Un écrasement d’hydravion par mauvais temps coûte la vie à quatre personnes

Le 10 mars, le Bureau de la sécurité des transports (BSR) du Canada a publié son rapport d’enquête (A19P0112) sur un vol contrôlé s’étant terminé par une collision avec le relief en juillet 2019 sur l’île Addenbroke en Colombie-Britannique par une journée de mauvais temps.

Le 26 juillet 2019 à environ 9 h 30, heure locale, expose le BST, l’aéronef Cessna 208 Caravan muni de flotteurs, exploité par Seair Seaplanes, a quitté l’hydroaérodrome international de Vancouver pour un vol selon les règles de vol à vue (VFR) à destination d’un camp de pêche situé près de Port Hardy en Colombie-Britannique avec un pilote et huit passagers à bord. À 11 h 04, poursuit le BST, l’aéronef a heurté le flanc d’une colline de l’île Addenbroke, à 9,7 milles marins de sa destination. Le pilote et trois passagers ont subi des blessures mortelles. Quatre des passagers survivants ont été grièvement blessés et un passager a subi des blessures légères. L’aéronef a été détruit. Le BST déplore que la décision de continuer à voler par mauvais temps ait conduit à l’accident mortel.

L’enquête a révélé que l’aéronef a quitté l’hydroaérodrome international de Vancouver même si les conditions météorologiques rapportées et prévues étaient inférieures aux minimums selon les règles de vol à vue à proximité de la destination. En outre, la décision de partir aurait pu être influencée par la dynamique de groupe. Après avoir été confronté à de mauvaises conditions météorologiques, relate le BST, le pilote a poursuivi le vol dans des conditions de visibilité réduite, sans reconnaître la proximité du sol. L’aéronef est par la suite entré en collision avec le relief ascendant de l’île Addenbroke. Le pilote n’a pas été avisé du relief ascendant qui était droit devant, note le BST, en raison de la configuration de l’avionique, même s’il s’agissait d’une avionique de pointe. De plus, le BST déclare que l’attention, la vigilance et les fonctions cognitives générales du pilote ont probablement subi dans une certaine mesure les répercussions de la fatigue, un principal enjeu de sécurité figurant sur la Liste de surveillance du BST.

Même si l’aéronef était muni de dispositifs capables d’enregistrer les données de vol, Seair n’avait pas établi de programme de suivi des données de vol (FDM), et la réglementation n’exigeait pas que la compagnie dispose d’un tel programme. Un programme FDM peut aider les exploitants à améliorer l’efficacité opérationnelle et à déceler les lacunes de sécurité avant qu’elles ne causent un accident. Si les exploitants aériens qui disposent d’un dispositif de FDM ne surveillent pas activement leurs opérations aériennes, ils pourraient ne pas être en mesure de déceler toute dérive vers des pratiques non sécuritaires qui augmentent le risque pour l’équipage de conduite et les passagers. L’acceptation de pratiques non sécuritaires est l’un des facteurs sous-jacents relevés dans le cadre de l’enquête sur une question de sécurité du transport aérien du BST intitulée Améliorer la sécurité : Réduire les risques liés aux activités de taxi aérien au Canada (A15H0001).

Le BST fait toutefois remarquer que les exploitants aériens ne sont pas les seuls à mener des activités de surveillance pour assurer la sécurité de leurs opérations. Le rôle de l’organisme de réglementation est de veiller à ce que les exploitants soient capables de gérer les risques inhérents à leurs activités, que les mesures visant à améliorer la sécurité permettent de cerner les dangers et d’atténuer les risques de manière efficace, que les cas de non-respect des règlements soient résolus rapidement et que des mesures correctives soient prises. À la suite de cet événement, le BST relève que Transports Canada (TC) n’a pas mené d’activités de surveillance réactives, entrepris de nouvelles activités de surveillance, intensifié les activités de surveillance ultérieures, ni effectué d’inspections ciblées ou de conformité. Si les activités de surveillance menées par TC auprès des exploitants sont insuffisantes, aux dires du BST, il y a un risque que les exploitants aériens ne se conforment pas à la réglementation ou adoptent des pratiques non sécuritaires, ce qui réduit les marges de sécurité. La  surveillance réglementaire est également l’un des principaux enjeux de sécurité figurant sur la Liste de surveillance du BST.

À la suite de l’événement, commente le BST, Seair a embauché une société d’experts-conseils en aviation pour effectuer un examen des opérations et de la maintenance, a mis à jour ses procédures d’exploitation normalisées pour mettre en évidence les limites du système de pilote automatique et a instauré une politique sur l’utilisation acceptable des appareils électroniques personnels dans le poste de pilotage.

Pour plus d’information, consulter la page d’enquête du BST.

Continued flight in poor weather claimed four lives in 2019 BC floatplane crash

The Cessna 208 Caravan involved in TSB’s investigation crashed into a hillside in July 2019 about 17 kilometres from its fishing lodge destination. (Photo: TSB)

TSB on March 10 released its investigation report (A19P0112) into a July 2019 controlled flight into terrain occurrence on Addenbroke Island, British Columbia, noting how the decision to continue flying in poor weather led to the fatal accident.

On July 2019,26, at around 9:30 local time, TSB explains a float-equipped Cessna 208 Caravan aircraft, operated by Seair Seaplanes, departed Vancouver International Water Aerodrome, BC, for a visual flight rules (VFR) flight to a fishing lodge near Port Hardy, BC, with one pilot and eight passengers on board. At 11:04 local time, TSB explains the aircraft struck the hillside of Addenbroke Island, 9.7 nautical miles from the destination. The pilot and three of the passengers were fatally injured. Four of the surviving passengers received serious injuries, and one received minor injuries. The aircraft was destroyed.

The investigation found that the flight departed the Vancouver International Water Aerodrome despite reported and forecasted weather conditions that were below VFR requirements near the destination, and that the decision to depart may have been influenced by group dynamics. After encountering poor weather conditions, TSB explains the pilot continued the flight in reduced visibility, without recognizing the proximity to terrain, and subsequently impacted the rising terrain of Addenbroke Island. Although the aircraft was equipped with advanced avionics devices, TSB notes they were configured in a way that made the system ineffective at alerting the pilot to the rising terrain ahead. Additionally, TSB states the pilot’s attention, vigilance and general cognitive function were likely influenced to some degree by fatigue, a key safety issue on the TSB Watchlist.

Although the aircraft was equipped to capture flight data, Seair had not established a flight data monitoring (FDM) program, nor was it required to by regulation. An FDM program can help operators improve operational efficiency and detect safety issues before they cause an accident. If air operators that have FDM capabilities do not actively monitor their flight operations, they may not be able to identify drift toward unsafe practices that increase the risk to flight crew and passengers. The acceptance of unsafe practices is one of the underlying factors identified in TSB’s safety issue investigation Raising the bar on safety: Reducing the risks associated with air-taxi operations in Canada (A15H0001).

TSB notes, however, air operators are not alone in monitoring for safe operations; and that role of the regulator is to ensure that operators are capable of managing the risks inherent in their operations, that measures to enhance safety are working effectively to identify hazards and mitigate risks, and that any non-compliance with regulations is addressed promptly and corrective action is taken. Following this occurrence, TSB notes Transport Canada (TC) did not conduct any reactive surveillance, initiate new surveillance activities, escalate upcoming surveillance activities, or conduct targeted or compliance inspections. If TC does not apply sufficient oversight of operators, according to TSB, there is a risk that air operators will be non-compliant with regulations or drift toward unsafe practices, thereby reducing safety margins. Regulatory surveillance is also a key safety issue on the TSB Watchlist.

Following the occurrence, TSB explains Seair contracted an aviation consulting company to conduct an operational and maintenance review, updated its standard operating procedures to highlight the limitations of the autopilot system, and added an acceptable use policy on personal electronic devices in the cockpit.

For a full report and conclusions visit TSB’s investigation page.

SKYTRAC entre dans le segment des aéronefs télépilotés (SATP)

SKYTRAC Systems ltée est entrée dans le segment de l’aviation sans pilote avec le développement et le lancement de son terminal IMS-350 (Integrated Mission System 350).

Le terminal comprend un modem Iridium Certus 9810, permettant ce que l’entreprise décrit comme des communications pôle à pôle assurées pour l’utilisation au-delà de la visibilité directe (BVLOS), les applications de commande et de contrôle (C2), la surveillance de l’état de la charge utile, la diffusion vidéo en direct, la transmission de données, la fusion de capteurs activée par IA, et plus encore. En tirant parti du récent partenariat avec Iridium – comme fabricant, revendeur et fournisseur de services à valeur ajoutée – SKYTRAC élargit son champ d’action au-delà des voilures fixes et des giravions pour accéder au marché de l’aviation sans pilote.

Grâce aux services Certus Global Line of Sight (GLOS) d’Iridium, le système de mission intégré 350 (IMS-350) de SKYTRAC fournira des vitesses de liaison montante de 352 kbit/s et de liaison descendante de 704 kbit/s avec une latence inférieure à 500 millisecondes grâce à une connexion satellite en orbite terrestre basse (LEO).

Dérivé de l’avionique de communications satellites (Satcom) certifiée de SKYTRAC, l’IMS-350 intègre de nombreuses interfaces pour une architecture flexible à l’intention des intégrateurs de systèmes et des équipementiers. Il comprend notamment plusieurs ports Ethernet, ARINC-429, RS-232, RS-485, des ports d’entrée/sortie discrets et un bus CAN qui permet aux microcontrôleurs et aux périphériques de communiquer sans effort.

« Avec le lancement de l’IMS-350, SKYTRAC fournit désormais des solutions de connectivité intelligentes aux marchés de l’aviation avec et sans pilote », indique Jan van der Heul, vice-président des ventes chez SKYTRAC, par voie de communiqué. « L’IMS-350, qui exploite Iridium Certus, est une solution innovante, puissante et évolutive qui s’intègre directement à la gamme de produits Iridium Certus de SKYTRAC, complétant nos nombreuses autres applications et capacités. »

L’IMS-350, qui dispose d’un serveur multicœur, prend en charge les applications adaptées aux capteurs pouvant analyser les données collectées pour déterminer ce qu’il faut transmettre en temps réel. Le routeur intelligent intégré gère le trafic de données de façon dynamique en priorisant le flux, en permettant une utilisation efficace des canaux Satcom et cellulaires, en améliorant l’efficacité opérationnelle pour un large éventail de profils de mission de systèmes UAS dans tous les segments à haute valeur de l’industrie, y compris la lutte aérienne contre les incendies, le pétrole et le gaz exploités en mer, la recherche et le sauvetage, les secours en cas de catastrophe, l’application de la loi, l’armée et le gouvernement, et plus encore.

La compagnie décrit l’IMS-350 comme le terminal Iridium Certus Satcom à grande vitesse le plus léger et le plus petit offert à ce jour. Pour les activités en zones urbaines, le cellulaire et les radios Wi-Fi incorporés offrent des options de connectivité terrestre.

Le programme IMS-350 a obtenu des clients de lancement parmi des fabricants d’UAV, des intégrateurs de systèmes, des fournisseurs de drones en tant que services et des instituts de recherche scientifique.

SKYTRAC enters RPAS segment

SKYTRAC Systems Ltd. entered the unmanned aviation segment with the development and launch of its Integrated Mission System 350 (IMS-350) terminal.

The terminal features the Iridium Certus 9810 modem, enabling what the company describes as assured, pole-to-pole communications for Beyond Visual Line of Sight (BVLOS) operations, Command and Control (C2) applications, payload health monitoring, live video streaming, data transmission, AI-enabled sensor fusion, and more. By leveraging the recent partnership with Iridium as a value-added manufacturer, reseller, and service provider, SKYTRAC expands its market focus beyond fixed-wing and rotorcraft into the unmanned aviation markets.

Through Iridium Global Line of Sight (GLOS) Certus services, SKYTRAC’s Integrated Mission System 350 (IMS-350) will provide 352 kbps uplink and 704 kbps downlink broadband speeds with latency under 500 milliseconds through a Low Earth Orbit (LEO) satellite connection.

Derived from SKYTRAC’s certified Satellite Communications (Satcom) avionics, the IMS-350 incorporates numerous interfaces for a flexible architecture for systems integrators and OEMs. These include multiple Ethernet, ARINC-429, RS-232, RS-485, discrete input/output ports, and a CAN bus which allows microcontrollers and devices to communicate effortlessly.

“With the launch of the IMS-350, SKYTRAC now provides intelligent connectivity solutions to the manned and unmanned aviation markets,” notes Jan van der Heul, SKYTRAC Vice President of Sales, in a statement. “The IMS-350, which leverages Iridium Certus, is an innovative, powerful, and future-proof solution that fits directly into SKYTRAC’s Iridium Certus product portfolio, complementing our many other applications and capabilities.”

The IMS-350, which features a multicore server, supports sensor-matched applications that can parse collected data to determine what to transmit in real-time. The integrated smart router dynamically manages data traffic by prioritizing data throughput, allowing for efficient use of Satcom and cellular channels, improving operational efficiencies for a wide range of UAS mission profiles in all high-value industry segments, including aerial firefighting, offshore oil and gas, search and rescue, disaster relief, law enforcement, military and government, and more.

The company describes IMS-350 as the lightest and smallest high-speed Iridium Certus Satcom terminal available today. For operations in urban areas, the incorporated cellular and Wi-Fi radios provide terrestrial connectivity options.

The IMS-350 program has secured launch customers operating as UAV manufacturers, systems integrators, Drone-as-a-Service providers, and scientific research institutions.

(Photo: SkyTrac)

Un hélicoptère perd le contrôle et entre en collision avec le relief

Le 11 mars, le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A20A0027) – collecte de faits à portée limitée – relativement à la perte de contrôle et la collision avec le relief d’un hélicoptère Robinson R44 Raven II à Thorburn Lake à Terre-Neuve-et-Labrador (T.-N.-L.) en juillet 2020.

Le BST indique que le 20 juillet 2020, un hélicoptère Robinson R44 sous immatriculation privée effectuait un vol-voyage de plaisance multitronçon en revenant d’un camp de pêche isolé situé à 7 milles marins (NM) à l’est de Reeds Pond (Terre-Neuve-et-Labrador), en vol à vue de jour jusqu’à l’hydrobase St. John’s (Paddy’s Pond) (CCQ5) à T.-N.-L. Le pilote et deux passagers se trouvaient à bord. Un deuxième hélicoptère Robinson R44, qui effectuait le même vol, a quitté le camp de pêche à peu près au même moment.

L’hélicoptère a décollé de l’aéroport de Springdale à T.-N.-L. (CCD2), expose le BST, et le pilote prévoyait se ravitailler à une installation de maintenance d’aéronefs située du côté nord-est de Thorburn Lake, à T.-N.-L. (CCW5).

À son arrivée à Thorburn Lake, poursuit le BST, l’hélicoptère a effectué une approche vers un stationnement en gravier où il s’est mis en vol stationnaire au niveau de la cime des arbres. L’hélicoptère s’est ensuite mis à monter à la verticale. La maîtrise de l’hélicoptère a été perdue et l’aéronef a percuté le relief. Le pilote et le passager du siège avant ont subi de multiples blessures graves. Le passager du siège arrière droit a été mortellement blessé. Des témoins proches ont administré les premiers soins aux occupants et ont éteint un petit incendie. L’hélicoptère a été détruit.

Le rapport complet et les conclusions peuvent être consultés sur la page d’enquête du BST.

TSB report on July 2020 helicopter loss of control and collision with terrain in Newfoundland and Labrador

Estimated flight path, derived from global positioning system data (Source: Google Earth, with TSB annotations)

The Transportation Safety Board of Canada (TSB) on March 11 released its limited-scope, fact-gathering investigation report (A20A0027) into the July 2020 loss of control and collision with terrain of a Robinson R44 Raven II helicopter in Thorburn Lake, Newfoundland and Labrador.

TSB explains on July 20, 2020, a privately registered Robinson R44 helicopter was on a multi-leg cross-country pleasure flight, returning from a remote fishing camp located 7 nautical miles (NM) east of Reeds Pond, Newfoundland and Labrador (NL), on a day visual flight rules flight to St. John’s (Paddy’s Pond) Water Aerodrome (CCQ5), NL. On board were the pilot and 2 passengers. A second Robinson R44 helicopter, which was conducting the same flight, departed the fishing camp at about the same time.

The helicopter departed Springdale Airport, Newfoundland and Labrador (CCD2), explains TSB, and the pilot planned to refuel at an aircraft maintenance facility located on the north-east side of Thorburn Lake, Newfoundland and Labrador (CCW5).

Upon arrival at Thorburn Lake, TSB explains the helicopter carried out an approach to a gravel parking lot and entered a hover at tree top level, after which the helicopter began to climb vertically. Control was lost and the aircraft collided with terrain. The pilot and front-seat passenger sustained multiple serious injuries. The passenger in the right-hand rear seat was fatally injured. Witnesses close by provided first aid to the occupants and extinguished a small fire. The helicopter was destroyed.

The full report and conclusions can be found at TSB’s investigation page.

Airforms ajoute des ensembles de déflecteurs pour les Cessna 120/140

La compagnie Airforms inc., réputée être le plus grand producteur mondial d’ensembles de déflecteurs de remplacement pour les aéronefs d’aviation générale anciens et classiques, a reçu l’approbation de la FAA pour fabriquer des ensembles destinés aux Cessna 120/140. Les ensembles comptant 18 pièces conviennent aux deux modèles classiques de ce Cessna, comme ils sont tous les deux munis d’un moteur Continental de 85 HP.

Les propriétaires peuvent commander les ensembles en métal nu ou avec un revêtement en poudre, précise la compagnie, tandis que les joints standard pour les déflecteurs sont en silicone noir résistant à la température élevée et comportent une mince couche en fibre de verre au milieu. Airforms indique que les ensembles peuvent être mis à niveau pour inclure des joints en silicone orange ou bleus de mêmes spécifications.

Les pièces métalliques des ensembles sont fabriquées en aluminium 6061-T6 d’une épaisseur de 0,032 à 0,040 po. Selon Airforms, les réflecteurs de carter d’origine manquent de pièces de support et de fixation. C’est pourquoi la compagnie a ajouté une pièce modifiée approuvée qui vient solidifier les déflecteurs et contribue à les fixer fermement en place.

Airforms déclare qu’elle a à ce jour expédié plus de 5000 ensembles de déflecteurs – pour plus de 60 modèles d’aéronefs – lesquels sont essentiels pour un refroidissement adéquat du moteur. L’entreprise est également un fournisseur de pièces STC et de pièces de rechange pour les avions des séries Cessna Caravan et CASA.

(Photo : Airforms)

Airforms adds baffle kits for Cessna 120/140

Airforms Inc., described as the world’s largest producer of replacement baffle kits for antique and classic general aviation aircraft, received FAA approval to manufacture kits for the Cessna 120/140. The 18-piece kits will fit both models of the Cessna classics since both were powered by the Continental 85 hp engine.

Owners can order the kits with bare metal or powder coated, explains the company, while standard seals for the baffles feature black, high-temp silicone with a thin fiberglass “sandwich” in the middle. Airforms explains the kit can be upgraded to orange or blue silicone seals with no other change in the seal specifications.

Metal parts in the kit are configured from 6061-T6 aluminum ranging in thickness from .032-.040. The original crankcase baffles lack support and attachment pieces, explains Airforms, noting it has added an approved modified part which stiffens the baffles and helps to secure them in place.

Airforms states it has now shipped more than 5,000 baffle kits, which are essential for proper engine cooling, for more than 60 aircraft models. The company is also a supplier for STCs and replacement parts for the Cessna Caravan and CASA series aircraft.

(Photo : Airforms)

Un accident mortel souligne le risque de voler la nuit sans repères visuels adéquats

Le Piper PA-32-260 a percuté le relief à environ 3,5 milles marins au nord de l’aéroport de Kingston, tuant les sept personnes à bord. (Photo : BST)

Le 4 mars, le Bureau de la sécurité des transports (BSR) du Canada a publié son rapport d’enquête (A19O0178) sur un accident survenu en novembre 2019 à Kingston en Ontario impliquant un Piper PA-32-260, qui a enlevé la vie aux sept personnes à son bord.

Le Bureau explique que cet événement tragique permet de mettre en évidence certains des risques de voler de nuit selon les règles de vol à vue (VFR), en particulier lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises et au-dessus de zones peu éclairées.

Le 27 novembre 2019, un avion Piper PA-32-260 immatriculé aux États-Unis effectuait un vol de l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville en Ontario à l’aéroport de Québec/Neuville avec un pilote et six passagers à son bord. Le BST précise que l’aéronef a décollé pendant la journée, mais que la majorité du vol devait avoir lieu à la noirceur. En raison de la détérioration des conditions météorologiques, le pilote a communiqué avec la station d’information de vol de Kingston en Ontario pour signaler son intention d’atterrir à cet aéroport. Peu de temps après cette communication, relate le BST, l’avion a percuté le relief à environ 3,5 milles marins au nord de l’aéroport de Kingston.

Route de l’aéronef dans l’événement à l’étude pendant les communications avec la station d’information de vol de Kingston. (Source : Google Earth, avec annotations du BST, en fonction des données extraites du système de positionnement mondial du pilote)

L’enquête du BST a révélé que le pilote avait quitté l’aéroport municipal de Toronto/Buttonville lorsque les conditions météorologiques pour le vol prévu se trouvaient sous les limites requises pour un vol VFR de nuit. Compte tenu de l’expérience de vol limitée du pilote, le BST note qu’il n’a probablement pas reconnu les dangers associés à un vol VFR de nuit dans de mauvaises conditions météorologiques. À l’approche de l’aéroport de Kingston, le BST signale que le pilote a probablement perdu la référence visuelle avec la surface, s’est trouvé spatialement désorienté et a perdu le contrôle de l’aéronef.

Le vol se déroulait au-dessus de certaines zones offrant très peu d’éclairage émis par les collectivités, mentionne le BST, ce qui fait que le pilote n’avait pas ou peu de repères visuels à la surface pendant certaines parties du vol. L’éclairage émis par les collectivités fait référence à l’éclairage concentré autour de zones telles que les villes et les villages. Le BST fait remarquer que, bien que le Règlement de l’aviation canadien (RAC) exige que le pilote utilise constamment des repères visuels à la surface au cours d’un vol de nuit en mode VFR, il ne définit pas le terme « repères visuels à la surface ».

Depuis 2013, le BST indique avoir enquêté sur cinq autres accidents mortels mettant en cause un aéronef privé effectuant un vol VFR de nuit. Les rapports de ces enquêtes ont souligné le manque de clarté dans la réglementation en ce qui a trait aux repères visuels. En 2016, le BST avait émis une recommandation (A16-08) pour que Transports Canada (TC) modifie la réglementation de manière à définir clairement les repères visuels requis pour réduire les risques liés aux vols de nuit selon les règles de vol à vue. Si le RAC ne définit pas clairement ce que l’on entend par « repère visuel à la surface », explique le BST, les vols de nuit pourront être effectués avec des références visuelles inadéquates, ce qui augmente les risques associés au vol VFR de nuit, y compris les accidents impliquant une perte de maîtrise et collision avec le relief ou une perte de contrôle.

TSB: Fatal 2019 accident highlights risk of night flying with inadequate visual references

The Piper PA-32-260 struck terrain approximately 3.5 nautical miles north of Kingston Airport, killing all seven on board. (Photo: TSB)

Transportation Safety Board of Canada on March 4 published its investigation (A19O0178) into the fatal November 2019 accident involving a Piper PA-32-260 in Kingston, Ontario. The agency explains the accident, which killed all seven people on board, highlights some of the risks of flying at night under visual flight rules (VFR), particularly when weather conditions are poor and over areas with little lighting.

On November 27, 2019, a privately registered U.S. Piper PA-32-260 aircraft was conducting a flight from Toronto/Buttonville Municipal Airport, Ontario, to Québec/Neuville Airport, Quebec, with a pilot and six passengers on board. Transportation Safety Board of Canada (TSB) explains the aircraft departed during daylight hours, but the majority of the flight was to take place during the hours of darkness. As the weather deteriorated throughout the flight and the aircraft neared the Kingston Airport, Ontario, TSB explains the pilot contacted the Kingston flight service station and stated his intention to land there. Shortly after, the aircraft struck terrain approximately 3.5 nautical miles north of Kingston Airport.

Occurrence aircraft’s flight path during communications with the Kingston flight service station (Source: Google Earth, with TSB annotations, based on data retrieved from the pilot’s global positioning system)

TSB’s investigation found that the pilot departed Toronto/Buttonville Municipal Airport when the weather conditions for the intended flight were below the limits required for a night VFR flight. Given the pilot’s limited flying experience, TSB notes it is likely that he did not recognize the hazards associated with a night VFR flight into poor weather conditions. While approaching the Kingston Airport, TSB notes the pilot likely lost visual reference to the surface, became spatially disoriented, and lost control of the aircraft.

The flight was planned over some areas that had very little cultural lighting, TSB explains, leading to the pilot having little or no visual reference to the surface during portions of the flight. Cultural lighting is concentrated lighting around areas such as towns and cities. TSB notes that while the Canadian Aviation Regulations (CARs) require pilots to maintain visual reference to the surface for night VFR flights, they do not clearly define “visual reference to the surface.”

Since 2013, TSB notes it has investigated five other fatal accidents involving private aircraft on night VFR flights, each time highlighting the lack of clarity in the regulations regarding visual references. In 2016, TSB issued a recommendation (A16-08) for Transport Canada to clearly define the visual references required to reduce the risks associated with night VFR flights. If the CARs do not clearly define what is meant by “visual reference to the surface,” TSB explains night flights may be conducted with inadequate visual references, which increases the risks associated with night VFR flight, including controlled-flight-into-terrain and loss-of-control accidents.