Détails du concours annuel de photos et de vidéos aériennes SkyPixel

Depuis le 18 décembre 2020 et jusqu’au 18 février 2021, le concours SkyPixel ouvre grand ses portes aux amateurs de photos aériennes en leur offrant cinq nouvelles catégories : Vlog, FPV, Showreel, Hometown et Environment. L’objectif se veut d’élargir les possibilités pour les créateurs de contenu et les conteurs d’histoires de partager et de présenter leur perspective unique du monde.

Ainsi, l’édition 2021 de ce concours de photos et de vidéos aériennes SkyPixel regroupe un total de 11 catégories, dans deux formats : photographique et vidéographique. Il n’y a aucune restriction quant au type ou à la marque de l’équipement utilisé pour la prise de vue, et les participants peuvent soumettre autant de photos/vidéos qu’ils le souhaitent. Le jury de cette année est composé de cinéastes, photographes et vidéastes primés, dont Nathan McBride, Toby Strong, Chris Schmid et Roie Galitz.

SkyPixel et DJI remettront plus de 55 prix (évalués à environ 83 000 USD). Les lauréats du grand prix dans la catégorie photo et vidéo recevront chacun un prix en espèces de 7500 USD, et les prix dans d’autres catégories incluent un Mavic 2, un Mavic Air 2, un RS 2, un Pocket 2 et d’autres produits DJI attrayants.

En outre, les utilisateurs de SkyPixel recevront des points pour chacune de leur participation, tandis que ceux qui participent au concours SkyPixel pour la première fois recevront un code de réduction de 20 % pour acheter des accessoires DJI après la soumission réussie de leur première participation.

Les gagnants seront dévoilés le 18 mars 2021.

Les participants intéressés peuvent se rendre sur la page Web du concours (SkyPixel 6th Anniversary Aerial Photo & Video Contest) pour s’informer sur les directives et modalités d’inscription.

(Photo : DJI)

SkyPixel Aerial Photo & Video Contest introduces five new categories

DJI and SkyPixel announced details to the annual SkyPixel Aerial Photo & Video Contest. Running from December 18, 2020 to February 18, 2021, this year’s contest introduces five new categories including Vlog, FPV, Showreel, Hometown and Environment. The goal is to expand creative possibilities for content creators and storytellers to share and showcase their unique perspective of the world.

This SkyPixel 6th Anniversary Aerial Photo & Video Contest consists of 11 categories in two formats, one in photography and the other using video. There is no restriction on the type or brand of shooting equipment, and participants can submit as many photos or videos as they wish. This year’s judging panel is composed of award-winning filmmakers, photographers and videographers, including Nathan McBride, Toby Strong, Chris Schmid and Roie Galitz.

SkyPixel and DJI will give away more than 55 awards with prizes valued at approximately USD 83,000. The grand prize winners in the photo and video category will each receive a cash prize of USD 7,500, and prizes in other award categories include the Mavic 2, Mavic Air 2, RS 2, Pocket 2 and other cool DJI products.

In addition, SkyPixel users will be rewarded points for every entry they submit while first time SkyPixel contest participants will receive a 20 per cent off discount code to purchase DJI accessories upon successful submission of their first entry.

The awards will be announced March 18, 2021.

Interested participants can visit the SkyPixel 6th Anniversary Aerial Photo & Video Contest website for more information on contest rules and guidelines.

Introduced in mid-2020, the DJI M300 RTK includes completely new camera payloads. (Photo: DJI)

DDC soutient les avancées réglementaires de la FAA

Drone Delivery Canada Corp. a exprimé son soutien aux mesures progressives de la Federal Aviation Administration (FAA) apportant des modifications visant à faire progresser l’utilisation des systèmes d’aéronef sans pilote (UAS) dans les applications de logistique et de livraison de petits colis.

Selon un rapport publié en janvier par la FAA, l’utilisation de drones dans ce segment de marché devrait augmenter considérablement. En effet, le rapport – Aerospace Forecast 2020-2040 – de la FAA prévoit une croissance florissante, à la fois dans la catégorie des petits UAS (poids maximal au décollage inférieur à 55 lb) que dans celle des modèles à plus grande capacité (poids maximal supérieur à 55 lb).

Voici les faits saillants du rapport de la FAA :

  • Forte croissance soutenue des petits drones commerciaux dans les cinq prochaines années. L’augmentation du nombre d’unités dans cette catégorie pourrait atteindre 210 % d’ici 2024 (par rapport aux chiffres de 2019).
  • Les UAS commerciaux de qualité professionnelle devraient également se développer rapidement au fil du temps, à mesure que de nouvelles utilisations et plus sophistiquées seront reconnues, conçues et exploitées.
  • L’approbation des drones dans la chaîne d’approvisionnement via la livraison de petits colis pourrait entraîner une croissance… « qualifiée de phénoménale ».
  • Les vols d’UAS plus volumineux devraient doubler d’ici 2024 (par rapport au volume de 2019).

Le rapport indique également que « d’ici 2030, le nombre annuel de livraisons du dernier kilomètre pour les colis pourrait s’élever à 500 millions, avec une flotte de 40 000 unités ».

En décembre 2020, la FAA a fait une déclaration concernant l’identification à distance (Remote ID) et les déplacements au-dessus des gens et la nuit (Over People and at Night) pour faire progresser l’industrie. DDC y voit un apport positif au soutien du secteur et aux applications d’UAS qui l’intéressent plus particulièrement.

En juillet 2020, DDC a annoncé qu’elle avait entamé le processus d’entrée sur le marché américain.

« En janvier 2021, la FAA a ajouté de nouvelles règles à la fiche d’information 14 CFR Part 107 visant à augmenter l’étendue des vols de routine, et elle a créé quatre catégories d’UAS pour les vols au-dessus des zones urbaines/suburbaines en supposant que certains critères précis soient satisfaits. Ces nouvelles règles améliorent considérablement la certitude réglementaire des activités de livraison par UAS aux États-Unis, et elles représentent un pas en avant important vers l’intégration des UAS dans l’espace aérien américain. En outre, DDC entend tirer parti de ce rapport de la FAA pour développer ses activités en sol américain et répondre à ses exigences. En tant que chef de file mondial de l’industrie de la livraison par drone, DDC a anticipé ces nouvelles réglementations, et nous sommes bien placés pour en profiter pleinement », a fait valoir par voie de communiqué, Steve Bogie, vice-président Activités aériennes et technologie chez DDC.

(Photo : Drone Delivery Canada)

DDC supports regulatory advancements

Drone Delivery Canada Corp. expressed its support for the Federal Aviation Administration’s (FAA) progressive actions in making amendments to advance the use of Unmanned Aircraft Systems (UAS) for logistics and small package delivery.

Use of drones in this market segment is forecast to increase significantly, according to a report released by the FAA recently. In their January 2021 report, ‘Aerospace Forecast 2020 – 2040’, the FAA highlights substantial expected growth in both the small UAS category (less than 55 pounds maximum take-off weight) and the larger UAS category (a maximum take-off weight of more than 55 pounds).

The FAA report directly highlighted:

  • Continued strong growth of small commercial drones over the next 5 years, forecast change in the number of units in this category could be as much as 210 per cent by 2024, when compared to 2019 figures.
  • Professional grade commercial UAS is forecast to expand rapidly over time, especially as newer and more sophisticated uses are identified, designed, and operated.
  • Approval of drones to enter the supply chain via small package delivery could result in growth that ‘…will likely be phenomenal’.
  • Flights operated by larger UAS will double by 2024 versus 2019 levels.

The Report also states: “By 2030 ‘last mile package delivery’ … may result in around 500 million deliveries annually with a fleet of 40,000”.

In December 2020, the FAA also issued a statement with respect to ‘Remote ID’ and ‘Operations Over People and at Night’ further advancing the industry. DDC also sees this as a positive catalyst in support of the UAS industry and applications DDC is specifically considering.

In July 2020, DDC announced it had started the process to enter the US market.

“In January 2021, the FAA added new rules to 14 CFR Part 107 to permit the expansion of routine flights and created four categories of UAS for flights over suburban/urban areas assuming certain, specific criteria are met. These new rules greatly improve the regulatory certainty for UAS delivery operations in the United States and represent a significant step forward toward UAS integration into the US airspace. This FAA report further enables DDC on its path to US operations and the requirements needed. As a global leader in the drone delivery industry, DDC has been anticipating these new regulations and we are well positioned to fully capitalize on them,” said Steve Bogie, Vice President, Flight Operations & Technology, DDC, in a statement.

(Photo: Drone Delivery Canada)

Bourse COPA Neil J. Armstrong. Les demandes sont maintenant acceptées!

Depuis plus de 25 ans, la bourse COPA Neil J. Armstrong a contribué à la nouvelle génération d’aviateurs. La bourse, créée en l’honneur de Neil J. Armstrong, intronisé au Panthéon de l’aviation du Canada, soutient financièrement la formation au pilotage des futurs aviateurs.

Aider les jeunes pilotes à démarrer leur carrière
La bourse d’études Neil J. Armstrong de la COPA encourage le développement des pilotes canadiens en offrant des bourses annuelles aux pilotes débutants et une formation avancée en vol aux pilotes brevetés.

• La bourse d’études Ab-initio fournit jusqu’à 10,000 $ pour couvrir les coûts de formation admissibles associés à la licence de pilote privé (PPL). (Certaines conditions s’appliquent).

• La bourse de formation avancée soutient les jeunes pilotes avec 5,000 $ pour une licence commerciale, des avenants ou des qualifications. (Certaines conditions s’appliquent).

Êtes-vous ou connaissez-vous un passionné de l’aviation âgé de 15 à 21 ans qui aime l’aventure? Les candidatures sont acceptées jusqu’au 31 mars 2021. Nous vous invitons à consulter le site copanational.org/fr/bourse-copa-neil-j-armstrong pour plus d’informations sur les critères d’éligibilité.

Vous souhaitez contribuer à l’avenir de l’aviation générale?
Depuis le lancement de la bourse, près de 60 candidats sélectionnés ont reçu un financement pour la formation au pilotage grâce aux généreuses contributions d’amis et de la famille de Neil J. Armstrong, de membres de la COPA et de la communauté canadienne de l’aviation générale. Pour plus d’informations sur la manière de faire un don et de soutenir une nouvelle génération de pilotes méritants, veuillez consulter le site copanational.org/fr/don.

A propos de Neil J. Armstrong
Neil J. Armstrong s’est joint à la Gendarmerie royale du Canada et a obtenu son diplôme de pilote en tant qu’officier où il a été affecté comme instructeur de vol. Après sa libération honorable, il a poursuivi sa carrière en tant qu’ingénieur en géologie et géophysique.

En 1961, il a effectué un vol transatlantique sans escale en compagnie de son ami Max Conrad dans un Piper Apache, de Terre-Neuve à l’Irlande en 13 heures ! Deux ans plus tard, agissant en alternance comme pilote et navigateur, cette fois-ci en compagnie de Roy Moore, il a traversé le Pacifique de la côte Californienne et Hawaii en 18 heures à bord d’un Piper Aztec.

En 1964, il a été élu président de la COPA, un poste qu’il a occupé pendant trois ans. M. Armstrong a écrit une chronique régulière sur ses voyages dans le magazine Canadian Flight de la COPA de l’époque.

Il a été nommé au Panthéon de l’aviation canadienne en 1973 avec la citation suivante : “En alliant ses qualités de pilote, ses connaissance techniques, son habilité de navigateur et son engagement constant, même dans l’adversité, il a apporté une contribution immense à l’essor de l’aviation canadienne.”

Veuillez visiter copanational.org/fr/bourse-copa-neil-j-armstrong pour en savoir plus sur la bourse COPA Neil J. Armstrong et pour déposer votre candidature.

La COVID-19 en Ontario

Le 12 janvier, le premier ministre Doug Ford a annoncé l’état d’urgence en Ontario en raison de la pandémie de COVID19, émettant un décret de maintien à domicile. Depuis le 14 janvier, tous les résidents de l’Ontario doivent rester chez eux, à l’exception des services essentiels.

L’objectif du premier ministre se veut de limiter les contacts de personne à personne, réduisant ainsi la propagation du coronavirus. L’ordre de maintien à domicile n’est pas un couvre-feu.

Du point de vue de l’aviation générale (AG), certaines unités de formation au pilotage ont mis leurs activités en veilleuse, réduisant ainsi l’instruction en vol. Les pilotes d’AG engagés dans des vols de services essentiels – comme pour le transport de fournitures médicales, les services pour Vols d’espoir et autres – peuvent continuer de voler sans violer le décret. Évidemment, ce privilège doit être utilisé avec discernement. Par exemple, un vol pour livrer un hamburger à 100 $ violerait le décret. Bien qu’il comporte un certain nombre d’exceptions, le décret recommande essentiellement de rester à la maison. Des sorties pourront être tolérées dans les cas d’exception d’approvisionnement en produits essentiels comme la nourriture et les fournitures médicales. En Ontario, la météo hivernale typique de janvier et février a tendance à se traduire par des vols aux instruments et du givrage pour les trajets en moyenne altitude, ce qui limite le nombre de jours de vol pour le pilote d’AG moyen.

Du point de vue de l’AG, nous pouvons choisir de faire voler notre aéronef pour des besoins de maintenance, comme le déplacer vers un atelier d’entretien pour son inspection annuelle, faire un essai en vol après maintenance, etc. En ce qui concerne le type de vol (VFR ou IFR), il demeure une certaine zone grise, où votre bon sens doit être mis à contribution. Il s’agit manifestement d’une situation complexe où les conséquences d’activité de vol d’un pilote (par exemple, un atterrissage hors de l’aéroport) pourraient obliger le personnel de première ligne des mesures d’urgence à délaisser d’autres situations prioritaires.

Christine Gervais, présidente et chef de la direction de la COPA, déclare : « nous devons faire tout ce que nous pouvons pour suivre et soutenir les lignes directrices provinciales de la santé publique. La formation professionnelle en vol et les vols d’entraînement en vue de l’obtention d’une licence ou d’une qualification, ainsi que les vols destinés à maintenir les compétences des pilotes en matière de pilotage et d’aéronefs peuvent se poursuivre. Cependant, les vols d’agrément ne devraient pas être effectués dans une province où le gouvernement a émis des restrictions de maintien à domicile ».

Clark Morawetz, directeur de la COPA et instructeur de vol indique que : « du point de vue de la compétence des pilotes, nous devons tenir compte de l’aspect sécurité aérienne à la sortie de l’épisode de COVID19. L’accès à des instructeurs qualifiés sera essentiel à la reprise des activités ».

Communiquez avec votre école de pilotage ou votre instructeur de vol indépendant pour savoir si les activités de formation se poursuivent pendant le décret de maintien à domicile. Si vous prévoyez de ne pas piloter votre avion au cours des prochains mois, vous pourriez envisager « d’immerger » votre moteur pour limiter la corrosion potentielle occasionnée par un arrêt prolongé. De nombreux pilotes/propriétaires et techniciens d’entretien d’aéronef ne recommandent pas de faire tourner le moteur de l’avion au sol pendant de longues périodes. Cela ne permettrait pas au moteur d’atteindre une température qui fera évaporer la vapeur d’eau de l’huile. Cette situation pourrait même avoir l’effet d’accélérer le processus de corrosion. Vérifiez auprès de votre atelier de maintenance pour obtenir les meilleurs conseils.

Les sanctions pour ceux qui contreviennent à la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence ou à la Loi sur la réouverture de l’Ontario (mesures adaptables en réponse à la COVID-19) pourraient faire face à des amendes allant jusqu’à 100 000 $ et un an d’emprisonnement. Dans le cas d’un particulier qui est administrateur ou dirigeant d’une entreprise, l’amende maximale est fixée à 500 000 $ et un an d’emprisonnement. L’entreprise elle-même pourrait devoir acquitter une amende jusqu’à 10 M$. Pour tous les détails, vous pouvez consulter la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence, L.R.O. 1990, chap. E. 9 (www.ontario.ca/fr/lois/loi/90e09) et la Loi sur la réouverture de l’Ontario (mesures adaptables en réponse à la COVID-19), 2020, L.O. 2020, chap. 17 (https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/20r17).

Davantage d’information peut également être obtenue sur le site https://covid-19.ontario.ca/fr.

Enquête du BST sur l’écrasement d’un avion Murphy au milieu de 2020

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a publié son rapport d’enquête (A20W0046) sur l’écrasement mortel d’un avion privé SR3500 de Murphy Aircraft à Rolly View en Alberta à la suite d’une perte de maîtrise de l’appareil et de sa collision avec le relief.

Décrivant l’événement, qui a coûté la vie à trois personnes, le BST explique que le 3 juillet 2020, un avion Murphy SR3500 de construction amateur – également connu sous le nom de Murphy Moose (aéronef à ailes hautes et à 4 places) – a quitté l’aéroport de Cooking Lake en Alberta avec un pilote, un pilote instructeur et un passager à bord, afin d’effectuer une formation en vue d’une qualification sur hydravion. L’avion était équipé de flotteurs amphibies.

Après avoir effectué un posé-décollé sur un lac à l’est de Cooking Lake, le BST indique que l’aéronef (sous immatriculation privée C-GATR) s’est dirigé vers le sud-ouest. En manœuvrant à proximité de Rolly View (Alberta), il y a eu perte de maîtrise et l’aéronef est entré en collision avec le relief. Tous les occupants ont été tués. Il n’y a pas eu d’incendie après l’impact, mais l’avion a été détruit.

Visitez la page d’enquête du BST pour consulter le rapport complet de l’accident, incluant les détails relatifs au déroulement du vol, aux conditions météorologiques, au décrochage aérodynamique de l’aéronef pendant le virage et son entrée en vrille, ainsi que les renseignements quant aux exigences actuelles de formation concernant la qualification sur hydravion.

FreeFlight obtient la STC pour Datalink ADS-B

La solution Datalink ADS-B se retrouve dans plus de 400 cellules d’aéronef FAA Part 23 d’équipementiers tels que Beechcraft, Cessna, Cirrus et Piper. FreeFlight est fier d’annoncer avoir obtenu l’approbation AML-STC (Approved Model List Supplemental Type Certificate).

Le système Datalink ADS-B – offert en version récepteur et en version émetteur-récepteur – a reçu cinq certifications ADS-B : transmission sur la fréquence 978 UAT, réception de services de diffusion d’informations de vol (FIS-B), réception et traitement de systèmes d’application de surveillance d’aéronefs, diffusion de systèmes d’information sur le trafic (TIS-B) et systèmes de positionnement mondial. L’unité s’interface avec le système d’avertissement de trafic (TAS) et le système anticollision (TCAS), et elle prend en charge les interfaces de données Ethernet, RS-232 et ARINC 429.

FreeFlight explique que la solution est conçue pour s’interfacer avec une gamme d’applications d’avionique et de tablette pour aéronef, et qu’elle offre une option flexible pour la mise à niveau des technologies et des écrans. Le dernier appareil ADS-B de FreeFlight vient s’ajouter à sa longue liste de systèmes et de technologies d’avionique.

« Voilà une excellente nouvelle pour nos clients », a déclaré Ashley Ring, vice-présidente des ventes et du marketing chez FreeFlight Systems. « Beaucoup de nos clients qui volent déjà avec notre série RANGR peuvent passer au nouvel émetteur-récepteur Datalink ADS-B pour améliorer leur connaissance de la situation. »

Pour les clients utilisant la série RANGR, FreeFlight Systems propose actuellement un échange de mise à niveau au coût 2500 $ pour passer au nouvel émetteur-récepteur Datalink.

(Photo : FreeFlight Systems)

Le BST rend compte d’une incursion sur piste qui s’est produite à Pearson

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada vient de publier son rapport  d’enquête (A19O0117) relativement à une incursion sur piste survenue en août 2019 à l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto et impliquant deux aéronefs. Découlant d’une mauvaise interprétation des communications avec le contrôle de la circulation aérienne (ATC), l’événement a heureusement connu un heureux dénouement.

Décrivant l’événement d’incursion sur piste, le BST expose que le 9 août 2019, à 12 h 40 (heure locale), un Boeing 777-300 exploité par Air Canada a atterri sur la piste 33L. Trois minutes plus tard, un aéronef Bombardier CRJ 200 exploité par Air Georgian a reçu l’instruction de s’aligner sur la piste parallèle 33R.

Le BST explique que, conformément aux instructions de l’ATC, le Boeing 777 traversait la piste 33R au même moment que l’équipage du CRJ 200 amorçait sa course au décollage sur la même piste, sans en avoir obtenu l’autorisation de l’ATC. Le BST précise que lorsque l’équipage de conduite du CRJ 200 a aperçu le haut de la silhouette du Boeing 777 sur la piste, il a interrompu le décollage et est sorti de celle-ci par une voie de circulation.

Le BST indique que son enquête a permis de démontrer qu’en effectuant les vérifications préalables au départ, l’équipage de conduite du CRJ 200 a été informé d’un changement dans les instructions de départ. La première officière a reçu et relu l’instruction d’alignement avec la modification au départ, selon l’enquête du BST, mais elle a interprété cette communication de l’ATC de manière erronée comme une autorisation de décollage.

Il a par la suite été déterminé que le nombre de tâches préalables au départ que l’équipage de conduite devait accomplir dans un court laps de temps a accentué sa charge de travail. Aux dires du BST, cette même charge de travail a été accrue par l’ajout de tâches découlant des modifications des instructions. Le BST a ainsi déterminé que l’augmentation de la charge de travail, le fait que l’équipage s’attendait à recevoir une autorisation de décollage immédiate et l’interprétation erronée des instructions d’alignement ont mené l’équipage de conduite du CRJ 200 à lancer la course au décollage sans en avoir obtenu l’autorisation.

Le BST souligne également qu’en raison du profil en pente de la piste 33R, le fuselage du Boeing 777 ne pouvait pas être vu par l’équipage de conduite du CRJ 200 au début de la course au décollage. Bien que l’enquête du BST n’ait pas permis de déterminer si la fatigue a eu une incidence sur le rendement de l’équipage de conduite dans l’événement à l’étude, l’agence a noté les défis que présentent les cycles de quarts de travail régressifs pour les pilotes, y compris ceux qui ont été impliqués dans cet événement.

Le BST mentionne que NAV CANADA, à la suite de l’événement, a publié une directive qui rappelle aux contrôleurs aériens d’annuler l’autorisation de décoller ou de donner une instruction d’interruption du décollage lorsque des alertes de niveau 2 du système de surveillance des incursions sur piste et d’alerte de conflit sont déclenchées par le décollage d’un aéronef.

Représentation de la route du CRJ 200 et de la trajectoire d’approche (ligne pointillée) et de la route de circulation au sol (ligne unie) du Boeing 777 (Source : Google Earth, avec annotations du BST)