RAPPEL: fin du vote dans deux semaines!

 

La fin du vote n’est que dans deux semaines!   Assurez-vous de voter avant le 2 avril 2018.   Si vous n’avez pas encore voté, vous pouvez voter en ligne en utilisant votre numéro de membre et votre mot de passe.  Vous trouverez ci-dessous les biographies des candidats, ainsi que les éditions de mars et d’avril du COPA Flight.

Ceux qui désirent voter par bulletin papier peuvent en demander en communiquant avec COPA: 613-236-4901, poste 107.

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Porter Discount

Porter Airlines est fière d’offrir une réduction de 10% sur tous les tarifs de base (à l’exception des tarifs de la plus basse classe lors d’une période de vente promotionnelle) pour les déplacements à destination et au retour de COPA 2018 Convention and Trade Show. Ces tarifs réduits sont offerts pour les réservations faites à partir du 13 mars 2018 jusqu’au 26 juin 2018 et visent les déplacements :

Lieu :           Dates du déplacement :

Départ : n’importe où au Canada ou EU Destination :

Saint John

Du: 18/06/2018 Au: 23/06/2018
Départ :

Saint John

Destination: n’importe où au Canada ou EU Du: 21/06/2018 Au: 26/06/2018

Veuillez réserver en ligne à l’adresse https://flyporter.com/Flight?culture=en-CA&promocode=COPA18 ou par l’entremise de votre agent de voyages et utiliser le code promotionnel ‘COPA18’.

Porter offre à titre gracieux des collations et des boissons (y compris bière et vin) durant ses vols, le service GatePorter pour les bagages de cabine et l’accès aux salons des voyageurs Porter à Toronto et à Ottawa, qui comprennent l’accès Wi-Fi gratuit et des sièges en cuir confortables.

Ce code est réservé aux participants et organisateurs de conférences et ne doit pas être diffusé en dehors des canaux autorisés. Les modalités relatives aux tarifs de Porter s’appliquent. Pour toute question concernant les services de Porter ou en cas de préoccupation avant votre déplacement, veuillez communiquer avec nous au 1 888 619-8622.

 

Le Programme d’étude autodidactique de TCCA (Self-Paced Study Program)

Avec l’arrivée d’une autre saison de vol prometteuse, beaucoup de pilotes à travers le pays sont en plein préparatifs visant à assurer un plaisir renouvelé dans la pratique de leur sport favori. Ces efforts de préparation incluent le maintien de leurs compétences. Sous cet aspect, COPA a reçu de multiples demandes concernant la validité du programme d’étude offert par TCCA sur leur site web.  Jusqu’à tout récemment, inscrivant ‘’Transport Canada – Programme d’étude autodiactique’’ dans Google nous amenait une entrée  ‘’Comment garder ses compétences à jour – Transport Canada’’ avec le lien: https://www.tc.gc.ca/fra/aviationcivile/opssvs/generale-personnel-jour-1810.htm. Cliquant sur ce lien nous amenait à une page ‘’Comment garder ses compétences à jour’’ et le texte contenait un autre lien vers le ‘’programme d’étude autodidactique’’. Ce nouveau lien nous montrait le programme approprié datant de décembre 2016. Ce résultat entraîna toutes ces questions pour COPA à savoir si le test en question était toujours valide et si TCCA prévoyait publier une version plus récente dans un avenir rapproché. COPA vérifia auprès de TCCA pour éventuellement découvrir que ce test de décembre 2016 avait tout simplement été retiré du site sans aucun remplacement. Donc encore plus de confusion pour nos membres.

COPA a donc recontacté TCCA qui nous a assuré qu’on redresserait la situation. Nous avons vérifié leur progrès vers une solution raisonnable ce matin même (14 mars 2018). Inscrivant les mêmes mots ‘’Transport Canada – Programme d’étude autodidactique’’ dans Google, nous obtenons maintenant une longue liste de liens appropriés au lieu du lien solitaire déjà mentionné plus haut. Nous remarquons immédiatement que la majorité de ces liens sont reliés à des programmes d’étude remontant au moins à 2010. Le lien mentionné plus tôt apparaît toujours, fonctionne toujours, et nous amène à la même page avec l’examen maintenant disparu. Aucun progrès marquant ici.

Mais tout n’est pas perdu. Une nouvelle entrée apparaît maintenant sur cette liste; ‘‘TP 185 – Sécurité aérienne – Nouvelles – Transport Canada’’ avec le lien http://www.tc.gc.ca/fra/aviationcivile/publications/tp185-menu-5395.htm . Ce lien nous amène à une version pdf de la lettre ‘’Sécurité aérienne – Nouvelles de Transports Canada 3/2017’’. Cette lettre ‘’Sécurité aérienne – Nouvelles de Transports Canada’’ contient un programme d’étude autodidactique ainsi que les réponses aux questions. COPA considère qu’il s’agit là de la version la plus récente et que nos membres peuvent l’utiliser aux fins appropriées. Il est aussi possible de taper ASL dans Google et choisir la version appropriée de la lettre. Évidemment, accéder à ce programme n’est pas des plus intuitif mais demeure quand même réalisable avec de la patience et de la créativité.

Du point de vue de la date actuelle du programme publié par TCCA et donc la validité de ce programme à atteindre les fins recherchées, COPA respecte l’incertitude ressentie chez nos membres. COPA considère que les choses ne changent pas si dramatiquement ni rapidement en aviation générale ni en règlementation de façon à nécessiter un nouveau test sur une base annuelle. Cette décision demeure la prérogative de TCCA selon leur perception du besoin et des ressources disponibles pour cette tâche. Une simple révision de la date indiquée sur le programme couramment publié serait peut-être suffisante dans la majorité des cas, avec une révision complète sur une base pratique prédéterminée.

Aussi incroyable que ceci puisse sembler, nous venons tout juste de faire une autre recherche sur Google pour vérifier les détails de cet article et l’entrée ‘‘TP 185 – Sécurité aérienne – Nouvelles – Transport Canada’’ découverte ce matin a maintenant disparue. Par contre, cliquer sur le lien indiqué plus haut dans le texte fonctionne toujours. Heureusement, j’avais téléchargé la publication dès que je l’ai vue et je peux la partager sur demande. COPA a demandé à TCCA une copie de l’examen et de ses réponses et nous les publierons ici et dans le COPA Flight dès que possible pour aider nos membres. Au moment de compléter cet article, j’ai reçu un appel d’un représentant de CASAR qui cherchait justement le programme et n’arrivait pas à le trouver sur l’internet. Avec un de guidance au téléphone, il a trouvé la bonne version et était donc en mesure de procéder avec son équipe. Ceci s’avère un processus plutôt frustrant surtout considérant que le RAC 401.05(2)(d) stipule ‘’ …. suivre le programme de formation selon un rythme personnel présenté annuellement dans Sécurité aérienne – Nouvelles de Transports Canada….’’ COPA continuera à travailler avec TCCA pour identifier une méthode plus intuitive et plus fiable visant à faciliter l’accès au programme pour nos membres, et nous le publierons dans nos médias. Nous notons que les résultats obtenus sur l’internet dans le cas de ce programme semblent plutôt aléatoires et peuvent demander plus d’une recherche pour y arriver.

Jean Messier se retire de l’élection COPA

Aujourd’hui, Jean Messier, candidat au conseil d’administration du Québec, informe le président du Comité des élections de COPA qu’il se retire du scrutin pour des raisons personnelles.

M. Messier a déclaré:

« C’est avec grand regret que je dois retirer ma candidature de l’élection présentement en cour au Québec et ceci pour des raisons personnelles.

Vous pouvez compter sur moi pour continuer à assumer mon rôle de président du conseil d’administration jusqu’à la fin de mon terme soit après l’AGA de 2018.

Par la suite, si le temps me le permet je serai heureux de contribuer à des comités sur lesquels mon expertise et mon expérience pourraient être utile. »

Nous tenons à remercier M. Messier pour son énorme contribution à COPA, à la fois en tant que directeur et président du conseil d’administration. COPA lui offre ses meilleurs vœux pour le futur.

Conséquemment, le nom de M. Messier a été retiré du vote en ligne. Les membres COPA du Québec qui avaient déjà voté pour M. Messier et qui désirent réviser leur choix peuvent le faire sur notre site web jusqu’au 2 avril 2018.

Les membres votant par billet papier peuvent en demander un nouveau à COPA. Les votes papier existant continueront d’être acceptés mais les votes pour M. Messier ne seront pas comptabilisés.

Nous invitons les membres de COPA à nous contacter au besoin: 613-236-4901

Mot du Président – Avril 2018

Le succès de la sécurité

L’échec de l’AVGAS

Vous qui lisez ces lignes avez probablement déjà feuilleté notre édition du mois dernier, consacrée à la sécurité. Nous sommes très fiers du feedback positif que nous avons reçu de nos membres et combien plusieurs d’entre vous ont apprécié les articles qui s’y trouvent.  Un membre l’a même qualifiée comme une double édition du magazine « Flying », mais avec du contenu canadien. Nous conjuguons notre édition de mars avec la Campagne de sécurité de l’aviation générale et tenterons d’en faire une édition annuelle pour nos pilotes.

Au moment d’aller sous presse, il reste moins d’un mois pour les élections de certains directeurs au conseil d’administration de COPA. Nous avons un nombre record de candidats pour les sept postes ouverts et nous avons surtout été témoins de discussions et d’échanges de nos membres, ce qui dénote un engouement et un vif intérêt quant à l’avenir de COPA. N’oubliez pas que c’est votre organisation et j’encourage tous ceux et celles qui n’ont pas encore voté à le faire, soit en ligne à copanational.org ou en demandant un bulletin de vote papier à notre bureau. Tous les votes doivent avoir été reçus au plus tard le 3 avril.

AVGAS

Si vous avez un peu suivi les nouvelles d’aviation générale ces derniers temps, vous savez qu’il y a pénurie d’AVGAS qui affecte le pays tout entier. L’Impériale a découvert qu’un lot produit après le 28 décembre présentait des niveaux de conductivité trop élevés, ce qui pouvait affecter les jauges de carburant des aéronefs – en particulier celles de type capacitif – et a donc arrêté la production à la seule raffinerie d’AVGAS du pays à Edmonton. Depuis, l’Impériale a fait des tests dans tous les aéroports touchés et a déterminé que la plupart avaient du carburant qui rencontre les normes. Malheureusement, elle n’a pas repris la production et les aéroports se trouvent maintenant en pénurie. Nous savons que certains prennent des dispositions pour importer de l’essence des États-Unis qui engendre une majoration importante des prix, ce qui réduira considérablement les vols ce printemps. L’équipe COPA à Ottawa continue de discuter avec l’Impériale alors qu’ils cherchent la cause du carburant contaminé. Nous souhaitons tous un dénouement rapide, que nos vols puissent reprendre normalement.

Cet incident souligne l’importance du travail que COPA finance partiellement au Conseil national de recherches du Canada (CNRC) depuis quelques années, pour trouver un carburant de remplacement au 100LL, complémentaire à la Piston Aviation Fuels Initiative (ou PAFI) entreprise aux États-Unis. La contribution directe du Canada au PAFI est la mise à l’essai par le CNRC des moteurs radiaux (dans le Harvard Mk IV) et de divers moteurs dans leur chambre en altitude simulée, ce qui permet de tester l’ensemble du système à diverses altitudes. La phase 3 du programme actuel devrait se conclure au cours de l’année, la fin du projet global étant prévue l’année prochaine. Il appartiendra ensuite aux législateurs canadien et américain d’approuver les carburants qui seront utilisés et au marché de choisir ceux qui entreront en circulation.

Profil de membre: Capt. Sarah Dallaire

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: Capt. Sarah Dallaire

La Semaine mondiale des femmes de l’air se tient cette année du 5 au 11 mars. COPA se fait un plaisir d’apporter son appui à cette initiative globale et aux nombreuses autres activités destinées à souligner la riche contribution des femmes à l’essor de l’aviation et leur apport dynamique aux diverses manifestations de cette industrie. Chaque jour, au cours de cette semaine mondiale, nous vous présentons avec grand plaisir l’une de ces aviatrices membres de COPA, pour lui céder la parole.

Aujourd’hui, c’est Capt. Sarah Dallaire, de Québec, qui nous rend visite. Capt. Dallaire est une pilote avec l’Aviation royale canadienne. Nous lui avons demandé ce qui l’a motivé à s’investir dans l’aviation. Elle nous parle aussi de ses projets d’avenir et nous communique sa perception du rôle de COPA dans le monde aéronautique:

Qu’est-ce qui vous attiré vers l’aviation?

Ce sont mes parents qui m’on transmis leur passion pour l’aviation. Mon frère et moi avons été initiés au vol très tôt dans notre existence, alors que nos parents nous emmenaient en avion les fins de semaines. Souvent même, ils nous plaçaient devant les contrôles en nous prenant sur leurs genoux. En d’autres occasion nous étions sagement installés sur la banquette arrière d’un Cessna. A chaque fois qu’il y avait un salon aéronautique à Québec, nous étions de la partie. A l’une de ces manifestations, j’ai eu la chance de voir évoluer Maryse Charmichael. Non seulement a-t-elle été elle la première femme pilote à évoluer avec les Snowbirds, mais aussi a-t-elle été la première femme au monde à faire partie d’une formation acrobatique. Maryse a littéralement allumé cette flamme qui m’a toujours donné chaud au coeur. Mes parents étaient aussi fort actifs au sein de l’Association canadienne de recherche et de sauvetage (CASARA). Ils étaient aussi conscients des possibilités offertes par l’Aviation royale du Canada et ont fort apprécié l’entraînement qu’ils y ont suivi. Pour résumer, je dirais que l’éclosion de ma carrière est due à la convergence de plusieurs éléments disparates, dont les encouragements généreux de mes parents et les prouesses aériennes de Maryse Carmichael. A partir de ce moment, j’étais determinée à devenir pilote militaire.

Résumez-nous un peu votre carrière aéronautique jusqu’à présent

A l’âge de 12 ans, je me suis inscrite aux Cadets de l’air, à Lévis. Avec l’aide de mes parents, j’ai commencé à m’enquérir des conditions d’admission à une carrière de pilote dans l’ARC. J’ai aussi eu la chance de suivre quelques leçons de pilotage chez Grondair, à St-Frédéric, juste avant d’aller passer des tests de sélection des équipages à Trenton. Un an plus tard, on m’offrait d’entrer dans l’ARC comme pilote dans le cadre du Programme de formation des officiers (Education permanente). J’ai tout d’abord été inscrite à l’Ecole des langues des Forces canadiennes et à l’instruction de base, à St-Jean-sur-Richelieu, où j’ai appris à parler couramment l’anglais. J’ai complété la Phase I de mon cours de pilote à Portage-la-Prairie, au Manitoba, en m’entraînant à bord du Grob 120A. J’ai par la suite été transférée à Moose Jaw, en Saskatchewan, pour la Phase II sur le Harvard II. En 2012, j’ai obtenu mes ailes de pilote de l’ARC en me qualifiant aux commandes d’un Hawk CT-155. De là,  j’ai mis le cap sur Cold Lake, en Alberta, pour l’entraînement initial de pilote de chasse, mais des obstacles inattendus surgi en cours de route et ont fait que je suis retournée à Moose Jaw pour devenir instructeur de vol sur le Harvard II. L’an dernier, j’ai eu la chance de pouvoir m’inscrire au Cours de la sécurité des vols, à Winnipeg et j’ai par la suite poursuivi mes activités au sein de ce programme. En 2017, le moment était finalement venu de réaliser mon vieux rêve: j’ai posé ma candidature comme pilote de Snowbird.

Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier?

Ce que j’apprécie particulièrement comme membre des Snowbird est que nous nous employons constamment à améliorer nos connaissances, en apprenant systématiquement de nos erreurs. Non seulement les critiques constructives que nous échangeons avec nos collègues améliorent-t-elle nos capacités individuelles, mais aussi consolident-elles nos liens, pour nous permettre de mieux performer comme équipe. Qui plus est, je suis et j’ai toujours été fasciné par l’effort  mental requis de toute compétition. La combinaison de facteurs d’ordre mental tels la préparation, la visualisation, la coordination et l’anticipation génère un puissant effet d’entraînement quand vient le temps de surmonter un nouvel obstacle. De toute évidence, la meilleure partie de ma tâche consiste à relever victorieusement le défi constant qu’elle pose.

Entretenez-vous des projets à court terme dans la poursuite de votre carrière?

Je reste très optimisme à propos de mon avenir dans l’ARC parce qu’il y a tant d’avenues encore inexplorées et j’ai certainement l’intention de m’y engager au cours de mon cheminement. Je suis aussi extrêmement tentée de diversifier mes expériences aéronautiques par rapport aux performances des autres avions acrobatiques. Dans le ciel californien, j’ai eu la chance de monter avec le légendaire Wayne Handley à bord d’un Extra 300L. J’ai été littéralement conquise dès le démarrage parce qu’il m’est apparu évident que la force mentale requise en avion de précision ressemblait tout à fait aux qualités attendues d’un futur pilote de Snowbird. Et c’est ultimement ce qui me fait fonctionner.

Comment occupez-vous vos moments de loisir?

J’adore instantanément tout ce qui roule sur deux roues, ou trois, s’il y a aussi des ailes… J’ai fais connaissance avec le motocross à l’âge de 14 ans et en évoquant le passé, je me rend compte aujourd’hui que cette activité m’a aidé à comprendre le genre d’attitude préalable nécessaire pour pratiquer un sport en toute sécurité. Et, oui, j’adore aussi voyager et m’entraîner.

Que faites-vous pour encourager les jeunes filles et les femmes à devenir aviatrices?

Je suis particulièrement comblée de ce qu’on ait donné la possibilité aux Snowbirds de se déplacer davantage en Amérique du Nord. Pour rencontrer ainsi encore plus de monde avec qui j’ai pu partager ma passion. Je me souviens parfaitement de l’effet de ma rencontre avec Maryse et c’est pourquoi j’ai la ferme intention de rester à mon tour pleinement accessible, afin de pouvoir partager avec quiconque ce que j’ai pu apprendre en cours de route. Force m’est de constater actuellement comment les détails les plus anodins de mon passé ont pu avoir un tel impact. En cette Semaine mondiale des Femmes de l’air, qu’il me soit permis d’espérer que ça va faire encore la différence. J’aime bien m’impliquer dans les Conférences des Femmes canadiennes dans l’aviation tenues à tous les deux ans et aussi à l’initiative “Girls Fly” que l’on tient annuellement à Abbotsford. Il est toujours stupéfiant d’observer toutes ces femmes venues partager leur réussite.

Que représente COPA pour vous? De quelle manière cette association pourrait-elle aider les femmes à cheminer avec succès dans le monde aéronautique?

J’éprouve aussi beaucoup de fierté à pouvoir dire que mes parents sont devenus membres de COPA en 1977. L’un des souvenirs qui me restent de cette époque est l’omniprésence dans toute la maison de revues de l’association toujours pleines d’articles intéressants! COPA se révélait en fait un reposoir de tout ce qu’il fallait vraiment savoir sur l’aviation canadienne, d’un océan à l’autre. Et aujourd’hui encore, il reste évident que COPA continue à servir les meilleurs intérêts de chaque pilote canadien, tout en innovant sans cesse.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fsarkev2_5%2F|title:Suivez%20Sarah%20sur%20Instagram||”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: les soeurs Jackson

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: les soeurs Jackson

La Semaine mondiale des femmes de l’air se tient cette année du 5 au 11 mars. COPA se fait un plaisir d’apporter son appui à cette initiative globale et aux nombreuses autres activités destinées à souligner la riche contribution des femmes à l’essor de l’aviation et leur apport dynamique aux diverses manifestations de cette industrie. Chaque jour, au cours de cette semaine mondiale, nous vous présentons avec grand plaisir l’une de ces aviatrices membres de COPA, pour lui céder la parole.

Aujourd’hui, c’est les soeurs Vanessa, Sam, et Elly Jackson de Colombie-Britannique qui nous rend visite. Les soeurs poursuivent chacune leurs carrieres en l’aviation commerciale. Nous lui avons demandé ce qui l’a motivé à s’investir dans l’aviation. Elles nous parle aussi de ses projets d’avenir et nous communique sa perception du rôle de COPA dans le monde aéronautique:

Qu’est-ce qui vous attiré vers l’aviation?

EJ: Grâce à mon père, j’ai grandi autour des avions; je me souviens encore parfaitement de voyages vers l’Arizona ou Disneyland, sanglée sur la banquette arrière d’un Centurion. J’avais six ans. Si ma décision de faire de l’aviation une carrière est beaucoup plus récente, on peut toutefois dire qu’il ne s’agissait plus que qu’une question de temps. Mon père excerçait déjà une énorme influence sur cette question. Il a même obtenu sa qualification comme instructeur afin de pouvoir nous montrer à piloter, ma soeur et moi, sur le C-177 familial.

VJ: Nous avons grandi dans les aéroports ou à bord des avions. C’était toujours comme à la maison. Nous avons été chanceuses d’avoir un père aviateur aussi passionné. Il m’aurait été impossible de grandir sans voler.

SJ: En grandissant, nous avons su profiter de ce luxe de pouvoir à tout moment monter dans l’avion familial et s’en aller quelque part pour la journée, pour la fin de semaine, ou pour un bout de temps. Il m’a fallu attendre de vieillir un peu pour réaliser que même si ça avait été un luxe, j’aurai sûrement désiré d’y adonner. Je savais bien que mon père était pilote, mais il ne m’a jamais donné l’impression que piloter était un travail. Même s’il était un peu triste quand venait le temps de se séparer de la famille, il était roujours enthousiaste à l’idée d’être payé pour s’installer aux contrôles d’un avion et voyager dans le monde entier. Il m’aura fallu patienter environ dix ans, –tout en essayant d’excercer une couple d’autres métiers dans d’autres domaines–, avant d’être confrontée à une réalité incountournable: il me serait impossible d’ignorer l’attrait exercé sur moi par l’aviation au point d’y consacrer mon existence.

Résumez-nous un peu votre carrière aéronautique jusqu’à présent

EJ: J’ai commencé à piloter en 2006, mais la vie étant ce qu’elle est, il m’aura fallu patienter jusqu’à avril 2011 pour me mettre à travailler au sol pour une ligne aérienne régionale. Après avoir appris à manoeuvrer les avions au sol, à manutentionner les cargaisons et à maîtriser tout ce qu’il m’était possible d’apprendre pendant trois ans, j’ai enfin décidé que c’était exactement ce que je souhaitais faire à plein temps. J’ai alors changé d’emploi pour me rapprocher de l’aéroport régional de Langley et je me suis mis voler le plus souvent possible. Même si j’avais déjà complété ma licence privée, mon brevet commercial, ma qualification sur multimoteur et, finalement, ma qualification aux instruments. –tout en me familiarisant avec la conduite d’un avion à roulette de queue, soit le RV-6 de Van’s Aircraft construit par mon père–, je n’avais toujours pas obtenu ce premier emploi. Je me suis alors mise en quête de ma qualification d’instructeur. Deux jours après mon test en vol, toutefois, on m’engageait. Après avoir donné de l’instruction dans le cockpit pendant huit mois et obtenu mon Classe 3, j’ai finalement pu passer avec succès une entrevue chez un transporteur régional. Je m’entraîne actuellement pour travailler dans le siège de droite d’un B1900D, comme premier officier.

VJ: J’ai complété ma licence privée sur notre avion familial. Puis, je me suis inscrite au programme aéronautique de l’Institut de technologie de Colombie-Britannique. Ce cour complété, j’ai piloté un 172 pendant un an et ensuite un Twin Otter chez Kenn Borek Air pendant deux ans, avant de me joindre à une compagnie spécialisée dans les charters où m’attendait une position sur un Beech 1900. Deux ans plus tard, je me retrouvais dans le cockpit d’un Beech 1900 d’Air Georgian. Présentement, j’entreprends l’étape ultime pour être engagée par une ligne aérienne majeure.

SJ: Rien à dire ici pour ce qui est de la carrière, je suis toujours à l’entraînement.

Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier?

EJ: Dans le cas de l’instruction de vol, c’était évidemment la satisfaction de voir réussir un élève-pilote. Il est absolument gratifiant de les voir apprendre quelque chose et atteindre leur objectif… même si je peux presque vous assurer que c’était encore plus satisfaisant pour moi! Je me rappelle une fois, entre autres, où mon élève était tellement contente d’avoir réussi sa manoeuvre en vol qu’elle s’est mise à rigoler incontrôlablement lorsqu’elle s’est rendue compte que j’étais, moi aussi, au bord de l’extase. Heureusement, la tour ne pouvait entendre nos joyeux débordements!

Pour ce qui y de l’évolution actuelle de ma carrière, je n’ai pas grand chose à dire, même si la difficulté inhérente du parcours est telle que le sentiment d’accomplissement en sera forcément plus intense. J’ai hâte, bien sûr, de voler parmi les nuages, ou plus haut encore, dans un avion de plus en plus complexe, assisté d’un équipage en conséquence. Avec des passagers à conduire à destination. Et ce début de carrière étincelant a été assorti d’une bien belle surprise: le premier capitaine que j’ai accompagné était ma propre soeur aînée Vanessa Jackson!

VJ: En plus de la vue remarquable depuis ma fenêtre de mon “bureau”, j’adore absolument côtoyer les gens avec lesquels je partage mes journées. Comme on dit, à chaque jour suffit sa peine et tout le monde se donne la main pour s’assurer que le vol se  déroulera en toute sécurité et en toute efficacité.

SJ: L’idée d’être payée pour faire une chose pour laquelle que je serai moi-même prête à délier spontanément ma bourse me sourit particulièrement!

Entretenez-vous des projets à court terme dans la poursuite de votre carrière?

EJ: Pour ce qui est de l’avenir, ce j’entrevois de plus immédiat reste ma transition prochaine vers un cockpit de turboprop. Je m’efforce donc d’en apprendre le plus possible à ce chapitre. Parce qu’un jour, peut-être, j’aimerais accéder à l’univers des avions à réaction, préférablement à bord d’un 737, si ça se peut. Du côté aviation de loisirs, j’ai commencé à pratiquer les acrobaties aériennes à bord du RV-6 et je suis vraiment fascinée. On va bien voir s’il me restera un peu de temps pour ça avec mon nouvel emploi.

VJ: Mon but à court terme est d’exceller dans tout ce que j’entreprends. De faire constammment progresser mes capacités et mes connaissances. Et j’aimerais sûrement poursuivre ma préparation au vol de ligne au sein d’une grande compagnie, dans un avenir prochain.

SJ: Pour le moment, mon but est d’obtenir mon endossement sur flotteurs pour piloter des  hydravions Beaver ou Otter. Et, après avoir acquis de l’expérience, passer aux commandes d’un bon vieux Goose de Grumman pour travailler sur la côte de la Colombie-Britannique. Et après des années sur le G-21, passer enfin au DC-3. Il y a tant de choses qui m’attirent sur ce sympathique coucou du temps de grand-maman.

Comment occupez-vous vos moments de loisir?

EJ: Dans mes temps libres, j’adore rouler à motocyclette et ceci occupe beaucoup de mon temps. Aussi, j’aime passer quelques bons moments avec un cheval que j’ai sauvé quand j’étudiais le dessin et la peinture au secondaire. Ceci dit, je suis parfaitement heureuse de me retrouver tout simplement dehors,  pour prendre un peu d’air en parcourant les sentiers.

VJ: Je partage habituellement mes loisirs avec mon mari (lui aussi pilote de métier). A la maison, nous passons beaucoup de temps à nous occuper de nos grands chiens plutôt turbulents. Nous possédons aiussi des chevaux et nous aimons pratiquer l’équitation quand la météo le permet.

SJ: Le gros de mes temps libres, je le passe avec mon chien, à explorer la côte de la Colombie-Britannique, que ce soit à pied, en moto ou en avion. J’aime aussi m’occuper d’activisme animal.

Que faites-vous pour encourager les jeunes filles et les femmes à devenir aviatrices?

EJ: Avec ma soeur, j’aime conduire les avions de mon père à Abbotsford, pour le déploiement annuel. Nous donnons alors la possibilité à de nombreuses jeunes filles de voir ces appareils et de constater que ce sont des femmes qui s’installent aux commandes. Et quand je donne de l’instruction, il me fait toujours plaisir de montrer aux jeunes filles qu’elles peuvent, elle aussi, parfaitement, piloter aussi bien que n’importe qui d’autre. Et si l’occasion se présente, il me fait toujours grands plaisir d’emmener quelqu’un faire un petit tour d’avion acrobatique RV pour quelques tonneaux !

J’aimerais vraiment participer à un plus grand nombre d’événements impliquant des femmes, même si ma formation personnelle m’a tenu plutôt occupée cette année. Et dans l’avenir, je n’hésiterai sûrement pas à m’engager à fond!

VJ: J’encourage systématiquement toutes les aviatrices que je croise et, bien sûr, les copilotes avec lesquels je vole, parce qu’elles sont certainement aussi compétentes que leurs collègues masculins. Mon travail me tient fort occupée, ce qui ne me laisse guère de temps pour participer à des manifestations visant à attirer les femmes dans l’industrie aéronautique, mais, heureusement, ma fonction qui consiste à préparer les nouveaux arrivants à agir comme pilotes de ligne m’offre aussi la possibilité d’aider les femmes a jouer un rôle. C’est ainsi que j’ai pu accueillir ma propre soeur cadette plus tôt ce mois-ci!

SJ: Comme je ne suis pas encore payée pour piloter, mon présent choix de carrière n’est pas forcément encore aussi attrayant qu’il le devrait pour les femmes. Mais dès que l’occasion se présente et que l’aviation devient le sujet de conversation, j’en profite pour discuter avec des femmes ou des jeunes filles, dans l’espoir de les encourager à vivre enfin leur passion.

Que représente COPA pour vous? De quelle manière cette association pourrait-elle aider les femmes à cheminer avec succès dans le monde aéronautique?

EJ: COPA est une communauté qui appuie les pilotes et leur offre tout ce que l’aviation peut représenter pour eux, dont cette liberté de voler. Les femmes ont tout simplement besoin, -elles aussi-, d’être d’appuyées pour participer pleinement à une activité dominée par les hommes. Et montrer que c’est parfaitement possible, pour elles aussi, de maîtriser le ciel!

VJ: Pour moi, COPA représente le groupe. Et plus précisément un rassemblement de gens qui partagent des intérêts communs et sont disposés à aider les générations montantes à s’intégrer à leur univers. Cette intégration est possible si on se passe le mot pour attirer plus de femmes. COPA pourrait aider les femmes en aviation en attirant plus de femmes en aviation! Qu’il s’agisse d’événements sous forme de conférences ou d’exposés, de visites à des écoles de pilotage, ou de chroniques tenues par des femmes sur l’internet ou dans les revues. Il a déjà beaucoup de femmes en fonction dans l’aviation et plein d’autres en formation. Et je suis convaincue qu’il y en aura encore davantage dans l’avenir.

SJ: Il s’agit d’une merveilleuse organisation de haute visibilité et qui peut facilement rejoindre des groupes comme les femmes et renforcer l’image que nous cherchons à construire qu’on parle d’une carrière ou d’un passe-temps. Je pense que cette association est à la fois nécessaire et bénéfique pour tous les pilotes et propriétaires d’aéronefs du Canada.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fel_jaxon%2F|title:Suivez%20Elly%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: Anna Rusinowski

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La Semaine mondiale des femmes de l’air se tient cette année du 5 au 11 mars, et aujourd’hui est la Journée internationale de la femme. COPA se fait un plaisir d’apporter son appui à cette initiative globale et aux nombreuses autres activités destinées à souligner la riche contribution des femmes à l’essor de l’aviation et leur apport dynamique aux diverses manifestations de cette industrie. Chaque jour, au cours de cette semaine mondiale, nous vous présentons avec grand plaisir l’une de ces aviatrices membres de COPA, pour lui céder la parole.

Aujourd’hui, c’est l’Ontarienne Anna Rusinowski qui nous rend visite. Anna détient une licence de pilote privé et a l’intention d’obtenir son brevet de pilote commercial et un endossement sur flotteurs. Nous lui avons demandé ce qui l’a motivé à s’investir dans l’aviation. Elle nous parle aussi de ses projets d’avenir et nous communique sa perception du rôle de COPA dans le monde aéronautique:

Voici comment ça s’est produit. Il y a quatre ans, je séjournais Coral Bay, une localité australienne qui voisine l’un des récifs coralliens les plus riches au monde. Pour abréger les explications, disons que je parcourais alors le monde en quête d’inspiration et à la recherche d’occasions d’agir. A peu de distance de la maison où j’habitais, il y avait un tout petit bout de piste en terre battue, d’où évoluaient quelques aéronefs. Chaque matin, j’assistais au décollage d’un avion d’observation perpétuellement à la recherche de diverses espèces exotiques de cétacés, soit les baleines requins, les baleines à bosse et les raies manta, pour ne nommer que celles-là. Un de ces matins, alors que j’observais le décollage Cessna 150, la lumière fut! Je venais de prendre ma décision: dès mon retour à la maison, je m’inscrirais à un cours de pilotage.

Au moment de ressasser ces vieux souvenirs, en 2018, je possède ma licence de pilote privé depuis déjà  trois ans, et j’ai eu la chance de prendre les commandes d’une douzaine d’avions différents. J’ai aussi eu le bonheur de rencontrer plein des gens formidables qui sont rapidement devenus mes amis les plus intimes. Et j’ai aussi pu profiter des conseils de merveilleux mentors. Ce qui me fascine particulièrement dans ce petit monde de l’aviation, c’est justement cette prédisposition qu’ont les gens à   y partager leurs expériences. Nous, les aviateurs, sommes en effet attirés par toute conversation intéressante parce que nous faisons littéralement partie d’une famille, une famille que nous avons choisie délibérément. Et c’est pourquoi nous prenons un soin jaloux les uns des autres. Ainsi, quand j’ai effectué mon test en vol, l’examinateur a apposé sa signature aux endroits requis sur les documents, puis il m’a dit: “Maintenant vous possédez votre permis d’apprendre”. Depuis ce moment, je saute sur toutes les occasions possible d’écouter les autres raconter leurs expériences.

Pour ce qui est de l’avenir, je me suis portée volontaire depuis cette année à l’initiative “Girls Take flight” (Les filles prennent leur envol) qui incite les femmes et les jeunes filles à intégrer le monde de l’aviation. Je m’occupe de l’aspect promotionnel de cette activité, alors j’essaie de la publiciser le mieux possible dans l’espoir de rapetisser un peu le monde, pour le rendre plus accessible à celles qui veulent s’y engager. C’est en participant proactivement à des initiatives semblables que des organisations comme COPA peuvent exercer une forte influence, notamment en utilisant leurs puissants outils de communications pour mieux faire passer le message. Et c’est pourquoi je suis heureuse de constater que l’association a accepté de  nous aider à nous faire entendre.

Question de projets, je vais certainement continuer à voler et à accumuler des heures dans mon carnet en vue d’une licence de pilote commercial et d’un endossement sur flotteurs. Pour le moment, on peut toujours suivre mon activité, et même y participer, en accédant Instagram @pilotannie.

Merci de votre appui… et je vous souhaite le ciel le plus bleu possible!

Annie[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fpilotannie%2F|title:Suivez%20Anna%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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Profil de membre: Laura Matheson

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: Laura Matheson

La semaine mondiale des femmes de l’air aura lieu du 5 au 11 mars. COPA est fière de soutenir cette initiative et toutes les autres qui travaillent inlassablement à promouvoir l’effort des femmes dans l’industrie aéronautique. À chaque jour cette semaine, nous présenterons une membre COPA qui se distingue par son implication dans son domaine.

Aujourd’hui, nous rencontrons Laura Matheson, de l’Ontario qui travaille dans les opérations aéroportuaires à l’aéroport de Carp et qui et qui l’achève sa license de pilote professionnel. Nous lui avons demandé ce qui l’a attirée vers l’aviation, ce qu’elle envisage comme cheminement, et comment elle perçoit le rôle de COPA:

Qu’est ce ce qui vous a inspiré cette implication dans l’aviation?

Lorsque j’étais encore toute petite, mon père m’a emmenée dehors un bon soir pour me faire admirer les constellations. Je suis tombée instantanément en amour avec toutes ces étoiles et j’ai immédiatement décidé que je deviendrais astronaute! Ma fascination pour l’aviation depuis date donc cette sortie mémorable, même si, de nos jours, je ne pense plus devenir astronaute. Mes parents auront joué un rôle extraordinaire en m’aidant à explorer les avenues et les possibilités de carrière qui s’offraient à moi, dès mon jeune âge, et m’ont toujours assisté dans mes efforts. Ce que j’ai appris, surtout, en tombant en amour avec les étoiles, c’est que le ciel n’est pas vraiment une limite, mais bien plutôt un commencement.

Décrivez-nous brièvement le déroulement de votre carrière d’aviatrice jusqu’à maintenant

J’ai étudié la gestion aéronautique dans un collège ontarien dont j’ai été diplomée en juin 2017. Je me trouvais au nombre de seulement huit diplômés dans cette spécialité et la seule femme du groupe. L’automne dernier, donc, j’ai commencé à travailler comme responsable de débarcadère aussi en charge des opérations FBO, chez MNB Aviation, à l’Aéroport de Carp (CYRP). De concert avec la direction aéroportuaire, j’ai cherché à créer une atmosphère accueillante et professionnellement efficace pour tous.

Quelle est donc la partie la plus intéressante de votre travail?

Ça peut paraître simpliste, mais les êtres humains constituent pourr moi la partie la plus intéressante de l’ensemble. J’ai donc été plutôt chanceuse de pouvoir accéder ainsi à la communauté aéronautique par le biais de mon travail. Ceci m’a ouvert un tas de possibilités captivantes dont la participation à des fly-ins locaux, puis à un début de compréhension des besoins de l’industrie de l’aviation générale, dans son ensemble, que ce soit à l’échelle locale ou à travers le pays. Et, bien sûr, il y a eu de ces moments privilégiés où j’a été invitée à bord de l’un ou l’autre des appareils attachés à notre base. C’est vraiment extraordinaire de pouvoir faire partie d’une telle communauté, ce dont je me rends compte quotidiennement.

J’adore absolument ce métier qui nous permet de rembourser notre dû tout en progressant dans un monde fascinant. A cause de ce travail, j’ai compris plein de trucs sur le fonctionnement des rouages de l’aviation. J’ai pu saisir l’ampleur de la mécanique d’équipe qui, en arrière-plan, assure le succès de chaque vol, au-delà des équipages installes dans le cockpit. Les pistes doivent être dégagées, les camions d’essence prêts à ravitailler les avions et les cafétières toujours disponibles pour réchauffer les participants!

Entretenez-vous des objectifs à plus long terme, en ce qui a trait à votre carrière aéronautique?

J’aime dire que j’en suis encore au point où tout ce qui est aviation m’attire et je m’efforce donc d’en faire le plus possible. Ainsi, en 2016, j’ai entrepris de me qualifier sur hydravion et j’aimerais beaucoup travailler sur flotteurs pendant quelques années… Mais j’aimerais aussi piloter pour des prospecteurs, entreprendre des opérations d’ambulance aérienne, piloter des charters régionaux ou même participer à des opérations de convoyage aérien. Si on m’offre un travail qui se passe dans un cockpit, eh bien, il y a de très fortes chances que je sois intéressée!

Comment occupez-vous vos temps libres?

Je passe beaucoup de temps dans mes livres d’études, mais je m’efforce aussi de voler le plus souvent possible, pour autant que la météo coopère. On me trouvera régulièrement en train de patrouiller au-dessus des pistes de ski de fond ou des sentiers de montagne. Ou quelque part, près d’une piste, en train de regarder passer des avions. . .

Que faites-vous afin d’encourager les jeunes filles et les femmes à s’intéresser à l’aviation?

En 2016, je suis devenue membre de ma section locale du groupe Ninety – Nines Inc et j’ai  pu ainsi participer à la Journée des aviatrices. J’ai aussi aidé les guides à obtenir leur badge d’aviatrice. C’était là une occasion de partager mon amour de l’aviation avec ces jeunes filles. J’en suis même ressortie un peu jalouse parce que le badge d’aviatrice n’existait pas quand j’ai moi-même été chez les Guides du Canada!

Je fais aussi partie du groupe Elevate Aviation, un groupe de pression qui cherche à attirer le plus grand nombre possible de femmes dans l’aviation et à leur faire connaître le succès grâce aux programmes de mentorat. J’ai travaillé avec elles afin de recruter le plus de participantes possible à leur activité d’Ottawa, prévue pour le début de mars. Nous avons eu la chance de pouvoir remplir la salle, grâce à un heureux mélange d’étudiantes au secondaire et de femmes déjà occupées à lancer leur carrière dans le ciel. Le réseautage social, la force de l’exemple et le simple fait de participer constituent autant de moyens de faire progresser les femmes dans le monde de l’aviation.

Que représente COPA pour vous? Et de quelle façon cette organisation pourrait-elle aider les femmes à devenir aviatrices?

COPA constitue pour moi la toute première ligne de front au Canada, lorsqu’il s’agit de faire avancer, préserver ou promouvoir l’aviation générale… pour s’assurer que les tarifs aéroportuaires restent abordables pour les aviateurs privés… pour donner une voix à celles qui n’en ont pas pour leur permettre de s’exprimer haut et fort. Beaucoup de pilotes professionels et d’enthousiastes du monde aéronautique ont pu lancer leurs carrières en passant par la grande porte de l’aviation générale.

Des études ont démontré que l’une des principales raisons pour lesquelles un plus grand nombre de femmes ne se lancent pas dans des carrières aéronautiques vient de ce qu’elles méconnaissent totalement le grand succès rencontré par d’autres femmes ayant déjà emprunté cette même avenue. Je suggérerais donc que COPA continue d’attirer l’attention sur ces femmes, membres ou non de COPA, et qui fonctionnent parfaitement dans le monde de l’aviation. Le fait de pointer constamment du doigt toutes ces femmes jouant des rôles si divers en aéronautique nous assurera de la possibilité d’attirer encore plus de femmes dans le métier. Autrement dit, il sera plus facile de se laisser attirer en constatant que des possibilités réelles existent déjà et qu’il suffit d’ouvrir la porte. Le recours au réseautage donc, et la tenue de journées de l’aviation ou de “portes ouvertes” à l’intention des étudiantes au secondaire, le fait d’inviter dans les écoles des femmes déjà fonctionnelles en aviation, à l’occasion des journées carrières, constitueraient les meilleures façons d’aider les femmes ou les jeunes filles à poser le pied dans l’étrier.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Flauraadastra%2F|title:Suivez%20Laura%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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