Où s’envoyer en l’air: Oshkosh
Nous présentons habituellement une destination aéroportuaire canadienne, mais si vous voulez rencontrer des pilotes canadiens cette semaine, l’aéroport Wittman Regional Airport (KOSH) est l’endroit idéal. Obtenez le NOTAM et suivez les instructions, et la prochaine chose que vous ferez sera de viser un des points sur la piste après avoir navigué dans l’espace aérien le plus achalandé du monde. Et profitez-en pour passer à notre “Party canadien COPA” le mardi de 17:30 à 19:30. On se voit là-bas.
Rencontrez Chris Hadfield au kiosque COPA / TC
Notre astronaute connu de par le monde entier, le colonel Chris Hadfield, conférencier et porte-parole officiel de COPA, sera des nôtres à notre kiosque pour accueillir les membres de COPA le jeudi 26 juillet de 14h30 à 16h00. Il sera heureux de faire de nouvelles connaissances et de saluer les plus plus anciennes, tout en parlant de la sécurité de l’AG et de l’importance d’initiatives comme le programme conjoint parrainé par la COPA et Transports Canada. Hadfield est un des principaux promoteurs de la sécurité aérienne et d’amélioration de la culture en ce qui a trait à la sûreté parmi les pilotes d’AG.
Hadfield sera avec son frère Dave, un capitaine Boeing 777 pour Air Canada, les deux étant des membres depuis toujours de COPA. Dave Hadfield est là pour piloter le Spitfire dess Ailes d’époque du Canada au spectacle et les deux frères prendront également la scène au Théâtre in the Woods à 20h30 jeudi pour lancer leur nouvel album. Les deux sont des musiciens accomplis et on trouve souvent un hommage à leur amour de l’aviation dans leurs chansons.
COPA à AirVenture
Le spectacle aérien qui attire le plus de canadiens aura lieu cette semaine et COPA est à AirVenture 2018. Le président et chef de la direction Bernard Gervais, le directeur des communications et des relations gouvernementales Carter Mann et son épouse Kirsten, Le directeur des opérations JC Audet et la stagiaire Lauren Nagel ont pris trois avions à partir d’Ottawa pour représenter le bureau de la COPA. Le rédacteur en chef de COPA, Russ Niles ainsi que le rédacteur associé Steve Drinkwater, se joindront au chroniqueur Phil Lightstone pour couvrir les événements d’Oshkosh qui sont importants pour tous nos pilotes.
Une nouveauté cette année est le partage par COPA d’un kiosque au “International Federal Pavillon” soulignant la collaboration avec Transports Canada dans le cadre de la campagne de sécurité pour l’aviation générale. Arrêtez-vous au kiosque pour en savoir plus sur cette initiative qui vise à comprendre les causes profondes des accidents d’aviation et à trouver des façons pratiques de les régler sans simplement ajouter d’autres règlements. Votre apport est important et c’est votre chance de contribuer à façonner les initiatives qui résulteront de ce vaste programme.
Et profitez-en pour passer à notre “Party canadien COPA” le mardi de 17:30 à 19:30. On se voit là-bas.
Le magazine COPA Flight de août est sorti
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COPA_AUG2018_WEBLe magazine COPA Flight de juillet est sorti
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COPA_JULY_2018_WEBCOPA à AirVenture 2018
Mise à Jour sur la Campagne de Sécurité de l’Aviation Générale (GASC)
Lors de notre récente Convention COPA tenue à Saint Jean, NB, du 21 au 23 juin 2018, Mme Heather Schacker, Division des Normes, Aviation civile Transports Canada (ACTA), présenta une mise à jour sur le progrès de la Campagne de Sécurité pour l’Aviation Générale (CSAG). Ce sommaire est tiré de la présentation de Ms Schacker.
Lancée en juin 2017 à la Convention COPA à Kelowna, CB, la CSAG est une initiative collaborative entre ACTA et l’industrie, par le biais de COPA. L’objectif principal de la GASC est l’amélioration de la sécurité dans l’aviation générale (AG) en favorisant la promotion et l’éducation et se fonde fortement sur les leçons du passé. Il s’agit d’une campagne de 3 ans, laquelle deviendra un Programme de Sécurité National, et qui continuera comme un effort collaboratif entre ACTA et l’industrie pour identifier et adresser les aspects de sécurité, et pour développer et déployer des initiatives dans le domaine.
La CSAG présente une opportunité pour ACTA de communiquer et de s’impliquer dans la communauté GA, surtout par le biais de COPA, et de collaborer avec des partenaires de l’industrie à l’évaluation des recommandations du BST et à améliorer la sécurité sans avoir recours à des changements régulatoires.
L’AG compte plus de 446,000 avions mondialement, dont 34 472 sont enregistrés au Canada et COPA compte au-delà de 16 000 membres. Conséquemment, l’AG constitue un élément vital de l’industrie de l’aviation et nous tenons à maintenir ce secteur d’activité en opération et sécuritaire.
La CSAG vise à diminuer le nombres d’accidents fatals, à améliorer et promouvoir la sécurité aéronautique, à encourager la collaboration interne et externe visant des stratégies sécuritaires et à promouvoir le respect de la règlementation courante par le biais d’instruments non-rélementaires.
Mme Schacker souligne que la CSAG est fondée sur trois piliers importants, chacun d’eux reflétant des éléments spécifiques de la sécurité. Ces piliers principaux incluent la Prise de décision du pilote, la Compétence du pilote, et les Meilleures pratiques. La Prise de décision du pilote se concentre sur quatre éléments importants, soient: l’environnement et la météo, les facteurs humains, la planification des vols et la connaissance situationnelle. La Compétence du pilote touche au maintien des compétences du pilote et la formation continue. Les Meilleures pratiques incluent le briefing aux passagers, les listes de vérification personnelles et l’équipement de sécurité.
Depuis le lancement de la CSAG l’an dernier, les groupes d’intervention et l’équipe dInitiatives de sécurité (SIT) de la CSAG ont vu le jour. De plus, plusieurs groupes de travail (GT) composés de l’ACTA et de partenaires de l’industrie dont le rôle est de contribuer à guider la CSAG vers les objectifs désirés.
Le SIT a déjà identifié plusieurs secteurs d’intérêt, lesquels ont mené à la création de huit groupes de travail (GT) distincts. La raison d’être de ces GT compte plusieurs volets : améliorer la communication visant l’opération des avions, la règlementation applicable et l’ensemble de l’environnement opérationnel et surtout, de présenter à la communauté de l’AG l’opportunité de partager avec ACTC ses perspectives de ce qui fonctionne, ce qui demande amélioration et ce qui peut aider à maintenir le respect de la réglementation. Ces GT incluent l’entretien des avions, les indicateurs d’angle d’attaque (AOA), le système de rapports volontaires, les compétences en gestion de ressources pour pilote seul aux commandes, l’approche stabilisée à l’atterrissage, l’équipement de sécurité, un outil d’évaluation des risques en vol et le scénario interactif de TC sur la prise de décision du pilote. De nombreuses personnes ont répondu à l’appel de COPA, suggéré par le Focus Group, pour contribuer aux GT et ceux-ci sont en cours de formalisation. Nous contacterons les volontaires sous peu.
Au cours de cette année, le Focus Group, supporté par les ressources expertes de ACTC, a déployé un effort important afin d’obtenir et d’évaluer les statistiques d’accident en AG au Canada. L’équipe a aussi maintenu une relation très serrée avec son équivalent américain, le General Aviation Joint Steering Committee (GAJSC), lequel existe déjà depuis plusieurs années. Notre analyse démontre que nos deux pays connaissent les mêmes soucis et se posent les mêmes questions, et les éléments principaux à attaquer sont les mêmes. De là, la CSAG concentrera ses efforts sur la perte de contrôle en vol (Loss Of Control – In Flight ou LOC-I) en tant que cause la plus important des fatalités en AG au Canada. De nombreux autres causes d’accidents seront incorporés dans le travail de la GASC au fur et à mesure du progrès de ce projet captivant et prometteur.
Mise à jour : Exemption de révision des hélices à pas variable
De nombreux membres COPA attendent impatiemment la décision de l’Aviation civile de Transports Canada (ACTC) concernant la demande de COPA d’accorder une exemption aux usagers de petits avions privés visant l’obligation de faire une révision (remise à neuf) de leur hélice à tous les 10 ans. COPA a soumis cette demande en novembre 2017, ACTC a complété son évaluation en mars 2018 et COPA et TCCA se sont rencontrés en avril pour discuter des conclusions de cette évaluation. À première vue, ACTC n’accordera pas la demande initiale de COPA pour une telle exemption.
M. Jeff Phipps, Chef, Navigabilité Opérationnelle, Division des Normes, participait à la convention de COPA à Saint Jean, NB, en juin dernier. Il y a présenté les requis associés à l’entretien d’avions, incluant le sujet de la révision des hélices à pas variable. Il indiqua deux raisons principales pour ne pas supporter de notre demande d’exemption à ce moment: l’absence de données et le conflit avec les recommandations visant les instructions pour le maintien de la navigabilité (ICA) émises par les manufacturiers. Or, les recommandations ICA sont précisément çà : des recommandations. Ces dernières fournissent typiquement les conseils nécessaires pour développer les programmes d’entretien d’avions et leurs requis. COPA reconnaît que les autorités imposent généralement ces recommandations, mais pas nécessairement dans tous les cas. Ces mêmes autorités revoient parfois l’application des recommandations ICA et peuvent opter pour une approche plus flexible.
Du point de vue du manque de données, COPA a une autre perspective qui reflète l’approche de la FAA aux États-Unis. La flotte d’avions privés équipés d’hélices à pas variable dans l’aviation générale (AG) américaine dépasse largement en nombre la flotte équivalente canadienne et le nombre d’heures accumulées sur ces avions américains dépasse aussi de beaucoup les nombres canadiens, toutefois la FAA n’impose pas une révision systématique. Les recherches de COPA indiquent que la flotte d’AG américaine ne souffre pas de problèmes associés à des défaillances d’hélices à pas variables. Dans le cadre de nos recherches préliminaires à la soumission de notre demande d’exemption à ACTC, nous en avons conclu qu’il n’y a pas de données adéquates concernant les hélices à pas variable dans le contexte qui nous importe. En fait, les compagnies d’assurances telles AIG, l’un des plus importants assureurs en aviation, ne sont pas en mesure de fournir des données précises sur ces cas puisque ces événements sont tellement rares qu’ils ne génèrent pas de statistiques valables. Étant donné que les avions et les composantes d’avion utilisés au Canada proviennent presqu’exclusivement des ÉU, COPA croit sincèrement que l’expérience américaine constitue une source adéquate et suffisante de données pour notre étude. À ce stade, COPA s’interroge sur l’approche que prendra ACTC pour obtenir des données appropriées s’il y en a, et combien de temps sera nécessaire pour y arriver. COPA a déjà offert son aide en trouvant des données auprès de nos membres.
Dans sa présentation, M. Phipps a mentionné quelques étapes futures. ACTC évaluera des options autres que les révisions comme la possibilité d’une inspection interne (préférablement sans démonter l’hélice) qui pourrait mener à une vérification régulière ou à une remise à neuf selon la condition de l’hélice, et des discussions exploratoires cherchant d’autres options. ACTC s’attend à nous proposer quelque chose d’ici la fin de l’année. COPA tient à rassurer ses membres que insisterons pour que ACTC respecte ses échéanciers, tout en continuant nos discussions avec eux à la recherche d’une solution sécuritaire et financièrement moins lourde qu’une révision d’hélice non requise.
Transports Canada revoit ses ‘Inspections ciblées’