Le Dash 8 mis en service par le MPO et PAL pour la protection des océans

Le premier des aéronefs Dash-8 de patrouille maritime à long rayon d’action de Pêches et Océans Canada est désormais en service. (Photo : PAL Aerospace, Groupe CNW, Pêches et Océans Canada) 

Dans le cadre du contrat de cinq ans conclu en 2019 par le ministère des Pêches et des Océans (MPO) avec PAL Aerospace – d’une valeur de 128 millions de dollars – le  premier avion Dash-8 de Pêches et Océans Canada est entré en service le 18 février dernier.

Le contrat avec PAL Aerospace de St. John’s à Terre-Neuve-et-Labrador stipulait la livraison d’une nouvelle flotte de quatre aéronefs de surveillance aérienne. Cette flotte comprend deux avions de patrouille maritime à long rayon d’action Dash 8-100 et deux avions de patrouille maritime King Air 200, lesquels derniers sont en service depuis septembre 2020 : un à Halifax et un autre à St. John’s.

Le MPO explique que l’avion Dash-8 nouvellement en service permettra à ses agents des pêches d’élargir leurs activités, en leur fournissant des outils essentiels pour lutter contre la pêche illégale et améliorer la sécurité maritime du Canada.

« PAL s’assure que les gens de la province peuvent se rendre là où ils ont besoin d’aller. Mais ils font beaucoup plus. Aujourd’hui, ils protègent nos côtes et nos baleines en voie de disparition », a commenté Seamus O’Regan, ministre des Ressources naturelles par voie de communiqué.

Les avions s’envoleront de trois bases d’exploitation, dont une toute nouvelle installation à Campbell River en Colombie-Britannique (ouverte en septembre 2020). Les aéronefs à long rayon d’action aideront les agents des pêches à mieux patrouiller dans les zones de protection marines (ZPM) éloignées, y compris Anguniaqvia niqiqyuam et Tarium Niryutait dans la mer de Beaufort.

Cette nouvelle flotte d’aéronefs de surveillance aérienne, aux dires du MPO, sera également un outil crucial pour la mise en vigueur des mesures instaurées par le gouvernement du Canada, lesquelles visent à protéger les baleines. Cela comprend la surveillance du golfe du Saint-Laurent pour y assurer la conformité aux mesures de gestion des pêches visant à protéger les baleines noires de l’Atlantique Nord, ainsi que la surveillance des zones d’habitat essentiel pour les épaulards résidents du Sud.

En 2020, les agents des pêches ont effectué plus de 700 heures de patrouille dans le golfe du Saint-Laurent en vue d’appliquer des mesures de gestion des pêches visant à protéger les baleines noires de l’Atlantique Nord.

Canada, PAL put Dash 8 into operation for ocean protection

The first of Fisheries and Oceans Canada’s long-range maritime patrol Dash-8 aircraft becomes operational. (Photo: PAL Aerospace, CNW Group, Fisheries and Oceans Canada)

In 2019, Fisheries and Oceans Canada in 2019 awarded a five-year, $128 million contract with PAL Aerospace-located in St. John’s to deliver a new fleet of four aerial surveillance aircrafts, including two long-range maritime patrol Dash 8-100 aircraft. The contract also includes two King Air 200 aircraft, which became operational in September 2020 with one based in Halifax, NS, and another based in St. John’s, NL.

“PAL gets the people of the Province to where they need to go. But they do a lot more – and today they’re protecting our coastlines and endangered whales,” said Seamus O’Regan, Minister of Natural Resources, in a statement.

The planes will fly out of three bases of operation, also including a new facility in Campbell River, British Columbia that became operational in September 2020. Here, the long-range aircraft will allow fishery officers to better patrol remote marine protected areas (MPAs) like Anguniaqvia niqiqyuam and Tarium Niryutait in the Beaufort Sea.

On Feb. 18, 2021, the first of Fisheries and Oceans Canada’s (DFO) Dash-8 aircraft became operational. DFO explains the Dash-8 aircraft will allow its fishery officers to expand their range of operations, providing them with essential tools to combat illegal fishing and enhance Canada’s maritime security.

This new fleet of aerial surveillance aircraft, according to DFO, will also be a crucial tool for the enforcement of measures put in place by the Government of Canada to protect endangered whales. This includes monitoring the Gulf of St. Lawrence for compliance to fisheries management measures for North Atlantic right whales, as well as monitoring critical habitat areas for Southern Resident killer whales.

Fishery officers flew over 700 hours in 2020 patrolling the Gulf of St. Lawrence to enforce fishery management measures designed to protect North Atlantic right whales.

Repenser les séminaires de formation en personne dans un monde virtuel

L’article suivant a été rédigé par Sharon Cheung, Directrice, programmes nationals, Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs.

Sharon Cheung, Directrice, programmes nationals, Association canadienne des propriétaires et pilotes d’aéronefs.

Nos efforts ont pris plusieurs formes : de l’option questions/réponses offerte en direct sur Facebook à notre nouveau Programme de sécurité de la COPA, lequel propose des séminaires virtuels mensuels sur la sécurité (sans frais pour les participants).

Alors que la pandémie se prolonge, il apparaît de plus en plus évident que le monde virtuel devient la nouvelle réalité. Nous appuyons ce constat sur la participation de près de 600 d’entre vous – nos précieux membres – à notre séminaire en ligne du 20 février, et ce, pendant trois heures d’affilée. Dans le but de vous donner un aperçu de l’assistance, nous vous avons dessiné un graphique (en anglais) illustrant le nombre de participants au fil du déroulement de l’événement. Vous y remarquerez une grande stabilité, témoin d’un auditoire intéressé. Le taux de participation a été marqué dans les provinces canadiennes – particulièrement en Ontario avec un taux de 44 % – et aux États-Unis. Nous avons même accueilli un pilote canadien à Taiwan !

Pour mettre ce chiffre en perspective, rappelons-nous l’époque pas si lointaine où les participants devaient prendre congé et parcourir de longues distances pour assister à nos séminaires en personne. Bien que ces activités se déroulant sur une demi-journée s’avéraient courues et intéressantes, elles ne mobilisaient que de 20 à 30 membres. Leur accès se révélait pratiquement exclu aux membres des régions plus éloignées.

Apprendre à son rythme et selon son horaire
Aujourd’hui, les séminaires sur la sécurité offerts en ligne rassemblent des milliers de pilotes de partout au pays, chacun dans le confort de leur foyer. Après chaque séminaire, nous publions des enregistrements et une série de questions/réponses (FAQ) dans notre section réservée aux membres, lesquels peuvent être consultés et revus à votre rythme et à l’heure qui vous convient. Cette formule s’adapte aux différentes formes d’apprentissage des adultes, et son horaire cadre assurément mieux aux horaires variables de nos membres.

Bien que les événements virtuels ne puissent pas remplacer les interactions en face à face, le nouveau Programme de sécurité de la COPA offre un meilleur accès à l’information – y compris des vidéos et des études de cas – et ils répondent aux besoins de ceux qui ne peuvent pas se déplacer facilement pour assister à des séminaires en classe, même en situation hors confinement. La façon de faire actuelle démontre également qu’il y a un intérêt envers cette approche flexible pour suivre nos programmes et actualiser ses connaissances sur l’aviation.

S’inspirer de vos commentaires pour devenir meilleur
Depuis son lancement, nous avons reçu de nombreux courriels et commentaires encourageants sur le Programme de sécurité de la COPA. Voici des exemples de commentaires que nous avons reçus à la suite d’un sondage envoyée après notre séminaire de janvier (qui a attiré près de 700 participants) :

« Excellent matériel. La meilleure chose que la COPA a faite depuis longtemps. Beaucoup de renseignements nouveaux et utiles. »
« Fantastique, merci COPA ! Votre bon travail de préparation nous profite à tous. Si vos conseils sont suivis, ils sauveront des vies. Dans l’attente de la prochaine séance très populaire à l’échelle du Canada. Cela fait vraiment de nous une communauté volante, tous sur la même longueur d’onde. »
« Le séminaire était excellent. Idéal pour les nouveaux pilotes et un bon rappel pour les pilotes expérimentés et les propriétaires d’aéronefs. J’ai appris un certain nombre de choses. Les présentations modernisées étaient percutantes : nouvelles images, beaucoup de contenu vidéo, présentation claire. Bien joué ! »
« Très heureux d’avoir accès à des séminaires. Originaire d’un endroit plus isolé, des séminaires sont rarement offerts ici. »

La sécurité en chiffres
Dans le même sondage de janvier cité ci-dessus, 96 % des participants au séminaire ont confirmé qu’ils étaient désormais plus conscients de la nécessité d’emporter – lors des vols en dehors de leur zone locale (plus de 40 km) – une trousse de survie contenant suffisamment de matériel pour leur permettre de tenir le coup 48 heures. 97 % des répondants ont également indiqué qu’ils se sentaient mieux préparés pour diminuer les risques associés aux vols en hiver.

Voilà des chiffres que nous pouvons partager avec notre assureur pour démontrer une plus grande sensibilisation et conformité aux réglementations et, plus important encore, une diminution potentielle du nombre d’incidents et d’accidents liés à l’aviation générale.

Alors que beaucoup d’entre nous n’auraient pas choisi cette voie, la COVID-19 a offert à la COPA et à sa haute direction l’occasion de faire différemment les mêmes activités que nous faisons depuis des années, et d’en ajouter de nouvelles. Nous avons été mis au défi de repenser nos programmes dans un monde virtuel, et d’utiliser de nouvelles approches pour continuer à améliorer la sécurité, afin d’amener le monde de l’aviation générale (AG) du Canada à travers et au-delà de la pandémie.

Quelle est la prochaine étape ?
Dans le cadre de notre sondage de janvier, 66 % des répondants ont indiqué que le samedi après-midi s’avérait un moment idéal pour assister à un séminaire, et que cette plage horaire accommodait différents fuseaux horaires au Canada. Bien que nous ayons l’intention de continuer à regrouper nos membres géographiquement diversifiés, nous explorons encore de nouvelles avenues. Avant de faire le changement en ligne, nous avons passé en revue les outils disponibles. Nous avons fait des essais avec Zoom, mais avons finalement opté pour WebinarJam. Nos séminaires en ligne mensuels devraient donc continuer d’utiliser cette plateforme dans les années à venir.

Enfin, la réussite de ces séminaires repose sur votre participation. Plus vous les partagez avec vos amis pilotes et plus vous nous fournissez de commentaires, plus nous pouvons modifier et améliorer leur programmation.

Les prochains séminaires mettront à contribution des conférenciers variés. Je vous invite à visiter le site Internet https://copanational.org/fr/securite/ pour déterminer lesquels vous intéressent davantage, et les inscrire dans votre agenda.

Notre prochain séminaire – prévu pour le samedi 20 mars de 12 h 30 à 15 h 30 – répond aux exigences du programme de formation continue des pilotes du RAC 401.05. Dans ce séminaire, nous examinerons comment nous pouvons voler et planifier plus judicieusement afin de réduire les risques avant de devoir les affronter dans les airs. La première moitié du séminaire se concentrera sur l’aspect En route du vol, tandis que la seconde moitié portera sur la façon de gérer les risques de piloter un avion d’AG à la sortie du confinement de la COVID-19.

Au plaisir de vous compter parmi les participants ?

(Photo : Adobestock)

Re-imagining in-person training seminars in a virtual world

The following article was written by Sharon Cheung, Director, National Programming, COPA.

Sharon Cheung, Director, National Programming, COPA.

Day in and day out, we put COPA members at the center of everything we do. And in the many months since COVID-19 first began, COPA has been working to make our programs more accessible online – from Facebook Live Q&As to our new COPA Safety Program, which offers digital safety seminars on a monthly basis (at no cost to participants).

As we continue along through the pandemic, it remains clear: a virtual world is the new reality.

We know this to be true as this past February 20, 2021, nearly 600 of you – our valued members – attended our COPA Safety Program online seminar for three straight hours. You’ll notice in the chart below; the numbers of attendees stay stable throughout the duration of the seminar, indicating an engaged audience. We had strong representation from Ontario (44%), from other provinces, from the U.S., and we even had a Canadian pilot join us from Taiwan!

To put this number into perspective, let’s recall the days of booking time off for long drives to in-person seminars. While meaningful half day activities, these events would draw in no more than 20-30 of our peers and would often be inaccessible to those living in more remote areas.

Online seminars enable you to learn at your own pace and time
Today, you can attend our online safety seminars from the comforts of your home, with thousands of other pilots from across the country. After every seminar, we post recordings and FAQ documents in our members-only section to be watched and reviewed at your own pace and time. This supports different adult learning styles as well as accommodates the varying schedules of our members.

While virtual events cannot replicate face-to-face contact, our new COPA Safety Program offers more access to information, including videos and case studies, for those who cannot regularly drive out and make time for in-person seminars once that is possible again. It also proves there is an interest for a new way to approach our programs and in learning about aviation.

Your feedback helps us improve with each new seminar
Since we first launched, we have received many encouraging emails and comments on the COPA Safety Program. Here are samples of feedback we received from a survey we sent out for our January seminar (which drew in nearly 700 participants):

“Excellent material. Best thing COPA has done in a long time. Lots of good, new and useful information”
“Fantastic. Thank you, COPA! Your good hard prep work benefits us all and if advice followed will save our lives. Looking forward to the next, hugely popular, Canada-wide-attended session. It really does make us a flying community, and all on the same page.”
“The seminar was excellent. Great for new pilots, a good refresher for experienced pilots and owners. I learned a number of things. The modernized presentations were impactful, new slides, lots of video content, clear presentation delivery. Well done!”
“Much appreciated to have access to a seminar. Being from a more remote location, this isn’t normally available here.”
Safety by the numbers
In the same January survey referenced above, 96% of seminar participants confirmed they were now more aware of the requirement to carry a survival kit that has sufficient supplies to keep you comfortable for 48 hours straight on flights beyond the local (25-mile area). Ninety-seven per cent of our survey respondents also cited feeling better prepared to mitigate risks associated with winter flying.

These are the type of numbers we can share with our insurance providers in demonstrating more awareness and compliance to regulations, and more importantly a potential decrease in the number of GA related incidents and accidents.

While many of us would not have chosen this route, COVID-19 has presented COPA and its senior management with an opportunity to do different things and to do the same things we’ve done for many years, differently. We’ve been challenged to re-imagine our programs in a virtual world and to use these new approaches to help us enhance safety while growing the General Aviation movement in Canada both today and beyond the pandemic.

So what’s next?
Through our January survey, 66% of respondents indicated a Saturday afternoon seminar as an ideal time to attend as it accommodates different time zones in Canada. While we intend to continue being inclusive of our geographically diverse membership, we are exploring how we can accommodate other preferences. Before we considered making the online switch, we reviewed the tools that were out there, trialing Zoom and finally landing on WebinarJam for our monthly online seminars. WebinarJam may enable us to support this request in future years.

Lastly, these highly successful seminars rely on your attendance – the more you share with your pilot friends and the more feedback you provide, the more we can adjust and improve COPA programming.

Future seminars will include a variety of speakers, and I invite you to visit our website to determine which seminars interest you: https://copanational.org/en/safety/.

Our next seminar is scheduled for March 20th from 12:30 p.m. to 3:30 p.m. and it meets the Pilot Recurrent Training Program requirements of CAR 401.05. In this seminar, we will examine how we can fly smarter and plan to mitigate risks before we confront them in the air. The first topic will focus on the En Route portion of flight and the second half of the seminar will address how to manage the risk of flying GA aircraft as we emerge from the COVID–19 lockdown.

Will we see you there?

La GAMA présente ses chiffres de facturation et d’expédition de fin d’année 2020

Le 24 février, la General Aviation Manufacturers Association (GAMA) a présenté son rapport de fin d’année 2020 sur la facturation et les expéditions des avions de l’aviation générale (AG). Les livraisons d’avions ont atteint une valeur de 22,8 milliards de dollars américains (G$ US), une baisse par rapport aux 27,8 G$ US en 2019. La GAMA indique que les livraisons d’avions à pistons ont été stables, tandis que les livraisons de turbopropulseurs, de jets d’affaires et d’hélicoptères ont diminué par rapport à 2019.

« Alors que nous continuons à faire face à des vents contraires à l’échelle mondiale, tous les signes indiquent une forte demande pour nos produits et services, lesquels sont malheureusement limités par les restrictions de la chaîne d’approvisionnement dictée par la pandémie et une série d’obstacles décousus en matière de transport aérien aux frontières nationales »,  a déclaré Pete Bunce, président et chef de la direction de GAMA. « Il est toutefois encourageant de voir que des segments de notre industrie ont connu un solide rebond au quatrième trimestre 2020. En 2021, il sera important que l’industrie de l’aviation générale travaille avec ses collègues du secteur commercial pour préserver notre chaîne d’approvisionnement interconnectée mais très fragile. »

Les expéditions d’avions en 2020, par rapport à 2019, ont vu les livraisons d’avions à pistons diminuer de 0,9 % (1312 unités); les livraisons d’avions à turbopropulseurs diminuer de 15,6 % (443 unités); et les livraisons de jets d’affaires diminuer de 20,4 % (644 unités). La valeur des livraisons d’avions pour 2020 était de 20 G$ US, soit une baisse d’environ 14,8 %.

Les livraisons préliminaires d’hélicoptères à turbine civils-commerciaux pour 2020, par rapport à 2019, ont enregistré une baisse d’environ 16,9 % (532 unités); et les livraisons d’hélicoptères à pistons ont connu une baisse de 20,7 % (142 unités). (Les données du quatrième trimestre de Leonardo Helicopters n’étaient pas disponibles au moment de la publication.)

Le marché des avions à moteurs à pistons en Amérique du Nord représentait 67,9 % de l’ensemble des expéditions. Le deuxième marché des avions à pistons pour la sixième année consécutive a été le marché de l’Asie-Pacifique avec 17,4 %. Les expéditions d’avions à turbopropulseurs aux clients nord-américains représentaient 54,9 % des livraisons mondiales. Le deuxième marché en importance pour les livraisons d’avions à turbopropulseurs était l’Europe avec 14,4 %. Le marché nord-américain a représenté 66,0 % des livraisons des jets d’affaires. Le deuxième marché en importance pour les livraisons de jets d’affaires au cours de l’année a été l’Europe avec 16,7 %.

(General Aviation Manufacturers Association)

GAMA year-end aircraft billing and shipment numbers

The General Aviation Manufacturers Association presented the 2020 year-end general aviation aircraft billings and shipments report. Aircraft deliveries reached a value of US$22.8 billion, according to the report, a decrease compared to US$27.8 billion in 2019. General Aviation Manufacturers Association (GAMA) notes piston airplane deliveries were steady, while turboprop, business jet and helicopter deliveries declined as compared to 2019.

“While we continue to face headwinds globally, all signs point to strong demand for our products and services that are unfortunately being constrained by pandemic induced supply chain limitations and a vast array of disjointed barriers to air travel across national borders,” said Pete Bunce, CEO, GAMA. “It is encouraging to see that segments of our industry saw a solid rebound in the fourth quarter of 2020. In 2021, it will be important for the general aviation industry to work together with our commercial sector colleagues to keep our interlinked but very fragile supply chain secure.”

Airplane shipments in 2020, when compared to 2019, saw piston airplane deliveries decline 0.9 per cent, with 1,312 units; turboprop airplane deliveries decline 15.6 per cent, with 443 units; and business jet deliveries decline 20.4 per cent, with 644 units. The value of airplane deliveries for 2020 was US$20 billion, a decline of approximately 14.8%.

Preliminary civil-commercial turbine helicopter deliveries for 2020, when compared to 2019, saw a decline of approximately 16.9 per cent, with 532 units; and piston helicopter deliveries saw a decline of 20.7 per cent, with 142 units. (Leonardo Helicopters fourth quarter data is not available at the time of publication.)

The piston engine airplane market in North America accounted for 67.9 per cent of overall shipments. The second largest market for piston airplanes for the sixth year in a row was the Asia-Pacific market at 17.4 per cent. Turboprop airplane shipments to North American customers accounted for 54.9 per cent of the global deliveries. The second largest market for turboprop airplane deliveries was Europe at 14.4 per cent. The North American market accounted for 66.0 per cent of business jet deliveries. The second largest market for business jet deliveries during the year was Europe at 16.7 per cent.

(Graph: General Aviation Manufacturers Association)

Surf Air Mobility fait l’acquisition du pionnier de l’aviation électrique Ampaire

Ampaire a récemment terminé un programme de démonstration d’un mois du premier vol à propulsion électrique sur une route commerciale avec son Electric EEL, un Cessna 337 électrique hybride. (Photo : Surf Air, Ampaire)

Le 18 février, Surf Air Mobility a conclu un accord définitif pour acquérir Ampaire, un concepteur de technologie exclusive de groupe motopropulseur électrique hybride. L’entreprise a qualifié cette acquisition d’élément fondamental de sa stratégie visant à faire progresser le segment des voyages régionaux.

« Les démonstrations de vol et les tests déjà en cours de la technologie élaborée par Ampaire nous rapprochent du prochain grand changement que connaîtra le transport aérien : l’aviation durable accessible à tous », a déclaré Sudhin Shahani, cofondateur et PDG de Surf Air Mobility. « Avec cette technologie de pointe, nous avons la possibilité de résoudre les plus gros problèmes de l’aviation : les coûts d’exploitation et l’impact environnemental. L’électrification s’avère la solution à ces deux problèmes. »

M. Shahani explique que sa compagnie voit une occasion à court terme de transformer les avions à turbopropulseurs existants dans l’ensemble de l’industrie comme une première étape vers une aviation entièrement électrique, peu importe la durée du vol.

Ampaire crée actuellement des groupes motopropulseurs électriques hybrides pour les avions populaires existants, dans le but de moderniser une flotte d’aéronefs de première génération principalement constituée d’avions à pistons et à turbopropulseurs de 9 à 19 places. Des dizaines de milliers d’avions se qualifient pour ce type de mise à niveau du groupe motopropulseur dans le monde, mentionne Surf Air Mobility, qui a l’intention d’offrir des mises à niveau du groupe motopropulseur électrique hybride aux propriétaires de flottes d’aéronefs sur sa plateforme de consommateurs et aux fabricants d’équipement (OEM) en leur concédant sa technologie sous licence pour les nouveaux types d’avions.

« Travailler avec Surf Air Mobility nous permettra de suivre la voie du succès des voitures électriques hybrides, et de faire voler ce modèle plus rapidement », a fait valoir Kevin Noertker, PDG d’Ampaire. « Nous avons l’intention d’être l’un des premiers à offrir cette technologie à grande échelle sur les routes commerciales existantes et nouvelles. »

Ampaire a terminé un programme de démonstration d’un mois du premier vol à propulsion électrique sur une route commerciale avec son Electric EEL, un Cessna 337 électrique hybride. Il s’agit du premier avion de ce type à recevoir l’approbation d’une étude de marché expérimentale de la FAA, permettant à la compagnie de transporter des passagers autres que l’équipage de conduite.

Surf Air Mobility to acquire electric aviation pioneer Ampaire

Ampaire recently completed a month-long demonstration program of the first electric-powered flight on a commercial route with its Electric EEL, a hybrid electric Cessna 337 aircraft. (Photo: Surf Air, Ampaire)

Surf Air Mobility on Feb. 18 entered into a definitive agreement to acquire Ampaire, which develops proprietary hybrid electric powertrain technology, describing the move as a critical component in Surf Air’s plans for advancing regional travel.

“With flight demonstrations and testing already in progress, Ampaire’s hybrid electric powertrain technology brings us closer to the next great shift in air travel: sustainable aviation that’s accessible to everyone,” said Sudhin Shahani, Surf Air Mobility’s co-founder and CEO. “With this advanced technology, we have the opportunity to solve aviation’s biggest problems, operating cost and environmental impact, through electrification.”

Shahani explains the company sees near-term opportunity to transform existing turboprop aircraft across the entire industry as a first step toward fully electric aviation across all trip lengths.

Ampaire is currently creating hybrid electric powertrains for existing popular aircraft, aimed at upgrading a first-generation fleet of vehicles focused on nine- to 19-seat piston and turboprop aircraft. There are tens of thousands of aircraft eligible for this type of powertrain upgrade worldwide, explains Surf Air Mobility, which intends to make hybrid electric powertrain upgrades available to fleet owners on and off its consumer platform, as well as license its technology to original equipment manufacturers (OEMs) for new aircraft types.

“Working with Surf Air Mobility will allow us to follow the successful path of hybrid electric automobiles and take that model to the sky more quickly,” said Kevin Noertker, CEO, Ampaire. “It is our intention to be one of the first to make this technology available at scale on both existing and new commercial routes.”

Ampaire has completed a month-long demonstration program of the first electric-powered flight on a commercial route with its Electric EEL, a hybrid electric Cessna 337 aircraft. This is the first aircraft of this type to receive FAA experimental market survey approval, allowing the company to carry passengers other than flight crew.

Mid-Continent présente la série Flex MD23

Le 22 février, Mid-Continent Instruments and Avionics (MCIA) a présenté ce que la compagnie décrit comme le premier affichage de fonction personnalisé (CFD), appelé la série Flex MD23, ​​laquelle offre une configuration personnalisable (entrées et sorties) ainsi qu’une interface utilisateur et graphiques. Elle peut ainsi, en plus d’offrir un affichage personnalisé, faire office de contrôleur et de convertisseur de données.

« Il s’agit d’une technologie du verre de niveau supérieur pour les solutions d’avionique créatives », a déclaré Matthew Harrah, vice-président principal Technologie et produits chez MCIA. « Nous avons décidé d’améliorer l’intégration des systèmes et d’éliminer efficacement le processus complexe et coûteux de développement de produits pour les fabricants et les rénovateurs d’aéronefs. »

L’instrument numérique flexible de deux pouces peut être personnalisé pour recevoir et afficher des données ARINC 429, analogiques, discrètes, de fréquence, de température, de pression absolue et différentielle visant à mieux répondre aux exigences du pilote, de l’ingénieur ou de la mission.

« Le Flex ne doit pas être confondu avec un écran multifonction. Il est conçu et certifié à un niveau beaucoup plus élevé », a indiqué Brett Williams, vice-président de l’ingénierie chez MCIA. « Flex est une solution à deux volets. Le matériel et le logiciel de base sont fixes, tandis que la configuration et l’affichage numérique sont flexibles. Chaque unité est personnalisée grâce à un code unique, spécifique à l’application. »

MCIA explique que le Flex offre la commodité d’un produit commercial standard certifié avec la flexibilité d’un instrument à personnaliser soi-même. Il peut fournir de nouvelles données au poste de pilotage ou venir remplacer et moderniser des jauges classiques.

Le Flex est un instrument monté sur panneau, pouvant être livré avec des entrées Pitot/statiques à déconnexion rapide en option. Il possède plusieurs certifications de conformité TSO (Technical Standard Order) et se qualifie DO-178C du RTCA. Le niveau d’assurance de conception A. Flex offre un logiciel pratique et évolutif sur site via un port USB-A standard. L’écran ACL présente des graphiques haute définition lisibles à la lumière du jour avec un seul bouton de commande pousser et tourner offrant une interface utilisateur intuitive.

Voici quelques exemples d’applications :

  • Affichage du radioaltimètre
  • Horloge GPS
  • Altimètre
  • Indicateur et contrôleur de pression de la cabine
  • Contrôleur de pilote automatique
  • Indicateur d’angle d’attaque
  • Annonciateur principal de mise en garde
  • Affichage de la gestion du carburant
  • Indicateur de vitesse
  • Indicateur de vitesse verticale
  • Convertisseur de données
  • Multiplexeur ARINC
  • Tachymètre simple/double/triple
  • Volt/ampèremètre
  • Indicateur de volet
  • Indicateur de train d’atterrissage
  • Indicateur de données du moteur
  • Calculateur de bord

(Photos : Mid-Continent Instruments and Avionics)