McGill Students’ Flying Club Meets COPA

By Tessa Toutant

Where: 3480 University Street, Montreal, Quebec H3A 0E9

When: February 1st, 2018

The McGill Students’ Flying Club is pleased to offer you the opportunity to meet and greet COPA’s own President Bernard Gervais and Communications & Government Affairs Representative, Carter Mann. The event is free of charge and refreshments will be served.

The Canadian Owners and Pilots Association (COPA) is Canada’s unified voice for pilots and aviation enthusiasts. President Bernard Gervais and Representative Carter Mann will be discussing their careers with COPA, their background, and what they see in the future of aviation in Canada, as well as opportunities for employment in the industry.

This event is for pilots, aviation enthusiasts, engineers, and anyone with a passion for thrill and innovation.

L’Aéroclub des étudiants de McGill rencontre les gens de COPA

par Tessa Toutant

Où: 3480 rue University, Montréal, Qc H3A 0E9

Quand: le 1er février 2018

L’Aéroclub des étudiants de McGill vous offre avec grand plaisir l’occasion de rencontrer en personne le président de l’Association canadienne des pilotes et propriétaires d’aéronefs (COPA), Bernard Gervais, de même que son collègue, le directeur des communications et des affaires gouvernementales de l’organisme, Carter Mann. Cette rencontre est gratuite et des rafraîchissements y seront servis.

COPA permet aux aviateurs canadiens de s’exprimer d’une seule voix forte quand il s’agit de défendre leurs intérêts. Le président Bernard Gervais et son collègue Carter Mann discuteront de leurs carrières respectives au sein de l’organisme en évoquant leur parcours personnel. Ils brosseront un tableau éloquent de ce que l’avenir réserve à l’aviation au Canada, abordant d’un même souffle le thème des opportunités d’emploi dans ce secteur de l’économie canadienne.

Cette rencontre s’adresse aux pilotes, aux enthousiastes de l’aviation, aux ingénieurs ou, en tout et partout, à quiconque éprouve une honnête passion pour tout ce qui touche l’innovation.

Lien vers Facebook pour cette activité.

Mot du Président – Février 2018

Pénurie de pilotes

Au cours du mois dernier, on a encore rapporté une nouvelle concernant la pénurie de pilotes (Radio-Canada, 8 janv. : « Recherche désespérée de pilotes d’avion »). Quand le trafic aérien mondial croît annuellement entre 5% et 7% année après année, on ne peut tout simplement pas remplir les sièges du poste de pilotage au même rythme. C’est en Orient et Asie du sud-est où l’on retrouve des taux de croissance de plus de 30% (rapport IATA 2017). C’est donc un effet en cascade d’une portée mondiale. Les grandes lignes aériennes ne peuvent combler le vide, recrutent auprès les lignes régionales qui elles en retour, recrutent parmi les instructeurs dans les écoles de pilotage. J’ai récemment été interviewé par Radio-Canada et le message que j’ai transmis est que c’est l’aviation générale (AG) qui est à la base de tout ce réseau, qu’elle alimente tout le système.

Une personne de n’importe quel âge qui regarde en l’air et décide d’essayer de voler, que ce soit du planeur, du parapente, un appareil motorisé à ailes fixes ou tournantes, commence à réaliser son rêve à l’école de pilotage ou l’aéroclub local. Une unité de formation requiert un aérodrome local et un aérodrome local requiert de la reconnaissance de son opérateur et de ses voisins. Comme l’explique notre analyse d’impacts économiques (sur notre site web), l’AG est le cœur de l’aviation et apporte plus de 9,3G$ à l’économie canadienne. Les futurs instructeurs, pilotes corporatifs, régionaux et de ligne peuvent venir des mêmes communautés que nous, mais seulement s’ils ont connu le désir de voler et un aérodrome où l’assouvir.

Pour mettre nos aérodromes en valeur et susciter les désirs pour l’aviation, plusieurs occasions s’offrent à nous dont nos événements COPA pour enfants, la Semaine mondiale des femmes de l’air qui a lieu du 5 au 11 mars ou ce que le Conseil canadien pour l’aviation et l’aérospatiale a concocté en partenariat avec d’autres groupes et organisations comme COPA, soit le Programme de sensibilisation nationale à l’aviation, qui aura lieu à travers le pays tout au long de l’été.

Il est de notre devoir de ne pas tarir la source essentielle au monde de l’aéronautique. N’y manquez pas.

COPA à l’oeuvre.

Hélices: Il y a quelques mois je mentionnais que nous allions demander à Transports Canada d’exempter de la mise à niveau obligatoire les hélices utilisées avec des petits moteurs à piston pour des opérations non-commerciales. La documentation a été soumise à la mi-novembre et nous attendons à un retour d’ici quelques semaines.

Évaluations de hangars en Colombie-Britannique: Plusieurs membres de la C-B ont vu leurs « hangars » être catégorisés « entrepôts industriels », une décision qui les met sur un pied d’égalité avec les unités d’entreposage commercial que l’on retrouve au centre de certaines métropoles. Il pourrait y avoir un impact ou non sur les taxes payées, mais COPA analyse l’ensemble de la situation afin que les propriétaires de hangars soient traités équitablement par l’agence d’évaluation. Plus de détails sur notre infolettre ou notre site web.

Mot du Président – Janvier 2018

L’ADS-B satellitaire… prise 2

Plus de deux ans après mes premiers commentaires au sujet de la présentation de repérage Aireon faite par Nav Canada (voir Mot du président, Janvier 2016), le projet prend de l’ampleur avec plus de satellites en orbite, nous sortant de l’âge de pierre et permettant à tous les aéronefs d’être vus partout autour du monde. Et même s’il n’y pas encore de mandat officiel pour la surveillance dépendante automatique en mode diffusion (ADS-B) Out tel que prescrit par Transports Canda (TC), Nav Canada (NC) dit plutôt qu’il y en aura certainement un. Ils sont en fait en train de mener une consultation sur ce que devrait avoir l’air ce « Mandat canadien concernant l’exigence de performance d’ADS-B Out » au moment de lire ces lignes. Officiellement, TC répond « non », alors que NC dit « certainement qu’il y aura un mandat d’ADS-B Out.» Je ne la comprends pas trop celle-là. Peu importe, nous sommes en train de regarder ce qui est le mieux pour nous, pour nos membres et l’aviation générale au pays, essayant de tirer le maximum de cette technologie au-dessus de nos têtes en volant à travers le pays. Je m’abstiendrai de commentaires pour l’instant.

Il y a une chose dont je suis absolument certain, c’est que ce système pourrait remplacer toute forme de balise de détresse (ELT) telle que la 406Mhz que TC devrait rendre obligatoire sous peu. Plusieurs incidents récents (juin 2017 à Cranbrook et en novembre dernier à Revelstoke, les deux en C-B) ont démontré une fois de plus que lorsqu’un ELT ne se déclenche pas, ce n’est que du poids inutile dans l’aéronef. Nos ELT dépendent d’une vieille technologie mécanique (g-switch), une fragile antenne fouet et des installations de qualité à tout le moins variables. Tout ce système peut être facilement éclipsé par de l’électronique (circuits intégrés) et par l’utilisation de l’antenne existante de notre transpondeur. Même les accéléromètres sur nos téléphones peuvent probablement faire un meilleur travail que les ELT.

En se tournant vers un mandat possible de l’ADS-B Out, une de nos demandes est le développement d’un dispositif de sécurité qui pourra remplacer nos ELT et offrir une fiche aussi reluisante que celle promise par l’ADS-B satellitaire. En janvier 2016, je mentionnais : « pourquoi ne serait-ce pas applicable à l’aviation privée ou générale? »… « En ce moment, c’est donc une course entre quelque chose qui fonctionne de manière arbitraire (ELT) et quelque chose qui fonctionnera presque toujours en autant que votre transpondeur ADS-B transmette, afin de vous donner une meilleure chance si quelque événement fâcheux se produisait. »

L’aviation générale a droit au même niveau de sécurité que les opérations commerciales et les lignes aériennes. Entre temps, nous vous encourageons toujours à continuer d’utiliser vos ELT, vos balises personnelles ou tout autre moyen comme les appareils portatifs afin de pouvoir alerter la recherche et sauvetage. Et ce, sans oublier de syntoniser le 121,5MHz si vous avez une autre radio.

Les Clubs COPA seront consultés dans les semaines à venir concernant l’ADS-B et autres sujets. Soyez attentifs à l’invitation à venir et d’ici là, je vous souhaite une bonne et heureuse année, en toute sécurité.

On s’envole vers…

La 29è édition du RVA chez Mo est en préparation pour le 24 février, un mile à l’ouest du VOR d’Ottawa sur la glace de la rivière des Outaouais. Cet événement annuel des plus populaires est organisé par Maurice Prud’Homme et attire des douzaines d’aéronefs. On recommande d’être équipé de skis, mais is la météo le permet une piste sera dégagée.

Des techniciens aéronautiques multidisciplinaires en formation

Le Conseil canadien de l’aviation et de l’aérospatiale (CCAA) a publié une demande de propositions (DDP) pour la gestion de son Programme d’apprentissage intégré en milieu de travail pour étudiants, pour les techniciens d’entretien d’aéronefs. Le gouvernement fédéral a choisi le CCAA pour créer un programme visant à placer 1 000 étudiants, dont le salaire sera subventionné par le programme, auprès d’employeurs appropriés pendant quatre ans. L’aérospatiale est l’un des secteurs visés par le programme fédéral pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans les domaines qui reposent sur la formation en science, technologie, ingénierie, mathématiques et en affaires.
Le CCAA dit travailler avec les entreprises et les collèges «pour développer un programme de formation novateur qui alternera les sessions de travail et de scolarité». Ce programme combinera les compétences des techniciens de maintenance avec celles des techniciens en avionique et en aménagement intérieur pour créer des «techniciens multidisciplinaires». Les propositions seront reçues jusqu’au 26 janvier 2018, 15:00HNE. Le PDF de la DDP (anglais seulement) se trouve ci-dessous.

Accident mortel aux Îles-de-la-Madeleine – Approche non stabilisée

Le Bureau de la sécurité des transports a déclaré que l’écrasement d’avion qui a tué l’ancien ministre des Transports, Jean Lapierre, était attribuable à la décision du pilote de poursuivre son approche instable à l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine. Dans son rapport final sur l’écrasement qui a tué M. Lapierre, sa conjointe et trois autres membres de la famille ainsi que les deux pilotes, c’est en choisissant de retarder sa descente de 21 000 pieds que le pilote débute une chaîne d’événements néfastes, n’ayant par la suite pu remettre le MU-2 en configuration appropriée pour l’approche aux instruments. “Nous avons vu un trop grand nombre de ces approches non stabilisées mener à des accidents tragiques, a dit Kathy Fox, présidente du BST. Il est important que les pilotes envisagent d’abandonner l’approche si celle-ci n’est pas stabilisée. Nous allons continuer de souligner les risques que posent de telles approches jusqu’à ce que nous constations une diminution du nombre d’accidents où la stabilité de l’approche est un facteur causal ou contributif.”
Le rapport indique qu’après avoir essentiellement plongé vers l’aéroport pour  perde de l’altitude, le pilote a laissé sa vitesse descendre à 99 nœuds qui est à quatre nœuds du décrochage de la cabine, à 500 pieds AGL. Le pilote a remis plein gaz  et le couple résultant a déstabililsé l’avion, le plaçant à un angle de 70 degrés. Le pilote a réussi à corriger la situation mais encore trop bas, l’avion s’est écrasé à environ 1,4 mille marin de la piste. Tous les occupants ont été tués dans l’accident. Le BST a également noté que l’avion était équipé d’un simple enregistreur de données de vol qui a permis aux enquêteurs de reconstituer les détails de l’accident. L’enregistreur n’était pas requis mais avait été installé volontairement par le pilote et sa présence mettait en évidence une autre recommandation importante du BST. “Les avantages des enregistreurs de données de vol légers sont évidents : il est essentiel de savoir ce qui s’est passé si l’on veut déterminer pourquoi un accident s’est produit. Quoique le BST ne recommande aucun produit particulier, on peut dire que l’enregistreur qui se trouvait à bord de cet appareil est un indicateur de la voie à suivre », a ajouté madame Fox.”

Les mises en candidatures se terminent le 8 février.

Quelques erreurs se sont glissées dans l’article concernant l’appel de candidatures au conseil, dans l’édition de février du COPA Flight. On aurait dû y lire ce qui suit:

Fin des mises en candidature: le jeudi, 8 février 2018

Fin de la période d’élection: le lundi, 2 avril 2018

Pour plus de détails: Tessa Toutant, coordonnatrice d’événements, 613-236-4901 poste 107, ttoutant@copanational.org