Un an plus tard, les habitants de Brock revivent la tragédie des Snowbirds

— Par Michael Potestio, journaliste de l’Initiative de journalisme local, Kamloops This Week

Les résidents de Brocklehurst ne sont pas prêts d’oublier la tragédie nationale qui a frappé leur quartier tranquille le 17 mai de l’an dernier, alors qu’un jet CT-114 Tutor des Snowbirds s’est écrasé dans une zone résidentielle de leur municipalité.

Le 431e Escadron des Forces canadiennes avait organisé une traversée pancanadienne dans le but de remonter le moral des gens pendant la pandémie de COVID-19 qui touchait le pays depuis quelques mois.

L’agente des relations publiques de l’escadron, la capitaine Jennifer Casey, a été tuée dans l’écrasement, tandis que le pilote, le capitaine Richard MacDougall, a été grièvement blessé. Les deux occupants se sont éjectés, mais ni le pilote ni la passagère n’ont disposé du temps nécessaire pour que leurs parachutes se déploient comme ils l’auraient dû.

Hors de contrôle, l’avion s’est écrasé dans la cour avant du 2454, Glenview Av., provoquant un incendie et endommageant une partie de la maison. Heureusement, aucune personne du public n’a été blessée dans l’accident, malgré les morceaux d’épaves projetés un peu partout.

Interviewés par Kamloops This Week (KTW) à l’occasion de l’anniversaire de l’accident, les voisins se sont rappelé le rugissement de l’explosion, la masse de curieux attroupés et les véhicules d’urgence, et aussi à quel point leur maison était proche du lieu de l’impact.

« C’était un véritable enfer », a déclaré Monika Abounasser. « Dans un esprit de communauté, les voisins se sont cependant aidés les uns les autres. » Mme Abounasser, qui habite en diagonale au lieu de l’écrasement, faisait une sieste lorsqu’elle a été réveillée par un énorme bruit. « Nous étions exactement dans la trajectoire de l’avion. S’il s’était écrasé une seconde plus tôt, il serait tombé en plein sur notre maison », a indiqué Mme Abounasser, ajoutant que sa fille regardait la télévision à l’endroit où se serait potentiellement produit l’impact.

M. MacDougall a atterri sur le toit du 868, rue Schreiner – à quelques maisons du lieu de l’accident – tandis que Mme Casey se serait retrouvée dans la cour arrière de la même propriété.

Un an plus tard, M. MacDougall est toujours en convalescence, a répondu par courriel à KTW le capitaine Gabriel Ferris, l’agent de relations publiques des Snowbirds. « Comme pour les questions d’ordre médical, nous ne pouvons pas donner plus d’informations à ce sujet », a mentionné M. Ferris, précisant toutefois que M. MacDougall faisait toujours partie du 431e Escadron, et qu’il occupait actuellement un poste de coordination/planification pour la saison des spectacles aériens.

Sam Popoff, sa femme Betty, leur belle-fille Elena Foster et sa famille vivent à côté de la propriété de la rue Schreiner où l’équipage du CT-114 a atterri. « Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette journée du 17 mai », a souligné M. Popoff.

Mme Foster – qui travaillait dans son jardin au moment de l’accident – a raconté avoir vu l’avion s’écraser et ses occupants atterrir sur le toit de la maison voisine, notant qu’elle en revoyait des images la nuit. « Tout s’est passé si vite », a-t-elle rapporté. « Je suis rentrée quelques secondes et je me suis dit : ils volent vraiment bas et bruyamment » ! Quand elle est ressortie, elle a vu des ombres et une explosion suivie de cris. « J’ai eu très peur. Je pensais que nous allions mourir. J’ai eu l’impression que la maison avait bougé. Tout tremblait », a relaté Mme Foster.

Malgré la peur, Mme Foster a attrapé, avec l’aide de son fils, l’échelle de ses voisins pour essayer d’atteindre M. MacDougall, tandis que son mari composait le 911. Revivre ce jour-là un an plus tard l’a attristé, et elle a confié être encore nerveuse lorsqu’elle entend des avions survoler sa maison.

M. Popoff a expliqué qu’il était dans son bureau à domicile lorsqu’il a entendu un rugissement et une déflagration. En regardant par la fenêtre, il a aperçu de la fumée noire en provenance de la maison de l’avenue Glenview. Il a sauté sur son scooter pour se rendre sur les lieux. Les camions de pompiers sont arrivés peu de temps après. « Je dois féliciter nos pompiers et premiers répondants. Ils ont réagi dans le temps de le dire », a fait valoir M. Popoff.

La maison endommagée est encore en réparation un an plus tard.

Les voisins d’à côté, Pat et Maxine Hynes, ont emménagé environ trois semaines après l’accident, après avoir conclu l’achat de leur maison la veille de l’écrasement de l’avion juste à côté de leur future résidence. Maxine a dit à KTW qu’elle se sentait désolée pour le couple âgé demeurant au 2454 Glenview Av. Ils n’ont pas pu y vivre depuis l’accident. Pat a exprimé qu’il n’en revenait pas que la maison de leurs voisins n’ait pas encore été réparée. « Être sans domicile pendant un an, franchement, c’est une honte », a-t-il déclaré.

Michelle Piluk, qui vit en face de la maison de la rue Schreiner, était assise sur son balcon quand elle a vu l’avion exploser sous ses yeux. Le lendemain, elle a préparé des repas et distribué des boissons aux membres des Forces canadiennes qui nettoyaient les décombres – ce qui lui a valu une médaille du ministre de la Défense. « Je cherchais une façon de me rendre utile. Mon mari m’a proposé de cuisiner. C’est ce que j’ai fait », s’est rappelée Mme Piluk. La dame s’est dite bouleversée après cette tragédie. Écrire de la poésie sur ce qui s’était passé l’a aidé à traverser cette épreuve.

La ville érigera un monument commémoratif en l’honneur de Jennifer Casey dans le futur parc Fulton Field non loin de Tranquille Road, près de l’endroit où un monument de fortune a été érigé l’an dernier pour les membres de l’armée de l’air. Le capitaine Scott Boyd, conjoint de feu la capitaine Jennifer Casey, était à Kamloops pour en faire l’annonce. On l’a vu faire un arrêt devant la maison de la rue Schreiner dans l’après-midi.

Les résidents avec lesquels KTW s’est entretenu ont estimé que les plans de la ville pour la construction d’un monument commémoratif dans le nouveau parc s’avéraient une excellente façon de rendre hommage à Mme Casey.

L’enquête militaire sur l’écrasement d’avion a révélé que le moteur de l’avion avait avalé un petit oiseau peu après le décollage. L’impact chirurgical de l’intrus aurait entraîné l’arrêt du compresseur et une perte de poussée. Réalisant la perte de puissance, le pilote aurait amorcé une montée en chandelle pour retourner à l’aéroport. Au cours de cette manœuvre, l’avion est entré en décrochage aérodynamique, et le pilote a donné l’ordre d’abandonner l’aéronef.

Le rapport d’enquête a fait état que les occupants MacDougall et Casey s’étaient éjectés de l’avion à basse altitude et dans des conditions en dehors des paramètres de fonctionnement sécuritaire du siège éjectable. Le rapport a également stipulé que le siège éjectable du passager, sur lequel se trouvait Jennifer, ne fonctionnait pas normalement.

Originaire d’Halifax en Nouvelle-Écosse, la capitaine Jenn Casey s’est jointe aux Forces armées canadiennes en août 2014, puis aux Snowbirds des Forces canadiennes en novembre 2018. (Photo : Aviation royale canadienne)

Owen Sound CYOS toujours aux prises avec la direction de la ville

— Par Peter Campbell (Photo : @saveowensoundairport, Facebook)

Imaginez posséder votre propre aéroport, que vous pouvez presque toujours avoir pour vous tout seul après 17 h 00 lorsque le personnel de direction est rentré chez lui. Complètement fou? Pas du tout, mes amis! Un tel aéroport existe bel et bien, et on le trouve chez Billy Bishop Regional CYOS. C’est l’aéroport où les pilotes NE VEULENT PAS aller. Je suis sûr que le célèbre héros de la Première Guerre mondiale se retournerait dans sa tombe s’il savait comment son homonyme est devenu si impopulaire en raison d’une décision des propriétaires de l’aéroport.

Pour être honnête, il est presque inimaginable qu’une piste de 4000 pieds (VFR/IFR) bien située près de la baie Georgienne passe la majeure partie de la journée sans trafic aérien. Qu’est-ce qui a bien pu provoquer ce revers de fortune? Malgré ce que pensent certains conseillers de la ville d’Owen Sound, la pandémie de COVID-19 n’a rien à voir là-dedans.

NAV CANADA a confirmé que le trafic de l’aviation générale (AG), en particulier dans le sud de l’Ontario, a repris son achalandage du début de 2020. En fait, la cause de ce manque flagrant d’activités n’est pas si mystérieuse que cela. Il suffit d’imposer des frais d’atterrissage, malgré les avertissements que ce geste ferait fuir les pilotes. En effet, la direction a décidé de facturer des frais de 35 $ par utilisation/atterrissage à TOUT le trafic d’AG qui visite son aéroport, même pour les pilotes résidents – en s’assurant que le personnel effectue la collecte pendant les heures d’ouverture.

Plus tôt cette année, un groupe d’aviateurs concernés – membres de COPA Flights d’Owen Sound et des environs – se sont réunis pour s’entretenir avec le personnel de direction de l’aéroport d’Owen Sound et le comité d’exploitation pour discuter d’une structure de frais d’atterrissage proposée pour CYOS qui commencerait en mars, à un taux initial de 35 $ par atterrissage. Ces frais s’appliqueraient aux aéronefs locaux et à tous les vols transitoires. En outre, ces frais seraient majorés à plus de 50 $ dans les années suivantes, et ce, pour tous les aéronefs légers de l’AG. Aucun autre aéroport ou aérodrome dans la région de la baie Georgienne n’exige de tels frais.

Les conseillers municipaux ont reçu l’étude d’impact économique de la COPA, qui a réussi à convaincre de nombreuses organisations sceptiques que les aéroports ne constituent pas un passif. Ils ont répondu que pour eux, les droits d’atterrissage n’étaient pas si élevés que ça, et qu’ils représentaient le seul moyen dont ils disposaient pour autofinancer l’aéroport. À titre d’information, très peu de petits aéroports canadiens équilibrent leurs revenus avec leurs dépenses ou, mieux, génèrent des profits. La COPA et d’autres joueurs de l’industrie ont informé la communauté d’AG de la décision de la ville. Les conséquences étaient prévisibles.

Depuis mars, Gordon Price – qui gère le groupe Facebook local « Save Owen Sound Airport » – a mis de l’avant l’idée qu’il existait des solutions de rechange pour générer des revenus et créer des activités à l’aéroport – autres que les frais d’atterrissage – lesquelles permettraient à la fois à la ville et aux utilisateurs de parvenir à un résultat gagnant-gagnant.

Malheureusement, les dirigeants de la ville se sont montrés moins que transparents. Ils ont entendu, mais ils n’ont pas écouté. Les récentes réunions auxquelles M. Price devait participer ont dans certains cas été annulées. Dans certains autres cas, on lui a refusé l’accès aux réunions décisionnelles du conseil municipal. L’obscurantisme semble être le mode de communication actuel de la ville d’Owen Sound. Les dirigeants de la ville discutent à huis clos et gardent intentionnellement le grand public et les propriétaires de hangar locaux dans l’ignorance à l’égard de l’intention des propriétaires de l’aéroport.

La COPA veut savoir ce qui se passe à Billy Bishop Regional CYOS. A-t-il un avenir? Qu’en est-il des propriétaires de hangar qui consacrent leur temps et leur argent à un endroit où voler et dont ils peuvent être fiers? Pourquoi la ville d’Owen Sound est-elle convaincue que l’aéroport est un passif? Il y a des centaines d’histoires de réussite dans ce pays où les communautés soutiennent et font la promotion de leurs aérodromes et aéroports parce qu’elles SAVENT QUE LES AÉROPORTS SONT UN ACTIF. Monsieur le maire, montez à bord avec nous tous.

GALRO, un incontournable pour les pilotes au Canada

Par Warwick Patterson, Directeur régional de la COPA, Colombie-Britannique et Yukon

Gal comment? Saviez-vous que vos dossiers de licence de pilote et d’immatriculation d’aéronef peuvent être gérés en ligne? Le site Internet « Services en ligne de l’aviation générale » de Transports Canada (TC) offre un moyen simple et rapide de vérifier et gérer une bonne partie de nos renseignements personnels. Le site existe depuis au moins quelques années (lorsque j’ai acheté mon premier aéronef). Pour une raison obscure, il semble que l’information se soit perdue quelque part dans la jungle du site Web du gouvernement.

Nous connaissons probablement tous l’angoisse qui peut survenir lorsque nous attendons que le renouvellement de l’immatriculation de notre aéronef ou de notre licence d’aéronef apparaisse dans le courrier à l’approche de la date d’échéance. L’un des grands avantages de l’utilisation du service GALRO est la mise à jour de l’information dans le système en ligne dès qu’elle est traitée par TC – ce qui peut prendre autrement de quelques jours à quelques semaines par Postes Canada.

Si vous êtes propriétaire d’un aéronef, vous pouvez consulter vos immatriculations actuelles et précédentes, ou rechercher et réserver de nouvelles marques d’immatriculation. Lorsqu’un aéronef change de main, le vendeur a l’obligation de soumettre un avis d’annulation. Grâce au site Web GALRO, cela peut être fait en ligne plutôt que d’envoyer les documents par la poste. Vous pouvez également faire votre changement d’adresse au besoin.

Tous les équipages de conduite et ATC titulaire d’un permis peuvent accéder à « Mon dossier », lequel contient les renseignements relatifs aux licences et permis, y compris les dates d’expiration. Toutes vos informations médicales y sont également répertoriées, y compris vos dates d’examen, votre catégorie, vos évaluations et vos dates d’échéance. Vos antécédents de vol et vos résultats aux tests écrits peuvent également être consultés – pour le meilleur ou pour le pire! Vous pouvez même trouver tous les formulaires de demande de classement et de permis.

Le moyen le plus simple de trouver le site est de rechercher « GALRO » dans Google. Vous pouvez ensuite vous inscrire à l’aide d’une clé GC ou via la vérification de la connexion bancaire en ligne. Le lien direct est le suivant : https://gart.tc.gc.ca/secure/galro-aglie/

(Photo : Adobe Stock)

Le BST signale un dépassement de piste en 2020 à Halifax

Le 20 mai dernier, le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A20A0001) mettant en lumière les risques de changer son choix de piste en cours de vol sans recalculer la distance d’atterrissage en fonction des changements de vent et de l’état de la surface. Le BST note que ce dépassement de piste met en lumière l’un des problèmes de longue date figurant sur sa Liste de surveillance.

Le 5 janvier 2020, relate le BST, un Boeing 737-8CT de WestJet effectuait le vol WJA248 de l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto (Ontario) à destination de l’Aéroport international Stanfield d’Halifax (Nouvelle-Écosse), avec à son bord 172 passagers et 6 membres d’équipage.

L’équipage de conduite avait initialement prévu une approche vers la piste 05, poursuit le BST, mais en raison de la baisse du plafond et de la visibilité, l’équipage a demandé de passer à une approche vers la piste 14 à l’aide du système d’atterrissage aux instruments, qui permet d’atterrir avec un plafond minimal plus bas et des exigences de visibilité moindre que l’approche vers la piste 05.

Le BST souligne que l’aéronef s’est posé sur une piste mouillée recouverte de neige avec une composante de vent arrière. Ce faisant, l’aéronef n’a pas pu s’arrêter et il a dépassé l’extrémité de la piste 14. Selon le rapport du BST, l’aéronef s’est immobilisé dans la neige, la roue avant à environ 91 m au-delà de l’extrémité de la piste. Heureusement, personne n’a été blessé et l’aéronef n’a subi aucun dommage.

L’enquête du BST a révélé que, tout en se préparant au changement de piste, les membres de l’équipage de conduite ont évalué, de tête, que le vent debout pour la piste 05 signifiait un vent de travers pour la piste 14. Par conséquent, le BST signale qu’ils n’ont pas recalculé les effets du vent sur la piste 14, mais ont plutôt considéré que la distance d’atterrissage et la vitesse d’approche cible calculées pour la piste 05 étaient toujours appropriées.

Cependant, la vitesse et la direction du vent signalées ont changé au fur et à mesure que le vol progressait, note le BST, ce qui a entraîné une composante de vent arrière dépassant les limites fixées par l’exploitant, une vitesse d’approche plus faible et une distance d’atterrissage qui dépassait la longueur de piste disponible. Le BST explique que rien de tout cela n’a été reconnu par l’équipage de conduite et que, par conséquent, il a poursuivi l’approche de la piste 14. La vitesse d’approche cible inchangée combinée à la composante de vent arrière a fait atterrir l’avion à une vitesse au sol plus rapide, indique le BST, nécessitant une distance d’arrêt plus longue. Selon le rapport du BST, l’accumulation de neige mouillée sur la piste a réduit l’efficacité du freinage, ce qui a également contribué à l’augmentation de la distance d’atterrissage.

Les dépassements de piste figurent sur la Liste de surveillance du BST depuis 2010. L’agence fait remarquer que lorsqu’un dépassement de piste se produit pendant l’atterrissage, il est important que l’aéronef dispose d’une zone de sécurité adéquate au-delà de l’extrémité de la piste pour réduire les conséquences néfastes. Dans l’événement à l’étude, le BST précise que l’aéronef s’est arrêté dans la zone de sécurité d’extrémité de piste de 150 mètres, ce qui répond aux normes internationales en vigueur.

(Photo : le Bureau de la sécurité des transports)

Garmin reçoit de nouvelles certifications pour son pilote automatique GFC 500

Garmin International a reçu l’approbation de certification complémentaire STC de la Federal Aviation Administration (FAA) pour le pilote automatique GFC 500 dans certains avions Piper PA-24 Comanche. Le pilote automatique GFC 500 est destiné aux aéronefs à pistons légers. Il offre de nouvelles fonctionnalités en vol et renferme des capacités d’autosurveillance. Ses besoins d’entretien s’avèrent relativement faibles comparativement aux systèmes de pilotage automatique d’ancienne génération.

La certification du pilote automatique GFC 500 pour certains avions PA-24 comprend les modèles suivants : PA-24-180, PA-24-250, PA-24-260, PA-24-260B et PA-24-260C1.

Le pilote automatique GFC 500 s’intègre de manière unique aux instruments de vol électroniques GI 275 ou G5; à une combinaison d’instruments de vol électronique GI 275 ou G5 de secours reliés à un écran de vol G500 Txi; ou à un écran de vol tactile G3X Touch. Garmin explique que le contrôleur de mode de pilote automatique comprend des touches et boutons de grande dimension; une molette de commande qui permet d’ajuster le pas de l’avion, les vitesses aérodynamique et verticale; ainsi qu’un mode de niveau (LVL) qui permet de ramener l’aéronef en vol rectiligne en appuyant sur un bouton dédié.

En plus des capacités traditionnelles des systèmes de pilotage automatique – telles que le maintien de l’altitude, la vitesse verticale et le cap – le GFC 500 comprend la présélection de l’altitude, le VNAV2, un bouton LVL dédié, une protection contre la vitesse trop basse ou trop élevée, et plus encore. Les pilotes peuvent également sélectionner, coupler et piloter diverses approches aux instruments, y compris les approches GPS, ILS, VOR, LOC et d’alignement arrière – lorsque les systèmes sont associés à un navigateur GPS Garmin compatible.

Comme caractéristique standard, le GFC 500 offre aux pilotes la stabilité et la protection électroniques (ESP) Garmin, qui les aident à maintenir l’aéronef dans des conditions de vol stables. L’ESP fonctionne indépendamment du pilote automatique, en arrière-plan quand le pilote prend le contrôle de l’aéronef, pour corriger l’assiette ou les angles d’inclinaison en proposant au pilote de repositionner l’avion dans une route sécuritaire.

(Photo : Garmin)

Owen Sound CYOS continues to struggle under city leadership

By Peter Campbell (Photo: @saveowensoundairport, Facebook)

Imagine having your own airport that you can almost always have to yourself after 5:00 pm each day, once the Airport Management staff has gone home for the day – Crazy, impossible?

Not at all my friends, it exists currently at Billy Bishop Regional CYOS. It is the airport that the Owners DON’T WANT. I am sure that the WW1 war hero would be rolling over in his grave if he knew how his namesake had become so unpopular with those who own it.

Again, you say, “Really?” Yes, I am not making this up. Maybe I should have started with my Rod Serling voice, the man who created and presented in that famous 1950’s drama TV Show The Twilight Zone! He would have said something like: “Imagine if you will, a previously busy airport, named after a famous hero, that now stands abandoned and ghost-like…”

To be honest it is almost unimaginable that a well-located VFR/IFR 4,000 foot strip near Georgian Bay spends most of the day empty with negligible traffic. What could have caused that rather dramatic reversal of fortune? Despite what some of the City of Owen Sound Councillors think, it is not the COVID-19 pandemic.

NAV CANADA has confirmed that GA traffic, especially in southern Ontario, has rebounded to traffic levels not seen since early 2020. Well actually, the cause isn’t all that mysterious. It’s simple really: All you need to do is impose a landing fee even after being advised that this act would drive away business. Yes, just start charging a $35.00 per use/landing fee for ALL GA traffic that would visit your airport or even operate from that airport. And be sure to have the airport management collect it during their hours of operation.

Earlier this year a group of concerned aviators, members of the Owen Sound and surrounding area COPA Flights got together and engaged with the City of Owen Sound airport management staff and the Operations Committee to discuss a proposed landing fee structure for CYOS that would start in March at an initial rate of $35.00 per landing. This fee would apply to local aircraft and all transients and it would increase in subsequent years to more than $50.00 for all light GA aircraft. No other airport or aerodrome in the Georgian Bay region had an equivalent fee. T

he City councillors were provided with the COPA Economic Impact Study, which has successfully convinced many doubt-filled organizations that airports are asserts not liabilities. We were told that for them landing fees were not that big a deal and were the only means that would enable them to meet their goal of creating a self-funding airport. For the record, very few small airports in Canada are either revenue neutral or generate a positive cashflow. COPA and others let the GA community know of the city’s decision. The results were predictable.

Since March, Gordon Price, who is lead of the local Facebook group “Save Owen Sound Airport” (link here), had been led to believe that there was an opportunity to regenerate business and activity at the airport with alternatives to landing fees that would allow both the city and the users to achieve a win-win outcome.

In this case, however, the city leaders were less than transparent. It would seem, just like in The Twilight Zone, the leaders didn’t want to be swayed. They pretended to listen but they did not hear. Recent meetings that Mr. Price had been scheduled to appear at were either been cancelled or promised access to critical city council meetings were denied. Obfuscation is the current mode for City of Owen Sound communications. The city leadership has been working behind closed doors and intentionally kept the general public and the local hangar owners in the dark about the future intentions of the airport owners.

COPA wants to know what is going on with Billy Bishop Regional, CYOS. Does it have a future? What about the hangar owners who sunk their time and money into a place to fly from and to be proud of? Why is the City of Owen Sound convinced that the airport is a liability? There are hundreds of success stories in this country where communities are supporting and promoting their aerodromes and airports because they KNOW THAT AIRPORTS ARE AN ASSET. Mr. Mayor, please get on board with the rest of us.

GALRO, A Must-Know for Pilots in Canada

By Warwick Patterson, BC & Yukon Regional Director, COPA

Galwhat? Did you know that your pilot licensing and aircraft registration details can be managed online? Transport Canada’s “General Aviation Online Services” website offers a simple and quick way to look up and manage much of our information. The site has been up at least a few years (when I bought my first aircraft), but anecdotally it would seem that it is a secret hiding in the government website jungle.

We all know the anxiety that can happen while we wait for an aircraft registration or license to appear in the mail as a looming deadline approaches. One of the big benefits of using GALRO is the information updates in the online system as soon as it is processed by TC – which is often a few days or weeks before Canada Post delivers the hard copy.

If you’re an aircraft owner, you can review your current and cancelled registrations, or search and reserve new registration marks. When an aircraft transfers ownership, the seller has an obligation to submit a notice of cancellation. Through the GALRO website, this can be done online rather than mailing the paperwork. You can also change your address details when needed.

For all licensed flight crew and ATC, you can access “My File” which has records of your licenses and permits, including expiry dates. All your medical information is also enclosed, including your exam dates, category, assessments, and expiry. Your past history of flight and written test results can also be reviewed – for better or for worse! You can even find all the rating and permit application forms.

The easiest way to find the site is to search “GALRO” in Google. You can then sign in using a GCI Key or through online banking sign-in verification. The direct link is: https://gart.tc.gc.ca/secure/galro-aglie/

(Photo: Adobe Stock)

One year later, Brock residents reflect on tragic Snowbirds crash

By Michael Potestio, Local Journalism Initiative Reporter, Kamloops This week

Brocklehurst residents won’t soon forget the national tragedy that struck their sleepy neighbourhood exactly one year ago (May 17).

On May 17, 2020, a Snowbirds CT-114 Tutor jet fell out of the sky over a residential area during the Canadian Forces 431 squadron’s cross-country Operation Inspiration tour to raise people’s spirits during the COVID-19 pandemic.

The squad’s public affairs officer, Capt. Jennifer Casey, was killed in the crash, while pilot Capt. Richard MacDougall sustained serious injuries.

Both occupants ejected, but neither the pilot nor the passenger had the requisite time for their parachutes to function as designed.

The doomed jet came down in the front yard of 2454 Glenview Ave., sparking a fire and damaging part of the home, with wreckage scattered over the street. No members of the public were hurt in the crash.

Speaking to KTW on the anniversary of the crash, neighbours recalled the roar of an explosion, a mass of onlookers and emergency vehicles and the thought of how close the crash came to their own homes.

“It was pure hell,” Monika Abounasser said. “As a community, though, the neighbours rallied around each other.”

Abounasser, who lives a few doors down and on the opposite side of the Glenview house, was taking a nap when she was awakened by a loud boom.

“I think the hardest part for us was that where the flight path was, had it 1/8the plane 3/8 dropped one second earlier, it would have crashed into our house,” Abounasser said, noting her daughter was watching TV right where the plane could have fallen.

MacDougall landed on the roof of 868 Schreiner St. — around the corner and just a few houses down from the crash site — while Casey is said to have ended up in the backyard of the same property.

A year later, MacDougall remains in recovery, Snowbirds public affairs officer Capt. Gabriel Ferris told KTW in an email.

“Like all medical questions, we can’t give more information on that,” Gabriel said, adding MacDougall is still with 431 Squadron and currently serving in a co-ordination/planning position for the airshow season.

Sam Popoff, his wife Betty and their stepdaughter Elena Foster and her family live next door to the Schreiner Street property where MacDougall and Casey landed.

“May 17th isn’t something we’ll forget for a long, long time,” Popoff said.

Foster said she saw the plane crash and its occupants land on the roof next door to her home, noting she still has nightmares of the experience.

Foster was outside working in her garden when the crash occurred.

“It was so quick,” Foster said. “I went inside for a few seconds and I thought, `What the heck, they’re flying so loud and so low.”’

She came back outside to toss out the garbage and saw shadows and an explosion, which was followed by screams.

“I was scared. I thought we were going to die because it feels like the house jumped half a metre up. Everything was shaking,” Foster said.

Despite her fears, Foster sprang into action and, with her son, grabbed a ladder that neighbours used to try to reach MacDougall, while her husband phoned 911.

She’s saddened when looking back on that day and still gets nervous when she hears planes flying over her home.

Popoff said he was in his home office when he heard a roar and explosion. He said he looked out his window to see black smoke from the Glenview Avenue home.

He hopped onto his scooter and drove around the corner to see the home on fire, with fire trucks moving in shortly after.

“I’ve got to hand it to our firemen and first responders — they were Johnny on the Spot,” Popoff said.

The home that was struck remains under repairs one year later.

Next door neighbours Pat and Maxine Hynes moved in about three weeks after the crash, having closed the deal the day before the plane crashed next door to their future home. Maxine told KTW she feels sorry for the elderly couple who own 2454 Glenview Ave. as they haven’t been able to live in it since the crash.

Pat expressed disbelief that their neighbours’ home hasn’t yet been repaired.

“To be without their home for a year, to be honest, it’s a disgrace,” he said.

Michelle Piluk, who lives across the street from the Schreiner Street home, was sitting on her front porch when she saw the plane explode in front of her eyes. After the crash, she made meals and gave out drinks to Canadian Forces members — something that earned her a medal from the Minister of Defence.

“I didn’t know what to do that next morning, so my husband said, `Let’s just cook,”’ Piluk said.

She said she was shell-shocked after the crash, but began writing poetry about what happened, which helped her cope.

The city will be erecting a memorial to Casey within the planned Fulton Field Park off Tranquille Road near where a makeshift memorial grew to the air force members last year.

Capt. Scott Boyd, partner of the late Capt. Jennifer Casey, was in Kamloops for the announcement on Monday and could be seen making a stop outside the Schreiner Street house in the afternoon.

Residents KTW spoke with felt the city’s plans for a memorial in the new park is a great way to pay tribute to Casey.

The military investigation into the plane crash found the ingestion of a single, small bird into the engine of the aircraft following take-off resulted in a compressor stall and a loss of thrust. Upon loss of power, the pilot initiated a climb straight ahead and turned back toward the airport. During this manoeuvre, the aircraft entered into an aerodynamic stall and the pilot gave the order to abandon the aircraft.

The report stated MacDougall and Casey ejected from the aircraft at low altitude and in conditions outside safe ejection seat operation parameters. The report also stated Casey’s passenger ejector seat did not operate normally.

From Halifax, Nova Scotia, Captain Jenn Casey joined the Canadian Armed Forces in August 2014 and then the Canadian Forces Snowbirds in November 2018. (Photo: Royal Canadian Air Force)

 

TSB reports on 2020 runway overrun in Halifax

In its investigation report (A20A0001) released on May 20, the Transportation Safety Board of Canada (TSB) found that changing runways without recalculating the landing distance required based on the changes in wind and runway surface conditions, led to a runway overrun in Halifax, Nova Scotia, in 2020. TSB notes this event highlights one of its longstanding TSB Watchlist issues.

On January 5, 2020, TSB explains a WestJet Boeing 737-8CT aircraft was conducting flight WJA248 from Toronto/Lester B. Pearson International Airport, Ontario, to Halifax/Stanfield International Airport, Nova Scotia, with 172 passengers and six crew members on board.

The flight crew had originally planned to conduct an approach for Runway 05, continues TSB, but due to a lowering ceiling and reduced visibility, the crew requested to change to the Runway 14 instrument landing system approach, which allows for landing with lower minimum ceiling and visibility requirements than the approach to Runway 05.

TSB explains the aircraft then touched down with a tailwind component on the wet, snow-covered runway. The aircraft could not be stopped and it overran the end of Runway 14, according to TSB’s report coming to rest in snow with the nose wheel approximately 91 metres beyond the runway end. There were no injuries and no damage to the aircraft.

The TSB investigation found that, while preparing for the runway change, the flight crew mentally assessed that the head wind for Runway 05 would become a crosswind for Runway 14. As a result, TSB reports they did not recalculate the effects of the wind for the approach to Runway 14, but rather considered that the landing distance and the target approach speed calculated for Runway 05 were still appropriate.

However, the reported wind speed and direction changed as the flight progressed, notes TSB, resulting in a tailwind component that exceeded the operator’s limitation, a lower required approach speed, and a landing distance that exceeded the runway length available. TSB explains none of this was recognized by the flight crew and, as a result, they continued the approach to Runway 14. The unchanged target approach speed combined with the tailwind component resulted in the aircraft touching down at a faster groundspeed, explains TSB, thus requiring a longer stopping distance. The wet snow contamination on the runway reduced braking effectiveness, according to the TSB report, which also contributed to an increase in landing distance.

Runway overruns have been on the TSB Watchlist since 2010. The agency notes that when a runway overrun occurs during landing, it is important that the aircraft have an adequate safety area beyond the end of the runway to reduce adverse consequences. In this occurrence, TSB explains the aircraft stopped within the 150-metre runway end safety area, which meets current international standards.

(Photo: TSB)

Garmin receives additional GFC 500 autopilot certifications

Garmin International received Federal Aviation Administration (FAA) Supplemental Type Certificate (STC) approval for the GFC 500 autopilot in select Piper PA-24 Comanche aircraft. The GFC 500 autopilot is intended for light piston aircraft and provides in-flight characteristics, self-monitoring capabilities and relatively low maintenance needs when compared to older generation autopilot systems.

The GFC 500 autopilot certification for select PA-24 aircraft includes the following models: PA-24-180, PA-24-250, PA-24-260, PA-24-260B and PA-24-260C1.

The GFC 500 autopilot uniquely integrates with the GI 275 or G5 electronic flight instruments; a combination of either a standby GI 275 or G5 electronic flight instrument interfaced to a G500 TXi flight display; or a G3X Touch flight display. Garmin explains the autopilot mode controller contains large dedicated keys and knobs, a control wheel that allows for adjustment to aircraft pitch, airspeed and vertical speed, and a Level Mode (LVL) that returns the aircraft to straight-and-level flight with the push of a dedicated button.

In addition to traditional autopilot capabilities, such as altitude hold, vertical speed and heading modes, the GFC 500 includes altitude preselect, VNAV2, a dedicated LVL button, underspeed and overspeed protection and more. Pilots can also select, couple and fly various instrument approaches, including GPS, ILS, VOR, LOC and back course approaches when paired with a compatible Garmin GPS navigator.

As a standard feature of the GFC 500, pilots receive Garmin Electronic Stability and Protection (ESP), which works to assist the pilot in maintaining the aircraft in a stable flight condition. ESP functions independently of the autopilot and works in the background while the pilot is hand-flying the aircraft to help avoid inadvertent flight attitudes or bank angles by nudging the pilot to return the aircraft back to a safe flight attitude.

(Image: Garmin)