Les éoliennes de Collingwood partent au vent
Une belle victoire pour notre liberté de voler
Encore une fois, mission accomplie. Vous vous souvenez de notre magazine d’août 2016, où je vous demandais de contacter votre député fédéral pour demander à Transports Canada (TC) de mettre un terme à l’érection d’éoliennes, sachant que le ministère avait le pouvoir de le faire? Ce dernier ne l’a pas fait, mais le fonds de défense du droit de voler de COPA, oui. Le 7 octobre, le tribunal de l’environnement de l’Ontario s’est officiellement prononcé contre l’érection de huit éoliennes de plus de 500 pieds aux abords d’aérodromes, considérant qu’elles posent un risque à la vie humaine (bon, l’aide de chauvesouris). On parle d’une portée provinciale, nationale et possiblement internationale.
Le plus surprenant avec plus de 2 000 pages imprimées, c’est de se retrouver avec un verdict si clairement exprimé. Deux personnes se sont penchées sur les témoignages et soumissions présentées, arrivant à la conclusion qu’il y avait un risque pour la vie si ces éoliennes étaient érigées. La décision cite plusieurs fois les soumissions de COPA, en plus document de TC le TP1247F «Utilisation des terrains au voisinage des aérodromes ». Encore plus surprenant est que ces individus disent qu’il y a un risque alors que le ministre lui-même par sa lettre-type, ne cite que ses pouvoirs de réglementation au niveau de l’éclairage. Erreur! Selon la loi sur l’aéronautique, le ministre aurait facilement pu se prononcer sur les risques à la vie humaine dans le domaine de l’aéronautique. Mais les attachés politiques du ministre travaillaient pour la première ministre de l’Ontario, à vous de tirer vos propres conclusions.
Le travail de COPA est au bénéfice de toute l’aviation générale au pays. Vous attendez-vous à autre chose d’une association qui s’attarde à faire progresser, promouvoir et préserver la liberté canadienne de voler ? Allez-donc chercher les non-membres pour les inciter à s’associer à COPA. Nous avons tout à gagner à s’assembler.
Le développement responsable des aérodromes. (Mascouche CSK3, QC) – Suite
En avril dernier je vous relatais le fait que le 4 mars, le ministre des transports Marc Garneau signait un arrêté ministériel interdisant le développement d’un aérodrome dans les municipalités de Mascouche et Terrebonne. L’aéroport de Mascouche, en place depuis près d’un demi-siècle, ferme le 15 novembre. Les développeurs espèrent déménager sur un site non-bâti à moins de 2 km. Un processus de consultation a eu lieu jusqu’au 27 avril, et ils ont déposé le rapport moins de 30 jours après. Ils ont aussi fait un excellent travail en suivant l’arrêté et les normes qui s’y trouvaient. Étant un des premiers cas, la COPA a aussi été très intéressée et impliquée dans le processus, voulant s’assurer de la qualité et de la conformité pour ce qui s’ensuivrait. Au moment d’écrire ces lignes, plus de 136 jours se sont écoulés et nous n’avons toujours pas de réponse. En fait, les seules réponses reçues sont celles du genre «nous vous appellerons ». Et ce malgré mes offres au ministre Garneau pour avancer le dossier, indiquant que le processus sur lequel COPA et l’industrie avons travaillé, de concert avec TC, ne devait pas être politisé. Et devait prendre 30 jours. Qu’est-ce qui cloche alors? Plutôt deplorable.
Donnez-nous un coup de main!
COPA lance un appel à tous pour des volontaires qui sauront aider leurs collègues. Nous sommes à la recherche d’experts (aussi connus en anglais comme Subject Matter Experts ou « SME ») qui pourront, de temps en temps, fournir une aide à leurs collègues COPA via le bureau national. On parle de dix à quinze minutes par mois ou moins, sur des sujets très spécifiques. Il y en a dix : médical, légal, aérodromes/aéroports, aéronefs récréatifs, hydravions, licences, assurances, gouvernement fédéral, système de navigation aérienne, vols transfrontaliers. Si vous avez une expertise dans un ou l’autre de ces sujets, SVP contactez-moi et aidez-nous à aider l’association.