL3). Organisé par le chapitre 4928 de la RAA, les participants dégusteront des plats maison qui seront servis entre 11h et 14h.

Les coordonnées de l’aérodrome sont 45 ° 06 ’N; 075 ° 38’ O. Les aéronefs arrivant à la piste de 1800 ’x 100’ doivent utiliser la fréquence de circulation de 123,4 MHz. Ceux qui conduisent peuvent accéder au site en prenant la sortie Dilworth de l’autoroute 416. Le terrain est situé au sud du chemin Dilworth, aux abords de la rivière Rideau.

Pour plus d’informations ou pour vérifier les conditions sur le terrain, appeler Chris Williams au 613-296-3391.

Tout le monde est bienvenu.

Le conseil de la COPA élit un nouveau président

Lors d’une réunion ordinaire du conseil tenue à Vancouver le week-end dernier, le directeur de la Saskatchewan et vice-président de l’Ouest, Shane Armstrong, a été élu à la présidence, en remplacement de Dave McElroy, qui a démissionné le mois dernier.

Shane Armstrong (à gauche dans la photo ci-dessus) enseigne les sciences de l’aviation aux élèves de 11e et 12e années du Walter Murray Collegiate à Saskatoon, depuis 13 ans. En développant ce programme, il a noué des relations avec des étudiants qui sont devenus des pilotes privés et professionnels, les a familiarisés avec les écoles de pilotage et autres instituts aéronautiques locaux, en plus de visiter des points d’intérêt allant de Cold Lake, AB à Winnipeg, Man.

En tant que président du Club COPA #10 pendant sept ans jusqu’à la fin de 2016, il a été un des éléments de changements mis en œuvre par le Club COPA #10 pour rapprocher les aviateurs, promouvoir l’aviation générale, organiser des mises à jour de connaissances, les journée « COPA pour les jeunes », qui présentent et sensibilisent le public à l’aviation. Il a également travaillé avec le Saskatchewan Aviation Council, le Saskatchewan Aviation Museum and Learning Centre, et a récemment donné de la formation au sol au Mitchinson Flight Centre de Saskatoon.

Armstrong considère la COPA comme l’élément naturel pour réellement préserver et promouvoir l’aviation générale au Canada. « La COPA a commencé sur cette voie de changement et nous avons fait des progrès. Nous sommes un leader à la défense de l’aviation générale et les membres aiment ce que nous avons fait. Mais nous devons en faire encore plus », a déclaré Shane Armstrong à eFlight.

« Nous en avons discuté, avons consulté et sommes maintenant en train de le planifier. Aller de l’avant, c’est envisager un nouveau modèle de gouvernance », a-t-il ajouté. « Aller de l’avant signifie accroître notre effectif et offrir encore plus de valeur à nos membres. Aller de l’avant, c’est inviter plus de groupes d’aviation à se joindre à participer à ces inititives. Cela va être très important. Ce que j’ai bien hâte de faire, c’est d’aider à rendre COPA plus prospère, plus jeune et plus amusante ! »

En remplacement de Shane Armstrong à titre de vice-président du conseil pour l’ouest, c’est Bram Tilroe de l’Alberta qui revient à ce poste. Pilote chevronné et membre de COPA ayant préservé les pistes de Banff et Jasper il y a quelque années, Bram est très engagé avec l’Alberta Aviation Council et le comité consultatif de Nav Canada.

Le président de l’Aéro Club de B.C., Tom Heise, remet à Bernard Gervais, directeur général de la COPA, un chèque de 5 000 $ destiné au Fonds de défense du droit de voler de la COPA.

Le même week-end, le conseil d’administration a organisé, avec Club COPA 16 – Aero Club of B.C. (ACBC), un souper et une réception pour les membres COPA de la région. Le tout s’est déroulé au local de l’ACBC à l’aéroport de Pitt Meadows (CYPK) dans la région métropolitaine de Vancouver. Lors de cet événement, le président du ACBC Tom Heise a présenté un chèque d’une valeur de 5 000 $ au Fonds de défense du droit de voler de la COPA. C’est la deuxième année consécutive que l’ACBC fait un don de ce montant.

Une juge se prononce en faveur des hydravions au lac-à-la-Tortue

Une juge de la Cour supérieure du Québec a rejeté cette semaine un recours collectif contre des opérateurs d’hydravions intenté par la coalition contre le bruit, un groupe de citoyens qui souhaitait mettre fin au bruit des hydravions sur le lac-à-la-Tortue en Mauricie, à environ 10 km au nord-est de Shawinigan.

La Coalition demandait une indemnisation pour le bruit provenant des vols commerciaux en hydravion à lac-à-la-Tortue, qui affectaient les résidents des municipalités de Shawinigan, Hérouxville et Saint-Georges-de-Champlain.

Invoquant l’absence de faute, de comportement abusif et d’inconvénients anormaux, la juge Suzanne Ouellet a conclu dans sa décision de 84 pages qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre en justice Bel-Air Laurentien Aviation Inc. La juge Ouellet a également jugé que la Coalition n’avait pas rempli son fardeau de preuve concernant leurs allégations contre Aviation Mauricie, qui a cessé ses activités en 2012.

La juge Ouellet a également invoqué la division entre les résidents comme un autre facteur dans sa décision de classer la plainte. Parmi les 1 747 personnes impliquées dans le recours collectif, 898 ont choisi de ne pas participer ou se retirer du processus, ce qui a amené la juge à conclure que le bruit généré par les hydravions n’était pas un « désavantage anormal » pour plus de 50 pour cent des membres de la coalition, et par conséquent « … ne constituent pas des troubles de voisinage. »

La Coalition contre le bruit a été créée en 2007 avec le mandat de lutter contre les nuisances sonores au lac. En 2009, Transports Canada a adopté des mesures pour atténuer le bruit en réduisant le nombre de fois où des vols commerciaux pourraient avoir lieu, interdisant les vols commerciaux pendant les jours fériés en été, les week-ends, avant 8 heures, pendant les heures de déjeuner (midi à 14 heures) et après 17 heures le reste du temps.

Où voler : Mo’s 30ème RVA

Maurice Prud’homme organisera de nouveau son RVA annuel sur la rivière des Outaouais ce samedi 23 février. Il est situé à un mille à l’ouest du VOR d’Ottawa; les coordonnées exactes sont 42 ° 26 ’57” N et 75 ° 55 ’48″ O. L’événement est organisé conjointement avec le Club COPA 169 Ottawa-Gatineau.

Les mêmes conditions météorologiques qui ont empêché les avions à roues d’atterrir à Montebello et au RVA de Sainte-Anne-du-Lac ont amené les organisateurs à annuler les projets de dégager une piste pour les avions sur roues chez Mo également. Donc, ce ne sont que des avions équipés de skis (et des hélicoptères).

La fréquence aérienne à utiliser est 123.3 et au sol, 122.75. Plus d’informations sont disponibles en appelant au 819-682-5273.

La GRC reçoit un nouvel hélicoptère ultramoderne

Le premier hélicoptère Airbus H145 à être livré au Canada est arrivé à la base de la GRC à l’aéroport de Langley (CYNJ) dans la région métropolitaine de Vancouver. Surnommé Air 5, la conception de l’hélicoptère lui permet de prêter main forte aux opérations de jour et de nuit terrestres ou maritimes, de procéder à des opérations d’hélitreuillage rapides, d’évacuations médicales et d’opérations de recherche et de sauvetage.

« Grâce à ses fonctions de sécurité améliorées, à sa réputation de maintenance réduite et à son excellente disponibilité, la polyvalence du H145 en fait un aéronef idéal pour les missions de maintien de l’ordre aux multiples facettes, » a déclaré Romain Trapp, président d’Airbus Helicopters Canada.

Parmi les équipements tactiques que l’on trouve sur le H145, on compte un projecteur Trakka A800, un système de réalité augmentée, un système de surveillance de la santé (HMS), un système infrarouge à vision frontale (FLIR), des lunettes de vision nocturne, un pilote automatique à quatre axes et un poste de travail pour officier tactique. Les réservoirs internes de longue-durée du H145 permettront à la GRC de déployer son équipe d’intervention d’urgence, partout dans la province.

« Une force de police fiable et efficace améliore la qualité de vie dans n’importe quelle province. De nouvelles ressources, comme Air 5, contribueront à assurer la sécurité de nos citoyens et de nos collectivités en offrant la possibilité d’intervenir rapidement et de partager des renseignements du haut des airs avec des agents sur le terrain, » a déclaré le ministre de la Sécurité publique et procureur général de la Colombie-Britannique, Mike Farnworth.

L’immatriculation C-FDJB d’Air 5 a été choisie pour rendre hommage au pilote civil David John Brolin, décédé lors d’un exercice d’entraînement sur une version antérieure d’Air-5.

« C’est un grand honneur de pouvoir inclure l’indicatif d’appel de Dave sur le côté de l’hélicoptère car il adorait son travail, était dédié aux Services aériens et veillait à la sécurité du public ; une partie de lui sera toujours avec nous, » a déclaré la sous-commissaire Brenda Butterworth-Carr, commandante de la GRC en C.-B.

L’Airbus H145 est officiellement remis lors d’une cérémonie qui s’est tenue à la base de la GRC à Langley, en Colombie-Britannique.

Les équipages de la GRC suivront une formation sur l’Air 5 au cours des prochains mois. Sa première sortie publique est prévue plus tard cette année au spectacle aérien d’Abbotsford en C.-B.

TCAC assouplit les règles applicables aux diabétiques de type 1

Un homme d’Edmonton atteint d’un diabète insulino-dépendant de type 1 préexistant s’est vu remettre un certificat médical de catégorie 1 par un médecin-examinateur de l’aviation civile, devenant ainsi le premier bénéficiaire de ce type au Canada.

Austen McDonald, accompagné de son père, le capitaine Ed McDonald, faisait pression sur Transports Canada – Aviation civile depuis des années pour que ce changement se fasse.

« Jusqu’à maintenant, les pilotes ayant déjà leur licence professionnelle lorsqu’ils devenaient insulino-dépendants pouvaient faire une demande de certificat médical pour pouvoir continuer à voler, » a déclaré le senior McDonald. « Mais personne déjà traité à l’insuline ne pouvait faire la demande.  Ceci n’avait vraiment aucun sens pour nous. »

Selon le Dr. Peter Senior, endocrinologue à l’Université de l’Alberta et président de la section professionnelle de Diabetes Canada, « Il n’y avait aucune justification médicale à empêcher des gens qui font du diabète d’appliquer pour un certificat médical en vue d’une licence professionnelle, alors que des pilots ayant déjà leur licence et qui développent un diabète continuent de voler en toute sécurité »

« Diabetes Canada est heureux de constater que ce dernier obstacle empêchant les Canadiens atteints de diabète de devenir des pilotes professionnels a été éliminé, » a déclaré le Dr Jan Hux, président et chef de la direction de Diabetes Canada.

Ce changement permettra au jeune McDonald de poursuivre une carrière dans l’aviation. « J’ai toujours voulu être un pilote.  Maintenant rien ne m’en empêche. »

La photo ci-dessus montre Austen McDonald et son père Ed.

RVA Sainte-Anne-du-Lac : une fête pour avions à roue de queue

Par Jean-Pierre Bonin et Hélène Lavigne

Les avions à roue de queue l’ont largement remporté (31 avions sur 35) au 9ème Rendez-vous aérien (RVA) de Sainte-Anne-du-Lac. Reporter le RVA à dimanche au lieu de samedi fut une décision gagnante. Plutôt froid tôt le matin (-26º C), cette journée sans vent et ensoleillée se réchauffant jusqu’à -2º C en milieu d’après-midi a fourni des conditions de vol et d’atterrissage parfaites.

Une piste balisée et une zone de stationnement damées ont permis un atterrissage et une circulation en toute sécurité. La surface sous la neige était par contre « mouillée » si on s’aventurait hors de le zone. Les avions à roues n’étaient pas autorisés, aucune piste ne pouvant être libérée de la neige, mais au moins trois pilotes « sur roues » nous ont survolé pour nous dire bonjour. Ce qui a commencé comme une journée froide et tranquille s’est avéré être un vrai succès à tout point de vue, vraiment réconfortant. Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont fait de cette journée une journée parfaite !

Voir les photos de Jean-Pierre Bonin et celles d’Hélène Lavigne.

La photo ci-dessus est une gracieuseté de Hélène Lavigne.