En souvenir de Bill Peppler

Ancien président de l’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs (COPA), Bill Peppler est décédé au Campus général de l’Hôpital d’Ottawa le 1er avril 2021 à l’âge de 96 ans – hommage à un passionné de l’aviation canadienne.

Les extraits suivants sont tirés de la nécrologie de M. Peppler et de la page de mémoire publiée par le Ottawa Citizen, suivis ci-dessous d’un souvenir personnel de Tim Cole relatant sa contribution à l’aviation canadienne.

Né à Hanover le 29 juin 1925, de feu Norman et Lillian (née Youngblut) Peppler, Bill était un homme aux talents divers. Avec un grand penchant pour la musique, il jouait de nombreux instruments, et était particulièrement doué avec son saxophone et sa clarinette. Il s’est produit en tant que musicien professionnel à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine, effectuant des tournées dans le sud de l’Ontario dans le cadre du populaire Frankie Banks Orchestra de Hanover.

Alors qu’il s’entraînait dans l’Armée canadienne vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s’est enrôlé comme musicien où, plus particulièrement, il a diverti les troupes revenant de services outremer. Son amour pour la musique et les grands groupes l’a accompagné toute sa vie. Sa maison familiale était encombrée d’instruments, et peu de jours se terminaient sans qu’il passe quelques instants en compagnie de son orgue. Sa passion pour la musique n’était surpassée que par celle de voler.

John Bogie, cofondateur de la COPA (à gauche) et Bill Peppler, ancien président de la COPA, le 23 juin 2012 lors du congrès de la COPA à l’aéroport municipal de Saugeen à Hanover en Ontario.

Il a été attiré vers le ciel dès les premières années d’exploration des aviateurs, lesquels lui ont inculqué l’esprit de liberté et d’aventure que l’aviation apportait. À son plus jeune âge, il savait que sa carrière tournerait autour de ce secteur. C’est effectivement la voie qu’il a suivie avec ardeur. Bill a piloté de nombreux aéronefs au cours d’une longue et enrichissante carrière dans l’aviation. Après avoir suivi sa formation au pilotage, il est lui-même devenu instructeur, travaillant à ce titre à l’aéroport de Goderich en Ontario, où il a également occupé le poste de directeur général.

Les pilotes de brousse couvraient encore de vastes régions au Canada à l’époque. Une rencontre fortuite lui offrit l’occasion de devenir lui-même pilote de brousse au sein du désormais vénéré Spartan Air Services. Après sept ans et des milliers d’heures de vol, souvent à haut risque, avec Spartan, il a accepté le poste de directeur général de la l’Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs (COPA), qu’il a occupé avec grand enthousiasme pendant 39 ans. Tout en s’acquittant de ses fonctions à la COPA, il a également élaboré le réputé manuel de l’école aéronautique au sol – From the Ground Up – qu’il a peaufiné sans relâche avec sa femme, Isabel, rédactrice et éditrice du titre. En l’honneur de ses années d’exploration en tant que pilote de brousse dans les régions nordiques du Canada, une rivière et un lac portent fièrement son nom à la frontière du Québec et du Labrador. Sa famille et ses amis ont toujours compté plus que tout. Son sourire sincère, son enthousiasme généreux, la chaleur de sa personnalité et son positivisme hors du commun demeureront gravés dans les mémoires. Il manquera assurément profondément à tous ceux qui l’ont connu.

Il laisse dans le deuil ses enfants, Carla Peppler, Rand Peppler (Martina) et Graeme Peppler; son bien-aimé petit-fils, Willoughby Peppler-Mann; son frère Edward (Fern) Peppler; sa belle-sœur, Phyllis Fagan; ainsi que de nombreux neveux et nièces. Il repose auprès de sa première épouse, Isabel (née Huehn); sa deuxième épouse, Aileen Culgin; son gendre, Dan Pope; et ses frères et sœurs, Mary Caroline Lippert et Fred Peppler.

Le souvenir suivant a été généreusement évoqué par Tim Cole de Burnaby en Colombie-Britannique :

En tant que jeune pilote commercial au milieu des années 1960, j’ai rencontré Bill pour la première fois dans les bureaux de la COPA au centre-ville d’Ottawa. Si je me souviens bien, les bureaux se trouvaient sur la rue Metcalfe, et la directrice du bureau était Joyce Else. Je fréquentais leurs bureaux à la recherche de conseils sur les endroits où trouver un emploi comme pilote et d’adresses parmi les nombreuses compagnies aériennes commerciales membres de la COPA.

Je crois que mes efforts m’ont aidé à décrocher mon premier emploi chez Laurentian Air Services basée à Ottawa, car Bill était un bon ami de John Bogie, cofondateur de la COPA. Je pense que Bill a peut-être prononcé de bons mots en ma faveur simplement pour se débarrasser de ce jeune garçon traînant trop souvent dans leurs locaux.

Bill vivait dans la région du parc Rockcliffe à Ottawa, et je le voyais souvent faire du vélo pour se rendre au travail lorsque je travaillais à la base d’hydravions de Rockcliffe et à l’extérieur de l’aéroport pendant les jours de l’événement ADAC (décollage et atterrissage courts).

Avant la réunion pour ce spectacle aérien en 2012, la précédente fois où j’avais vu Bill était vers 2003 à Montréal dans le bâtiment de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). J’étais en tournée avec un groupe de gestionnaires de Transports Canada, et j’ai été surpris de rencontrer Bill à la bibliothèque où il faisait des recherches pour améliorer encore son apport à l’industrie.

Bill était un ardent défenseur de l’aviation au Canada, et il a sans l’ombre d’un doute contribué aux meilleures conditions de notre communauté.

Bill, pendant que tu voles vers l’ouest, je t’envoie la bénédiction du vieux pilote de brousse : « Que la météo et les vents te soient favorables » !

Remembering Bill Peppler

Bill Peppler, past president of the Canadian Owners and Pilots Association (COPA) and one of the country’s leading contributors to the general aviation community, passed away at the Ottawa Hospital’s General Campus on April 1, 2021, in his 96th year.

The following excerpt is taken from Peppler’s obituary and memory page posted by the Ottawa Citizen, followed below by a personal memory of his impact on Canadian aviation from Tim Cole:

Born in Hanover on June 29, 1925, to the late Norman and Lillian (nee Youngblut) Peppler, Bill was a man with a diversity of talents. With a great inclination towards music, he played many instruments, and was particularly talented with his saxophone and clarinet. He performed as a professional musician in his late-teens and early-twenties, touring around Southern Ontario as part of Hanover’s popular Frankie Banks Orchestra.

While training in the Canadian Army towards the end of WWII, he signed-up as a bandsman where, most notably, he entertained troops returning from overseas services. His love for music never wavered; big band music was forever dear to his ear. His family home was clustered with instruments, and rarely was there a day that he didn’t conclude with a melody on his organ before bedtime. Greater than his passion for music, however, was that which he had for flying.

John Bogie, co-founder of COPA (left), and Bill Peppler, COPA’s past president, June 23, 2012, at the COPA Convention held at the Saugeen Municipal Airport at Hanover, Ont.

He was drawn to the sky by the early exploratory years of aviators who instilled in him the spirit for freedom and adventure that aviation brought. He knew from an early age that aviation would be his career path; and that path is the one he duly followed. Bill flew many different aircraft over a long and fulfilling aviation career. After working his way through flight training, he became an instructor himself, working as the latter at Ontario’s Goderich Airport, where he also served as the facility’s general manager.

Bush pilots were still opening Canada’s vast regions at the time; a chance meeting led to the opportunity to become a bush pilot himself with the now-revered Spartan Air Services. After seven years and thousands of hours of often high-risk aerial activities with Spartan, he settled into working as the general manager for the Canadian Owners and Pilots Association, (COPA), a position he held with endless enthusiasm for 39 years. Co-incident with his long COPA tenure, he quietly went about developing the well-regarded aeronautical ground school textbook, From the Ground Up, with which he worked tirelessly with his wife, Isabel, the title’s editor and publisher. His years of exploration as a bush pilot in Canada’s northern regions led to a river and lake being named after him on the Quebec-Labrador border. As much as aviation was his great passion, family and friendships were his greatest passions above all. He will be fondly remembered for his engaging smile, his bountiful enthusiasm, the warmth of his personality, and his unworldly positivity. He will be dearly and profoundly missed by all those who knew him.

Survived by children Carla Peppler, Rand Peppler (Martina), and Graeme Peppler. Loving grandfather of Willoughby Peppler-Mann. Dearly missed by brother Edward (Fern) Peppler, sister-in-law Phyllis Fagan, as well as many nieces and nephews. Predeceased by first wife Isabel (nee Huehn), second wife Aileen Culgin, son-in-law Dan Pope, and siblings Mary Caroline Lippert and Fred Peppler.

The following memory was provided by Tim Cole of Burnaby, BC:

As a young commercial pilot in the mid 1960s, I first met Bill in the COPA offices in downtown Ottawa. If I remember correctly the offices were on Metcalfe Street and the office manager was Joyce Else. I would frequent their offices looking for tips on where to get a flying job and the addresses of the many commercial air services that were members of COPA.

I believe that my efforts helped me land my first job with Laurentian Air Services based out of Ottawa as Bill was a good friend of John Bogie, co-founder of COPA, and I think Bill may have put in a good word for me, possibly just to get rid of this young lad that was such a frequent visitor to their offices.

Bill lived in the Rockcliffe Park area in Ottawa and I would often see him riding his bike to work when I worked out of the Rockcliffe Seaplane Base and out of the airport during the Airtransit STOL days.

Prior to the 2012 meeting shown above, the last time I saw Bill was circa 2003 in Montreal at the ICAO building. I was on a tour with a group of Transport Canada managers and I was surprised to meet Bill in the Library where he was doing some research and still adding value to the industry.

Bill was a strong advocate for Aviation in Canada and he sure paid his dues to our community.

Bill as you fly West, I wish you the old bush pilot’s blessing: “May you have Tight Floats & Tailwinds.”

Le point du BST sur l’écrasement de l’hélicoptère de Stéphane Roy

Des enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports du Canada examinent l’épave de l’hélicoptère R44 sur le lieu de l’accident près du lac Valtrie au Québec. (Photo : BST)

— Par Luc Boily

Le 31 mars, le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A19Q0109) sur l’impact mortel d’un hélicoptère Robinson R44 avec le sol survenu le 10 juillet 2019 près du lac Valtrie dans la réserve faunique Rouge-Matawin au Québec.

Comme plusieurs Québécois s’en souviennent pour avoir suivi le déroulement des activités de recherche visant à retrouver le pilote de l’aéronef, Stéphane Roy – président de l’entreprise Savoura – et son fils Justin âgé de 14 ans, deux semaines ont été nécessaires pour localiser la carlingue et les corps sans vie des deux hommes après l’écrasement de l’hélicoptère en plein bois, sans aucun témoin, indique le rapport du BST.

Le Bureau explique que l’hélicoptère Robinson R44 de M. Roy effectuait un vol de jour selon les règles de vol à vue depuis le lac De La Bidière à destination de Sainte-Sophie. L’aéronef n’est jamais arrivé à destination. Il a été porté disparu le lendemain au Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage de Trenton en Ontario, lequel a entamé les recherches. Aucun signal de la radiobalise de repérage d’urgence (ELT) n’a été capté.

Le BST rapporte que les Forces armées canadiennes ont effectué des recherches aériennes avec l’aide de plusieurs aéronefs, incluant ceux de la Sûreté du Québec, de la Garde côtière canadienne ainsi que d’organismes bénévoles en sauvetage et recherche aériens du Québec et de l’Ontario. Des recherches terrestres et nautiques ont également été entreprises.

L’aéronef a pu être localisé, le 25 juillet, grâce aux données historiques provenant des téléphones cellulaires des occupants, précise le BST, lesquelles ont permis d’effectuer plusieurs calculs de triangulation jusqu’à l’obtention d’un point précis situé à 193 m de l’épave. L’aéronef a été retrouvé détruit et les occupants ont été trouvés sans vie. Il n’y a pas eu d’incendie à la suite de l’impact avec le sol.

Lors de l’examen de l’épave, le BST signale que l’une des pales a révélé de multiples défaillances d’adhésion ayant mené à la séparation de certaines sections du joint entre le revêtement de l’intrados et le longeron, ce qui permettait à l’humidité de s’infiltrer sous le revêtement et ce qui, au fil du temps, a causé la dégradation de l’adhésion au joint de collage.

Le BST ajoute que l’enquête a permis de déterminer qu’une probable progression soudaine de ces défaillances a contribué à réduire considérablement la rigidité de la pale, occasionnant des vibrations sévères. La vitesse de rotation du rotor principal est ensuite descendue à un niveau trop bas, fait remarquer le BST, empêchant l’aéronef de rester en vol, suivie d’une chute verticale et de l’impact avec le sol.

Le BST mentionne que l’enquête a également permis d’établir qu’aucun plan de vol ni itinéraire de vol n’avaient été déposés. Dans une telle situation, il y a un risque pour que le déclenchement des recherches ne soit pas effectué dans un délai raisonnable surtout si aucun signal de radiobalise de détresse n’est reçu, ce qui réduit les chances de survie des occupants et prive les équipes de recherche et sauvetage d’informations importantes pour les recherches.

À la suite à l’accident, le BST a émis un avis de sécurité aérienne demandant à Orolia, le fabricant des ELT de marque Kannad et à Transports Canada (TC) de réviser les procédures d’inspection périodique des ELT afin qu’une défaillance du système de verrouillage de l’interrupteur puisse être détectée et corrigée à l’avenir.

Dans sa réponse à l’avis du BST, Orolia indique, entre autres, qu’une mise en garde a été ajoutée dans les documents contenant des instructions de manœuvre de l’interrupteur afin de clarifier les instructions et éviter des manœuvres inadaptées pouvant entraîner le bris des butées de verrouillage de l’interrupteur. TC a émis une alerte à la sécurité de l’aviation civile portant sur l’inspection visuelle des ELT et a insisté sur l’attention à porter à l’interrupteur des radiobalises.

Vous pouvez consulter la page de l’enquête pour obtenir plus d’information.

TSB reports on fatal 2019 helicopter accident near Lac Valtrie

Transportation Safety Board of Canada investigators examining the helicopter R44 wreckage on the accident site near Lac Valtrie, Quebec. (Photo: TSB)

Transportation Safety Board of Canada on March 31 released its investigation report (A19Q0109) on a fatal impact with the ground near Lac Valtrie in the Rouge-Matawin Wildlife Reserve, Quebec.

TSB explains, that on July 10 2019, a privately registered Robinson R44 helicopter was conducting a day visual flight rules flight from Lac de la Bidière, Quebec, to Saint-Sophie, Quebec, with one pilot and one passenger on board. The aircraft never reached its destination and it was reported missing the following day to the Joint Rescue Coordination Centre in Trenton, Ontario, which began the search. No emergency locator transmitter (ELT) signal was detected.

TSB explains the Canadian Armed Forces launched an air search with the assistance of the Sûreté du Québec, the Canadian Coast Guard, and volunteer air search and rescue organizations in Quebec and Ontario. A ground and water search was also undertaken. The aircraft was found on July 25, 14 days after it was reported missing, in a remote, densely wooded area near Lac Valtrie, Quebec.

 

The aircraft was located using historical data from the occupants’ cellphones, explains TSB, which helped to perform several triangulation calculations until a precise point was identified 193 m from the wreckage. The aircraft was destroyed and there was no fire following the impact with the ground. The occupants were found dead.

During the examination of the wreckage, TSB explains one of the blades was found to have multiple adhesive failures, which resulted in the breakup of certain sections of the joint between the lower skin and the spar, causing humidity to infiltrate below the skin, weakening the adhesive bond joint over time.

TSB states its investigation determined that a sudden increase in these failures likely contributed to significantly reducing the stiffness of the blade, causing severe vibrations. The rotational speed of the main rotor then fell too low, explains TSB, preventing the aircraft from remaining in flight. This was followed by a vertical drop and impact with the ground.

TSB notes its investigation also found that no flight plan or flight itinerary had been filed. In such situations, TSB explains there is a risk that a search will not be initiated within a reasonable timeframe, especially if no ELT signal is detected, which reduces the occupants’ chances of survival and deprives search and rescue teams of important information needed for the search.

Following the accident, the TSB issued an air safety advisory requesting that Orolia, the manufacturer of Kannad ELTs, and Transport Canada (TC) revise ELT periodic inspection procedures so that a failure of the switch locking system can be detected and corrected in the future.

In its response to TSB’s advisory, Orolia indicated, among other things, that a warning was added in the documents containing switch operating instructions to clarify the instructions and avoid inappropriate manoeuvres that could result in breakage of the switch locking latches. TC published a civil aviation safety alert on ELT inspections and focuses on directing attention to switches on ELTs.

Christine Gervais discute de la direction de la COPA sur le balado Flying BC

Le directeur régional de la COPA, Warwick Patterson, s’est récemment entretenu avec la PDG de la COPA, Christine Gervais, dans le cadre de l’épisode 19 de son balado Flying BC. L’émission a commencé avec l’histoire de Christine dans le monde de l’aviation, et elle a enchaîné avec les défis qui l’attendaient et les occasions qui se présentaient lorsqu’elle est arrivée à la tête de la COPA. Mme Gervais a insisté sur l’importance du rôle que joue la COPA dans la préparation de la prochaine génération d’aviateurs. Comme il y a de nouveaux visages à la COPA et de nouveaux effectifs, il s’est avéré pertinent que la PDG dresse le portrait d’avenir de l’Association.

« Les gens ne savent pas nécessairement que le monde de l’aviation ne regroupe pas que des individus qui y font carrière », a soutenu Mme Gervais. « Il y a des individus pour lesquels l’aviation se révèle un complément fantastique à leur vie. »

Le balado Flying BC présente des histoires de pilotes et des aventures aériennes de partout au pays. Parmi les invités récents, notons Scratch Mitchell (ancien capitaine des Snowbirds), Dave Hadfield (avions de guerre en état de marche) et Greg MacDougall de Harbour Air (les avions électriques). L’émission est offerte en baladodiffusion au www.flyingbc.com.

Nous vous invitions à écouter l’épisode 19 de Flying BC avec Christine Gervais.

Gervais discusses COPA direction on Flying BC podcast

COPA Regional Director Warwick Patterson recently caught up with COPA CEO, Christine Gervais, for Episode 19 of his Flying BC podcast. The show kicks off with Christine taking listeners through her aviation journey, and goes on to discuss her first months at the helm of COPA, the challenges and opportunities COPA faces, and why it’s important to be involved with COPA and building the next generation of aviators. There are also new staff and faces at COPA, so Christine sheds some light into what COPA has up its sleeve for the future.

“People don’t necessarily know that this doesn’t have to be a career,” says Gervais, about the aviation world. “This can be something that is a fantastic add-on to your life.”

The Flying BC podcast features pilot stories and aviation adventures from across the country, with recent guests including former Snowbirds leader Scratch Mitchell; Dave Hadfield discussing warbird flying; and a chat about electric aircraft with Harbour Air’s Greg MacDougall. The show can be found on all podcast players and at www.flyingbc.com.

Listen to Flying BC Episode 19 with Christine Gervais.

 

Virgin Galactic dévoile le VSS Imagine

Le 30 mars, Virgin Galactic a dévoilé le premier vaisseau spatial SpaceShip III de sa flotte VSS Imagine, dont les essais au sol viennent de commencer et ceux en vol plané sont prévus cet été à Spaceport America au Nouveau-Mexique. Le prochain vol d’essai de la plateforme de seconde génération existante de la compagnie – VSS Unity – est prévu pour mai 2021.

« Le dévoilement du SpaceShip III marque le début de la flotte de Virgin Galactic », a déclaré Michael Colglazier, PDG de Virgin Galactic. « Les VSS Imagine et Inspire sont des vaisseaux spatiaux époustouflants qui emmèneront nos futurs astronautes vers d’incroyables voyages dans l’espace. Leurs noms reflètent la nature ambitieuse des vols spatiaux habités. Félicitations à notre équipe dévouée qui a travaillé si brillamment pour atteindre cette étape importante. »

Alors que le VSS Imagine commence ses essais au sol, la fabrication du VSS Inspire – le deuxième véhicule SpaceShip III de la flotte Virgin Galactic – est déjà programmée. L’entreprise indique que la mise en marché des vaisseaux SpaceShip III s’avère une étape cruciale des efforts pluriannuels visant à effectuer quelque 400 vols suborbitaux par année par port spatial.

Tirant parti d’une conception modulaire, Virgin explique que sa gamme d’aéronefs SpaceShip III offrira un rendement amélioré au chapitre de l’entretien et de la fréquence de vol.

« Les vaisseaux spatiaux de Virgin Galactic sont spécialement conçus pour offrir une nouvelle perspective transformatrice aux milliers de personnes qui pourront bientôt faire l’expérience des merveilles de l’espace par elles-mêmes », a commenté le fondateur de Virgin, Richard Branson. « En tant qu’aéronef de classe SpaceShip III, Imagine n’est pas seulement beau à regarder, mais il vient contribuer à la croissance de la flotte de vaisseaux spatiaux de Virgin Galactic. Tous les grandes changements, réalisations et innovations commencent par une idée. Notre espoir est que tous ceux qui voyageront dans l’espace reviennent avec de nouvelles perspectives et de nouvelles idées qui apporteront des changements positifs à notre planète. »

Virgin Galactic unveils VSS Imagine

The VSS Imagine features a mirror-like material surrounding its structure. (Photo: Virgin Galactic)

Virgin Galactic today unveiled the first Spaceship III in its growing fleet, VSS Imagine, which is set to begin ground testing this summer with glide flights at Spaceport America in New Mexico. The next test flight for the company’s existing second-generation platform, VSS Unity, is scheduled for May 2021.

“Today we unveiled our SpaceShip III class of vehicles, marking the beginning of the Virgin Galactic fleet,” said Michael Colglazier, CEO of Virgin Galactic. “VSS Imagine and Inspire are stunning ships that will take our future astronauts on an incredible voyage to space, and their names reflect the aspirational nature of human spaceflight. Congratulations to our dedicated team who worked so brilliantly to achieve this milestone.”

As VSS Imagine begins ground testing, manufacturing is schedule to begin on VSS Inspire, the second SpaceShip III vehicle within the Virgin Galactic fleet. The company states the introduction of its Spaceship III class of vehicles is an important milestone in a multi-year effort that targets flying 400 flights per year, per spaceport.

Leveraging a modular design, Virgin explains its SpaceShip III class of vehicles are built to enable improved performance in terms of maintenance access and flight rate.

“Virgin Galactic spaceships are built specifically to deliver a new, transforming perspective to the thousands of people who will soon be able to experience the wonder of space for themselves,” said Virgin founder Richard Branson. “As a SpaceShip III class of vehicle, Imagine is not just beautiful to look at, but represents Virgin Galactic’s growing fleet of spaceships. All great achievements, creations and changes start with an idea. Our hope is for all those who travel to space to return with fresh perspectives and new ideas that will bring positive change to our planet.”

L’aéroport de Merritt recevra une subvention provinciale

— Par Morgan Hampton, journaliste de l’Initiative de journalisme local, Merritt Herald (Photo : Google Maps)

Merritt est l’un des 55 aéroports régionaux qui bénéficieront d’un financement dans le cadre d’un nouveau programme de subventions visant à maintenir les petits aéroports en fonction et à fournir des services de transport essentiels.

« Notre gouvernement s’efforce de maintenir les services vitaux en activité pendant cette période sans précédent. Ce financement en est une autre manifestation. Il vise à aider les gens de la Colombie-Britannique – en particulier ceux des régions rurales de la province – à  continuer de se prévaloir d’un moyen sûr et fiable pour se rendre à leurs rendez-vous essentiels », a déclaré Rob Fleming, ministre des Transports et des Infrastructures.

« Nous savons que les exploitants de services d’autobus interurbains et d’aéroports régionaux ont un besoin urgent de financement pour poursuivre leurs activités pendant cette période de COVID-19. Grâce à cet investissement, les services terrestres et aériens pourront être maintenus, et les clients pourront continuer à être desservis. »

La province a consenti un investissement ponctuel de 6,2 M$ aux exploitants d’autobus interurbains et 16,5 M$ aux exploitants d’aéroports régionaux, dans le but de soutenir leurs activités entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022.

L’aéroport de Merritt – qui se classe dans la «catégorie D – recevra 90 000 $.

« Je suis ravi que la ville de Merritt ait reçu une subvention de 90 000 $, en particulier la subvention de secours aéroportuaire COVID-19 du gouvernement provincial pour soutenir l’exploitation aéroportuaire », a indiqué le conseiller municipal de Merritt, Kurt Christopherson, président du comité consultatif de l’aéroport.

« Cette subvention vise à couvrir les dépenses d’exploitation de l’aéroport de Merritt, y compris les achats de carburant et l’entretien courant comme le colmatage des fissures, l’entretien des bâtiments, etc. Ce financement nous donnera un énorme coup de pouce et nous permettra de commencer nos projets de clôture et d’éclairage avant l’achèvement du budget. Je tiens à remercier les membres du comité pour leur travail continu et leurs conseils en matière d’amélioration et d’exploitation aéroportuaires. Leur contribution est inestimable et nous leur en sommes immensément reconnaissants. »

Merritt airport to receive provincial grant

By Morgan Hampton, Local Journalism Initiative Reporter, Merritt Herald (Image: Google Maps)

Merritt is one of 55 regional airports that will receive funding through a new grant program aimed at keeping small airports operational and providing essential transportation services.

“Our government is working to keep vital services operating during this unprecedented time, and this funding will help British Columbians — especially those in rural areas of the province — have a safe and reliable way to travel to essential appointments,” said Rob Fleming, Minister of Transportation and Infrastructure.

“We know inter-city bus companies and regional airports were in critical need of funding to keep their operations going during COVID-19. With this investment, inter-city buses and regional airports will now have the funding they need to continue operating and serving people.”

The province issued a one-time investment, providing $6.2 million to inter-city bus operators and $16.5 million to regional airports, supporting operations between April 1, 2021 and March 31, 2022.

Merritt Airport falls under `Category D’ and will receive $90,000.

“I am delighted that the City of Merritt has received a $90,000 grant, specifically, the COVID-19 Airport Relief Grant, from the provincial government to support airport operations,” said Merritt City Councillor Kurt Christopherson, Airport Advisory Committee Chair.

“This grant is to cover expenses to operate the Merritt airport, including fuel purchases and ongoing maintenance such as crack sealing, building maintenance, and so on. This funding will be a huge boost for the airport and will allow us to get started on the fencing and lighting plan process in advance of budget completion. I’d like to thank committee members for their ongoing work and advice regarding airport improvements and operations. Committee input is invaluable and much appreciated.”